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Bonjour à tous, Compte tenu de l’énorme charge de travail administratif qui m’incombe, nous avons convenu que le journal de bord de l’expédition (en français moderne BLOG ou NIOUZES) sera tenu par mes deux écossais John Williams et Bruce Cooper. Au lien suivant : http://scottishglidingcentre.com/blog/ En bref, après un retard d’une semaine du bateau, qui nous a permis de découvrir les extraordinaires et surréels paysages du Nord (tropique du Capricorne), les populations indigènes vivant entre 3.000 et 4.000m, dont bon nombre vivent encore selon les principes précolombiens et post-incas, nous avons vécu la bataille de la douane en 4 jours. Le record du monde m’appartient toujours (l’an passé en 1,5 jour). Les allemands devraient sortir ce soir (pas totalement certain) au 17ème jour ! Diether a voulu essayer une nouvelle procédure, fiasco total. A du revenir à l’ancienne. J’étais certain de l’échec et ai donc gagné un dîner dans le plus bel hôtel de Bariloche. Ca commence bien ! Puis deux semaines de pluies torrentielles (sauf le jour du montage des planeurs), avec tempêtes de neige. Il ne gèle plus depuis ce matin ! C’est l’été dans un mois, super ! Et comme on toujours du vent, entre 30 et 50 kt, le moral est au max. Mais après deux vols à plus de 7.000m et -33°C, mon bon vieux corps pas encore habitué à l’été patagonien (lisez notre hiver) a déclaré forfait et je suis cloué au sol sous cortisone, inhalations, et tout l’attirail ! Mais je n’ai rien perdu puisque le pneu du MM vient d’exploser et à nouveau grue, mécanique, etc… Air connu. John a lui aussi notablement déchanté sur la fiabilité de la propulsion électrique en voyant son bijou (Antares 20 E) cloué au sol pour cause de rupture de l’accouplement entre la pompe hydraulique et son moteur électrique. Tous les mouvements étant hydrauliques (y compris le train), impossible de sortir (ou de rentrer) le moteur. Coup de chance, la panne a eu lieu avant le décollage. Rien qu’à penser que sa vie tient à un accouplement flexible en aluminium sur un axe de Ø 6mm, ça jette un froid. C’est pas sérieux. Ne comprend pas qu’une telle hérésie puisse être homologuée. En 4 jours, trouvé à Buenos Aires un accouplement flexible de meilleure qualité, usiné, tourné et remonté, et ça vole ! Du point de vue administratif, on attendait un changement avec le passage du militaire (Fuerza Aerea) au civil (ANAC). En fait, on a retrouvé mêmes têtes militaires qu’avant mais déguisés en civil, en train de former ceux qui les remplaceront. Pour les premiers, le moral dans les chaussettes puisqu’une fois passées les consignes, ils rentreront dans leurs casernes et diront adieu aux aéroports et aux avions; des autres puisqu’ils n’en ont plus. Les plus courageux démissionneront de l’armée et retrouveront un salaire de civil, avec tous les aléas de la crise actuelle. Aucun ne m’a confié avoir pris une telle décision. Le résultat étant qu’ils essaient de nous mettre des bâtons dans les roues par tous les moyens, et il ne se passe pas une seule journée sans que je ne reçoive un coup de fil ou un email me disant qu’il nous manque tel papier ou autorisation pour voler. Certes, tout fini par s’arranger, mais c’est toujours un jour de vol perdu, des heures au téléphone, au PC, au fax. Le Président de l’AC Argentin m’écrit : c’est le coup de queue précédant la mort, ils n’ont pas encore compris que la dictature des militaires était morte et enterrée. Le résultat se verra l’an prochain. Côté vol à voile (activité pour l’instant secondaire) quelques très beaux vols touristiques dans des situations pas toujours simples mais très formatives. Comme par exemple surfant tranquillement sur 4/8 de rotors dans un ciel standard qui passe en 10 minutes à 8/8 avec pluie sur le terrain, alors que l’on est à 50 km avec 100 km/h de vent de face pour rentrer. Même avec 30.000 hdv dans le cockpit et un bon entraînement IMC, on était pas très rassurés. Le propriétaire du Stemme vient d’arriver et comme il veut monter demain matin, je sens que je vais me faire porter raide et les pilotes en état de voler ont programmé un décollage à l’aube. Sympas, les copains ! Là-dessus, je vous laisse, on est invités à une parilla chez Alberto par les américains de l’équipe nationale qui vont au pré-mondial de Junin en classe Piwi. Ils avaient envie de voir ce qu’est le Vol à Voile…. Ils ont déjà décidé d’amener des vrais planeurs l’an prochain. Bon hiver à tous ! Jean-Marie
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Ben voilà, c'est tout simple, tu avais déjà la réponse. Avec de plus une rotation du vent d'env. 45°, tu as tous les éléments pour etre certain d'avoir un saut hydraulique (dit de Bidone), le gradient négatif étant une conséquence et non la cause. Pour ceux qui veulent en savoir plus, relisez mes articles parus dans VV mag depuis 2003 (disponibles dans la section DOCUMENTS de mon site www.topfly.aero), ainsi que les conférences (en Français s'il vous plait) faites par M. Georges Bidone à l'Académie des Sciences de Turin dans les années 1820 (je pourrai les mettre en ligne à mon retour en février, mais on doit les trouver dans tous les manuels d'ingéniérie hydraulique, on utilise toujours les mêmes formules pour calculer les sections des canaux en écoulement libre, en particulier en sortie des turbines). Le regretté Alain, que j'aurais aimé connaitre, ne donne pas une définition, mais une caractérisation possible (il y en a d'autres), une observation faite chez lui. La définition est plus simple: conversion soudaine de l'énergie cinétique en énergie potentielle. En surfant sur Internet, vous trouverez des films de sportifs qui surfent sur la vague (unique) de ce saut sur les canaux de sortie de turbine. Le gradient de vent négatif étant une conséquence: vous trouverez dans VV mag et sur mon site la preuve vécue la saison passée: le vent passe de 100 à 1 km/h dans le front du saut, avec bien évidemment les nuages observés par notre ami. Le regretté Steve Fossett a utilisé exactement ce phénomène pour son record d'altitude et avait l'intention de persévérer pour atteindre les 20.000m. Le schéma est sur mon site et un article de VV Mag. Cet aspect sera approfondi dans mon bouquin en cours de rédaction. Bon je vous laisse pour aller dédouaner les planeurs, il y a déjà des sauts hydrauliques sur les Andes! A + JM
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Très probablement la première hypothèse. Tout à fait typique du phénomène, très belles images. La seconde fortement improbable puisque l'on note une forme sinusoïdale des nuages, donc une descente suivant la montée. Le saut hydraulique par définition n'a pas de descente suivant la montée, la descente est très longue et très faible et se trouve en avant du front de montée, exactement comme dans l'eau. Comme son nom l'indique, c'est un saut, pas un ressaut. Aucun rapport avec l'onde de ressaut, les deux pouvant très bien cohabiter. Pour le gradient de vent, tu devrais pouvoir nous renseigner, puisque tu y étais! La chose m'intéresse au plus haut point, peux tu STP te procurer les cartes météo locales du moment? Je suis en Argentine et il m'est difficile de travailler sur un sujet aussi lointain. Oui en fluide incompressible (théorie de Bidone) absolument NON en atmosphérique. J'ai eu la chance d'exploiter des dizaines de sauts hydrauliques jusqu'à plus de 9.000m, l'écoulement est totalement laminaire, également après le front, exactement l'opposé de l'eau. Si tu as des infos théoriques, elles sont bienvenues (en privé, je doute que cela intéresse le bon peuple du forum). A + JM
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Jean Marie Clément avait je crois déjà dit quelque part qu'il n'y avait pas de raison de séparer les classes open et 15m pour ce qui est des records, parce dans les conditions super-fumantes qu'il faut pour battre un record, les 2 se valent en performance. Non seulement je l’ai “dit” ou plutôt écrit quelque part, mais je l’ai fait et démontré sur une aller et retour de 1.000km à 150 km/h de moyenne, c'est-à-dire en volant toujours au dessus de 150 km/h. Mon propre planeur (Nimbus 4DM) au mains d’un pilote ayant mon expérience, n’a pas réussi à me suivre avec un Ventus CT 15m ballasté à la même charge alaire de 48 kg/m2. Voir mon site www.topfly.aero aller sur EXPEDITIONS PREDECENTES puis 2007 et vous pouvez télécharger le fichier de vol mais surtout lire l’article, d’ailleurs paru dans Vol à Voile Magazine (PDF disponible aussi sur mon site dans la section DOCUMENTS). Bien que techniquement les conclusions soient inattaquables, il faut toutefois relativiser en ce sens que le planeur de 15m est obligatoirement un monoplace, alors que le 27m est probablement un biplace, donc meilleur rendement du pilote et sécurité accrue et surtout, partage et transfert direct de l’expérience au copilote. Juste pour la petite histoire, ce vol est encore en cours d’homologation après quasi 2 ans. Certaines personnes au sein de la commission d’homologation de la FFVV pensent que le « turbo » aurait pu être utilisé ! Tout le monde sait bien qu’un turbo, entre 3.000 et 6.000m, à plus de 150 km/h, ça marche super bien ! Non, pas taper, je sors…
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Juste pour vous informer que j’ai mis en ligne sur le site www.topfly.aero dans la section VOLS ET RECORDS, les dossiers complets relatifs aux 5 vols les plus significatifs (du point de vue météorologique et beauté du ciel), chaque dossier comprenant le fichier IGC, le rapport de vol et des photos. Pour les passionnés de météo et en particulier des systèmes dynamiques (et pas seulement de l’onde de ressaut), je vous invite à lire le chapitre de la fenêtre EXPEDITIONS PRECENTES>PATAGONIE 2008>LES TEMPS FORTS VELIVOLES. J’aimerais beaucoup que les spécialistes météo qui suivent ce forum étudient ces dossiers et reviennent vers moi, la question principale étant : comment prévoir ce phénomène extraordinaire, inexploitable en Europe pour cause d’espace aérien, et peut être pas pour longtemps encore en Patagonie, pour la même raison. Si en plus vous cliquez en haut à gauche sur le lien LAUNCH MUSIC, c’est comme si vous étiez ! Bons vols, JMC
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Bonjour à tous, Ce soir, notre site www.topfly.aero sera mis à jour avec une centaine de photos de l’expédition 2008, tous les vols significatifs avec leur rapport et les photos s’y rapportant, une narration complète de toutes les activités. Une bonne nouvelle : Lufthansa offre jusqu’au 24 août des billets pour Buenos Aires à prix défiant toute concurrence : 689 € tout compris aller et retour, pour voyager entre le 1er septembre et le 30 décembre, durée du séjour minimum 6 jours et maximum 3 mois. L’idéal pour venir voler avec nous ! http://www.lufthansa.com/online/portal/lh/...;specialid=5717 A bientôt ! Jean-Marie
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Chers amis vélivoles, TopFly vous invite à participer pour la 8ème année consécutive à sa prochaine expédition en Patagonie, du 20 octobre au 7 janvier prochain, dont le but n'est pas seulement de faire la chasse aux records, bien que chaque tentative soit toujours un moment inoubliable, mais également de vous faire découvrir, de préférence en vol silencieux dans notre Nimbus 4DM spécialement aménagé pour votre confort et votre sécurité, un pays merveilleux où tout n'est qu'immensité dans une nature encore vierge et dans un environnement hautement protégé. Il sera possible de voler occasionnellement sur le Stemme VT10. Nous serons basés comme les années précédentes à San Carlos de Bariloche, cité lacustre située à 800 m d'altitude, 150.000 habitants, vous offrant tous les services et les plaisirs que l’on peut attendre de la plus grande station de montagne d'Amérique du sud. Les conditions sont les mêmes que celles de 2008, disponibles sur notre site Internet www.topfly.aero où vous y trouverez toutes les informations pour l'inscription et la préparation de votre voyage, des centaines de photographies, une dizaine de films, tous les récits des grands vols avec leurs fichiers IGC et bien d'autres informations utiles. Vous pouvez également consulter le magazine Vol à Voile N°137 (mai-juin 2009) qui relate l'expédition précédente. Les formules sont toujours: 1) Le séjour "TOPFLY": Heures de vol illimitées, possibilité de partager les vols avec une personne de votre choix, escomptes de 25% et 50% dès la 2ème et 3ème semaine! Ciblé pour les inconditionnels du vol d'onde, la place pilote du Nimbus 4DM vous est réservée accompagné par moi-même ou un instructeur. La participation hebdomadaire forfaitaire aux frais inclus les toutes les heures de vol sans limite. Réduction de 25% pour la 2ème semaine et de 50% pour les suivantes, et vous pouvez partager les frais avec une personne de votre choix. 2) La formule "PRIVÉ EUROPE": Chargez votre planeur dans notre conteneur à Bergame (LILV) début septembre et vous l'utilisez à titre personnel, retour fin février au même endroit. NB: il y a encore une place pour un planeur dans notre conteneur! 3) La formule "PRIVÉ AMÉRIQUE ": Vous venez par vos propres moyens avec votre planeur à Bariloche et volez avec notre groupe en bénéficiant de toute l'assistance et de la logistique de notre organisation. 4) La formule " ECONOMIQUE DERNIÈRE MINUTE " : Pour ceux ne disposant pas du temps nécessaire ou sont simplement de passage à Bariloche, vous pouvez nous contacter par e-mail ou par téléphone et venir voler les jours où un planeur est libre en ne prenant en charge que les heures de vol sans autre frais fixe. Pour toutes les options, sont compris: Les instructions relatives à la Cordillère, les procédures radio en Anglais et en Castillan, la base de données complète des aéroports et pistes atterrissables, briefings météo, Internet ADSL et WiFi. Contact en Europe: France +33.(0)4.92213685 Mobile +33.6.3495 9111 Italie: +39.02.48705377 Mobile +39.335.6049302 Fax +39.02.8739 4726 Portable Argentine: +54.9.2944.484487 Internet www.topfly.aero E-mail vv1000@fastwebnet.it Cordialement, Jean-Marie Clément
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Jacques Gombert volait à Nancy Malzéville dans les années 60, il faisait partie d’un petit groupe de trois mousquetaires (donc 4 jeunes loups) lancés par l’inoubliable Charles Fèvre et qui promettait fort. Gérard Lescasse était le plus présent, il habitait sur place et doit pouvoir tout raconter sur la vie de Jacques, il y avait aussi Bernard André, et moi-même, qui ai quitté Nancy en 1963 pour poursuivre mes études à Châlons en Champagne (à l’époque on disait Châlons sur Marne). Jacques faisait mon admiration tant pour sa finesse de pilotage et de décision que pour son amabilité. Il s’est effectivement tué, avec ses passagers, lors d’une rupture de ferrure d’aile (traitement thermique loupé ou non effectué ?) d’un avion Wassmer en présentation pour un client (c’est du moins le bruit qui courait à l’époque, les nouvelles ne circulaient pas aussi vite qu’aujourd’hui). Il était le plus fort de nous tous et nous espérions bien le voir sur les plus hautes marches d’un podium. Nous avions tous 20 ans et la vie devant nous, tout à prendre dans un climat de croissance économique et d’optimisme que nous n’avons jamais revu, sa disparition et les études supérieures ont arrêté net nos velléités compétitives. Bernard André s’est tué quelques années plus tard aux commandes d’un bimoteur en ligne régulière entre Nancy et Paris, dans des circonstances peu claires. Il me semble qu’il avait fondé une famille. Le mieux est de contacter Gérard Lescasse et les archives de l’Aéro-Club de l’Est. JMC
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Suite au décès de Jean-Pierre Aguilar survenu le 4 juillet dernier à Barcelonnette, une cérémonie religieuse aura lieu à Paris le vendredi 17 juillet 2009 à 14 heures en l'Eglise Saint François de Sales 6, rue Brémontier 75017 Paris Les témoignages de sympathie et d'amitié pourront se faire auprès de la famille au cours de la réception qui suivra : à partir de 16 heures à l'Hôtel Bristol, 112, rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris La famille ne souhaite recevoir ni fleurs ni couronnes. Le Centre de Vol à Voile de l'Ubaye
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Depuis quelques années, la qualité du traitement anti-UV de Jaxida s’est fortement dégradée, et beaucoup d’utilisateurs s’en plaignent. Les housses de mon N4DM (produites en 1998) ont duré 10 ans et sont mortes de vieillesse « normale » en 2008, la trame du tissu devenant fragile et se déchirant lors des manipulations. Toutefois la surface est restée blanche et ces housses peuvent être utilisées en secours ou en intérieur. Elles ont quand même vécu 6 expéditions en Patagonie et au moins deux mois par an en été en Europe au sud du 45ème parallèle. Je les ai remplacées à l’identique en 2008, les ai utilisées quelques semaines en été en Europe puis 4 mois en Patagonie (température entre 0 et 30° mais UV forts). SURPRISE : au bout de trois mois, la surface exposée au soleil est devenue marron puis presque noire en deux semaines, au point qu’il m’a fallu les enlever dans la journée car la température superficielle dépassait 60° (impossible de maintenir la main sur la surface des ailes). Après envoi d’échantillon à Jaxida, on m’a proposé un escompte de 10% sur un jeu neuf (le mien avait un an). Scandaleux ! Après menace de poursuites, on m’a proposé 30%. Inacceptable. Après rencontre « forte » à la foire de Friedrichshafen, M. Werner Jaxida en personne a reconnu qu’ils avaient eu un problème avec la fourniture des toiles (traitement UV raté) et en fin de compte nous avons trouvé un accord satisfaisant. Il est probable que cette « dérive » dans la perte de qualité du traitement anti-UV date de plusieurs années car j’ai rencontré à Friedrichshafen un certain nombre de clients insatisfaits ayant eu le même problème, évidemment moins accentué que le mien car les housses avaient été utilisées seulement en Europe. J’ai également eu connaissance d’alternatives de qualité comparable ou meilleure à un prix inférieur. J’attends le retour d’expérience des prochaines expéditions patagoniennes pour conclure. Je ne pense pas qu’il soit possible de refaire le traitement anti-UV. Par contre, il est plus simple de trouver un accord commercial sur la base d’une durée de vie de 10 ans. Et ne pas hésiter à utiliser les grands moyens (de communication négative) si le fournisseur ne remplit pas son contrat. Bonne chance ! JMC
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T’inquiètes pas Fred, ils n’ont rien compris, ça ne me dérange pas du tout. Ils oublient que ce sont des gens comme JPA qui font avancer les choses, ils ne connaissent probablement pas l’importance du soutien économique que JPA a apporté au VV français. L’info sera donnée plus tard, j’espère. Il faut les excuser. Le temps de sécher nos larmes. JMC
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Je ne connaissais pas Jean-Pierre, mais il semble que nous ayons perdu une sorte de Steve Fossett Français. Je ne connais pas d'autres vélivoles qui gèrent 2,7 milliards de dollars... Quel immense gâchis...... http://dealbook.blogs.nytimes.com/2009/07/...ench-fund-dies/
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Les obsèques de Michel Fache seront célébrées en l’Eglise de Saint Pons, 04400 (entre l’aéroport et Barcelonnette) jeudi prochain 9 juillet à 15h. La famille souhaite que tous les présents se retrouvent à l’aéroport après la cérémonie. Pour le Centre de Vol à Voile de l'Ubaye, JMC
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Elt 406mhz, Obligatoire Ou Non ?
JMC a répondu à un(e) sujet de Didier Kuttel dans Réglementations - Espaces Aeriens
A ma connaissance, si ton aéronef est immatriculé en HB, ton équipement est celui de ton CDN national. Les ELT ne sont pas obligatoires pour les planeurs (en fait ils devraient l'etre plus que sur les avions!) Toutefois la règlementation dit bien que pour voler sans plan de vol VFR il faut un ELT. C'est pas clair! Pour la fréquence, le 121,5 seul ne sert pratiquement à rien. C'est comme les trous dans le Gruyère...! D'ailleurs, il parait qu'il n'y en a pas. Aucun rapport. Le PLB est à déclenchement manuel et est lié à la personne, pas à l'aéronef. Dans le formulaire de configuration, tu donnes TES numéros de téléphone à appeler en cas d'alarme, pas ton immatriculation. Il faut les deux. Si tu sautes en parachute à 6.000m avec 100 km/h de vent, tu te poseras à 50 km de l'épave, ton PLB donnera ta position, pas celle de l'épave. Et puis, un grand nombre d'accidents n'ont pas conduit à un déclenchement de l'ELT. Si tu es encore conscient, il est plus facile de déclencher manuellement ton PLB. Je vole avec les deux depuis qu'ils existent, et espère bien ne jamais avoir à m'en servir! Cordialement JMC -
Je suppose que cette non diffusion est due aux excès tels que celui décrit ci-dessus, les accès téléphone et Minitel étant payants ils échappent à la contrainte selon laquelle météo france doit faire payer ses services (par la FFA dans le cas du WEB). Ceci dit cette interprétation n'explique pas pourquoi certains bulletins tactiques sont toujours là (en fait tous sauf Ile-de-France et Centre). C’est étrange, je ne trouve strictement AUCUN bulletin, ni tactique ni fin, sur le site Thermique Francilien. Par contre, AEROWEB fonctionne bien, il reprend même les vieux codes de ceux qui se sont inscrits il y a plusieurs années (il faut toutefois s’en souvenir !). Mais je n’ai trouvé aucun bulletin spécifique au vol sans moteur, comme précédemment. Quelque spécialiste peut il éclairer notre lanterne ? Merci d’avance, JMC
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Je continue à ne pas comprendre pourquoi tu t’entêtes à vouloir construire un système de secours plus compliqué que celui de base, et qui de surcroît utilise la même bouteille, donc pas totalement sur, car il peut y avoir une fuite sur la vanne de la bouteille (déjà survenu en Patagonie deux fois à une semaine d’intervalle sur deux planeurs différents !!). La solution absolue est un ensemble indépendant et portable, par exemple celui de MH http://www.mhoxygen.com/index.phtml?nav_id...;product_id=390 qui coûte moins de 200 Euros et fonctionne TOUJOURS. Il me semble que c’est aussi ce qu’utilisent certaines compagnies aériennes pour l’équipage aux commandes, le système de secours pour les passagers n’étant pas totalement fiable. Bons vols JMC www.topfly.aero
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Bonjour, En tant que gros utilisateur d’oxygène (en Patagonie nous volons couramment jusqu’à 8.000m et exceptionnellement jusqu’à 10.000m), j’aimerais te signaler que : - il est inexact de parler de « temps de survie » à 7.000. Au pire, une hypoxie totale te plongera dans une douce euphorie au bout de une à trois minutes, si tu ne fais rien, tu perdras gentiment connaissance. Si tu as de la chance et que ton planeur est bien réglé avec les AF ouverts, il descendra tout droit et tu reprendras connaissance vers 5 à 6.000m. Si tu n’as pas de chance (cas le plus probable) ton planeur partira en virage en piqué et risque de se désintégrer avant que tu n’aies ouvert les yeux (thèse probable de l’accident de Joachim Kalcreuth). - Si tu entends l’alarme EDS et que tu comprends en quelques secondes qu’il y a un gros problème, tu as le temps de sortir les AF et afficher la Vne. tu vas partir en hyper ventilation, ton pouls va s’affoler. Tu seras à 6.000 m en moins d’une minute et tu ne perdras pas connaissance pour autant, puis à 5.000 une minute plus tard et commencera à reprendre tes esprits et ton calme. - Le système de secours absolument recommandé (Mountain High en produit un pas cher) est très simple, ne demande aucune installation, tient dans la poche, se met devant la bouche et se déclenche par simple pression. La petite cartouche te donne tout le temps de rejoindre une altitude de sécurité (tu peux rester à 4.000-4.500m, c’est illégal mais en urgence c’est mieux que de risquer sa vie en sous ondulatoire). Il faut savoir que tu perdras une grande partie de tes capacités de discernement, d’analyse et de décision, mais c’est juste pour rejoiondre un aérodrome. Autre chose : tous les tubes plastiques ne sont pas utilisables pour l’oxygène sous pression. Bien consulter la spécification, ou demander à MH. En final : l’oxygène est extrêmement dangereux. Oublies tout bricolage, n’utilise que du matériel spécifique (je ne dis pas certifié car le seul équipement certifié en France est le plus mauvais du marché). En cas d’accident (et il y en a de nombreux, même chez les pros et dans les hôpitaux) ta responsabilité serait engagée et l’assurance n’interviendra pas. Un grand expert en la matière, médecin anesthésiste et vélivole de haut niveau, avec lequel je collabore pour nos vols de très longue durée à haute altitude, est le Dr Heini Schaffner, qui fait régulièrement des présentations lors des symposiums de médecine aéronautique à St Auban et à Zurich. Renseignes toi auprès du CNVV pour en avoir les textes. PS : très importants : il est plus probable que tu aies un dysfonctionnement de ton système qqu’une panne totale. Et c’est beaucoup plus grave car si tu ne connais pas les réactions de ton organisme (entraînement en biplace nécessaire) alors tu risques vraiment l’accident. Pour pallier à cela, nous utilisons régulièrement un pulsoxymètre et adaptons le débit au taux de saturation observé. Avec Heini, nous avons mené cette année une campagne de recherche que je relaterai dans quelques mois, mais la première conclusion certaine est que l’EDS en position N est insuffisant pour garantir le taux minimum de 93% au-dessus de 6.000m. Il faut passer en F10 et même en F20 au-dessus de 8.000m tout en contrôlant le pulsoxymètre. N’oublies pas que la température, ton poids, ton métabolisme, ta façon de respirer (fondamental), le stress et d’autres facteurs ont une très grande influence sur la capacité de fixer dans ton sang l’oxygène gazeux qui entre dans tes poumons. Surprises ! Bons vols, JMC www.topfly.aero
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Tout est dans le titre! J'aimerais faire revivre le variomètre Badin type 601 N°2 de mars 1956, échelle 6 m/s. Qui peut m'indiquer l'atelier le mieux approprié pour cette tache si délicate? Merci d'avance JMC
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Bug See You Mobile Par Vent Fort
JMC a répondu à un(e) sujet de Pierre dans Aide : SeeYou, SeeYou Mobile et Oudie
Non, il n’y a pas de bogue sur le calcul de la trajectoire. Si tu as un cap nord (que SeeYou ignore) et que tu vas en marche arrière vers le sud, il est normal que SYM retourne la maquette et te donne une route (qui devient un cap) sud. Il n’est par contre pas normal qu’il t’indique une vitesse négative, à moins que ce ne soit la vitesse de croisière vers ton but, mais la GS et la TAS sont toujours positives. D’où la nécessité d’afficher l’indication du TRACK juste à côté, sinon quand tu comprends, c’est trop tard ! J’ai volé cette année avec jusqu’à 180 km/h de vent dont 150 km/h de composante de face, SeeYou Mobile fonctionnait parfaitement (la dernière version, mais je pense que la précédente devrait donner les mêmes résultats au niveau de la trajectoire). Sauf qu’il était très facile de se faire prendre et d’avancer à reculons ! Mais dans ces conditions les montées en vol stationnaire sont plus faciles. Et surtout, nous avons compris que plus le vent est fort et moins la Vz est bonne, car la sinusoïde s’aplatit et avec 180 km/h, nous fumes contraints de nous arrêter dans tout ce qui dépassait 0,5 m/s, juste pour être certains de dormir dans notre lit (NB : le vent a forci pendant le retour, au km 250. Jamais je ne me serais aventuré si loin avec un vent pareil). PS : fichier IGC dispo sur Netcoupe 2008. JMC www.topfly.aero -
La Dure Vie Des Velivoles En Patagonie
JMC a répondu à un(e) sujet de JMC dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
Le lien est à nouveau actif. Mais le thème est hors sujet et mériterait un fil permanent dans la section météo. Qu'en dit notre gourou? Bonne année à tous. -
La Dure Vie Des Velivoles En Patagonie
JMC a répondu à un(e) sujet de JMC dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
STP Denis rend à César... L'article que tu cites porte ma signature dans la revue Vol à Voile N°114 et peut être téléchargé depuis mon site www.topfly.aero dans la section "DOCUMENTS". Donc pas besoin de lire le teuton... A mon avis aucun rapport. Le rotor peut tourner à l'envers lorsque le gradient de vent est négatif. Observé maintes fois et en particulier ces jours derniers en Patagonie. Evidemment le passage du sous ondulatoire au laminaire est un exercice parfois impossible. Mais comme il s'agit (lors de mes observations) d'un phénomène local, il m'a toujours suffit de me déplacer de quelques dizaines de km pour trouver un rotor "normal" Pas du tout. Le saut hydraulique que j'exploite couramment (et utilisé par Steve Fossett à El Calafate) s'accroche à des altitudes très raisonnables, souvent même au niveau des rotors mais dans ce cas à des dizaines de km (10 à 100) de la ligne de crête. Si l'on utilise une onde de ressaut pour l'accrocher, il suffit de faire quelques km (10 à 50) face au vent, et la Vz passe doucement en positif avec des valeurs faibles (1 à 2 m/s couramment) mais constante sur des centaines de km, le long du bord d'attaque du cirrus (toujours observé plusieurs km au dessus de notre altitude croisière de FL200 à FL230). J'ai toujours pu corréler ce saut à une convergence de masses d'air lors du passage d'un froid pas trop actif, surtout dans sa queue nord (en Patagonie). Les équations en hydrualique non compressible ont été écrites par Giorgio Bidone vers 1820 lors de communications à l'Académie des Sciences (copie disponible). La première observation remonte à Lèonard de Vinci. Très personnelle en effet. Je ne me risquerais pas à une affirmation aussi catégorique! TRES Bonne année à tous les onduleurs, et meme aux autres qui se fatiguent à tourner sous les nuages... JMC -
La Dure Vie Des Velivoles En Patagonie
JMC a répondu à un(e) sujet de JMC dans [Médiathèque] Média, Vidéos, Récits, ...
Tes voeux ont été exhaussés le 15 décembre, mais pour le gradient, t'as fait fort! On a commencé avec 30 km/h sur les premiers reliefs près de Bariloche pour se retrouver au km 250 à 7.000m sur la pampa avec 177 km/h du 300° soit 150 km/h de composante de face pour rentrer. Et avec ça le front qui passe et ce vent fou qui lamine les ondes, obligé de s'arrêter dans seulement 1 m/s. Et faire du vol autour d'un point par une succession de marche avant et marche arrière (très bien la vitesse négative indiquée par SeeYou Mobile, alors que Zander indique toujours une vitesse positive mais la direction de la route se retourne). Tu me diras qu'après 3 semaines de plage, on avait appris à ramer…. Il aura quand même fallu plus de 3h pour faire les 250 km du retour, McCready calé à le plus souvent +4 juste pour compenser le vent de face. Fichier sur la NetCoupe. Avant hier 16/12 et hier 17, tout mou, vent ondulettes mourantes en fin de journée. Aujourd'hui front froid passant, 8/8 à tous niveaux avec vent de NW. La température est tombée de 10°, on ressort les pull. Pour les fanas de SeeYou Mobile: il y a un gros bogue dans le calcul de la radiale magnétique. La déclinaison n'est pas retranchée, elle est ajoutée. Ce qui, dans ce pays, signifie une erreur de plus de 15°. Contacter l'éditeur pour la nouvelle mouture (bogue corrigé). Pour les fanas de Zander, autre big bogue: il ne sait pas calculer le plan d'arrivée lorsque la composante du vent de face dépasse 80 km/h (c'est-à-dire qu'à 81 km/h il ne fonctionne plus). Et comme la finesse est de l'ordre de 10 avec 150 km/h de face et de l'ordre de 23 avec 80 km/h de face, ça change tout! Ressorti la règle à calcul du bon vieux temps, pas de batterie, pas de software, ça marche toujours (si on a les bonnes lunettes…). Bon hiver à tous, JMC http://img152.imageshack.us/img152/4962/w177kmh2vw7.th.jpg -
La Dure Vie Des Velivoles En Patagonie
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Il était une fois le vent, la froideur et la pluie. Puis sont venus ces gringos d'Europe Qui ont apportés leur lot de réchauffement climatique Leur pollution, leurs moteurs, leurs machines volantes, Ils ont vu, ils y ont gouté, ils s'en sont saoulés jusqu'à peut plus Puis, Leur jouet s'est cassé...... Contre mauvaise fortune bon cœur, Ils ont troqués leurs combinaisons thermiques contre un maillot de bain Mais l'espoir est toujours là et reste le moteur de leur vie! http://img148.imageshack.us/img148/1858/mascardiplage1vt8.jpg http://img98.imageshack.us/img98/7070/mascardi2uq8.jpg -
Si le captain du 777 du vol AF 418 pour Buenos Aires de mercredi prochain 22 octobre est un vélivole et si il a envie de discuter de VV ou de Patagonie, je devrais occuper le siège 29E. Et si en plus il peut me upgrader, ce serait hyper super! Merci d'avance! J.M. Clément
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Grave erreur! Pour certains la saison n'a pas encore commencé et les deux derniers mois de l'année promettent d'être les meilleurs Facile, vu les précédents....l En clair: la Patagonie vous attend, le planning est ouvert, il y a de la place! N'attendez pas les soldes! Bons vols à tous (même en Afrique....) Et félicitations à l'équipe de la NetCoupe, voilà finalement une compétition décentralisée qui fait presque l'unanimité. Ça n'a pas été facile (je ne peux oublier l'époque où les vols de octobre à décembre ne comptaient pas), mais au moins nous avons des règles simples et rigoureuses. Ce n'est pas comme l'OLC où l'on peut faire n'importe quoi à condition de le faire avant le mardi soir, raison pour laquelle j'ai décidé (avec bon nombre d'autres) de ne pas participer. Bravo Fred! Pourvu que ça dure! JMC
