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Quel Avenir Pour Le Vol A Voile ?


Fred

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Bonjour,

 

Préambule : loin de moi l’idée d’être négatif ou de tirer aux canons sur nos dirigeants …..

J’appartiens au mouvement le vol a voile donc si il y a un problème j’ai forcement ma part de responsabilité ……

 

 

En rangeant le « livre bilan » de la dernière AG je suis tombé sur la page 5 ; "récapitulatif des années 2003 à 2006" ….. hé bé ca fait peur !

 

L’année 2003 a été exceptionnelle donc n’est pas tres significative ….. mais en comparant la saison 2006 à 2004 (c’est a dire hier !) :

  • -10 % en hdv planeurs (pour info : -20% par rapport à 2003)
  • -3% en hdv remorqueurs (pour info : -19% par rapport à 2003)
  • -10% en nb de remorqués (pour info : -18% par rapport à 2003)
  • +4% en nb de treuillées (pour info : -8.5% par rapport à 2003)
  • -3.5% en nb de licenciés (pour info : -9% par rapport à 2003)

Si qqun a les chiffres de 1996 pour avoir un peu plus de recul …..

 

J’ai pourtant le sentiment que certains clubs font de gros effort, qu’il y a de plus en plus de rencontres entre vélivoles, que le dialogue est « ouvert » au niveau des espaces aériens (meme si chaque années on perd des m3), BIA, diversification (utilisation de motoplaneur ou ulm la semaine), stages, .....

 

Si les chiffres ci-dessus ne s'inversent pas ...... dans une dizaine d'année :

- 90 000 Hdv planeurs

- 9 000 licenciés

 

Ma question : globalement quel est votre sentiment sur l’avenir du vol a voile dans 10 à 20 ans ..... ?

 

Frederic

 

PS : désolé de lancé un post aussi sérieux un vendredi apres-midi .....

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

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Bien, puisqu'on me tend la perche ...

 

L'avenir du Vol à Voile, c'est l'avenir des clubs.

 

Y a qu'à voir:

- nombre d'heures de vol sur les planeurs club en baisse

- nombre d'heures sur les planeurs privés : je sais pas, mais je pense pas que ça baisse

- contraintes de plus en plus importantes et de plus en chères pour maintenir la flotte (UEA, EASA...). Les privés sont autant concernés que les clubs.

- incapacité des clubs à renouveler le parc, et il commence à salement vieillir, avec de gros investissements pour renouveller (achats) et maintenir (gel coat = 20K€ pour un biplace, glp!!!).

- le gros constructeur de planeurs français (Centrair) se désengage. Pas sûr qu'à l'avenir on puisse réparer les Pegases cassés. En passant, le capital des clubs propriétaires de ces planeur fond comme un cumulus en fin de convection.

- les pilotes remorqueurs vieillissent et sont difficilement remplacés.

- les avions aussi, mais c'est plus facile à remplacer (encore que, a + de 100.000€ le morceau ...)

- le prix de la 100 ll continue à grimper, et ne vas pas s'arrêter de sitot.

- le "statut" d'instructeur est de moins en moins intéressant->de moins en moins d'instructeurs. C'est pas grave, il y a de moins en moins d'élèves.

 

Donc, on va se retrouver avec des assos de (co)-proprios regroupés autour de

- un atelier, son usine à papier

- un treuil / un remorqueur ULM (si on arrive à assouplir la réglementation pour autoriser un ULMiste à remorquer, sinon un treuil et des turbos)

- quelques locomotives, genre anciens instructeurs passionés ...

- des souvenirs ...

 

Ces assos ne seront pas affiliées à une fédé (pourquoi faire ? du reporting ? payer une pseudo assurance pas forcément adaptée aux privés?).

Les actions fédérales actives et utiles (espace aérien) seront (mal) reprises par des actions isolées. Donc transpondeurs pour tout le monde (mais on n'en est est déja pas loin).

 

 

Si il y a encore une activitée école, elle ne sera plus assurée que par des compagnies commerciales, ou peut être de trés gros club (3 ou 4 en France), ou encore des structures Fédérales (dans le meilleur des cas).

 

Mais c'est pas grave, avec le réchauffement planétaire, on aura des +4 en hiver ...

 

La faute à qui ?

A Sony, Nintendo et Microsoft.

Et à nous.

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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- le "statut" d'instructeur est de moins en moins intéressant->de moins en moins d'instructeurs. C'est pas grave, il y a de moins en moins d'élèves.

Je ne vois pas en quoi ce "statut", si statut il y a, a changé. Ce qui a peut-être changé, c'est le coût de la formation, ou la baisse des aides et subventions qui pourraient le diminuer. Mais si ça fait diminuer le nombre de candidats, ceux qui persistent devraient être plus motivés.

Donc, on va se retrouver avec des assos de (co)-proprios regroupés autour de ...

Il me semble qu'en ce qui concerne les coûts. il est plus intéressant de partager dix planeurs à cent que un planeur à dix, autrement dit l'association de propriétaires qui a le plus d'avenir selon moi, c'est encore un bon vieux club, association loi de 1901.

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Pas d'élèves ?

Plus de 2000 nouveaux arrivent dans les clubs chaque année....

fh

Bonsoir,

 

Pour info, combien parmis ces nouveaux, dont moi en2006, restent dans les clubs la saison suivante?

 

Bons vols,

Yann

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Dans chaque crise il y a des amorces des solutions et les sources des nouveaux développements...

Ceci est surtout vrai, en ce qui concerne les aspects techniques.

La 100 LL trop chère ? Ce n'est pas grave : les moteurs diesel gagnent du terrain indiscutablement, les planeurs autonomes sont des plus en plus nombreux, et le treuil a retrouvé le respect, dont il était longtemps privé (en tout cas en France).

 

Non, les vraies difficultés sont ailleurs. Je pense que si rien ne change, Godzilla aura eu raison : les formations et les moyens de lancement seront fournis par des écoles professionnelles, et les clubs seront surtout des endroits de rencontre autour du bar, à la mode anglo-saxonne...

 

Le principal défi n'est point technique, ni matériel, il est convivial. Le vol à voile reste le seul sport solitaire qui exige une mise en œuvre commune d'une logistique assez complexe. Et les clubs, avec leur vie associative, ne pourront être sauvés par des moyens techniques : des nouveaux remorqueurs, des treuils, des nouveaux moteurs etc.

 

François Hache a peut-être raison : ce ne sont pas forcement les nouvelles recrues qui manquent. Seulement, ces nouveaux arrivants ne restent pas ! S'il tombent dans des clubs, où ils se sentent bien, pourquoi devraient-ils partir ?

 

Mais en faisant une comparaison rapide avec d'autres sports, tout aussi exigeants que le vol à voile et pas moins coûteux, par exemple la plongée ou l'équitation, on s'aperçoit que nous sommes bien moins nombreux que les pratiquants de ces deux activités.

Et nous sommes si peu nombreux, qu'effectivement notre voix a du mal a passer. Quelle voix, demanderiez-vous ? Bonne question. Il suffit de regarder les pages "Sport" de n'importe quel journal pour s'apercevoir que tous les autres sports communiquent. Je parle, donc je suis, en quelque sorte.

 

Quel événement vélivole depuis 2003, l'année prise comme référence par Fred, a dépassé les limites de notre milieu vélivole ?

Le seul que je connais, c'était l'anniversaire du vol de Jean-Marie Le Bris (bravo les Bretons !). :lol:

Même le 1er Grand Prix Mondial est passé relativement inaperçu pour l'opinion publique (ceci sans rapport avec l'organisation de l'événement lui-même qui était très bonne).

Alors que l'on peut voir les parapantistes, les parachutistes, même les kite-surfistes sur tous les écrans de télé...

 

Bien sûr, d'aucuns diraient : seule une élite peut voler... mais à ce rythme-là, elle risque de devenir très étroite... :blush:

 

Bonne nuit,

Modifié par Yurek

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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François Hache a peut-être raison : ce ne sont pas forcement les nouvelles recrues qui manquent. Seulement, ces nouveaux arrivants ne restent pas ! S'il tombent dans des clubs, où ils se sentent bien, pourquoi devraient-ils partir ?
François A raison. Les nouveaux adhérents ne manquent pas. Encore faut-il les accueillir correctement, les "prendre en compte", les suivre, les faire progresser, BREF! s'occuper d'eux et répondre à leur(s) attente(s). Si on fait cela correctement, une grande majorité d'entre eux restera.
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Pour info, combien parmis ces nouveaux, dont moi en2006, restent dans les clubs la saison suivante?

 

L'année suivante, je ne sais pas, mais à plus long terme, je pense qu'on ne garde qu'environ 25% de ceux qui ont vraiment commencé. Je ne compte même pas ceux qui ont abandonné après quelques vols. J'ai souvent monité lors de stages de vol à voile, censés attirer des jeunes. Ca marche le temps du stage (on avait généralement fait le plein), mais là, le déchet était de l'ordre de 90 %, parce qu'après un stage intensif, le rythme de la progression ralentissait trop dans le système classique "week-end".

 

Tout de même, je m'interroge sur l'aspect "météo": est-ce que les clubs méridionaux ont le même taux de pertes que ceux du Nord? Ici en Belgique, il est courant de ne pas pouvoir voler durant plusieurs week-ends d'affilée. C'est sûr que c'est plutôt démotivant... Par exemple, même avec le treuil, on n'a plus pu voler dans mon club depuis novembre. Quand il fait beau, la piste est trop détrempée pour être praticable!

Stéphane Vander Veken
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bonjour,

quelques chiffres.... (grace à une analyse de René Richard)

 

63% abandonnent la 1ère année, 76% la 2ème, - de 13%sont brevetés, 1 BPP sur 3 arrive au vol campagne.

 

En 96 ,17 clubs faisaient 0 BPP , ils sont 38 en 2005 ( avec 129 élèves en formation)

 

Les clubs qui faisaient en 96 + de 20 BPP étaient 86, ils sont 73 en 2005

de 11 à 20 103 106

de 6à10 73 79

de 3à 5 196 156

 

 

On formaient 750 BPP il y a10 ans . Moins de 450 cette année.

Ceci à nombre d'élèves et d'instructeurs quasi identiques et de l'ordre de 600 biplaces

 

Les aides fédérales à la formation ( en provenance des ministères) atteignent le 1/2million d'euros..

Ils commencent à nous poser des questions.

 

fh

 

Je me suis planté en ce qui concerne le comparatif 96/2005.

Il ne s'agit pas du nb de clubs mais de l'évolution du nb de brevets

merci de m'excuser

fh

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Bonjour,

 

C’est un sujet passionnant et assez récurent.

 

Mon humble avis, après 31 ans de vol à voile, est que le vélivole est un râleur.

 

Il râle contre les responsables, élus fédéraux, régionaux, clubs, qui ne font pas ce qu’eux feraient mais ne se risque surtout pas à imaginer se porter volontaire pour faire le boulot à leur place.

Il râle contre les Présidents de Commissions, de comités, de clubs pour à peu près les mêmes raisons.

Il râle contre l’administration, le GSAC, la DGAC, les ministères qui n’y comprennent rien mais ne se risque pas à se déplacer pour une réunion d’information, colloque ou rencontres diverses laissant ce « loisir » à ceux qu’il a élu et qu’il critique pour les raisons citées ci-dessus.

Il râle aussi de ne pas être à leur place pour pouvoir faire comme il le souhaite mais une fois élu, il râle toujours parce qu’il se retrouve en face de ceux qui râlent pour les raisons citées plus haut.

Il râle contre les compétitions, les organisateurs, les règlements, les normes, la bouffe, le prix , le site Internet pas assez ceci ou cela, le dellogage trop long, la météo, le breifing,…

Il râle contre les belles machines mais rêve secrètement de voler dedans.

Il râle contre les moto-planeurs, les vieux planeurs, mais rêve tout aussi secrètement d’en avoir un.

Il râle contre les remorqueurs, les treuils, les ULM, les projets de remplaçant trop ceci ou pas assez cela mais râle encore quand il ne peut pas se mettre en l’air.

Il râle contre les vieux, les jeunes, les moins vieux, les moins jeunes, oubliant qu’il a été jeune et qu’il deviendra inexorablement vieux.

Il râle contre les nouveaux qui posent trop de questions ou qui veulent faire ceci ou cela, bousculant ainsi la douce béatitude et le ronron lancinant, décennal ou plus, de SON club ou contre les vieux qui ne font plus rien et freinent des quatre fers devant sa seule et unique idée tout aussi décennale.

Il râle contre les stages extérieurs qui lui enlèvent des planeurs quand il vient au club mais râle encore quand il n’y a pas de stage alors qu’il était enfin libre cette année là pour en faire un.

Il râle contre ceux qui font des stages instructeurs, soit disant pour voler gratuit, mais il râle aussi parce qu’il n’y a plus assez de volontaire, que le stage est trop long, trop court, pas assez sélectif, trop sélectif, trop d’élèves, pas assez d’élèves…

Il râle contre ceux qui écrivent parce qu’il n’y a pas d’espace avant un point d’exclamation, il râle contre une revue ou un article, contre un forum ou des fautes d’orthographes mais râle encore quand il n’a plus rien à lire.

Il râle parce que le nouveau planeur du club n’est pas celui qu’il voulait, trop top et trop cher ou trop vieux et pas comme il faut.

Il râle…

 

Heureusement dans le tas, il y a des poignées d’irréductibles motivés. De ceux qui ouvrent des yeux comme des boules de billards devant un beau planeur, un bel avion, un bel ULM, une belle photo, un beau paysage, un simple nuage, une belle performance ou un beau planeur sur une belle plage Bretonne. De ceux qui savent encore écouter ou raconter de belles histoires. De ceux qui savent secrètement qu’un beau planeur ou un bel avion, neuf ou plus vieux que soi, c’est une formidable machine à vitamines. Que ça coûte moins cher à regarder, à caresser ou à mettre simplement le cul dedans qu’une séance de psy.

 

Alors quand un jeune ou un moins jeune vient pour la première fois sur un de nos beaux terrains, s’il rencontre un fou qui lui raconte de belles histoires et le fait « planer », il y a des chances pour qu’il devienne fou à son tour. S’il rencontre un ou des râleur…

 

Ce site est sensationnel, on ne remerciera jamais assez Fred. C’est un terrain de jeu formidable ou on peut « planer » depuis son fauteuil de bureau quand on n’y rencontre pas des râleurs…

 

Quelques sites sans râleurs pour rêver encore.

 

Pegase

 

foxalpha

 

Bons vols, Christophe. :blush:

http://www.fly-net.org/aeromedia/lb751.jpg

 

Un Pik 20 E à la NASA, çà déchire!

 

VEGA :VEGA qu'est ce que c'est ?

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Merci François pour les chiffres.

C'est ce que je pensais mais je n'avais pas les élements

 

"Les clubs ne s'impliquent pas assez dans la formation de nouveaux pilotes."

 

Leurs objectifs ne sont pas là.

-équilibre financier (c'est normal). Les activités plus rentables que la formation d' un laché ou BPP sont nombreuses hélas et pourquoi s'en priver!!

-Pratique d'un vol à voile plus personnel et gratifiant ( ne concerne pas tout le monde bien sur..)

 

On s'enbourgoise, on vit dans notre petit monde...

 

C'est dit peut etre "un peu brut de fonderie" mais ça doit etre pas etre trés loin.

 

Je rajouterais que les salaires ont baissé depuis 12 ans, qu'il devient de plus en plus difficile pour des parents de financer les loisirs des enfants. De meme pour les jeunes qui travaillent... En plus le nombre de loisirs en concurence avec le notre ont explosé.

 

Enfin avec les remorqueurs un BPP c'est cher.

 

L'avenir du VAV c'est le treuil, avec un espace aérien perméable. :blush: :lol:

 

Christophe Brunelière

Mon humble avis, après 31 ans de vol à voile, est que le vélivole est un râleur.

 

Raleur pourquoi??? individuel

Modifié par Michel Klich
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J'ai bien peur qu'un certains nombre d'avis viennent de pratiquant de club de taille importante

 

-Le statut d'instructeur n'a pas changé:

Bien sur que si, la responsabilité a enormement augmenté (les formations et controles se multiplient a des niveaux de pilote de chasse)

Je connais un instructeur qui ne renouvelle pas cette année et une instructrice qui a interompu son stage à St auban car on lui a dit qu'elle ne savait pas piloter et pourtant c'est

une tres bonne instructrice

 

-les eleves viennent mais combien reste

Les petits club ont peu d'instructeur et les nouveaux eleves poirrotent en attendant leur tour (parfois en 2,3 ou 4em position)

alors ils ne progressent pas et partent

On les incitent à partir en double avec un pilote du club pour s'entrainer un peu

Nous avons eu un brevet en 3 ans

Regardez donc la moyenne d'age dans les clubs

 

-le vol a voile n'est plus du pilotage mais de la nav (Cf devellopement des zones) maintenant il va faloir un transpondeur

Combien de brevet campagne ?

Chez nous c'est quasiement impossible, si le biplace part en circuit, plus d'instruction

Alors 10 h de double commande et je ne sais combien d'attrissage sur un autre terrain, c'est impossible

 

 

Reveillez vous, tous les club ne sont pas des grands clubs avec des salariés mais des petits clubs avec des benevoles qui font ce qui peuvent et qui rament

Si nos institutions n'arretent pas de sortir le parrapluie et bien bientot il n'y aura plus rien dessous

 

Pierre

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Si nos institutions n'arretent pas de sortir le parrapluie et bien bientot il n'y aura plus rien dessous

 

Pierre

 

Aucun danger . Les institutions resteront toujours sous un parapluie .

 

http://www.volavoile.net//index.php?s...amp;hl=pyramide

 

Bons vols.

Willy MAROT
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Tous les clubs, en Belgique et un peu partout en Europe, que je connais tournent toujours autour d'un noyau de personnes qui sont réellement fanatique d'avion, de planeur etc...

Ce noyau est généralement une petite fraction du nombre de membres. Les membres de ce noyau sont présents dans le club depuis des lustres. Mais ce noyau n'est pas prêt de s'éteindre. En effet, les amis proches, frères et soeurs, parents des membres de ce noyau assurent la relève et garantissent la continuité du club.

 

Quand je vais dans un club, je m'aperçois que ces toujours les même visages que l'on rencontrent. Les autres membres gravitent autour du noyau de manière plus ou moins régulières voire disparaissent après un certain temps pour des raisons professionnels (trop de boulot pour aller voler), raisons familiales ("chéri, c'est moi ou le planeur ...") etc...

 

Faire des statistiques sur les membres satellites ou membres-électrons est intéressants mais peu être sujet à ce fortes variations, suite à des paramètres non contrôlés. Par contre, je pense que le nombre de club et la taille des noyaux n'ont guère évolués au fil des années.

 

Sauf erreur de ma part, avez vous été le témoin en France de la disparition d'un club de vol à voile par absence de membres? Je ne le pense pas....Au contraire, j'ai même cru lire sur ce forum que ici et là de petit clubs essayaient de se (re)créer autour d'un treuil etc....

 

L'important à mon avis est de garantir la survie du noyau. Les membres "satellites" sont importants mais sont un peu comme des marées avec un mouvement de flux et reflux.

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François Hache a peut-être raison : ce ne sont pas forcement les nouvelles recrues qui manquent. Seulement, ces nouveaux arrivants ne restent pas ! S'il tombent dans des clubs, où ils se sentent bien, pourquoi devraient-ils partir ?
François A raison. Les nouveaux adhérents ne manquent pas. Encore faut-il les accueillir correctement, les "prendre en compte", les suivre, les faire progresser, BREF! s'occuper d'eux et répondre à leur(s) attente(s). Si on fait cela correctement, une grande majorité d'entre eux restera.

Régis a raison!

MERCI!

"s'occuper d'eux" est essentiel

pour moi voler est un rêve de gosse.

je ne savais pas ce qu'était un planeur

je suis monté à bord d'un planeur le 3 novembre 2005

j'ai été breveté le 3 novembre 2006.

 

j'estime être un élève-pilote sinon très moyen au moins lent à piger....

 

mon brevet me revient tout compris à 5118€ pour 54 heures de vol et 152 vols

 

mais il est clair que mes instructeurs m'ont toujours écouté

même si j'ai du moi aussi râler (voir le post intitulé "ras la cacahuéte"dans ce même forum)

on a répondu à mon attente en faisant alterner progression et découverte

sans cela j'aurais abandonné

et même si mon budget familial a conssenti nombre de sacrifices, je ne regrette aucun euros!

tout a un coût.... sauf le rêve!

 

 

j'estime que le VàV est :

-trop confidentiel , trop peu médiatisé et paradoxalement je ne ressents pas de réelle volonté à le mettre sur le devant de la scène.

-procure des joies trop personnelles pour être partagées par des personnes n'ayant jamais volés

-éxigeant financierement (je n'ai pas dit trop exigeant....)

-nécessite une grosse motivation pour accepter ses erreurs, les comprendre, les corriger en acceptent de se remettre en question et venir s'entrainer dans le seul but de pouvoir voler sereinement

- un sport où l'esbrouffe n'a pas sa place

 

à la prochaine hoplà

là où la réalité se mêle aux rêves
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L'inquiétude semble exister des deux côtés de l'océan...

 

Dans mon club (80 membres), nous n'avons eu en 2006 qu'une seule licence - un jeune qui en était à sa troisième saison, mais qui attendait son 16e anniversaire.

 

Nous n'avons eu également que deux lâchers ab initio (un jeune et un moins jeune, à leur deuxième saison dans les deux cas).

 

C'est désastreux, et ça, on le doit à :

 

- un piètre encadrement des élèves (les VI passent trop souvent avant les élèves car il y a plus de vélivoles du dimanche qui aiment les vols gratuits que d'instructeurs passionnés et dévoués) ;

 

- un programme de formation de plus en plus tortueux, qui n'améliore en rien la qualité des pilotes formés, mais qui retarde les diverses étapes stimulantes (il faut voir le carnet de progression pour le croire - c'est totalement débile) ;

 

- une inconscience (et parfois un refus de voir) de certains membres, trop souvent les plus anciens, de l'évolution de la société et de la nécessité d'adapter les clubs au changement...

 

La météo n'a pas été très bonne, il est vrai, mais ça ne devait pas avoir une incidence si marquée sur les vols des débutants.

 

Quant au noyau dur du club, il existe, il est toujours là, mais sa moyenne d'âge est très élevée. Et ce noyau dur, dont les années sont comptées, il ne semble pas prêt à laisser le pouvoir à la relève, et ça, c'est inquiétant. Quand tu es passionné mais que tu te fais toujours mettre les bâtons dans les roues, il y a de quoi refroidir cette passion.

 

Néanmoins, je ne suis pas pessimiste face à l'avenir. Par exemple, il y a deux ans, parler de treuil déclenchait une tempête. Aujourd'hui, ceux qui commencent à regarder dans cette direction sont de plus en plus nombreux, étant conscient des problèmes qui nous attendent si on ne s'y prépare pas.

 

Du côté de l'école, c'est encore l'impasse, mais aussi longtemps qu'on y croit et qu'on a appris à être patient, je suis convaincu que tout n'est pas perdu.

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- un programme de formation de plus en plus tortueux, qui n'améliore en rien la qualité des pilotes formés, mais qui retarde les diverses étapes stimulantes (il faut voir le carnet de progression pour le croire - c'est totalement débile) ;
Il y a toujours eu des élèves bien formés et moins bien formés, et ce quelque soit le programme de formation. On ne peut pas mettre une mauvaise formation sur le dos d'un programme, produit par des experts en formation et issu de l'expérience acquise depuis de nombreuses années (Au moins pour ce qui concerne la France).

La progression type est un support, un moyen, un guide, pas un but. On parle souvent dans ce forum de "BON SENS", et bien j'oserai dire que la formation aussi est une question de bon sens, le programme n'en est que le fil conducteur. C'est bien l'INSTRUCTEUR qui dirige la formation, pas le programme. Et jusqu'à preuve du contraire, on lache un élève quand il est bon et "sur" pour le niveau qui est demandé.

- On trouve toujours des élèves qui n'ont jamais fait tel ou tel exercice ou manoeuvre de sécurité (voir les post sur les instruteurs qui ne font pas tel ou tel exercice...)

- On trouve tous les ans des élèves solo qui se vachent et cassent un planeur parce que la surveillance de l'instructeur AU SOL a été défaillante ou inexistante.

 

Pour ce qui est des étapes stimulantes, faites donc faire un beau circuit sur la campagne à votre élève pendant sa progression, et vous verrez rapidement le resultat sur la motivation !

Modifié par Régis
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mon brevet me revient tout compris à 5118€ pour 54 heures de vol et 152 vols

 

 

Là j'en tombe sur le cul !

 

c'est un brevet avion que t'as passé ?

 

 

Nous avons en place depuis quelques années un forfait 1ere année en paratant du constat que les tarifs "normaux" étaient incompréhensibles et que les candidats potentiels à une formation hésitaient à s'engager du fait qu'ils ignoraient quel en serait le cout.

sans treuil et avec un SF 28 en 2007 hors licence 950€ tout compris la première année jusqu'à obtention du brevet (après tarif standard) si brevet non obtenu à la fin de l'année , c'est qu'il s'agit d'un manque de motivation.

- de 25 ans hors licence 760€ (avec les bourses + un BIA) il reste à la charge du môme sa licence et 150€.

Je considère qu'il s'agit d'une politique relativement audacieuse pour notre club mais normale car nous considérons que nous avons le devoir de respecter nos engagements auprès des institutions qui nous soutiennent à travers les subventions ( celles ci ne sont pas prévues pour qu'une petite bande de types s'amusent entre eux en grande partie au frais des contribuables)

 

Malgré cela, notre recrutement reste faible en partie du fait d'un bassin de poulation locale réduit (ma commune 5 ha/Km2, ma communauté de com 11ha/km2 , le département 35ha/km2 le tout avec une moyenne d'age plus que canonique.

 

Maintenant si d'autres club jouaient le jeu , cela profiterait à la communauté vélivole toute entière.

Car quand on a la volonté, c'est tout sauf un problème d'argent.

 

bons vols

J-Ph R

SG AC Issoudun

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Bonjour,

 

Ma petite pierre à l'édifice,

 

j'ai commencé le vol à voile en 1981, et en 1985 j'ai arreté aprés avoir eu le brevet.

 

Pourquoi ???

 

J'arrivai le matin de bonne heure samedi, dimanche et jour férié sur une grande plateforme et j'aidai à préparer les machines à mettre en piste et à voir partir les circuiteurs avec leur ASW 15, ASW 20, LIBELLE, JP 15 etc...

 

Il ne restai aux élèves que le K13, le bijave, le SUPERJAVE et les FAUCONETS... nous faisions un vol dans notre journée quelques fois deux... et en fin de journée nous rentrions toutes les machines en écoutant les circuiteurs raconter leur vols...

 

Au début c'etait sympas puis on perd la motivation, malgré la présence des monits qui ne se ménageaient pas à passer les élèves...

 

Alors que faire... j'ai repris le vol à voile en 1992 dans l'Armée de l'Air ou on vous bouste, on vous fait découvrir la campagne, ou on vous fait confiance et ou les circuiteurs partent... oui mais avec des jeunes dans les ailes pour une bonne dose d'adrénaline et enfin le soir on rentre les machines... propres.

 

Beaucoup de similitudes, mais cependant une différence, l'entretien de la motivation en montrant et en faisant partager aux jeunes l'aboutissement de sa formation... la campagne... le vol à voile...

 

Merci de m'avoir lu et à bientôt sous les cumulus.

 

@+ JDN

COGNAC-34
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Tout à fait d'accord avec COGNAC 34. Depuis 81 les choses n'ont pas beaucoup changées, et c'est peut être pour cela que l'on trouve pas plus d’instructeurs près a alléger la charge d'autres instructeurs qui cuisent dans le basses couches en juillet/aout pendant que les pilotes se font plaisir dans le nord. Bref un cercle vicieux de plus. J’en connais qui n’ont pas renouvelé leur qualification pour cette raison. Modifié par gdine
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- un programme de formation de plus en plus tortueux, qui n'améliore en rien la qualité des pilotes formés, mais qui retarde les diverses étapes stimulantes (il faut voir le carnet de progression pour le croire - c'est totalement débile) ;
Il y a toujours eu des élèves bien formés et moins bien formés, et ce quelque soit le programme de formation. On ne peut pas mettre une mauvaise formation sur le dos d'un programme, produit par des experts en formation et issu de l'expérience acquise depuis de nombreuses années (Au moins pour ce qui concerne la France).

 

Du moins pour ce qui concerne la France...

 

Justement, j'avais pris la peine de préciser que j'étais de l'autre côté de l'océan...

 

Je suis bien d'accord que c'est l'instructeur qui forme l'élève et non le programme, mais quand une certaine association (l'équivalent canadien de votre fédération, en moins organisé) vous met sur la table un programme, pondu non pas par des experts en formation, mais par un individu qui ne sait même pas travailler en équipe, que les clubs membres (ils le sont tous) acceptent d'en faire leur programme, et que nous sommes plongés dans un système où un élève va connaître plusieurs instructeurs, il y a des choses qu'on ne peut pas faire - et il y a des choses inutiles qu'on nous oblige à faire, et qui ont le don de retarder inutilement les élèves.

 

Mon but cependant n'est pas de dénigrer le programme de l'Association canadienne de Vol à Voile, mais de pointer du doigt une mauvaise avenue, celle d'alourdir la formation au lieu de la rendre plus conviviale, ce qui a pour effet de décourager les nouveaux membres (notre taux de rétention après un an est inférieur à 25 % - n'est-ce pas un peu inquiétant ?)

 

Le sujet était que nous avions beaucoup d'élèves, mais que nous en perdions un nombre inquiétant dès la première année. Dans certains clubs, on pointe du doigt l'ambiance, dans d'autres, le mauvais encadrement (les élèves qu'on laisse poireauter toute la journée) - et j'y ai ajouté la formation au ralenti (qui peut être ralentie par plusieurs facteurs, mais dans notre cas, il est certain qu'un programme lourd n'aide pas).

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Le statut del'instructeur ...

 

Quel est la place de l'instruction dans le club ?

Si on regarde les rôles qui peuvent le plus rapidement "planter" l'activitée , dans l'ordre d'efficacité :

- la méca : de la seconde à l'autre, si le responsable méca décide d'arrêter, c'est tout le club qui est par terre.

- le remorqueur du jour : effet garanti pour arrêter une journée ou + d'activité

- le trésorier : sur une échelle de temps à 3 mois, s'il ne fait plus son boulot, le club prend des risques énormes pour sa survie (réglements assurances ...)

- les instructeurs : ils sont garants du renouvellement des membres. Autant dire que l'échelle de temps est considérable avant d'avoir un effet néfaste. Bon, d'accord, l'effet est massif. Mais c'est un peu comme la couche d'ozone, on ne s'en rend pas compte tout de suite .

 

Donc, désolé, mais aujourd'hui l'instruction n'est PLUS une priorité à court terme dans les clubs. C'est au mieu un investissement sur le long terme.

 

Voila ce que j'entendais par "statut de l'instructeur"

Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à se tromper qu'ils ont raison.

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Pour qu'un pilote de planeur reste dans notre mouvement il faut qu'il progresse et devienne un vélivole en obtenant sa qualification campagne

 

Plus de 2000 nouveaux arrivent dans les clubs chaque année....
63% abandonnent la 1ère année, 76% la 2ème, - de 13%sont brevetés, 1 BPP sur 3 arrive au vol campagne.

 

Donc sur une année : 2000 "nouveaux pilotes" : 260 auront le BPP et apres 3 ans ou plus : 80 pilotes obtiendrons la qualif campagne ....... soit 4% que l'on peut espérer voir continuer a voler ds nos clubs à "long terme" ....

 

Francois j'ai bien compris tes chiffres ?

 

Peu d'intervenants ont répondu a la question initiale "quel est votre sentiment sur l’avenir du vol a voile dans 10 à 20 ans ..... ?" :lol:

 

Bonne semaine,

 

Frederic

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve

 

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Bonjour,

 

Ma petite pierre à l'édifice,

 

j'ai commencé le vol à voile en 1981, et en 1985 j'ai arreté aprés avoir eu le brevet.

 

Pourquoi ???

 

J'arrivai le matin de bonne heure samedi, dimanche et jour férié sur une grande plateforme et j'aidai à préparer les machines à mettre en piste et à voir partir les circuiteurs avec leur ASW 15, ASW 20, LIBELLE, JP 15 etc...

 

Il ne restai aux élèves que le K13, le bijave, le SUPERJAVE et les FAUCONETS... nous faisions un vol dans notre journée quelques fois deux... et en fin de journée nous rentrions toutes les machines en écoutant les circuiteurs raconter leur vols...

 

Au début c'etait sympas puis on perd la motivation, malgré la présence des monits qui ne se ménageaient pas à passer les élèves...

 

Alors que faire... j'ai repris le vol à voile en 1992 dans l'Armée de l'Air ou on vous bouste, on vous fait découvrir la campagne, ou on vous fait confiance et ou les circuiteurs partent... oui mais avec des jeunes dans les ailes pour une bonne dose d'adrénaline et enfin le soir on rentre les machines... propres.

 

Beaucoup de similitudes, mais cependant une différence, l'entretien de la motivation en montrant et en faisant partager aux jeunes l'aboutissement de sa formation... la campagne... le vol à voile...

 

Merci de m'avoir lu et à bientôt sous les cumulus.

 

@+ JDN

L'entretien de la motivation valeur qui m'est cher.

La motivation est un préalable à la réussite de toute action.Succiter ou renforcer cette motivation est un enjeu capital .

La cohésion entre tous les vélivoles militaires se trouve renforcée par la pratique d'une activité qui est le reflet de la mission de l'armée de l'air.

J'en profite pour remercier tous les instructeurs militaires qui oeuvrent dans nos structures et font partager au quotidien

leur passion et leur expérience.

On dynamise une activité en la tirant par le haut (la compétition)mais en s'occupant aussi du bas(l'école de début).

Nos méthodes ne plaisent peut -être pas à tous les élus FFVV mais cela marche.

Les stages jeunes lycéens que nous organisons rencontrent un succés difficilement imaginable....encore une fois passion et motivation de l'encadrement.

Et le soir une fois les machines rentrées et propres....Barbecue et apéro pour tout le monde du Caporal au Général.

Longue vie au vol à voile militaire (avec en plus des treuils bientôt).

Arrétons de râler et prenons nous en main .Le vol à voile est une activité trop merveilleuse pour disparaitre demain.

Bon vol à tous en milieu militaire et associatif

Noêl Faucheux

 

Pour qu'un pilote de planeur reste dans notre mouvement il faut qu'il progresse et devienne un vélivole en obtenant sa qualification campagne

 

Plus de 2000 nouveaux arrivent dans les clubs chaque année....
63% abandonnent la 1ère année, 76% la 2ème, - de 13%sont brevetés, 1 BPP sur 3 arrive au vol campagne.

 

Donc sur une année : 2000 "nouveaux pilotes" : 260 auront le BPP et apres 3 ans ou plus : 80 pilotes obtiendrons la qualif campagne ....... soit 4% que l'on peut espérer voir continuer a voler ds nos clubs à "long terme" ....

 

Francois j'ai bien compris tes chiffres ?

 

Peu d'intervenants ont répondu a la question initiale "quel est votre sentiment sur l’avenir du vol a voile dans 10 à 20 ans ..... ?" B)

 

Bonne semaine,

 

Frederic

 

Réponse à ta question FRED

 

Il n'y aura pus de vol à voile type associatif dans 10 ans si rien n'est fait pour succiter la motivation (voir mon post précédent).

Seul subsisteront malheureusement quelques propriétaires passionés (dont j'espère encore faire parti....) et quelques structures à vocation commerciale!

 

réveillons nous ,il est encore temps.

Noêl Faucheux

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J'arrivai le matin de bonne heure samedi, dimanche et jour férié sur une grande plateforme et j'aidai à préparer les machines à mettre en piste et à voir partir les circuiteurs avec leur ASW 15, ASW 20, LIBELLE, JP 15 etc...

Il ne restai aux élèves que le K13, le bijave, le SUPERJAVE et les FAUCONETS... nous faisions un vol dans notre journée quelques fois deux... et en fin de journée nous rentrions toutes les machines en écoutant les circuiteurs raconter leur vols...

Au début c'etait sympas puis on perd la motivation, malgré la présence des monits qui ne se ménageaient pas à passer les élèves...

Tout est dit dans cette analyse. Il y a heureusement des clubs qui proposent un autre mode de fonctionnement, un peu moins contraignant et qui a pour résultat de diminuer le nombre d'abandon en début de formation.

 

dans l'Armée de l'Air ou on vous bouste, on vous fait découvrir la campagne, ou on vous fait confiance et ou les circuiteurs partent... oui mais avec des jeunes dans les ailes pour une bonne dose d'adrénaline et enfin le soir on rentre les machines...
J'en ai bien profité aussi (merci GG, Jack, Charly et les autres) et maintenant j'applique ça aussi dans mon club. ça marche ! et coté motivation pour les élèves en progression campagne, y a pas mieux. Modifié par Régis
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