Décollage Sans Tenir L'aile ?

[Invité Invité_Pierre]

Voilà, vous êtes seul dans votre planeur, le cable accroché et le remorqueur prêt mais il n'y a personne pour vous tenir l'aile. C'est une situation relativement fréquente lors d'un dépannage air sur un terrain extérieur et désert. :lol: Mais on entend beaucoup d'avis différents sur la technique à utiliser : aile basse à gauche ou à droite en fonction du vent et du souffle du remorqueur, aile basse légèrement en avant ou en arrière, mise des gaz progressive ou sur freins de la part du remorqueur... :lol:

Donc : quelle est la bonne technique à utiliser pour décoller en planeur quand il n'y a personne pour tenir l'aile?

[Fred]

Donc : quelle est la bonne technique à utiliser pour décoller en planeur quand il n'y a personne pour tenir l'aile? :lol:

Pas forcement la bonne ........

 

A eviter :

- avec une grande plume (perso avec un ash25 j'm'y tenterai pas)

- avec les planeurs qui n'ont pas un crochet de nez

- si herbe haute ou piste tres etroite

 

Si il faut choisir :

- aile basse du coté ou le souffle de l'helice (si vent de travers)

- depart sur les freins

 

Avec un ASK13 par exemple c'est sans pb !

 

A+

 

Frederic

[ptitjuVM]

avec certain planeur c chaud effectivement

 

avec une grande plume (perso avec un ash25 j'm'y tenterai pas)

 

c clair que c ce qui me rebute le plus en cas de vache avec le 25 :lol: mais chez nous ca c deja pratiqué .. quand y a personne on a aps trop le choix !!! c une manouvre que perso j'aimerais qu'on me montre avec cette machine car je lancerait pas trop tout seul !!

deja le souffle aidera a relever l'aile donc bien choisir l'aile basse :lol: , pour le remorqueur chez nous c decollage sur frein !!! une action franche sur la derive est quasiment plus efficace que les ailerons , nottament sur le 25 ca aide !!! se rappeler le manuel de vol du cirrus "lors du decollage tenir l'inclinaison aux palonniers" a l'epoque je pensait que ct une betise de traduction depuis j'ai vu que ca marchait !!!

sur certaine piste pas top (genre 33 gauche a st yan) je met l'aile basse un peu devant (planeur un brin crabé) ca compense un peu le fait que l'aile traine par terre

 

pis sur certains planeur un peu mou aux ailerons au decollage certains utilise les AFs, (crystal, discus, ASW24, LS1D ...)

 

sur herbe haute par contre c mission impossible ou risque de peter une machine !!!!

 

enfin chacun sa technique

[Etienne]

Salut

Technique cité si dessus ok, machines testés:

K21, LS1-F, Pegase, Marianne, Janus C ca marche nikel!!!

BV

Etienne

[ptitjuVM]

sans vantardise, le plus facile a decollage aile basse que j'ai utilisé c'est le DG300 :lol:

le plus penible le pegase, a cause des ailes souples je pense mais c pas sorcier non plus

 

avec les libres c une autres histoires :lol:

[Invité Phil]

Sur les planeurs avec roulette AR, c'est assez efficace si on laisse la queue au sol plus longtemps, ne pas être pressé de la déjauger. Avec un patin ça marche aussi mais moins efficace car le patin frottant déjà génère moins de guidage.

 

Pour la tenue en inclinaison, le moment de la dérive par rapport au patin compte un peu (à condition d'inverser l'action naturelle) mais aussi une fois levé le roulis induit est plus efficace que les ailerons qui décrochent aux forts braquages.

[Tango-India]

une astuce qui aide bien : poser le bout d'aile sur un pneu le plus gros possible, si le remorqueur démarre au frein souvent l'aile n'a pas le temps de retomber !

 

Avec le TI ça marche !

[Invité JV Masset]

Bonjour!

 

En règle générale, j'utilise la méthode suivante, proche de celle de Tango India:

 

- planeur aligné, équipage planeur prêt, cable tendu, remorqueur prêt à démarrer;

 

- le pilote du remorqueur pose le patin d'aile du planeur sur n'importe quoi de disponible: branche, pneu, et même en dernier recours la bouteille d'eau minérale du pilote;

 

- le pilote du remorqueur remonte dans so avion, démarre et met les gaz sur freins: en 10 ou 20 m de roulage on sait si ça a marché ou non!

 

- si ça n'a pas marché, l'équipage planeur largue avant d'éventuels problèmes, et on recommence jusqu'à ce que ça marche, quitte à ajuster le tir en fonction du problème ( baisser/remonter plus l'aile, désaxer le fuselage en fonction de l'effet girouette du vent de travers...)!

Le secret étant d'arriver à maintenir le planeur le plus horizontal possible à la mise en avancement, d'une part, et d'avoir une confiance mutuelle entre le pilote remorqueur et l'équipage planeur, d'autre part. Et s'il faut essayer plusieurs fois, so be it!

 

Testé entre autres avec Nimbus4 D, LS6-18...

 

L'ASH présente un réel problème à cause de la hauteur de l'aile. Je n'ai pas essayé, mais j'essaierai de maintenir l'aile le plus haut possible en fonction du matériel dispo, et je prolongerai la mise de gaz sur freins du remorqueur de façon à observer les effets combinés du vent et du souffle hélice sur le planeur, et j'ajusterai en conséquence...

 

Amicalement,

 

JVM

[1bnd]

une astuce qui aide bien : poser le bout d'aile sur un pneu le plus gros possible, si le remorqueur démarre au frein souvent l'aile n'a pas le temps de retomber !

 

Avec le TI ça marche !

Ouais ! fait en Nimbus 2 à Siteron avec Claude Houde au commande du MS 235 (il y a prescription) !!! Outre le fait que le pneu avait été mis verticalement sous le saumon, nous avions fait une boucle de raccourcissement au câble (vive la marine) et le remorqueur avait mis les gaz sur frein (et hop en IMC) avec un top lâcher des freins par radio :lol:

 

Sinon fait aussi à Saverne en ASW 20 FL : un peu chaud même avec le câble court à cause de l'herbe trop haute :lol:

 

Sinon la méthode à Ptitju sur piste en dûr marche également assez bien, réalisée quelques fois à Albertville comme pilote du remorqueur avec briefing sérieux avec le pilote (en teuton si nécessaire) : planeur aligné un peu en bord de piste avec aile basse côte large de la piste , 20° d'angle par rapport à l'axe, mise de gaz sur frein.

 

Quoi qu'il en soit, dans l'avion comme dans le planeur il faut être prêt à larguer vite (et assez tôt) et se méfier comme de la peste de plus de 10 cm d'herbe !

[Denis F]

Il y a une solution : des roulettes sous les bouts d'aile au lieu des patins, on en met sur les motoplaneurs (même sur certain ASH 25 ;-) ) je ne vois pas pourquoi on s'obstine à ne pas en mettre sur tous les planeurs...

 

Sinon, outre les techniques déjà recomandées :

- garder le manche arrière pour augmenter l'efficacité de la roulette

- désaxer le planeur vers l'aile haute si pas de roulette arrière

 

Par contre, sortir les AF est totalement inutile voire nuisible (pour les mêmes raisons qui font que c'est utile pour garder les ailes horizontales lors d'un décollage normal)

[Lionel]

Il y a une solution : des roulettes sous les bouts d'aile au lieu des patins, on en met sur les motoplaneurs (même sur certain ASH 25 ;-) ) je ne vois pas pourquoi on s'obstine à ne pas en mettre sur tous les planeurs...

Oui d'ailleurs j'ai deja décollé avec le W l'aile basse sans soucis...

[Robert Ehrlich]

Je me souviens d'avoir décollé de Dreux (piste en herbe) aile basse en ASW24, planeur connu pour son peu d'efficacité aux ailerons à faible vitesse et pourvu uniquement d'un crochet de treuil, mais aussi d'une roulette de queue. C'était quasiment un choix de ma part, plus précisément j'ai préféré ça à partir à la recherche d'une bonne âme qui me teindrait l'aile sans vraiment savoir faire, au moins, avec l'aile par terre au départ, on sait à qui s'attendre. Pied à fond du coté de l'aile haute, manche de même et à fond en arrière pour plaquer la roulette, ça part quand même sur le coté vers l'aile basse, et puis dès que la direction manifeste une velléité d'efficacité, manche avant pour lever la queue, le pivotement et le roulis induit qui l'accompagne relevent l'aile basse en même que le planeur se réaligne. Le vent était dans l'axe, le planeur aussi avant de démarrer. En cas de vent de travers je ne sais pas trop ce que j'aurais fait. Mettre l'aile basse sous le vent peut aider à ce qu'elle se soulève par le souffle dévié du remorqueur, mais à Beynes, où le vent est souvent plein travers (pas étonnant, le terrain a son origine dans la pente qui le borde au sud, bien alimentée dans ce cas) mon expérience m'a montré que dans ce cas le souffle est en général dévié bien au dela de l'aile et par contre l'effet dièdre tend à faire basculer le planeur sous le vent. Le pneu, c'est moyen de laisser trainer ça sur une piste fréquentée par d'autres aéronefs et s'il y quelqu'un pour l'enlever, il peut tenir l'aile.

[Stéphane]

Dans tous les pays "ex-de l'Est", il existe une qualification "dépannage air" dont la spécificité est qu'il faut être capable d'effectuer un remorqué avec un câble de 15 mètres environ. En Pologne, on m'a assuré que c'était pour pouvoir plus facilement décoller d'un champ non préparé sans personne en bout d'aile, le souffle de l'hélice étant alors suffisamment puissant pour soulever l'aile. Je ne garantis pas la véracité de cette explication, mais ça paraît assez logique. (Etant donné la taille des champs là-bas, ce n'est en tout cas pas une question de longueur de piste au décollage.)

[Tango-India]

Il y a bien longtemps je m'étais posé à castres un dimanche après midi avec un Edelweiss (F-CCUC) de la Montagne Noire.

Quand le 505 est arrivé et s'est garé devant l'Edelweiss je l'ai trouvé bien pres !

Nous avons déroulé le cable (court) mème trés court, entre 15 et 25m maximum,

Rémande a démarré le Storch , Tendu doucement le cable, et quand il a mis les 300cv en action j'ai presque décollé! pas de problème pour lever la plume !

En vol on avait vraiement l'impression que l'énorme dérive pouvait vous mettre des baffes !

Au retour largué au dessus de la couche je suis resté dans un petit ressaut verticale la M.N. qui m'a monté à près de 4000

 

Bons vols , en regardant dehors !