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Comment Dégrader Les Statistiques...


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Planeur-Info n°36, 1er trimestre 2012, téléchargeable sur le site de la FFVV:

 

Guillaume T...,

Champion de France virtuel 2011

“ Après un lâché à 15 ans et le brevet à 16, je n’ai presque plus

volé pendant près de 10 ans. Puis on m’a fait découvrir Condor

et la possibilité de pratiquer en réseau avec d'autres pilotes.

Je me suis alors remémoré mes enseignements, et perfectionné

au point de participer et de remporter le premier Championnat

de France virtuel. Cela m’a donné l’envie de m’asseoir à nouveau

dans un cockpit et après seulement deux vols de contrôle

au club des G... j'ai pu de nouveau être seul

à bord. Preuve que Condor participe grandement au maintien

des compétences et est une véritable passerelle vers le réel ! ”

 

Réglementation volà voile (extrait www.Lehcim54.free.fr):

 

4.1.4. Exigence de maintien de compétence :

a) Le titulaire d’une licence de pilote de planeur ne peut exercer les privilèges de sa licence que :

1. S’il a effectué sur planeur, dans les 24 derniers mois, au moins :

– 6 heures de vol comme pilote commandant de bord, incluant 10 décollages, ou

– 3 heures de vol comme pilote commandant de bord, incluant 5 décollages, et un minimum de 3 vols

d’entraînement avec un instructeur.

2. S’il a satisfait à un contrôle de compétence auprès d’un instructeur de vol à voile depuis moins de

six ans.

B Le titulaire d’une licence de pilote de planeur qui ne répond pas aux conditions définies en a doit

satisfaire à un contrôle de compétence auprès d’un instructeur de vol à voile. »

 

Le Simu, c'est bien, mais allez taper aussi loin dans les minimas d'entrainements "réels", c'est chaud!

Un seul vol d'entrainement puis je suppose un vol test...

S'il le champion virtuel se gauffre, faudra que l'instructeur ait tout de même un sacré bon avocat!

 

Et tout ça sur un forum... non, dans la revue fédérale.

Mais que fait la commission sécurité? Un symposium?

Modifié par Fabrice
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Etre seul à bord ne signifie pas nécessairement avoir les privilèges associés au BPP. Ou alors j'ai rien compris.

 

Sam

Tu pars à fond et t'accélères.

www.901-07.com

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Etre seul à bord ne signifie pas nécessairement avoir les privilèges associés au BPP. Ou alors j'ai rien compris.

 

Sam

Ben s'il était breveté je crois que si.. :unsure:

Le contrôle de compétence remet les pendules à zéro.

Sylvain
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Un relâché dans ces conditions veut dire:

Peu d'exercices de sécurité

Aucun recul

 

Ce n'est pas parce que la réglementation ne nous impose pas des marges que nous

pouvons nous en passer.

 

Après, je dit ça, je dit rien...

Tout est dans les mots : "CONTROLE des COMPETENCES".... ;)

Sylvain
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C'est quand même fort :

 

On a trop de réglementation, on hurle contre parce que ça empêche de voler.

 

On a de la liberté et on laisse aux responsables le soin de prendre leurs responsabilités, on hurle parce que ceux-là vont/risquent de faire n'importe quoi...

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...après seulement deux vols de contrôle

au club des G... j'ai pu de nouveau être seul

à bord...

 

Réglementation volà voile (extrait www.Lehcim54.free.fr):

 

... « Le titulaire d'une licence de pilote de planeur qui ne répond pas aux conditions définies en A doit

satisfaire à un contrôle de compétence auprès d'un instructeur de vol à voile. »

 

S'il le champion virtuel se gauffre, faudra avoir l'instructeur ait tout de même un sacré bon avocat!

 

 

La réglementation prévoit un vol de contrôle, il en a fait deux. C'est interdit ?

 

 

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Planeur-Info n°36, 1er trimestre 2012, téléchargeable sur le site de la FFVV:

 

Pourquoi on nous oblige à l'acheter, alors ? Et la déforestation ?

 

Je répète, t'es pas obligé !!!

 

Eric

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

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C'est quand même fort :

 

On a trop de réglementation, on hurle contre parce que ça empêche de voler.

 

On a de la liberté et on laisse aux responsables le soin de prendre leurs responsabilités, on hurle parce que ceux-là vont/risquent de faire n'importe quoi...

 

 

Je n'hurle pas... j'évoque...

Est ce vraiment rendre service à l'élève que de le lâcher très (trop) vite. Il sera très content, certes,

mais en cas d'imprévu, même minime, cela peu mal tourner.

C'est la même chose au cours de la formation classique, la course au lâcher le plus rapide n'est jamais bénéfique à l'élève,

on ne forme pas des petits singes qui seront capables de répéter les gestes de l'instructeur, mais des pilotes "complets".

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Enfin j'imagine que si l'ITV qui lui a fait son contrôle de compétence l'a signé, c'est qu'il est sur que son élève est au niveau. Et qu'il a conscience de ses propres limites. A moins d'avoir une connaissance particulière du contexte je vois pas le problème. De plus il y a très peu d'infos : je ne pense pas qu'il l'ai envoyé en 500BF ??

 

Que l'on tombe proche minimas réglementaires, c'est quand même rare, je n'ai jamais vu de brevet "ab initio" aux minimums. Ça a pourtant déjà du arriver et bien se passer.

Le sous entendu de l'article c'est que c'est "grâce au simu" que ça a été aussi rapide, et en fait c'est surement vrai aussi :)

 

Ça ne m'empêche pas d'être d'accord avec ta derniere phrase, mais je ne pense pas que ce soit incompatible avec un lâcher ou relâché rapide.

Modifié par FrMz
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Planeur-Info n°36, 1er trimestre 2012, téléchargeable sur le site de la FFVV:

 

Pourquoi on nous oblige à l'acheter, alors ? Et la déforestation ?

 

Je répète, t'es pas obligé !!!

 

Eric

Je n'ai pas compris ça. Je ne me souviens pas d'avoir eu le choix cette année. D'ailleurs, ce canard m'intéresse tellement que je ne l'ai lu que très partiellement.

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Je n'ai pas compris ça. Je ne me souviens pas d'avoir eu le choix cette année. D'ailleurs, ce canard m'intéresse tellement...

Moi non plus, je n'ai pas compris ça, mais peut-être que je ne sais pas bien écouter et/ou lire.

De toute façon, en tant qu'ancien responsable fédéral, et ayant par le passé beaucoup travaillé sur le sujet [et immodeste avec ça !], je ne pouvais que me réjouir de la diffusion systématique quoique autoritaire d'un organe diffusant la bonne (et vraie) parole.

Cette histoire pleine d'euphémismes de stages formateurs sous des cieux lointains m'avait seulement fait un peu tiquer, beaucoup moins en tout cas que l'auteur véhément d'une autre contribution. :(

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Bonjour,

 

Pour en revenir à Condor, c'est également ce dernier qui m'a remis les fesses dans un planeur. Après un arrêt de plus de 10ans, j'ai découvert le simu via lequel j'ai rencontré des gens très sympas en réseau.

L'un d'eux volait dans mon club d'origine et il m'a invité à venir le voir.

 

Je me suis réinscrit, repassé une visite, je me suis fait relâché après quelques tours en double et les tests, et petit à petit j'ai récupéré mes acquis avec beaucoup de volonté pour garder une entrainement plus régulier.

 

J'ai mis 3 saisons (avec un emploi du temps irrégulier) pour retrouver mon niveau, recommencer à faire quelques circuits, etc...

 

Donc, dans cet article, je me retrouve quelque part, et je n'y vois absolument aucune contre indication à la sécurité...

Philippe.

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J avoue avoir donner des brevet à des pilotes plus par pitié que pour leur savoir.

:sick:

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

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J ai arrêté de faire du ski en 85 et recommence en 95 ( bon il est vrai que mon niveau est le même qu'en planeur ) j ai pris mes planche mon forfait une assurance et roule ma poule

 

Tout le monde n'est pas aussi doué que toi :P Et quand tu tombes, c'est sur les fesses! Tu restes en un seul morceau!

 

Le planeur c'est comme le vélo . Avec un peu de simu et un vol de contrôle si le gars est bon il peut voler

 

Si c'est comme le vélo, pourquoi on s'enquiquine avec des brevets et autres licences?

Et ton simu, c'est un full-flight, ou assis sur la chaise de bureau, avec la touche "reset"?

 

 

J avoue avoir donné des brevet à des pilotes plus par pitié que pour leur savoir. À bon entendeur salut avant de critiquer balayons devant notre porte. Il est vrai qu il est plus facile de voir une paille dans l'oeil du voisin qu une bûche dans le sien.

 

Ca c'est sûr, mais ça ne me gratte pas plus que toi ;)

 

 

Je me suis réinscrit, repassé une visite, je me suis fait relâché après quelques tours en double et les tests, et petit à petit j'ai récupéré mes acquis avec beaucoup de volonté pour garder une entrainement plus régulier.

 

Ca fait plus que deux tours, non?

 

Mon idée de base, c'était juste que deux petits tours (après 10 ans d'interruption et à peine breveté), ça fait un peu léger, après chacun prend ses responsabilités.

S'il n'y avait jamais d'accidents, ce serait si simple...

Modifié par Fabrice
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Mon idée de base, c'était juste que deux petits tours, ça fait un peu léger, après chacun prend ses responsabilités.

S'il n'y avait jamais d'accidents, ce serait si simple...

t'es vraiment lourd. Il faut un tour, il en fait deux (rien ne te dit qu'ils étaient petits). il t'en faut combien... 20 ?

 

Quand bien même... S'il suffisait de faire 20 vols de contrôle tous les ans pour qu'il n'y ait jamais d'accidents, ce serait si simple...

 

 

 

 

 

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Bonjour

 

Face aux débat enflammé que soulève cet article, et pour désamorcer toutes polémiques, conjectures fantaisistes et hypothèses erronées, je me vois dans l'obligation d'apporter quelques précisions quand à l'article en question et aux conditions de revalidation de licence.

 

Premièrement l'article paru dans la revue de planeur de la fédération visait à faire connaître le simulateur condor auprès des licenciés et de son lien avec le vol réel. Ma contribution à cet article visait à mettre en lumière ce lien qui m'a fait revenir au vol à voile pur après une longue période d'arrêt, et se bornait à un court témoignage. Les impératifs éditoriaux ne me permettait pas de faire un récit complet de mon expérience (et ce n'était pas le sujet de toute façon) mais d'apporter un exemple de réussite.

 

Secondement vous comprendrez bien aisément que ce relâché a été effectué dans les règles en vigueur. Pour être complet sachez que même si je n'étais pas remonté dans un planeur (pur) pendant 10 ans, j'avais continué à voler sur moto planeur SF28, et j'avais passé l'année précédente la qualification ATMG notamment sur le terrain où s'est effectué le lâché planeur.

Si l'on s'intéresse plus en détail aux conditions de revalidation de licence, les voici. Cela a débuté par une navigation au moteur entre l 'aérodrome de La Ferté Alais et celui de Sezanne en motoplaneur avec instructeur. Puis sur le terrain un vol de contrôle de compétences sur Marianne d'1h30, suivi de deux demi remorqués dont un avec incident de largage provoqué par l'instructeur afin de pouvoir juger de l'aptitude de l'élève à ramener l'appareil sur le terrain.

Les vols solo qui ont suivi n'ont bien évidemment pas constitué à faire des circuits de 500 km au dessus des Alpes en Ventus 2cx, mais à des vols locaux en Marianne et Pégase car je ne possède pas l'autorisation de vol campagne.

 

Enfin pour ceux qui mettraient en doute les compétences et l'aptitude de jugement de l'instructeur, dont je ne diffuserai pas le nom par respect de sa vie privée, sachez que celui ci a une expérience, par le biais du nombre d'heures de vol et du nombre de qualifications qu'il possède, qui force le respect et l'admiration de toute personne se réclamant fana d'aviation. J'imagine que ceux qui auront vu les images de la collision entre un Skyraider et un Mustang au meeting de Duxford l'année passée sauront de qui je parle.

 

Vous comprendrez bien évidemment que je ne pouvais pas détailler mon récit personnel dans un article qui visait à faire connaitre, du public vélivole pur, un logiciel et surtout une communauté qui a permis de mettre le pied à l'étriller à de nombreux pilotes, et à faire remonter en selle beaucoup d'autres.

 

J'espère que ces précisions feront la lumière sur cet article et les objections qu'il a suscité.

 

Cordialement

 

Guillaume Trichard

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Ne t'inquiète pas Guillaume. Le débat enflammé et déborder du sujet c'est un peu la spécialité locale. :lol:
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