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Le Dieu Pégase!


Invité Christophe Brunelière

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Invité Christophe Brunelière

Le titre est un peu erroné, il devrait s’intituler : « Il y a un Dieu pour les Pégase ».

Un planeur Pégase abandonné en vol par son pilote, se pose miraculeusement intact près d’un chemin forestier.

Il semblerait que son pilote ait perdu le contrôle du planeur en remorquage pendant un vol de convoyage.

Le pilote est indemne.

Le planeur a été récupéré et n’a pas encore été ausculté de près. Les premières constatations font état d’un aileron et du pied de dérive abîmés. Le cadre de la verrière a également été récupéré intact.

L’enquête de gendarmerie est en cours, je n'en sais pas plus pour l'instant.

Bonne fin de week-end, Christophe Brunelière.

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« Il y a un Dieu pour les Pégase ».

Peut-être pas dans le sens supposé :sick: :

 

Dictionnaire de la mythologie Grant/Hazel:

Bellérophon voulut rivaliser avec les dieux en montant jusque dans les cieux sur Pégase.

Zeux, dans sa colère, envoya un taon piquer le cheval volant, lequel désarçonna Bellérophon.

Celui-ci survécut à la chute [...]  Après cela il erra sur la Terre.

 

:sick:

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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y a des précédents à Vinon, avec le (cher brave vieux ) BV entre autres

Pour le "entre autres", voir l'explication de Régis pour le "champ en trapèze"

 

Pour le Pégase BV on n'a toujours pas eu l'anecdote... :ph34r:

 

A Challes, on avait eu dans le genre un Nimbus II, mais qui souffrit quand même un peu

de son posé solitaire dans le Mt Outheran. Il revola quand même plus tard... :mdr:

(bonjour au fils du pilote De La machine ... ;) )

Jean-Noël Violette

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le vieux BV fut la victime de ma première vache (le pôvre), de mon 300 bf et de quelques autres âneries.

 

Il fait partie du club assez fermé des planeurs qui se sont posés sans pilote, et qui revolent. Mais je n'ai pas le détail historique de cet évènement qui a eu lieu alors que la planeur n'appartenait plus à mon club.

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RETOUR D'EXPERIENCE : Atterrissage sans pilote du Pegase F-CGBV

 

Au cours d'un vol local, le pilote n'arrive pas à récupérer sa gourde qui se trouve derrière lui.......

- Il dégraffe son harnais (1ère erreur *)

- il attrappe sa gourde et en fait bon usage

- il se rattache au planeur (sans vérification, 2eme erreur *)

- puis il décide de descendre se poser en prenant de la vitesse (la poignée bleue à gauche eut été une bien meilleure solution pour descendre *)

- en 3 turbulences et pompages de manche, le pilote se retrouve en dehors du planeur après être passé à travers la verrière.

 

(* appréciation toute personnelle au regard des consignes générales de sécurité en vol à voile)

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A ce propos, il peut être utile de mentionner que sur de nombreux harnais il existe un dispositif permettant de ne libérer que les bretelles. Si on ne te le dis pas, tu ne le trouvera pas tout seul, la preuve, je ne l'ai appris que tout récemment tout en ayant commencé le planeur en 1995. Ceci dit il n'est pas certain que dans le cas du F-CGBV le résultat n'aurait pas été pire (pilote assommé par le choc de la tête contre la verrière et retenu dans le planeur par les sangles basses).
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  • 1 mois après...

B) Il semble que le responsable de ce miracle en soit déjà à son 5ème aéronef abimé.... et il y a des miracles : la majorité de ceux ci étaient réparables (j'en connais certains !).

 

Un chose est sure, il se pose régulièrement sans être dans le planeur (au moins par l'esprit).

 

Donc : il y a sans doutes des dieux pour les pégases, et des anges gardiens sur-entrainés pour le pilote!

Mais un jour cela cesse... je sais que la CNIL verrait cela d'un mauvais oeuil, mais il me paraitrait sain qu'une communication interclub voit le jour suite à ces incidents répétés (mon petit doigt me dit même qu'il a été interdit de vol solo dans un des clubs...). Si ce n'est pour le matériel ou lui même, que ce soit au moins pour les autres ! :)

 

Vous en pensez quoi?

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Nous avons eu il y a quelques années un problème lié à la difficulté de saisir une gourde en vol. Celle-ci (la c.... !) ayant décidé de prendre une certaine autonomie, cela s'est terminé par la verrière d'un LS6 foutue...

 

Il y a une solution bien simple à ce type de problème: la gourde souple avec tuyau que l'on met dans le coffre à bagages, le tuyau sur la poitrine, et on peut boire quand on veut (surtout quand le stress monte et qu'on est bas, ce qui aide à se détendre...).

 

:rolleyes:

Modifié par BKR
Tourne à l'eau claire...
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Dans le cas du Pegase et du pilote "miraculés", il serait interressant d'avoir le retour d'expérience au plan strictement SV, car il y a (probablement )eu un PB coté technique de convoyage.

Cet évènement est à rapprocher avec d'autres évènements similaires dans ce domaine très particulier de notre activité.

Christophe B. si tu as des infos ....

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Invité Christophe Brunelière

Bonjour,

 

L’enquête de gendarmerie n’est pas encore terminée. Cependant au titre du retour d’expérience, sans jugement ni critique, voici les faits tels que relatés et une analyse personnelle..

 

Le pilote effectue un vol sur la campagne. Il décide de se poser sur un aérodrome et demande à être convoyé en local de son aérodrome d’origine. Lors du vol de convoyage, il demande au pilote remorqueur de stopper sa montée pour ne pas pénétrer dans une zone réglementée. A la mise en palier, le planeur rattrape le remorqueur et le dépasse par le travers bas. Le câble passe derrière une aile et le pilote perd le contrôle du planeur lorsque le câble se retend. Le planeur semble être passé sur le dos. Le câble se largue et le pilote évacue le planeur. Le planeur se pose en douceur sur deux petits sapins et le pilote se pose à quelques mètres de son planeur. Le pilote est indemne, le planeur quasiment intact. Les dégâts constatés sur le planeur sont : une profonde entaille jusqu’au longeron sur une aile et son aileron causée par le câble, le bas de la dérive est abîmé, le cadre de la verrière est retrouvé à proximité. Le planeur est réparé et devrait voler ce week-end.

 

Au niveau facteur humain : Le pilote est originaire d’un autre club, il ne vole que quelques jours par an dans le club ou il a eu son accident, il est titulaire de la qualification campagne, il est donc qualifié pour le vol effectué. Il est titulaire d’environ 600h de vol dont une grande partie sur le type de planeur accidenté. Le pilote a reconnu qu’il était stressé le jour de l’accident, analyse confirmé par le pilote remorqueur. Il aurait demandé, à plusieurs reprises, avant son dépannage au remorqueur de ne pas le remorquer trop vite. Les vols de « contrôle » effectués avec ce pilote pour l’autoriser à voler dans ce club n’ont pas révélés de problème particulier excepté une certaine fébrilité.

 

1er point : Un vol de convoyage est une phase de vol délicate. Elle n’est que très rarement voir jamais enseignée. Tant que le vol de convoyage s’effectue en montée, il est assimilé à un remorquage normal. Le problème de la casse de câble et du respect du local d’un champ ou d’un aérodrome ne se posait pas dans ce cas. L’accident a eu lieu aux environs de 2000m et le planeur était encore largement en local de son aérodrome de décollage et bénéficiait d’une large autonomie pour trouver un champ dans le cas contraire.

Le problème qui se pose lors d’un vol de convoyage est la mise en palier. La traction sur le câble est alors très faible et égale au rapport du poids sur la finesse (pour un Pégase de l’ordre d’une dizaine de kilogrammes). La vitesse autorisée en remorquage peut être élevée de l’ordre de 170 km/h pour un Pégase si mes souvenirs sont corrects. Le pilotage peut donc devenir très délicat surtout en cas de turbulence et en cas de fatigue ou de nervosité du pilote. En effet, un dépannage air intervient rarement en début de journée mais plutôt en fin de journée, souvent après un long vol. Le critère fatigue est donc prépondérant. Le pilote ne se rappelait pas les caractéristiques de son planeur (vitesse autorisée en remorquage et valeur quantitative de la traction sur le câble).

 

2ème point : Lors d’un vol de convoyage, ne pas rentrer le train, la faible traînée supplémentaire peut aider à garder le câble tendu. Ne pas hésiter à se servir des aérofreins (un cm d’afs suffit) surtout sur les planeurs modernes ou ils ne sont pas aspirés, c’est fatigant mais ça peut aider. Je préconise (avis personnel) une position légèrement basse qui génère une légère traînée supplémentaire. Ne pas hésiter non plus à larguer le câble avant que la situation ne tourne à la catastrophe.

 

3ème point : Profiter d’un atterrissage hors aérodrome lors de la qualification campagne pour voir avec son élève les particularités du vol de convoyage. Vérifier avant un vol de convoyage que le pilote du planeur connaît ou se rappelle les caractéristiques de son planeur (vitesse autorisée en convoyage, particularités de l’aérodrome de départ, etc.). Enfin prendre un peu de temps avant le décollage pour se faire un bon briefing entre le pilote remorqueur et le pilote planeur surtout s’ils ne se connaissent pas. Ne jamais quitter l’avion des yeux que ce soit en remorquage ou en vol de convoyage.

 

4ème point : Le pilote a signalé avoir eu des difficultés à se diriger sous son parachute. Il ignorait que celui-ci possède deux commandes accrochées avec du « velcro » à ses élévateurs et permettant d’orienter la voile.

 

Conclusions :

 

- Le pilote était un pilote venu d’un autre club et il était qualifié pour le vol entrepris (qualification machine et qualification campagne).

- Les vols de contrôles au sein du club n’ont pas révélé de problème particulier excepté une certaines fébrilité.

- Le pilote ne connaissait pas les particularités d’un vol de convoyage et ne se rappelait pas les caractéristiques de son planeur (vitesse autorisée en convoyage). Il ne connaissait pas les caractéristiques de son parachute.

- L’accident est du à une perte de contrôle lors de la mise en palier au cours d’un vol de convoyage.

- Les particularités du vol de convoyage (local, faible traction sur le câble, fatigue, stress, etc) ne sont que très rarement voir jamais abordées lors de l’instruction.

 

 

Recommandations : (personnelles)

 

- Introduire dans la formation campagne les particularités du vol de convoyage (vol en palier).

- Vérifier (c’est une évidence mais est-ce toujours fait ?) qu’un pilote connaît ou se rappelle les caractéristiques du matériel qu’il utilise (planeur, procédures de secours, éjection, et surtout parachute).

- Tenir compte de l'état du pilote (fatigue, stress, plusieurs longs vols consécutifs,...) lors du briefing journalier. Cependant, nous ne sommes pas formés pour celà et il n'y a pas toujours de breifing. Reste le cas des pilotes très qualifiés ou ceux qui volent sur leur machine!

- Prendre le temps d’effectuer un briefing sécurité entre le pilote remorqueur et le pilote planeur avant un vol de convoyage.

- Ne pas hésiter à refuser d’effectuer un vol de convoyage (facile à dire pas facile à faire) si l’on constate que le pilote est trop fatigué ou trop stressé.

 

Les faits sont relatés d’après le rapport de gendarmerie, je ne connais pas le pilote et les opinions sont strictement personnelles donc forcement discutables.

 

Bonne fin de semaine, Christophe Brunelière.

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Si un pilote expérimenté (600 h) perd le contrôle de son planeur, parce que celui-ci passe sur le dos, cela pourrait indiquer qu'une pratique régulière de la voltige de base dans nos clubs permettrait une accoutumance avec les positions inhabituelles (vrille, dos) dans toutes la phases du vol, y compris le convoyage...

Mais c'est une opinion strictement personnelle et donc forcement discutable. :rolleyes:

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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Merci Christophe poiur cet éclairage rapide et clair.

 

A Vinon, nous avons longuement abordé le sujet du convoyage lors de notre travail Hivernal sur la sécurité, car nous avons déjà eu des PB (sans gravité, mais cela aurait pu être pire). Si l'on fait le tour des évènements connus sur le sujet depuis plusieurs années, Notre conclusion a été très claire et sans ambiguité. Le convoyage (avec palier et/ou descente) est une manoeuvre particulière et délicate nécessitant un briefing particulier chaque fois que l'occasion se présente.

 

Cela nécessite une condition : Au moins un des deux pilotes (planeur ou remorqueur) possède la connaissance et l'expérience du convoyage pour briefer l'autre.

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Invité François Hache

Je coonais un autre cas qui s'est bien terminé mais avec des émotions

Le jeune pilote a larguer quand il a vu le cable derriere l'aile, y'avait un terrain en dessous! On arelevé des traces du cable sous l'intrados.

Au débriefing, il ne savait pas que la manette bleue pouvait et devait ^etre utilisée!

formation formation......

FH

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