JMC

Pour reprendre une expression chère à HBG, t'aurais pas fumé la moquette? Où serait mon intérêt? T'as perdu la boussole? Mon seul intérêt est de chercher à comprendre ce qui se passe en France, dans une fédération qui ressemble à la Grande Muette, qui ne communique sur aucun sujet autrement que sur les médailles (mais à quel coût?). J'avais lancé il y a quelques mois un post sur la comptabilité du nombre d'accidents (John Roake dans Gliding Int'l) qui mettait la France en très mauvaise position: silence radio. Du côté de Serres, c'est encore pire. Mais ça ne rentre pas dans la comptabilité du VV hexagonal, circulez, y a rien à voir! Y aura-t-il un jour quelqu'un qui, comme justement le fait remarquer J.P. Chenu, osera tenir les mêmes propos que ceux tenus en interne à la BGA et rendus publics par leur revue Sailpane & Gliding ? Un exemple à suivre, à propos où en est la parution de la Pravda, pardon, Planeur Info?. C'est tout. Il y a un autre sujet qui fâche: à très juste titre, suite à l'accident du Rio-Paris, AF et la FFVV (qui ont en commun leur délégué syndical et notre Président, le second ayant tout mon respect) ont décidé de faire connaître le VV aux jeunes futurs pilotes AF. Si maintenant ces jeunes se tuent à St Auban, il y a un vrai problème. La FFVV ne peut rester silencieuse. Je pose la question, comme beaucoup d'autres. Rien d'autre. Happy landings! jm

Un bruit court au sujet d'un accident en planeur (ou avion léger?) d'un cadet Air France. Quelqu'un peut-il confirmer ou démentir? Merci, jm

Salut, Cet instrument est un des plus fiables sur le marché, très précis et rapide. J'en eu 3 en 25 ans sans aucun souci. A condition que les prises de pression soient en bon état, non bouchées, par exemple par la mouche maçonne ou de l'eau (as tu monté les pièges à eau fournis?). Les prises sont elles celles spéciales d'origine? Idem pour l'alti, la meilleure solution étant de ne le relier à rien, le laisser en cabine, ça évite tous les problèmes. Maintenant, si c'est un Winter 57mm, tu peux t'en passer, il n'y a pas pire au monde. Tu peux facilement avoir 100m de différence entre les deux. A vérifier absolument la différence d'indication entre l'altimètre du calculateur et celle du logger, toutes deux sur la page principale. Si trop de différence, un des deux est en panne. Alors passage au banc obligatoire pour savoir lequel est faux, mais sans espoir car Zander est en retraite et le repreneur a eu un grave accident et est en maladie très longue durée. Aucune réparation possible pour l'instant. Happy landings! jm

La planche de vol n'a aucune valeur officielle. Ce n'est qu'un document administratif à usage interne au club. Seul comptent le carnet de route de l'aéronef qui devrait être mis à jour après chaque vol. Le conditionnel est de rigueur mais la rigueur appelle le présent simple! Par contre, dans le cas du système ANOTO, les flics peuvent très bien l'emmener, ou le vent renverser le café ou autre soda (à proscrire pour la santé), le fichier est dans le stylo qui l'a généré. C'est toute l'astuce. jm

Au conditionnel: se serait passé la semaine dernière en GB. Le pilote aurait décollé et volé 30 minutes pendant lesquelles le compartiment moteur aurait pris feu. Deux minutes après l'atterrissage le fuselage s'est cassé en deux. Le propriétaire serait un certain Jon Wand. Une hypothèse (analyse en cours) serait un excès d'huile dans le compartiment moteur. http://img80.imageshack.us/img80/6219/ash26.jpg Good luck! Happy landings (c'est le cas de le dire!) jm

Tu as raison Gérard, j'avais aussi fumé la moquette! Hélas non, et je regrette que tu ne réfères pas au titre du post et à la seule question posée: l'affirmation du journaliste sur la formation du pilote en fonction à St Auban est elle vraie? Je n'interviendrai jamais publiquement dans un débat portant sur le crash du Rio-Paris, je n'en ai pas les compétences et l'écran de fumée que AF, Thalès et Airbus ont dressé devant nous, communs mortels, sera tel qu'il n'y aura jamais de coupables, justes quelques responsables, par hasard tous copains de la même Promos de Polytechnique et dont, toujours par hasard, l'un a annoncé hier qu'il quittait la compagnie. La fumée s'épaissit…. Mais je ne vis pas pour tes beaux yeux! :rolleyes: Je te considère comme un Grand, une de mes références vivantes (et il n'y en a plus beaucoup), mais STP laisses moi vivre! Si tu avais lu mon post, tu aurais vu que je ne raconte RIEN, je cite une source, selon moi douteuse. Je demande juste à lever le doute. Pas le souvenir…. A vérifier …. Donc toi aussi tu as aussi des doutes! Très bien! Enregistre l'émission jeudi 13 à 16h32 et on reparlera calmement devant une bonne cervoise fraiche… en mars prochain!

Non Monsieur, je n'affirme rien, au contraire je m'étonne de l'affirmation du journaliste et interroge le forum pour savoir si quelqu'un a enregistré l'émission. Apparemment silence radio. Rendez-vous donc jeudi 13 prochain à 16.32. En espérant que l'émission sera retransmise intégralement. Je me permets de rappeler que mon observation se réfère uniquement à la prétendue implication de St Auban en rapport avec la formation du pilote en fonction du Rio-Paris. En aucun cas aux causes de ce crash. Par ailleurs, toutes les informations publiées dans ce reportage m'étaient déjà connues, donc du domaine public, sauf cette affaire de St Auban, justement. Et si cette information est inexacte (cette vérification étant le but de mon post), alors notre Président devra intervenir en Haut Lieu pour la défense de la qualité de notre formation et notre honneur à tous. Si j'ai mal compris l'affirmation du journaliste, mea culpa. Honni soit qui mal y pense. Heureux atterrissages, jmc

Il existe une autre solution, celle du stylo électronique. La planche de vol est imprimée sur un papier spécial (0,20 € la feuille) et l'on écrit avec un stylo qui lit directement (OCR) ce qui est écrit. Le transfert électronique vers le PC peut avoir lieu en continu par liaison Bluetooth ou en mode batch quand on repose le stylo sur son encrier, lequel est relié au PC par tout moyen disponible (câble, Wifi). Voir http://www.anoto.com/ Application à la planche de vol du club de Ferrara par MGC SRL, Modena http://www.anoto.com/find-a-partner.aspx?pid=719 . C'est aussi là que l'on construit les Ferraris… si en plus vous voulez changer la voiture de piste, vous économisez un voyage …. Article (en Italien) au lien http://topfly.free.fr/ANOTO_MGC.pdf Bonne lecture! jm

Très bien, merci, mais quid de la vidéo? jm

Je pense que tu as voulu dire seulement en Italien. Mea Culpa! jm

Bonjour à tous, Cloué chez moi par un lumbago, je viens de regarder sur FR5 (début à 16h46, 51 min, vers la fin) un excellent reportage sur la sécurité dans notre compagnie nationale AF, à la lumière des 3 avions perdus en 10 ans (Lufthansa 0, British 1). Je ne suis pas assez doué pour le retrouver sur Internet, si quelqu'un l'a fait ou l'a enregistré, merci de le mettre en ligne. Mon sang n'a fait qu'un tour lorsque l'on nous a présenté les stages de formation vol à voile des futurs pilotes de lignes à Saint Auban et que le reporter a ajouté: "le pilote qui était aux commandes du vol Rio-Paris et qui a tiré sur le manche pour sortir du décrochage avait lui aussi effectué ce stage". J'aimerais qu'une autorité fédérale, par ex. notre Président, pilote instructeur AF et délégué syndical, confirme ou démente cette affirmation, car elle est très grave et met en doute non seulement l'efficacité de ces stages, qui me semblent personnellement une excellente chose, mais aussi et surtout celle de l'enseignement qu'ils ont reçu et pose un gros problème au Centre et à ses dirigeants. En dehors de ce très grave aspect, je dois féliciter les journalistes qui ont réalisé cette émission qui, une fois n'est pas coutume, est sortie des habituelles idioties en se concentrant sur les faits techniques, réels et bien documentés. Le rapport du BEA sur l'accident du Rio-Paris est très clair, ce qui s'est passé est inimaginable pour un pilote d'aviation légère, mais le vrai problème est de savoir comment un CdB peut avoir le courage ou le culot d'aller se coucher après seulement deux heures de vol et quelques minutes avant de traverser le "pot au noir". A vos écrans! jm

C’est en effet beau mais loin d’être une nouveauté. Un météorologue et parapentiste chevronné italien, Damiano Zanocco, a déjà publié deux DVD en expliquant la classification des nuages. Une bande annonce sur : Je crains que pour l’heure le texte ne soit qu’en Français. Mais vu le prix du DVD (14 Euros), l’achat vaut vraiment la peine. Quelques infos techniques : - 100 fois: l'accélération moyenne des images des nuages - 500 heures d’enregistrement réparties sur 7 ans - 250 heures de montage vidéo et audio, effets sonores, enregistrements vocaux - 1 caméra volée pendant le tournage - 54 minutes : la durée du DVD. Contactez: zanocco2@interfree.it Jouissez bien! jm

Pour ceux qui n’auraient pas encore réalisé que l’Argentine et la Patagonie en particulier souffrent d’une éruption volcanique bien plus grave et bien plus longue (depuis le 4 juin) que celles des volcans islandais, un vélivole de Bariloche a construit un site web qui résume bien la situation heure par heure avec moult explications techniques. Les vols n’ont pas encore repris mais il y a de l’espoir pour la fin du mois prochain. En attendant, la saison de ski a commencé avec 50% d’annulations, vu que les avions de ligne ne volent pas. http://www.inglaner.com/volcan_puyehue.htm Heureusement, ici à Montluçon, les volcans auvergnats sont bien calmes, mais en revanche le ciel ressemble à la mer….. Cordialement jm

Quelqu’un aurait il des précisions sur un accident (deux morts ? Allemands ?) qui aurait eu lieu à un ASH25E volant à Serres, qui se serait crashé entre Sisteron et Serres lors d’un retour au turbo par mistral à la nuit tombante ? Idem sur les circonstances du décès du pilote britannique qui s’est tué dans les Monges le 26 juin, lui aussi du même groupe ? Merci, jm

Mon cher Régis, J’admire ta capacité de pratiquer la langue diplomatique (qualifiée « de bois » en langage populaire) quand tu appelles à la solidarité fédérale pour valider tes 10 participants en classe 18m, alors que tu sais très bien que ce manque de concurrents dans cette classe est du au fait que la même fédération a autorisé les 18m en classe libre AVEC application du handicap et SANS limitation de charge alaire (alors que le règlement FAI le pratique). La conséquence étant que sur ce type de course, de courte durée et uniquement de vitesse, les « grands libres » dont la charge alaire est limitée autour de 42-46 kg/m2 (la masse totale étant limitée au CDN, soit 820kg pour le N4DM et 750kg pour l’ASH25e, ou 850kg pour les autres) n'ont aucune chance contre les 18m modernes qui volent autour de 55-57 kg/m2 ! C’est 14% de vitesse en plus ! La différence est énorme et tout à l’avantage des 18m, alors que la différence de finesse aux vitesses de vol n’est que de 2 à 4 points et ne justifie en aucun cas le coefficient de handicap appliqué de 125 contre 127. Il devrait être inversé ! A égalité de pilote, les biplaces libres n’ont aucune chance devant les 18m ! Leur utilisation est d’ailleurs totalement différente et les accoupler dans la même compétition avec ce règlement est contre nature…. Je me permets d’affirmer publiquement cette conclusion pour avoir volé en 18m lors de certains records et avoir volé en patrouille en compétition avec le même 18m pendant très longtemps, sans avoir pu noter la moindre différence en plané, avec par contre un énorme avantage pour le 18m dans les cailloux (Didier peut confirmer), raison pour laquelle je ne ferai plus de compétition en libre en montagne. J’en profite pour exprimer ma surprise de voir que cet avantage réglementaire fédéral dont l’équité sportive est discutable sera exploité par notre Président fédéral qui s’est inscrit à Montluçon en « libre » avec un 18m. Bon, il aura sans aucun doute une bonne raison professionnelle ou familiale pour ne pas être disponible à cette période. Réflexion pour notre commission sportive : pourquoi ne pas faire comme la FAI, qui permet de limiter la charge alaire à celle de la machine la moins chargée, actuellement 50 kg/m2 ? Si nous faisions voler les 18m à 45 kg/m2 en classe libre (évidemment en plaine), la compétition serait plus équitable. Amicalement JM

Bonjour, Il semble que la firme Bohli n'assure plus le suivi de ses merveilleux variomètres et prétend que personne d'autre n'assure ce service à la date d'aujourd'hui. Voici le communiqué de janvier 2011: The former company Bohli Magnettechnik AG does not exist anymore. The follow-up company Bohli Magnete GmbH does not cover the department of glider instruments. So no more Bohli instruments are available and no repairs can be carried out. There is also no other service provider available for the time being. Quelqu'un disposerait il de meilleures infos? Il me faut séparer le compensateur du variomètre car je n'ai pas la place, mais peut le monter séparèment un peu en arrière, dèjà fait par Bohli en 1997 sur un autre instrument (dia. 80mm fond blanc). Merci, jm

Intéressant, mais incompréhensible pour les malheureux qui ne maitrisent pas la langue de Goethe! Merci de traduire. On pourra ensuite lancera un fil sur le prix du vol à voile en club dans le monde, il y aura des surprises! jm

Bon, encore un à qui il faut que je raconte tout. Mais comment est-ce possible que vous soyez si mal informés? Ou alors vous refusez la réalité? Les psy expliquent cela, aussi. Quand je dis que dis que j'ai rendu ces vols accessibles à tout le monde, je ne peux pas mieux m'expliquer. Pour 1.833 Euros, tu peux passer 3 semaines sur le Nimbus 4 avec deux autres copains. Pour ce prix là, tu ne fais rien en Europe! Je viens de lire une pub où pour 1.900 Euros tu fais 3 jours à Oskosh, en simple spectateur. Et l'avion sera plein! Je ne vois pas le rapport avec le fait d'être un grand champion, mais si cela peut te consoler, ont volé avec ou contre moi (sportivement, s'entend bien!) Stefano Ghiorzo (champion du monde en titre), Giorgio Galetto (ex champion du monde), Sebastian Kawa (10 fois champion du monde), Terry Delore (champion du monde à l'age de 18 ans). Je ne serai jamais champion du monde puisque j'ai raccroché le manche en 1990, mais je me contente d'un titre de champion d'Europe, d'une 4ème place en championnat du monde, d'une médaille d'or, d'argent et de bronze à Vinon, d'une victoire à l'Open de Fayence, et j'en passe. J'ai une très grande admiration pour d'autres très grands champions dont malheureusement un bon nombre n'est plus là et c'est aussi pour cela que j'ai arrêté. Je n'arrive pas à justifier de risquer ma vie pour gagner une minute sur des allers et retours à Plampinet…. S'attaquer aux records n'est que la continuation naturelle de la courbe d'expérience d'un pilote "complet". Un autre petit détail: avant d'aller explorer la Patagonie, je me suis quand même offert une grande partie des records de France de distance et de vitesse sur aller et retour ou 3 points, chez moi, dans les Alpes, entre Carcassonne et Graz avec un petit détour jusque du coté de Biarritz. Et toujours avec un copilote qui a bien fait trésor de cette expérience..... Évidemment gratuitement. Voilà, maintenant, ça se sait, tu n'as plus d'excuses! Bons vols, JM

Puisque tu me cites implicitement, je réponds. Première erreur, il n’y a aucune publicité implicite ou pas de la part d’aucun des auteurs, ni directe ni indirecte. Le noms des sites Web des entreprises qui gèrent ces expéditions ne sont jamais citées. Dans un précédent numéro, il y a eu une pub payante (bandeau de ¼ page) et il y en aura une autre dans un prochain numéro. Deuxième erreur (et je vois que tu n’as pas bien lu les articles), il n’y a pas 1 seul record international mais 7 records du monde battus les uns après les autres par ces deux pilotes (il faut aussi lire les déclarations faites à l’IGC et pour ma part reportées sur le forum, en leur temps). Certes, ils ne seront pas tous homologués, mais chacun a été une performance extraordinaire. Troisième erreur : puisque tu aimes, et j’approuve à 100%, relire les bons articles d’Aviasport d’il y a 30 ans, tu trouveras les plus pertinents (au vol dynamique) sur mon site www.topfly.aero (PUB !!! Scandale !), dont en particulier ceux de Barbera et de Rovesti, qui ont été mes maîtres dans ma découverte du vol à voile il y a plus de 50 ans. Quatrième erreur : en ce qui me concerne, je n’ai jamais pris le moindre centime de pigiste. Ni même ne me suis jamais fait rembourser mes frais quand je faisais un rapport d’essais en vol ou un reportage par exemple sur les réunions IGC/FAI ou le Grand Prix d’Italie dans le prochain numéro. Si tu lisais Aviasport il y a 30 ans, j’écrivais déjà régulièrement. Toujours gratis. Tu as raison en écrivant que « cette revue ne vit que par les articles que les gens veulent bien y mettre ». Alors prends ta plume et écris nous quelque chose d’intéressant ! Si tu savais le temps et l’énergie qu’il faut pour écrire ces 8 pages…. C’est à se demander si ça vaut la peine de continuer… Je te rejoins sur un point, moi aussi me suis posé la question : « mais qu’est ce que l’article d’un Allemand vient faire dans une revue française ? » La revue allemande ne m’a jamais rien demandé (mais je n’écris pas dans la langue de Goethe) !. Et puis j’ai laissé tomber, car en fin de compte, même si cet article ne m’apprend personnellement rien, il y a certainement quelque chose à apprendre de la part du grand public vélivole. Accessoirement, aucun des deux auteurs n’était au courant de la publication de l’article de l’autre. Et étonnamment, les philosophies qui en découlent, les états d’âme, les stratégies et les tactiques, sont exactement les mêmes. Et croyez moi, il n’y a aucune communication entre nous autre que de courtoisie sportive et d’entraide technique. Maintenant, il faudra bien que tu admettes que la narration de ces deux performances extraordinaires et uniques au monde que sont ces trois triangles FAI d’env. 1.700 km réalisés à quelques jours d’intervalles par un Allemand et par un Français, dans des conditions aussi rocambolesques que complexes et même parfois médiocres pour ne pas dire catastrophiques, ne peuvent trouver une meilleure place que dans la rubrique « GRANDS VOLS ». De mon côté, la narration est surtout destinée à exprimer les sentiments, les états d’âme, à décrire la préparation et la conduite d’une performance extraordinaire, la gestion des problèmes, non pas pour moi, je n’en ai pas besoin, mais pour que chaque lecteur, et surtout les plus jeunes, puisse en faire trésor, la faire fructifier et faire ressortir du chapeau, comme un magicien, la bonne décision au bon moment en disant « Ah oui, j’avais déjà lu ça quelque part, je l’ai essayé et ça a fonctionné!» C’est comme cela que j’ai pu améliorer mes performances tout au long de ces 52 ans de VàV. Lire, lire, et encore lire. Je ne sais même plus où mettre ces bouquins ! Parce que dans dix ans, mon cher ami, j’aurai tiré ma révérence et je souhaite vivement que la génération suivante puisse profiter autant de mes écrits que j’ai profité des écrits de ceux qui m’ont précédé. Un autre point sur lequel je te donne raison : la carence en traduction d’articles provenant de revues étrangères. J’en parle souvent avec le rédacteur en chef. Il serait preneur, mais il lui faut des traducteurs ! Alors, pourquoi pas toi ? En ce qui me concerne, je l’ai déjà fait et le referai encore, deux traductions sont en cours. En ce qui concerne les grands vols, ceux-ci sont, avec les championnats du monde, la pointe de l’iceberg de notre sport, la partie émergente, celle qui apparaît dans les journaux, à la télé, dans les médias. Celle qui fait rêver. Les rêves sont gratuits, ils sont le moteur de la vie, ils sont nécessaires pour entreprendre (Attilio Pronzati). Les expéditions en Patagonie sont l’expression maximum du rêve, je l’ai rendue accessible à tous, par le fruit de mon esprit d’entrepreneur et beaucoup de mes deniers personnels. Où est le mal ? Il y aura toujours des jaloux, de ceux qui ne jurent que par l’assistentialisme, le clientélisme, associationnisme, le subventionisme. La Fédé en est remplie. Ce vol à voile est en chute libre depuis des années, il ne conduit à rien d’autres que faire des brevetés à la sueur de nos instructeurs pour la plupart bénévoles (dont j’ai fait partie), des brevetés qui abandonnent à plus de 80% parce qu’il n’ y plus rien derrière qui vaille vraiment la peine. Les grands vols, les vols de rêve, sont une porte de sortie. Certainement pas la seule. Mais de grâce, ne la fermons pas pour des blocages idéologiques ! Dans le monde du vol à voile, la jalousie nous donne une toute petite idée de ce qu’est l’infini…. Bons vols, même sans rêve ! JM

La place est prise, ce post peut être supprimé. Merci Fred! jm

Un jeune et sympathique pilote russe ayant déjà fait un stage en Patagonie avec nous l'an passé recherche un autre pilote pour diviser un stage de vol en onde en Patagonie du 17 au 30 (environ) décembre prochain, en volant un jour sur deux, avec la plus grande flexibilité de sa part. La participation coûterait ainsi 2.050 Euros pour deux semaines. Me contacter ! jmc

Cette discussion est inutile, il ne s'agit nullement de flutter, ni de grande vitesse. Terry n'est pas le fou que vous dites. Réponse de Terry: It was not flutter just a simple wing wave at low to mid speed move flap leaver back and forward to set up the wing wave it works on the Nimbus 4 but not as well as they are stiffer. Aeros loops are done with the glider stripped empty with one pilot all gear removed and the loads are far less than moderate turbulence in wave flying. jm

Ce soir, cérémonie d’ouverture du Grand Prix FAI de Varèse, en classe 18m. Grande fête du vol à voile italien organisé à l’occasion du cinquantenaire de la fondation du club le plus prestigieux et qui fut le mien pendant 20 ans. L’évènement sera également homologué en tant que Championnat National en classe 18m, donc du plus haut niveau puisque participeront deux champions du monde (locaux) Stefano Ghiorzo et Giorgio Galetto et d’autres multi-champions nationaux. Les organisateurs ont voulu tout faire pour que cette formule soit avant tout une fête de l’aviation légère et sportive, tout sera fait pour attirer le plus grand public, avec défilé de 20 Ferraris sur l’aéroport avant l’apéro ce soir, un évènement « grand public » chaque soir, dont une le 31 mai sur le thème du changement climatique proposée par le plus populaire météorologue italien (notre Bodin), concerts, etc… Avec bien sur tracking sur grand écran non seulement dans le hangar mais aussi en ville. L’évènement a été très fortement voulu et aidé par la Commune de Varèse, la Province de Varèse et la Région Lombardie. N’oublions pas que Varèse est un des bastions fondateurs de la Ligue du Nord (Ligue Lombarde) dont l’initiateur, et encore dirigeant, le Sénateur Umberto Bossi, habite en bout de piste de l’autre côté du lac ! Et comme ce week-end est l’occasion d’élections municipales et provinciales très importantes (et critiques) pour le gouvernement actuel qui souffre des frasques de son Premier Ministre, et qui ne vit que parce que soutenu à bout de bras par la Ligue Lombarde, nul doute que tout sera fait pour que le grand public soit enthousiasmé par l’évènement. Ce qui, en fin de compte, devrait être la finalité des Grands Prix. J’essaierai de couvrir au mieux cette compétition, rapport dans le prochain numéro du magazine Vol à Voile. Tout sur : http://www.varesegp.org/ A + jmc

AHAAAAHHH! :D Si tu savais ce que je perd, il te faudrait un drap pour essuyer tes larmes! Mais comme je ne suis pas Steve Fossett, ni ne reçois aucune aide de l’État comme tous nos clubs et notre fédération, il me faut réduire les couts en faisant participer les amants des vols de rêve, et crois moi, il y en a! Et en plus comme je ne suis pas trop mauvais :rolleyes: il y a plein de gens qui sont bien contents de voler avec moi! Depuis quand l'aviation devrait elle être gratuite? Tu crois que tes instructeurs vivent d'amour et d'eau fraiche? Ce n'est pas parce qu'une entreprise émet des factures qu'elle gagne de l'argent! Bon assez déliré. Je sais bien qu'en France, tout entrepreneur est par principe considéré comme un vil exploitant du bon peuple. A propos, t'es tu posée la même question lorsque M. Ohlmann fait sa promotion personnelle aux frais du contribuable français par l'entremise de France 2, chaine largement subventionnée, alors qu'il y a le centre d’excellence du VV français à quelques km de là? Eh bien moi je lui dis bravo! Même si ça me coute. Ça au moins ça fait avancer le schmilblick! Cordialement, jmc PS: Merci Fred d'avoir tout compris par avance et me laisser mon post! Mais si quelqu'un veut partager les bénéfices ( :D ) je ne demande pas mieux que "vendre" des parts!

Aucun rapport entre les deux. L’ELT est un outil exclusivement aéronautique enregistré auprès de l’autorité d’immatriculation. Son déclenchement peut être soit automatique soit manuel. Les modèles « P » ont une antenne qui permet de fonctionner en-dehors du planeur, au cas où le pilote est en mesure de marcher (cas récent dans la Cordillère des Andes, trois jours de marche, mais il n’avait aucune balise). La localisation se fait par les satellites du NOAA, par mesures complexes, il n’y a pas de GPS. La précision est néanmoins excellente. L’ELT est un outil certifié, l’installation doit être faite par un atelier certifié. Sa présence est obligatoire sur certains aéronefs ou dans certains pays pour pouvoir voler sans plan de vol en espace aérien contrôlé. Les planeurs en sont pour l’instant dispensés. Le service de recherche est gratuit. Le PLB est une balise personnelle à déclenchement exclusivement manuel dont les modèles haut de gamme ont également une position GPS, qui rend la localisation beaucoup plus rapide (aucun calcul, le premier satellite qui reçoit le signal sait déjà tout). Aucune certification, aucune garantie. Ça tient dans la poche (une grosse poche). Le service de recherche est gratuit. En réalité, il faut au moins les deux. D’une part les déclenchements automatiques des ELT sont malheureusement trop rares. Dans les deux dernières années, quatre de mes amis sont morts dans un crash contre la montagne, probablement vrille, les ELT n’ont pas déclenché. Choc insuffisant ? Forces trop latérales ? On ne sait pas. D’autre part, si tu dois sauter en parachute à 6000m avec 100 km/h de vent, tu te poseras à des dizaines de km de l’épave. Si l’ELT fonctionne, il ne servira à rien. Le PLB doit rester accroché à ton cou dès le décollage. Si tu es conscient après l’atterrissage, tu pourras le déclencher (ou même avant si tu en as le temps). Et puis il y a les dispositifs de tracking, du genre SafeFly ou Spot. Ta position est reportée toutes les quelques minutes (10 minutes pour Spot) sur un site Internet, c’est sans aucun doute la solution la plus sure pour te retrouver, à condition que quelqu’un te suive depuis un ordinateur relié à Internet. Tu peux aussi envoyer des messages perso. Mais le coût est élevé, pour cause d’abonnement. Je crois que SafeFly de DSX dispose d’un logiciel d’alarme automatique en cas de brusque perte d’altitude ou d’absence de mouvement hors aéroport. Voir sur le site de DSX. J’ai abandonné Spot car la couverte téléphonique satellitaire (transmission des données de Spot vers les serveurs) en Patagonie est insuffisante et peu fiable. Je vais peut-être tester DSX. Pour être tranquille, il faut donc au moins les trois. En fait, quand l’ADS-B au sol sera opérationnel, le problème sera en partie résolu, au prix de quelques centaines d’Euros « una tantum ». La position GPS est retransmise au système plusieurs fois par minute par radio vers les stations terrestres (portée de 200 à 300km). Le système peut déterminer automatiquement s’il y a accident et prend les mesures prévues. La moitié Est des USA est déjà couverte. Le reste est en cours. L’Europe « réfléchit ». C’est la fin de l’ère des radars secondaires. Mais si tu sautes en parachute, cela ne résout pas ton problème, il te faudra toujours la PLB autour du cou. Pour conclure, et pour ne pas me tromper, j’ai tout installé ! Dans l’espoir de ne jamais l’utiliser ! Comme mon assurance-vie ! Bons vols! jm