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théorique planeur actuel vs envie poursuite formation élèves pilotes


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Chers amis, 

Je vous partage ce que nous vivons depuis 3-4 ans au niveau du club.  

Loin d'être un gros club néanmoins avec le peu de statiques que nous avons, nous constatons  que le difficulté du théorique SPL  a un impact non négligeable sur la motivation des élèves pour poursuivre. 

Je voulais avoir votre retour sur ce constat. Bien que peu de solutions existent, avez vous mis des choses en place?

Merci

Laurent 

FALAISE

Modifié par lperez
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  • lperez a modifié le titre en théorique planeur actuel vs envie poursuite formation élèves pilotes

Oui, nous avons fait évolué nos pratique après avoir fait exactement la même analyse. 

Avant le lâché, nous ne faisons passer que 4 modules : 4. Communication, 5.principes de vol, 6.Procédures opérationnelles et 8.connaissances générales des aéronefs. Les autres modules sont passés 1 par 1 ou 2 par 2 avant la SPL.

Si le candidat ne réussit pas après 2 tentatives, nous le supervisons pour lire et détailler avec lui les modules du e-learning et nous lui faisons passer les modules 1 par 1.

J'ai rencontré le cas d'élèves qui ont abandonné le planeur trouvant que le théorique était trop tordu avec des questions qui dépassaient largement le stricte nécessaire pour se faire plaisir à voler en sécurité

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Même constat, ce SPL et son théorique rebutent les candidats. Bien des questions n'ont rien à voir avec l'activité, et l'entrainement sur le E-Learning, ne prépare pas à ces questions surprise ! (J'en ai quelques unes croquignolesques !!).

La chute des brevetés au  niveau national est là. Dans mon club  je faisais une dizaine de BPP par an. Je suis tombé à 1 SPL.

C'est une catastrophe. Je m'en suis ouvert auprès de la commission et lors des réunions régionales entre autres... Je passe pour le vilain canard, contestataire.

Depuis qu'Air France a pris le pouvoir, voilà le résultat.

 

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Bonjour,

je ne suis plus instructeur et peu au fait du SPL mais j’aime bien comprendre.

je ne remet pas en cause vos avis qui en plus semblent partagés.

pourquoi comparer le BPP et le SPL ?

j’ai observé l’an passé des passages de SPL qui pour ma part ressemblent plus à anciennement « BPP + autorisation campagne »

combien d’autorisations campagne était faites par an dans vos clubs avant le SPL ? 

Modifié par vincent jouvet

2 options ? prends la mauvaise, comme ça si tu te trompes...

 

vincent.jvt01"xxx"free.fr

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Il ne faut pas se poser trop de questions, mais faire faire à l'élève du "clickclick" sur aerogligli niveau PPL (3mois, une heure par jour) et là, ça passe du premier coup!

C'est moche, mais même l'ATPL se passe de cette manière alors bon...

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Salut,

Là on touche un sujet de fond :

  • Option 1 : faire faire du bachotage d'une base de question pléthorique qui sera oubliée rapidement après le test.
  • Option 2 : apporter des connaissances de fond aux élèves, réduites en quantité mais qui sont indispensables à la sécurité. Avec l'avantage que l'élève s'en souviendra longtemps car la quantité d'infos a digérer est absorbable par le quidam lambda.

 

=> Que veut-on? Que souhaitons nous pour le vol à voile de demain?

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

Parceque le ciel est merveilleux

Pour que voler soit toujours un plaisir

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Ce que l'on souhaite tous je crois, c'est de convertir le maximum de personne suffisamment motivées à franchir la porte d'un aéroclub à ne pas arrêter tout de suite après le brevet ou le lâché, par manque de ressources (instructeurs ou biplaces disponible) ou par la présence de freins à la pratique (louper un examen officiel n'a rien de motivant, enfin c'est mon avis).

L'intégration de la campagne dans le SPL implique la prolongation de la formation (on passe d'une saison à minimum deux). Hors, la formation est le moment le plus horrible de la vie d'un pilote de planeur (le temps passé à sécher en piste, le partage des planeurs parfois franchement pas équitable entre différends pilotes quand on est en solo, etc.)

Au moins, le BPP était un "jalon" officiel qui intégrait l'élève pilote au sein des "vrais". Le Pass ne remplace en rien cette officialisation.

Quand à l'examen théorique et à sa forme, puisque le SPL est un PPL sans la partie moteur, autant ne pas réinventer l'eau chaude et utiliser les outils ludiques et bien faits, développé depuis des années par des spécialistes et qui en plus, proposent la plupart des questions tordues inventées par la DGAC avec la correction officielle.

Enfin, qu'un pilote fraichement sortit de SPL ne se souvienne pas que la décroissance de la température est de 6,5°C par 1000m ou de 2°C par 1000ft, ou bien que les conditions de prorogation de la qualif aérotractée soit de xxx lancés par xxx mois, ou même que le niveau de transition se calcule avec 1hpa de différence=28ft soit 9,xxxm, franchement, ça ne me choquerait absolument pas tant qu'au moins il sait faire un bel atterrissage en campagne sans aller exploser la classe A d'à côté.

Le reste, ça s'apprends "au bar" en discutant avec les autres pilotes ou dans des tonnes de bouquins, ça peut prendre des années mais c'est pas très grave.

 

 

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Il y a une complète confusion entre les savoirs necessaires et ceux simplement utiles.

La fédé serait dans son vrai role en negociant avec la DSAC l'exclusion des "utiles mais pas indispensables" du brevet, au lieu de les encourager.

A quand le choc de simplification ?

Modifié par 5 X

Daniel

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Le 26/08/2023 à 14:10, vincent jouvet a dit :

Bonjour,

je ne suis plus instructeur et peu au fait du SPL mais j’aime bien comprendre.

je ne remet pas en cause vos avis qui en plus semblent partagés.

pourquoi comparer le BPP et le SPL ?

j’ai observé l’an passé des passages de SPL qui pour ma part ressemblent plus à anciennement « BPP + autorisation campagne »

combien d’autorisations campagne était faites par an dans vos clubs avant le SPL ? 

Pourquoi comparer  BPP+SPL  ? 

Après on va me dire que je joue le ringuard "c'était mieux avant"

Mais quel est le bénéfice de la mouture SPL par rapport à avant ?

Pourquoi comparer  BPP+SPL  ? 

C'est très simple l'enseignement via le bouquin bleue  donnait la formation nécessaire à un pilote pour pouvoir évoluer en local de son aérodrome. Aujourd'hui  nous assomons les pilotes de théorie . Pourtant dans le domaine de la pédagogie tout le monde  sait que le cerveau que le cerveau ne peut assimiler une quantité important d'information. Quant à la formation campagne pendant le SPL ca reste pour moi une ineptie. 
On se rappelle tous de nos premiers vols solos et  la charge mentale qui est nécessaire  pour peaufiner son pilotage , arriver à accrocher etc... Alors  apprendre à faire un vol en campagne autant dire que les élèves sont saturés. Avant , la formation campagne était inculquée quand justement  eu une expérience suffisant pour être à l'aise à son pilotage et gérer plus facilement une charge complémentaire pour le vol sur la campagne. 

Pour moi, on écoeure les élèves  et je les comprend.  

 

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Autant je suis d'accord que le théorique est "trop" difficile (on peut vérifier que je me suis interrogé dès sa mise en place ici même), autant je constate que les élèves sont re-motivés quand on commence la campagne.

Dans mon petit club, les jeunes BPP étaient un peu délaissés par manque de dispo des instructeurs et parfois découvraient la campagne plus ou moins seuls... Maintenant nous sommes obligés de faire l'école campagne dans la foulée du lâché (j'exagère un peu...).

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Si je peux apporter ma pierre à l'édifice, mes reproches:

- le format électronique est désagréable, et nécessite une connexion internet (j'avais un vol transatlantique à tuer, j'ai donc du payer pour la connectivité internet pour le réviser). Le livre bleu et plus pratique ne serait-ce que pour le feuilleter plus tard.

- la disponibilité du site n'est pas toujours optimale, mais surtout pour chaque page , il faut faire plusieurs clicks avec des pages lentes à charger (quelle que soit la connexion), bref ergonomie pas idéale.

- surtout le nouveau contenu est barbant, beaucoup plus touffu que le livre sur des sujets peu pertinents et peu motivant. On a l'impression que le contenu est différent.

- l'interface de l'examen induit en erreur: par exemple, une réponse répondue n'est pas clairement indiqué et je me suis trouvée avec plusieurs questions non-répondues.

Saluons quand même le coté interactif du eLearning, particulièrement pour les examens blancs qui est appréciable pour se préparer.

Modifié par mat
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Bonsoir,

Je partage le constat (édit29/08 : Les outils fédéraux sont une chance, mais globalement il faudrait quelques briques en + et un peu de réorganisation pour apprécier l'ensemble).
En 2020 lors du choix fédéral du "tout E-learning", c'était un point que j'avais soulevé. En l'absence d'écoute fédérale, j'ai pris mon courage à deux mains dans mon club pour écrire un programme de formation pour pouvoir continuer à faire des cours en présentiel au tableau ainsi que d'utiliser tout les autres moyens d’apprentissage dans la formation théorique officielle. L'objectif est de ne pas perdre ni les élèves "incompatibles avec un E-learning", ni démotiver certains courageux FI(s) qui font des cours à qui on aurait dû dire "te casse pas trop la tête, tes cours ne peuvent plus être officiellement comptabilisés dans la formation théorique de nos élèves". L'objectif était de faire un "mix-learning" en valorisant chaque outil pour ses performances.

Alors c'est pas facile...et la concurrence déloyale du E-learning rendu obligatoir€sansvraim€ntl'assum€r* par la fédération démotive petit à petit même les utopistes. D'un point de vu réglementaire, il est difficile de satisfaire l'autorité avec un tel "mix-learning", ce que je comprend mais je ne désespère pas de trouver une solution qui convienne d'abord aux pratiquants et aussi à l'autorité.

*Achat du droit de passer l'examen (dont la FFVP à l'exclusivité par délégation de l'autorité) obligatoirement groupé avec la formation E-learning (concurrence déloyale face aux autres outils de formation qui souhaiteraient émerger). pour les jeunes, si on achète l'examen seul, c'est plus cher que le groupe examen + formation...Info remontée à la FFVP, classée sans suites.

 

Pour la partie examen (édit 29/08: c'est génial d'avoir déjà le système actuel), mais il y a quelques pistes simples connues de tous ceux qui maitrisent le sujet pour tenter de faire mieux :
-
un bug signalé depuis plusieurs années concernant l'enregistrement des questions mais non corrigé. Perso, j'ai fait d'énormes efforts pour tenter de contribuer à détecter le bug de manière répétable, en y laissant des plumes... avant de comprendre qu'aucun haut responsable FFVP ne souhaitaient mettre les moyens là dessus... (c'est dommage d'user les esprits en laissant cette anomalie là où elle est...).
-Une revue des questions a faire...vraiment et complètement. J'en signale de temps en temps mais j'ai vraiment le sentiment que ça ne vas pas asse vite...une question erronée vue plusieurs années après le lancement de l’outil (ou ambiguë vis à vis de l'outil de formation référence du moment), ça fait combien de candidats qui ont été séché par ces questions erronées?
-Passer à 12 questions au lieu de 10 dans les petits modules en suivant un Alt-MOC déjà déposé, accepté et utilisé par plusieurs autres pays européens !
-Séparer très fortement la gestion de l'entité qualifiée (examen théorique SPL) de l'organe qui gère la formation dans la FFVP, pour stimuler le système formation/examen et éviter une dérive sans contre-avis.
 

J'aime garder en tête que tout ça ce n'est que pour éviter les accidents.
Si apprendre tout seul à voler n’occasionnait jamais d'accident, pas besoin de formation suivie ni d'examen ?

++
Florent

Modifié par Florent CEMENCE
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Je suis d'accord avec l'ensemble de ce qui a été évoqué plus haut, avec en complément :

- Le e-learning "nivelle" les sujets traités, en mettant au même niveau d'importance les connaissances délivrées : on passe autant de temps à apprendre ce qu'est une adiabatique sèche, que les fondements du vol... ce qui m'amène au second point,

- la somme de connaissances nécessaires pour obtenir le théorique est indigeste, et n'améliore en rien la sécurité.

 

Cette formation est trop déconnectée de la réalité du monde vélivole.

 

A+

Matt

La différence entre Dieu et un pilote??? Ben Dieu, lui, il ne se prend pas pour un pilote...

http://caenfalaiseplaneur.free.fr/

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Bonjour à tous

 

Je ne suis peut être pas tout à fait dans le sujet mais puis je vous suggérer d'inciter vos élèves à s'inscrire au BIA dès la rentrée, dans leur collège ou leur lycée lorsqu'il y est enseigné. Sans avoir le même but,les thèmes du BIA ont beaucoup de points communs avec le théorique du SPL.

La préparation des vols d'école (qui sont les travaux pratiques) demande assez d'énergie et il serait dommage de ne pas profiter d'un cours théorique complémentaire organisé en dehors du club et par quelqu'un d'autre que les instructeurs.

J'ai constaté que les élèves ayant suivi le cours du BIA sont familiarisés avec beaucoup de notions qu'ils retrouvent dans le théorique SPL. Et si en même temps ils commencent l'école vol à voile la compréhension par exemple des nombreuses définitions et termes nouveaux s'en trouve raffermie et illustrée.

En d'autres termes le BIA au lycée est un cours théorique qui est enseigné dans un cadre fait pour cela en dehors du club, qui vient en complément  du cours SPL théorique de manière bien séparée dans le temps et le lieu.

Je suis conscient qu'il y a aussi des clubs qui assurent l'enseignement du BIA dans leur locaux par un de leurs instructeurs et c'est aussi profitable que ce qui est fait au lycée bien sûr. Mais pour les clubs qui ont moins de ressources penser à orienter les élèves vers le BIA au lycée ou au collège quand c'est possible.

 

Michel Labarthe

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  • 2 semaines après...

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