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Simulateur De Vol


Jean-Philippe Chenu

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Je m’adresse à des instructeurs et à des élèves en formation ou l’ayant été dans les 5 dernières années.

 

Durant cette période on a vu apparaître dans quelques clubs un simulateur de vol, le plus souvent permettant à un « élève » de s’installer dans un cockpit avec, devant ce morceau de fuselage, un écran.

 

Par ce commentaire je ne considère pas le simulateur pour l’aspect ludique, amusement ( en club ou chez soi sur PC avec un bon logiciel), etc.

 

Je pose la question du lien entre l’objectif d’un simulateur comme aide à la pédagogie de l’apprentissage et la réalité vécue dans un planeur en vol.

J’ai l’impression que, jusqu’à présent, ça ne sert à rien, le simulateur en club sert :

- aux élèves : faire passer le temps par météo pluvieuse,

- pour les pilotes concepteurs : s’amuser à un bricolage intéressant,

- à présenter le vol à voile dans une manifestation publique

Ces raisons sont parfaitement louables (sauf peut-être la première) mais je n’ai rien entendu, lu, à propos d’une méthode intégrée dans le cycle de formation (y compris par belle météo !), faire gagner du temps de vol, compléter un vol par des explications, etc.

 

Existe-t-il un manuel de formation à l’aide de simulateur? La prochaine édition du livre bleu en tiendra-t-elle compte? Existe-t-il un instructeur qui utilise systématiquement le simulateur dans l’approche pédagogique et comment? Existe-t-il un élève pour qui cela lui a paru utile ?

 

Merci d'avance d'un ex-élève laborieux...

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Salut,

Durant l'hiver je pratique le simulateur Condor pour m'amuser un peu...

Voici le récit d'un de mes camarades de jeu qui a fait un stage d'une semaine à Chérence l'été dernier. Le simu à l'air de l'avoir pas mal aidé...

 

http://condorsim.free.fr/forum/viewtopic.php?t=683

 

@+

Modifié par David FD
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Deux situations :

 

- le nouvel élève qui vous arrive avec des dizaines d'heures de FS, donc probablement d'auto-apprentissage et,

 

- le simulateur utilisé en aéro-club, les jours de pluie, sous la supervision d'un instructeur.

 

Allons tout de suite au second cas : il y a un potentiel évident, mais que je ne saurais vérifier puisque je n'en ai pas encore fait l'expérience.

 

Pour le premier cas, c'est autre chose. Il y a du positif - et du négatif, et l'important, c'est que l'instructeur détecte le plus tôt possible les mauvais plis et les corrige. Dans certains cas, il ne faut pas hésiter à cacher les instruments pour les quelques premiers vols, si on a le moindre doute que l'élève pilote ces instruments plutôt que le planeur.

 

Ces précautions étant prises, je serais porté à croire que l'apport du FS peut facilement être positif.

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Pour ma part, j'ai commencé par le modèle réduit planeur... je ne sais si l'on peut faire une similitude avec le simulateur... mais je pense que cela m'a aidé en deux points (cofirmé par mes instructeurs) :

1- On ne part pas de zéro et on a quelques connaissances de la mécanique du vol (centrage, décrochage, vitesse, altitude...

2- cela permet à la passion de s'installer (de manière incidieuse, mais tenace!). :blush:

 

J'aurais tendance à penser que cela permet de gagner 5 heures de vol d'apprentissage, et de mieux aprécier les premiers instants dans le planeur...

mais il est vrai que pour la météo et les sensation... cela n'apporte pas grand chose! (peut être la stratégie de vol pour Condor?).

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Ces raisons sont parfaitement louables (sauf peut-être la première) mais je n’ai rien entendu, lu, à propos d’une méthode intégrée dans le cycle de formation (y compris par belle météo !), faire gagner du temps de vol, compléter un vol par des explications, etc. Existe-t-il un manuel de formation à l’aide de simulateur? La prochaine édition du livre bleu en tiendra-t-elle compte? Existe-t-il un instructeur qui utilise systématiquement le simulateur dans l’approche pédagogique et comment?
J'exerce dans un club ou il n'y a pas (encore) de simulateur. Cependant, nous utilisons l'excellent outil pédagogique "avant premier vol" afin de faire visualiser aux élèves les différentes références de pilotage. Les résultats sont excellents car les élèves montent à bord du planeur en ayant les "pré-requis" des références visuelles.

On peut faire de même, entre autres choses, avec la visualisation de l'aboutissement de la trajectoire, et la visualisation de l'évolution du plan d'approche, références oh combien délicates à visualiser.

Le simulateur doit surtout précéder certaines phases de vol, et les compléter éventuellement. Par ailleurs, il ne me parait pas nécessaire d'avoir une méthode particulière pour l'enseignement à l'aide d'un simu. Il faut rester au plus près des principes pédago en vigueur tout en ne perdant pas de vue que le simu n'est pas un BUT mais seulement un MOYEN.

 

Bons Vols (avec ou sans simu)

Modifié par Régis
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Tout à fait d'accord avec Régis; sinon on obtient des générations de pilotes de jeux vidéos ce qui n'est pas le but premier.

De la simu mal abordée ou trop abondante est anti pédago.

 

Alex, monit sim à ses heures...

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Ex instructeur, j'avais proposé à mon club un financement pour un ordinateur et un logiciel ( flight simu, condor...) monté sur un fuselage d'un planeur cassé avec les arguments déja exposé

-simu pour les éléves avec instructeur

-démo pour expo

le coté amusement des jours pluvieux n'étant pas au programme

systeme a faire évoluer en fonction des résultats ( plusieurs écrans...)

on m'a pas suivi mais si on regarde chez les plus petits, les simus de modele réduit permettent franchement de s'entrainer sans casser, il est vrai que la sensation est plus réelle puiqu' il voit ce qu'il verra et dans les 2 cas, on bouge pas

je rappellerai que chez les plus gros, les simus permettent de faire l'apprentissage ( presque ) complet d'un appareil

donc , pour moi, au milieu, on est en retard

compte tenu des simus disponibles, pas moyen de faire comme chez les gros mais certaines lecons pourrait etre vues en brieffing avant la lecon en vol :

assiette, inclinaison, taux de virage, décrochage ( avec la possibilité de voir le planeur de l'extérieur ) ...

par contre la lecon de la ptl et la finale ne conviennent pas à cause des sensations visuelle que je ne retrouve pas

tout ceci est un avis personnel

vélivolement

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On m'a fait remarquer que le simulateur avait un GROS défaut en auto-apprentissage, c'est que l'élève n'apprend pas à assurer la sécurité avant la mise en virage (sauf peut-être avec de grosses installations multi-écrans). En apprentissage sous contrôle d'un instructeur, il y a sûrement moyen de limiter ce défaut. Mais l'idéal serait sans doute un logiciel qui bloque la mise en virage tant qu'un mouvement de la tête vers l'intérieur du futur virage n'a pas été détecté... ou qui vous confronte régulièrement à un obstacle inévitable après la mise en virage.

 

Ceci dit, il y a sûrement des avantages aussi! Mais au moment où nous nous équipons de Flarms, il est bon de ne pas oublier qu'il faut absolument commencer par voir et éviter.

Stéphane Vander Veken
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Pour illustrer le sujet, je viens de tomber sur une vidéo faite par un utilisateur de Condor Soaring :

http://www.youtube.com/watch?v=fDfSs80lbBM

 

Regardez la technique d'atterrissage à la fin.

 

Je ne sais pas si cette personne est pilote de planeur grandeur nature mais je crois aisément qu'un auto-didacte

sur simulateur aura du boulot pour éviter de reproduire ce genre de chose au début.

 

Je fais aussi un peu de Condor et j'ai, peut-etre à tord, l'impression que ca m'entretient un peu dans les périodes ou

je ne vole pas en vrai. Rien que garder les automatismes de CRIS, checklist en zone de perte, etc.

 

--

Nicolas

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Pour illustrer le sujet, je viens de tomber sur une vidéo faite par un utilisateur de Condor Soaring :

http://www.youtube.com/watch?v=fDfSs80lbBM

 

Regardez la technique d'atterrissage à la fin.

 

Je ne sais pas si cette personne est pilote de planeur grandeur nature mais je crois aisément qu'un auto-didacte

sur simulateur aura du boulot pour éviter de reproduire ce genre de chose au début.

 

Je fais aussi un peu de Condor et j'ai, peut-etre à tord, l'impression que ca m'entretient un peu dans les périodes ou

je ne vole pas en vrai. Rien que garder les automatismes de CRIS, checklist en zone de perte, etc.

 

--

Nicolas

Technique d'atterrissage ??

Plutôt un slalom géant , vent arrière avec manche à air à l'horizontale .

Non contrôle du planeur jusqu'à l'arrêt . :rolleyes:

Willy MAROT
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J'exerce dans un club ou il n'y a pas (encore) de simulateur. Cependant, nous utilisons l'excellent outil pédagogique "avant premier vol" afin de faire visualiser aux élèves les différentes références de pilotage.

 

C'est vrai qu'il est bien ce vidéo.

 

J'ai une seule réserve : le chapitre sur le vol remorqué. On y dit qu'avec un étagement correct, le remorqueur devrait se retrouver sensiblement sur l'horizon - méthode qui peut être valable en plaine (encore qu'avec certains planeurs, ça cause problème), mais qui n'est pas très bonne en montagne - ou même en plaine quand c'est brumeux.

 

Le guide de l'instructeur enseigne à “viser” l'avion en le tenant immobile par rapport au repère capot, et je crois que c'est la meilleure méthode.

Modifié par JdeM
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Le guide de l'instructeur enseigne à “viser” l'avion en le tenant immobile par rapport au repère capot, et je crois que c'est la meilleure méthode.

 

D'accord avec toi, mais à condition que cette position "fixe" soit aussi correcte, c'est-à-dire sûre! Il y a tout à fait moyen de faire ça en étant dangereusement haut derrière le remorqueur, il faut donc que l'instructeur donne aussi des critères concernant l'angle sous lequel on voit le remorqueur, du genre: "le stabilo au-dessus du plan de l'aile" (variable d'après le type de remorqueur).

 

En plaine, si on dit "roues du remorqueur sur l'horizon", ça couvre tous les types de remorqueur, ailes hautes ou ailes basses. Position parfaitement sûre. Et on est juste au-dessus de la turbulence de l'hélice, position favorable à la montée. Je ne vois pas très bien avec quel planeur ça pourrait causer un problème? On fait bien du remorqué position basse avec des crochets de treuillage, alors...

Stéphane Vander Veken
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Le guide de l'instructeur enseigne à “viser” l'avion en le tenant immobile par rapport au repère capot, et je crois que c'est la meilleure méthode.

 

D'accord avec toi, mais à condition que cette position "fixe" soit aussi correcte, c'est-à-dire sûre! Il y a tout à fait moyen de faire ça en étant dangereusement haut derrière le remorqueur, il faut donc que l'instructeur donne aussi des critères concernant l'angle sous lequel on voit le remorqueur, du genre: "le stabilo au-dessus du plan de l'aile" (variable d'après le type de remorqueur).

 

En plaine, si on dit "roues du remorqueur sur l'horizon", ça couvre tous les types de remorqueur, ailes hautes ou ailes basses. Position parfaitement sûre. Et on est juste au-dessus de la turbulence de l'hélice, position favorable à la montée. Je ne vois pas très bien avec quel planeur ça pourrait causer un problème? On fait bien du remorqué position basse avec des crochets de treuillage, alors...

Le guide de l'instructeur enseigne à “viser” l'avion en le tenant immobile par rapport au repère capot, et je crois que c'est la meilleure méthode.

 

D'accord avec toi, mais à condition que cette position "fixe" soit aussi correcte, c'est-à-dire sûre! Il y a tout à fait moyen de faire ça en étant dangereusement haut derrière le remorqueur,

 

 

Seulement si le pilote remorqueur ne tient pas sa vitesse et plonge... Mais comme c'est lui le leader de la formation, il faut lui faire confiance...

 

En théorie (et en pratique sauf exception), on vole vers un point qui reste fixe dans la verrière. Donc, si l'avion reste fixe, c'est qu'on va vers lui. Si l'avion s'en va droit au sol, on le suivra s'il reste fixe dans la verrière, mais de toute évidence, la position deviendra dangereuse passé une certaine vitesse - nettement plus élevée que 70 nœuds.

 

Par ailleurs, en transition, le point fixe pour une vitesse donnée sera plus haut sur le repère capot qu'en montée.

 

il faut donc que l'instructeur donne aussi des critères concernant l'angle sous lequel on voit le remorqueur, du genre: "le stabilo au-dessus du plan de l'aile" (variable d'après le type de remorqueur).

 

Et très variable si le pilote remorqueur pilote son indicateur de vitesse plutôt que l'avion B);)

 

En plaine, si on dit "roues du remorqueur sur l'horizon", ça couvre tous les types de remorqueur, ailes hautes ou ailes basses. Position parfaitement sûre. Et on est juste au-dessus de la turbulence de l'hélice, position favorable à la montée. Je ne vois pas très bien avec quel planeur ça pourrait causer un problème? On fait bien du remorqué position basse avec des crochets de treuillage, alors...

 

Position parfaitement sûre ? Pas si sûr ! ;)

 

Je me souviens d'avoir remorqué un élève (j'étais au bout bruyant du câble ;) ) par temps brumeux. Comme il n'y avait aucune ascendance, l'élève voulait monter assez haut pour faire quelques exercices. Plus on montait, plus il me fallait tirer le manche pour garder l'assiette et la vitesse. L'élève essayait de garder les roues sur l'horizon (ce qu'on lui avait enseigné), sauf que l'horizon n'était pas visible et que ce qu'il prenait pour l'horizon et sur quoi il mettait les roues de l'avion était le sol à la limite de la visibilité. Par précaution, j'ai dû lui demander de larguer.

 

Et les planeurs qui causent problème ?

 

Je me souviens d'un club où, à cause de la présence des vénérables Schweizer, les pilotes remorqueurs avaient pris l'habitude de remorquer à une vitesse pas très élevée (à 70 nœuds, un Schweizer 2-33 est très difficile à tenir - et même dangereux car il cherche à cabrer). Les gens de ce club avaient appris à remorquer les roues sur l'horizon. Or, quand on lâchait sur l'Astir Club, les pilotes se plaignaient de mal voir l'avion devant, car en essayant de le tenir sur l'horizon à 60 nœuds, il disparaissait souvent derrière le tableau.

 

Plus récemment, un type qui venait de s'acheter un Libelle 301 (et qui avait aussi appris à remorquer avec les roues sur l'horizon) me disait avoir le même problème (le remorqueur difficile à voir car souvent sous la ligne du tableau de bord).

 

Enfin, un autre pilote qui ne connaissait que cette méthode des roues sur l'horizon et avec qui je me suis retrouvé au CNVV me disait qu'il trouvait ça très difficile de suivre le remorqueur avec des montagnes devant...

 

L'avion sensiblement sur l'horizon, ça peut être une façon de s'ajuster en début de remorqué (quand l'attelage est stabilisé en vitesse et qu'on a quitté la couche de cisaillement prononcé), mais au-delà, il vaut mieux travailler avec le repère capot.

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Je viens de retrouver l'article de Sailplane&Gliding (juin-juil 2006) ou le chef pilote de Lasham

présentait ses conclusions après l'expérience de la formation d'un élève tout en simulateur.

 

Ils utilisent SilentWing monté dans un fuselage de Twin Astir dans une salle dédiée et affichage par

projecteur sur 3 grands écrans.

 

Il a fait la formation 'normale' en 6 heures de vol sur le simu + 2h solo en simu.

Puis cinq vols en vrai (dont un en Falke avec 18 atterissages) principalement pour l'adaptation aux

vraies sensations et les contraintes réglementaires (nb de vol avant laché, ...). Le sixième était le premier

solo en vrai.

 

Le résultat a l'air très positif pour lui. Il note quand même un bémol : reste a faire la formation sur la sécurité

et l'aide en piste.

 

Enfin, ils utilisaient deja le simu pour la formation des instructeurs, pour les exercises de sécurité dangereux (casse

de cable à basse altitude), pour la pub, ...

 

Bref plein de potentiel...

 

--

Nicolas

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Le simulateur peut être, je pense, une aide pédagogique pour certaines leçons.

Toutefois il ne faut pas oublier les « défauts » du simulateur et notamment l’absence de vision spatiale (la remarque sur la sécurité avant mise en virage est très judicieuse) et des sensations quinéstésyques :lol: .

Pour avoir un peu utiliser Condor l’an dernier en école de début et formation d’instructeur je peux dire qu’il est efficace pour montrer les références visuelles, la visualisation du plan, les effets secondaires des gouvernes (lacet inverse entre autre).

En perfectionnement campagne il pourra être utile aussi pour le centrage des pompes, le calcul du local et de l’arrivée.

Comme on peut également brancher un Ipaq dessus c’est sans doute un bon moyen pour se familiariser avec cet outil…

Voici quelques pistes de travail que l’on peut faire avec un simulateur qui à mon avis ne doit pas remplacer le vol réel mais qui peut accélérer quelques phases d’apprentissage.

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Toutefois il ne faut pas oublier les « défauts » du simulateur et notamment l’absence de vision spatiale (la remarque sur la sécurité avant mise en virage est très judicieuse)

 

Cela n'est pas exact

Car il existe un petit appareil style web cam (Track IR 150euro) qui permet de reconnaître les mouvements du visage afin d'avoir cette vision spatial .

Lever la tête pour voir les cumulus, assurer la sécurité , regarder le paysage, tous cela est possible et l'impression d'immersion est total .

 

http://www.soaringsim.com/media/movies/Condor.zip

 

http://www.naturalpoint.com/trackir/02-pro...uct-videos.html

 

Aujourd'hui les professionnels utilisent la simulation pour entretenir et augmenter leurs compétences que se soit en aviation en médecine etc...!

 

A+ sous les nuages

Yves

Modifié par Gypaete Barbu
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Salut

l'idéal étant la solution luxueuse des lunettes casque avec écran à la place des verres de lunettes + gyroscope piezo électrique intègrés pour afficher la vue suivant l'orientation de la tête.

Déjà vu sur un simu aux JVV 2004 à Noisy le Grand.

Mais c'est "luxe" comme solution.

Bons vols

Etienne

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

Parceque le ciel est merveilleux

Pour que voler soit toujours un plaisir

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Sans aller chercher des solutions luxueuses, un stupide simulateur réduit à un ordinateur, un écran et un manche ou une souris (personnellement je préfère la souris, mais cet avis est rarement partagé) permet de se familiariser avec l'effet primaire des commandes et en particulier de faire sentir les particularités du controle en roulis (l'effet dure tant que la commande est actionnée et le retour à inclinaison nulle doit s'effectuer par une action inverse) qui est parfois déroutante pour certains, même après explication verbale comme ci-dessus, j'en ai encore eu l'exemple récemment en Equateur, et on peut ainsi économiser quelques heures de vol. Ceci dit comme on espère que ces heures de vols sont aussi des heures de plaisir, est-ce que ça vaut le coup ?
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  • 8 mois après...

Bonjour à toutes et tous,

 

Juste une petite vidéo d'un systeme d'affichage à trois écrans ( ici des 19" ) couplés avec un boitier Matrox TripleHead 2Go. La solution fonctionne en vue 3D sur Flight Simulateur et les développeurs de Condor travail actuellement à son adaptation.

 

http://img532.imageshack.us/my.php?image=t...ipleheadfa3.flv

 

Ce systeme relativement onéreux ( boitier Matrox 300 € + 3 écrans à 200 € on arrive vers les 1000 € ) permet de réduire " l'effet tunnel " du mono écran.

 

Je pense que l'apprentissage de base, axes, assiette, conjuguaison peut se faire en simulation.

La présence d'un instructeur est indispensable et doit être facturée au même titre, mais pas au même tarif, que les heures de vol réel. ( heures d'instructeur + ammortissement du simulateur ).

 

Par ailleurs avec Condor on peut brancher son PDA sur le simulateur et faire ainsi l'apprentissage des logiciels de navigation sans risque et sans dépenses inutiles.

 

Avec les bonnes représentations des reliefs ont peut également se familiariser avec un site avant de partir en stage sur un terrain inconnu.

 

Pour ma part "jeune " vélivol ( 2 ans de vol à voile mais 58 ans au total :) ) j'ai utilisé le simulateur avec internet avant de commencer l'instruction. Je pense que cette expérience m'a servie. Il me manquait cependant le pallonnier. Si de plus j'avais été guidé par un instructeur l'efficacité aurait été plus grande.

 

A plus,

Georges Lecoeur

Modifié par geo69
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Je pense que l'apprentissage de base, axes, assiette, conjuguaison peut se faire en simulation.

 

 

Le Comité Bourgogne dispose depuis plusieurs années d'un simu sur base d'un Marianne tronçonné, équipé avec un logiciel Condor.

Il donne toute satisfaction pour tous les forums, expositions, animations. Les jeunes en particulier, bien habitués à cet environnement, apprécient bien.

Par contre, aucun des cinq clubs de Bourgogne, à ma connaissance, ne l'a vraiment utilisé en formation. Nous pensons qu'on apprend plus à conduire qu'à piloter, à bord de ces simus simples, qui ne peuvent se mesurer à des vrais simulateurs restituant en particulier les accélérations.

Pour le moment, le nôtre est plutôt considéré comme un beau jouet ...

Cela nous semble une aide, un plus, et, effectivement, pour un apprentissage de l'utilisation d'un PDA, par exemple, c'est un atout. Bon exemple.

Il est vrai que nous avons constaté que des jeunes en particulier, ont un petit avantage, pour leurs premières leçons en vol, s'ils ont pratiqué du simu chez eux, à condition en particulier d'avoir disposé d'un palonnier et de ne pas avoir trop pratiqué, et donc pris des habitudes que l'instructeur aura peut-être du mal à réformer par la suite.

Dans l'état actuel de notre matériel, la doctrine est: initiation, oui. formation, non.

 

On sait aussi rigoler en Bourgogne:

 

http://img267.imageshack.us/img267/1673/reducsimucrbvvqi8.th.jpg

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...

Nous pensons qu'on apprend plus à conduire qu'à piloter, à bord de ces simus simples, qui ne peuvent se mesurer à des vrais simulateurs restituant en particulier les accélérations.

...

Les "vrais" simulateurs ne restituent que très imparfaitement les accélérations, sinon, en intégrant 2 fois ces accélérations on obtiendrait la même position que dans la réalité et donc la même trajectoire, autrement dit le simulateur volerait. Je suis d'ailleurs curieux de savoir la méthode, l'algorithme utilisé pour produire des accélérations réalistes, tout en assurant qu'en les intégrant deux fois on obtient une position constante en moyenne, i.e. le simulateur ne se barre pas. Bon, d'accord, vu la course limitée des vérins, ça ne risque pas trop, mais comment fait-on pour donner une sensation réaliste tout en restant dans les limites de cette course ?

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Je ne pense pas qu'il faille restituer la réalité, le coût serait dans ce cas supérieur au vol réel. Les fonctions de base peuvent être reproduites assez fidélement. Lors des premiers vols en école les exercices sont effectués à faible vitesse et aucun facteur de charge n'intervient. De plus l'attention de l'éléve est tellement concentré sur les exercices qu'il "zappe" beaucoup de choses du vol proprement dit.

 

Georges

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Le Comité Bourgogne dispose depuis plusieurs années d'un simu sur base d'un Marianne tronçonné, équipé avec un logiciel Condor. Il donne toute satisfaction pour tous les forums, expositions, animations. Les jeunes en particulier, bien habitués à cet environnement, apprécient bien. Par contre, aucun des cinq clubs de Bourgogne, à ma connaissance, ne l'a vraiment utilisé en formation

Le club de Vinon va mettre en oeuvre, à partir de la saison 2008, un simulateur sur base de fuselage de Twin avec logiciel Condor et projection video devant le planeur sur grand écran.

Ce simulateur, utilisé avec un instructeur, permettra de diminuer sensiblement le nombre d'heure de vol et par conséquent le coût de la formation (on a déjà commencé en 2007 avec le motoplaneur qui permet de faire des tours de piste à moins cher qu'avec un treuil...). A l'instar de ce que nous avons fait avec le "programme formation avec motoplaneur", nous sommes actuellement en train de rédiger un "programme de formation au simulateur". Comme indiqué précédemment dans ce thread, certains exercices de pilotage (référence : guide pédago CNVV) peuvent tout à fait être réalisés avec le simulateur, on envisage même d'y faire une partie des exercices de la formation campagne.

 

Exemple d'exercices réalisables au simulateur :

Début : Références visuelles, effets primaires, ligne droite (assiette + inclinaison), virage à moyenne inclinaison, visualisation de l'aboutissement de la trajectoire, symétrie.

Campagne : reconnaissance de la zone des vols, navigation élémentaire, tours de piste sur terrain extérieur, initiation au vol de pente

 

A suivre...

Modifié par Régis
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a noter que la prochaine version de condor devrait integrer la possibilite de "voler" en biplace avec un "instructeur".

 

Pour robert, je ne sais pas si ca serait envisageable de faire comme dans les essais de choc au cours desquels on applique un "post pulse" qui permet de revenir a un deplacement et une vitesse nuls (ex d'un choc demi sinus 30g 11ms suivi d'un post pulse -3g 110ms).

 

Jéjé

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