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Limitations de vol des motoplaneurs de tourisme ULM et des motoplaneurs de tourisme pur


JFonseca

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Salut,

Je veux acheter un planeur à moteur et je suis très indécis quant à celui que je devrais acheter. J'aimerais votre aide pour comprendre quelles sont les différences légales en termes de limitations de vol des motoplaneurs de tourisme ULM et des motoplaneurs de tourisme pur.

Les modèles spécifiques qui m'intéressent sont le Phoenix U15 et le Super Dimona HK36 (Limbach 2400), mais la question va au-delà de ces 2 modèles. Parce que le Super Dimona est classé comme un planeur (TMG), je pense qu'il devrait suivre les mêmes règles concernant les altitudes et les zones de vol, ce qui, je pense, sera plus limité pour le Phoenix que pour un planeur. Je pense aussi, mais je n'en suis pas sûr, que même si le manuel de vol dit "VFR de jour uniquement", il serait peut-être plus facile, si possible, de le certifier pour IFR et VFR de nuit.


Je sais que le Phoenix est un bien meilleur planeur et avion de tourisme que le Super Dimona, mais il est beaucoup plus cher. Si un Super Dimona peut voler en VRF de nuit et IFR, cela peut être le facteur décisif pour moi.


Quelqu'un sait-il ce qui est nécessaire pour certifier un Super Dimona pour le IRF et le VFR de nuit et combien cela coûte-t-il ? Après quelques recherches sur internet je pense que ce n'est pas faisable. Et pour le Phoenix ? 

Merci,
Joaquim

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Il n'est effectivement pas certifié pour le VFRN et l'IFR. Je ne pense pas que ce soit à la portée d'un particulier...

 

Je ne vois pas bien ce que tu veux dire avec les altitudes et zones de vol... Sauf cas très particuliers, tous les aéronefs en VFR peuvent aller dans les mêmes zones !

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8 hours ago, Bob said:

Je ne vois pas bien ce que tu veux dire avec les altitudes et zones de vol... Sauf cas très particuliers, tous les aéronefs en VFR peuvent aller dans les mêmes zones !

Peut-être que je confonds les règles de la FAA et de l'EASA... J'ai l'idée qu'un planeur peut aller au-dessus de 10 000 pieds et voler dans les nuages et qu'un ULM ne peut pas le faire, mais peut-être que je me trompe et que c'est la FAA et non l'EASA.

Si c'est le cas, un vrai motoplaneur n'a aucun avantage sur un motoplaneur ULM, n'est-ce pas ? Les maintenances et les coûts d'exploitation de l'ULM sont moindres, il a une charge utile plus importante et vole mieux aussi bien en planeur qu'en avion de tourisme. Le seul avantage que je vois est qu'il est dirigé par l'AESA au lieu des autorités nationales et pour voyager à travers le pays comme moins de bureaucratie.

Joaquim

Mon français écrit n'est pas bon, j'utilise donc Google Translate.

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Salut,

le vol de nuage n'est pas autorisé pour les planeurs en France, pas plus que pour les ULM.

Pour l'altitude max de vol, c'est FL115 en plaine et certaines zones de montagne peuvent monter au FL195... pour tous les aéronefs! Au-dessus : IFR ! Le type (ULM ou planeur) n'a pas d'influence là dessus.

 

Si tu veux faire du VFR nuit avec un aéronef :

ULM : tu oublies! C'est VFR jour seulement.

TMG : seulement avec licence avion + TMG + qualif vol de nuit + machine équipée et certifiée en conséquence.

Ta licence SPL planeur + TMG sera restreinte au VFR jour.

 

Coût d'exploitation : avantage à l'ULM (pas de CEN, prix de pièces sans Form1, possibilité de faire sois même la quasi totalité de la maintenance... si tu sais faire!).

 

Coût d'achat : avantage au TMG d'occasion, mais attention aux fausses bonnes affaires qui nécessitent beaucoup de remise à niveau si tu n'as pas les compétences techniques et qualifications (Part66 avec L2) pour le faire toi même...

 

Rien n'est parfait, tout n'est que compromis. Mieux vaut bien cerner tes envies (je ne parle pas de besoin, car on est sur du loisir), et surtout le niveau d'implication que tu souhaites mettre sur la machine et le temps à passer dessus en vol et au sol au fond de l'atelier.

 

Bonne réflexion et bons vols ;):)

 

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Il y a 18 heures, Etienne a dit :

Pour l'altitude max de vol, c'est FL115 en plaine et certaines zones de montagne peuvent monter au FL195... pour tous les aéronefs!

Il n'y a à ma connaissance qu'une seule limite haute au VFR, le FL 195 (SERA.5005).

Par contre c'est au dessus du FL 115 qu'on a de la classe D presque partout en France (sauf certaines zones montagneuses) avec nécessité d'obtenir une clairance, mais on peut y faire du VFR.

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En plaine, transpondeur et demande de clairance au SIV : selon les cas, les SIV gèrent du sol au FL115 ou FL145 voire jusqu'au FL195 !

Si on passe au dessus du SIV, il va nous faire contacter une fréquence de contrôle si la montée est possible.

Il est même possible de négocier au dessus du FL195 selon les circonstances et le trafic IFR... Le seul risque à une telle demande est d'essuyer un refus !

Cf le vol d'un planeur, anglais je crois, au FL240 sur le pic de Bure (hors zones de St Auban et Vinon) !

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  • 3 semaines après...
Le 21/12/2022 à 21:52, Etienne a dit :

Salut,

le vol de nuage n'est pas autorisé pour les planeurs en France, pas plus que pour les ULM.

...

Salut Etienne,

C'est un peu hors sujet mais qu'est-ce qui ferait que le vol de nuage ne soit pas plus autorisé en France que dans les autres pays d'Europe ? Cf la réglementation EASA qui prévoit le vol de nuage (même si les conditions dans lesquelles on peut en faire ne sont pas très claires) ? Y aurait-il u texte franco-français qui vienne l'interdire ?

Denis 

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Salut Denis,

C'est une des questions du théorique planeur : la distance requise par rapport au nuage fonction de la zone de vol (classe D, E, G, TMA, zone contrôlée etc...) Et cette distance n'est jamais inférieure à zéro pour le VFR.

Après, du vol de nuage, j'en ai fait... En Angleterre avec un instructeur et une bille aiguille. Je recommande (avec instructeur qui sait faire), c'est instructif, quand vous pouvez apprendre et comprendre dans la légalité !

Bons vols :)

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Bonjour,

 

Si jamais tu as besoin d'information sur le Phoenix, j'en possède un et suis en relation avec son constructeur.

Pour la certification, il faut que cela vienne du constructeur, et ce n'est pas du tout dans les plans actuellement. Peut être un jour, pour la version électrique à cause du poids.

Quand on parle de différence de prix aussi entre certifié et ULM, il faut prendre en compte l'assurance casse, qui est beaucoup plus cher en ULM qu'en certifié. Mais pour les moto planeur ULM il peut y avoir une exception de l'assureur, selon l'usage que l'on en a.

Le Phoenix est une superbe machine, vraiment très agréable aussi bien qu'en voyage qu'en vol à voile. 

Pierre-Yves

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Historiquement, le vol de nuage a souvent été interdit lorsqu'on a commencé à introduire une réglementation pour le vol sans visibilité. Certains pays ont alors choisi de ne plus permettre le vol sans visibilité en dehors de cette réglementation (qui est devenu l'IFR). D'autres ont décidé de permettre le vol de nuage des planeurs sous certaines conditions. En général, le minimum c'est d'être en contact avec un organisme de contrôle aérien. En Suisse par exemple, il faut une autorisation ATC, un transpondeur, maintenir la communication radio bidirectionnelle avec ATC et rester en dehors des CTR/TMA, des espaces de classe G, des zones réglementées LS-R "planeurs", des zones P, R, D... Bref, c'est loin d'être le n'importe quoi.

Stéphane Vander Veken
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Le 09/01/2023 à 18:46, Etienne a dit :

C'est une des questions du théorique planeur : la distance requise par rapport au nuage fonction de la zone de vol (classe D, E, G, TMA, zone contrôlée etc...) Et cette distance n'est jamais inférieure à zéro pour le VFR.

Après, du vol de nuage, j'en ai fait... En Angleterre avec un instructeur et une bille aiguille. Je recommande (avec instructeur qui sait faire), c'est instructif, quand vous pouvez apprendre et comprendre dans la légalité !

Oui j'ai quelques souvenirs théoriques, mais ce dont tu parles ce sont les conditions VMC, elles sont définies par l'OACI et ne sont donc pas un obstacle au vol de nuage dans les pays où il se pratique. 

Sais-tu si en Angleterre, avant l'EASAxit, il y avait des textes qui autorisaient le vol de nuage et lesquels ? Ou bien considèreraient-ils, à l'inverse de la France, que si rien ne l'interdit, c'est autorisé ?  

Le 11/01/2023 à 15:40, Stéphane a dit :

Historiquement, le vol de nuage a souvent été interdit lorsqu'on a commencé à introduire une réglementation pour le vol sans visibilité. Certains pays ont alors choisi de ne plus permettre le vol sans visibilité en dehors de cette réglementation (qui est devenu l'IFR). D'autres ont décidé de permettre le vol de nuage des planeurs sous certaines conditions. En général, le minimum c'est d'être en contact avec un organisme de contrôle aérien. En Suisse par exemple, il faut une autorisation ATC, un transpondeur, maintenir la communication radio bidirectionnelle avec ATC et rester en dehors des CTR/TMA, des espaces de classe G, des zones réglementées LS-R "planeurs", des zones P, R, D... Bref, c'est loin d'être le n'importe quoi.

Je ne sais pas quand il a été interdit en France, je pense qu'il était encore permis dans les années 50. Et au niveau de l'IGC (ou plutôt la CIVV) jusqu'au championnat du monde 1972.

La Suisse étant aussi dans l'EASA, même question qu'à Etienne, puisque tu as l'air de bien t'y connaître, saurais-tu nos indiquer les textes suisses qui réglementent le vol de nuage  ?

PS : Est-il possible de transférer ceci dans un thread séparé "Vol de nuage" ?

Modifié par Denis F
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Si tu n'es pas sous conditions VMC tu es en IMC.

Or l'IMC est "lié" à l'IFR, sauf définition de conditions différentes. C'est le cas pour le vol de nuage. Il ne me paraît pas possible d'avoir cette possibilité sans définition précise !

 

Le vol de planeur dans les nuages en Suisse est défini à plusieurs endroits, dont page 159 RAC 3-1-1, dans le manuel VFR publié ici : https://www.skybriefing.com/fr/evfr-manual-gen

Il est bien précisé :

Procédure de vol dans les nuages
Voler dans les nuages est considéré comme un vol aux instruments en vertu de l'art. 25 ORA

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Pour les règles en Suisse, on peut télécharger le Guide VFR :

https://www.skybriefing.com/documents/10156/645440/eVFR_eGEN_fr_13_2022.pdf/4b4ef94c-e08b-4d66-c9a7-a2546897540e?t=1671088684406

Voir chapitre RAC 3.1.2 (page 159 du pdf) pour le vol de nuage. 

 

Stéphane Vander Veken
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Salut,

quand j'ai volé dans les nuages anglais (2005, ça nous rajeunis pas...) c'était :

  • en k13
  • en classe G
  • sans radio
  • sans transpondeur
  • avec juste un instructeur qui sait faire et une bille aiguille

Autre époque???

C'était là : http://echomike.free.fr/photo/talgarth/page_01.htm

:)

 

 

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

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  • 3 semaines après...
Le 21/12/2022 à 09:16, JFonseca a dit :

Quelqu'un sait-il ce qui est nécessaire pour certifier un Super Dimona pour le IRF et le VFR de nuit et combien cela coûte-t-il ? Après quelques recherches sur internet je pense que ce n'est pas faisable. Et pour le Phoenix ? 

 

D'après son manuel de vol, "le Super Dimona est certifié pour le VFR de jour. Le vol de nuit requiert des équipements supplémentaires conformément à la réglementation. L'IFR, le vol de nuage et la voltige sont interdits"

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