cboulenguez

Est-ce que le Taurus ne répondait pas à tes attentes ? Ou est-ce une opération purement commerciale ? Moi, mon Taurus me plaît bien, j'envisage bien sûr de le revendre, mais seulement quand je me jugerai incapable de le piloter (et ce n'est pas pour tout de suite, encore que j'en connaisse qui pensent que c'est déjà le cas...)

C'est exactement ce que j'ai (mal) précisé : pour la réception codée de l'altitude, j'ai compris, pour la détermination de la distance, je suis perplexe quant au procédé (mais elle m'a toujours semblé cohérente avec mes références visuelles : il faut dire que l'avion largueur de parachutistes ne chôme pas chez nous et que j'ai souvent l'occasion de confronter les deux informations).

La documentation accessible n'est pas très claire à ce sujet : je crois avoir compris que l'appareil estimait le niveau de réception du signal, ce qui est fort sommaire, et pour le moins imprécis...

J'en ai un, j'en suis content, je ne suis pas sûr qu'il accepte le 12V (le mien je l'ai branché sur la RJ12 5V de mon Flarm, et tout va bien). Attention, ce n'est pas un Flarm : on a l'info distance (en nautics) et rapprochement vertical (en pieds) mais pas l'azimuth. N'empêche, ça vaut mieux que rien, on ne sait pas ce qu'on "rate" quand on n'en dispose pas...

Le Taurus est un ULM : le propriétaire/pilote est peut-être inscrit dans un club d'ULM et/ou affilié FFPLUM et il n'aurait rien à voir avec un club de vol à voile spécifique "planeurs". (Attention : il s'agit ici d'une plaisanterie Lilloise).

Cela va de soit. Cela dit ça ressemble à un Silène. Photo magnifique. J'ai écrit "cela va de soie" parce que le bombyx du mûrier vient du ver à soie. Maintenant, si c'est pour rectifier mon orthographe, il faut, pour me reprendre, écrire "cela va de soi".

Pourtant, le rapprochement avec le bombyx (du mûrier), cela va de soie

Tout à fait exact. Par le polishage, on peut améliorer l'aspect d'une verrière rayée, mais on ne s'affranchit pas pour autant des lois de l'optique élémentaire. Il faut accepter de "polisher" sur une grande surface, avec une grande cale plane de caoutchouc relativement dur, si on veut éviter cet écueil. Bon courage.

Pour les verrières en Altuglas (polyméthacrylate de méthyle), il existe pour le nettoyage Altunet, et pour le "polishage" Altupol (deux calibres différents). Les deux produits marchent bien.

Des informations que j'en ai, il ne ressort pas que le fonctionnement fédéral soit parfaitement démocratique, loin s'en faut, et c'est pour cela que j'ai parlé de pétaudière (en sachant exactement de quoi je parle et sans avoir, cela dit au passage, besoin d'un petit rafraîchissement étymologique). Si tu espères que des élections démocratiques vont améliorer cet état de fait, il faut voter. Comme disait je ne sais plus qui (je te laisse à ton dictionnaire de citations), et en paraphrasant : "Votez, votez, il en restera toujours quelque chose." Mais au train où ça se passe, il n'y aura bientôt plus d'électeurs... On en n'est pas à essayer de faire avancer un schmilblick, on en est à essayer vainement de l'empêcher de reculer.

Pour compléter le sujet, et pour ce que je sais des multiples et ténébreuses tractations qui auraient dû avoir lieu et qui ont avorté "grâce" à des interventions (mal autorisées) pour le moins incongrues, la FFVV me paraît être l'archétype d'une superbe pétaudière. C'est simple, chaque fois que je paie ma licence j'ai l'impression de me tirer une balle dans le pied. Mais pourquoi essayé-je d'y croire encore ???

Il me semble bien (sauf erreur de ma part) que j'ai payé en son temps au GSAC pour la modification de mon installation radio électrique de bord (remplacement obligatoire d'une radio certifiée ancienne par une nouvelle avec extension des fréquences). J'ai également payé l'atelier radio agréé qui a monté le dossier de demande de modification à faire agréer par le constructeur, en le remerciant encore de ne m'avoir pas fait démonter l'installation que j'avais ingénument et correctement faite moi-même.

Dans le même genre, j'attends (avec moins d'impatience que vous il est vrai) le droit de faire remorquer mon planeur ULM par un remorqueur "normal" (certifié). Il est vrai que le dossier est épineux, et pose des problèmes insurmontables à nos conservateurs rétrogrades. Planeur-infos pratique si j'ose le dire la langue de bois par écrit, et traduit le grand écart qu'arrivent à faire nos dirigeants sur la question. Bon courage à vous.

Quel dommage ! Tu ne pourras pas participer au concours de Vinon qui impose le Flarm à tous les compétiteurs (le règlement ne précise pas quelle version il faut utiliser).

Sans rire, dès que la situation sera un peu démêlée sur ce sujet (attention ! pas de simplification excessive, ça nous donnerait le tournis !), il faudrait que les bénis oui-oui qui ont sévi se repenchent lourdement sur le problème du remorquage par les ULM, afin de plomber définitivement le système, il y en a encore qui ont des espérances de ce côté là. L'instruction sur ULM est aussi un beau sujet à (re)descendre en flammes, quant à la visite médicale, n'en parlons même plus... Aéromodéliste et responsable fédéral, on me questionnait souvent "Mais que fait la Fédé ?", et j'avais des réponses à fournir. Maintenant vélivole, j'ai aussi des réponses à la question "Mais que fait la Fédé ?", oserai-je dire que ce ne sont pas les mêmes...

Prière sans espoir : je vous en supplie à genoux : ne faites plus rien qui aille dans le sens de la soit-disant simplification ! L'enfer est suffisamment pavé de bonnes intentions comme cela. N'en rajoutez plus ! N'apportez plus de remèdes qui soient pire que la maladie. Signé un nègre noir (politiquement incorrect, il faut dire un oiseau de couleur)

En tout cas, une chose est sûre : je m'améliore. J'avais protesté, vitupéré lors des modifications réglementaires apportées à l'autorisation de vol sur la campagne, déclaré qu'elles étaient incongrues, mal venues. Maintenant, sur les modalités décrites, je ne m'insurge plus, je reste zen, euphorique, comme sous tranquillisant. Avait-on mérité ça ? Vive le vol à voile malgré toutes ces vicissitudes, et en attendant sans illusions de nouvelles usines à gaz...

Météo défavorable pour le vol à voile. On s'ennuie un peu. Et si on organisait un safari CTS ? Le dernier s'est terminé un peu soft, sans mise à mort ni rien...

A mon avis, c'est encore un peu simple. Il manque au texte un ou deux alinéas "usines à gaz", histoire de faire passer au candidat plus de temps sur l'analyse de la réglementation qu'en vol. C'est essentiel, et certainement plus sécuritaire pour tout le monde. C'est à nouveau Byzance, et la question du sexe des anges...

Ce n'est pas une obligation, c'est une constatation : actuellement les seuls qui abandonnent l'aviation certifiée pour l'ULM sont ceux qui peuvent s'en payer un, ou 1/2 quand il se mettent à 2, il n'y a pas de groupement sur une flotte comparable à ce qui se fait dans les clubs de planeur. Faut-il que ça change et comment faire pour que ça change ? Je n'ai pas de réponse à la deuxième question, et dans ces conditions je suis donc également incapable de répondre à la première. Je pense que l'état d'esprit associatif a évolué par rapport à ce qu'il était. Cela joint au fait que la compétence technique des vélivoles, et partant leur respect du matériel a beaucoup évolué aussi entraîne vraisemblablement un manque d'enthousiasme pour la formule qui marchait bien (dans le passé) pour les planeurs certifiés. Déjà, il y a beaucoup moins de motoplaneurs à partager dans les clubs, ils sont souvent en copropriété restreinte ou carrément privés. Pour l'ULM, ça viendra peut-être, l'idée fait son chemin

C'est p-e a toi, a moi, a nous tous ..... de donner de notre temps et energie a NOTRE Fédération pour esperer que le vario redevienne positif ? nan ? Si qqun a la recette magique ...... faut pas hesiter a partager ! :rolleyes: J'ai déjà donné dans une vie antérieure, et dans la mesure de mes modestes moyens, pour l'aéromodélisme. Mais c'est une affaire qui bougeait, qui voulait bouger, il suffisait de pousser dans la bonne direction. Pour la FFPLUM, apparemment il y a un président qui sait ce qu'il veut, avec une équipe qui va bien. Elle se défend, elle remue, c'est bien simple, j'ai adhéré après avoir étudié le site, sa mentalité, son dynamisme, son implication pratique, sa manière de traiter les problèmes et de répondre aux questions sans dorer la pilule. Pour la FFVV, je serai plus circonspect pour ce qui concerne les compliments. Il y a certainement des bonnes volontés qui s'impliquent, mais ça ne saute pas franchement aux yeux (il n'y a qu'à voir le site : il fait plus cénotaphe que feu d'artifices, ça ne fait pas franchement envie). Peut-être sont-elles découragées par les tiraillements à hue et à dia, les maladresses continues voulues ou non (dossier des remorqueurs ULM par exemple). Mon temps et mon énergie ? Non non, j'arrive à un âge où il faut penser à s'économiser, bonne chance les jeunes ! Bon courage pour le règlement des zizanies (comme la dernière qui ne méritait pas tant de battage, mais pour laquelle tu as tout mon soutien). Si j'avais la recette magique, je n'hésiterais pas à la partager...

Dans le même ordre d'idée, il y a aussi la FFAM dont il faudrait parler à titre d'exemple, comme je le soulignais précédemment. On a la Fédé qu'on peut, et on n'a que ce que l'on mérite...

Oui, mais là on retrouve les vieux poncifs, et le coup du parapluie ! Les vieilles idées ont la peau dure : l'ULM est fragile, rafistolé, mal entretenu, bref, pas certifié, sans garantie d'aucune sorte... La responsabilité du président d'association n'est pas couverte comme pour l'aviation certifiée (comme si elle l'avait jamais été). Bref, il va falloir réapprendre l'associatif. Bon courage.

FFAM : Plus de 20000 licenciés, effectifs en hausse. Aucun CTmachin. FFPLUM : Plus de 20000 licenciés, effectifs en hausse. Pas de CTmachin non plus. FFVV : effectifs en déclin continu. Simple constat, je ne veux pas y voir de relation de cause à effet. Nous avons besoin de cette assistance. Mais posez-vous la question de savoir pourquoi le vol à voile a besoin d'être maintenu sous respiration artificielle, plutôt que de crier haro sur le baudet (ou plutôt, pour être moins maladroit dans l'expression , de désigner à la vindicte un bouc émissaire). (Pas de confusion, je reste ardent supporter de la Netcoupe, ancienne ou nouvelle formule, réglementaire ou pas, avec logger à mouvement d'horlogerie ou pas)

Au delà de tout ce qu'on pourrait argumenter sans être dérisoire ni vain, il est certain que le vol à voile ne sortira pas indemne de cette "péripétie". Il n'avait déjà pas besoin de ça. Quand je vois ce que je vois, et que j'entends ce que j'entends, je suis content de penser ce que je pense : une compétition pour le plus grand nombre, moribonde, ressuscitée par une initiative privée, "récupérée" par les instances fédérales heureuses de l'aubaine, mais apparemment sourcilleuses et pointilleuses, excessivement soucieuses de la présence de quelques punaises dans la vaseline, et de l'élévation du coût technique de cette compétition, alors qu'elles auraient mieux fait de se pencher en son temps sur les surcoûts que génère par exemple une qualification campagne "nouvelle formule". Il est certainement plus facile de démolir que de construire, il faut moins de monde et moins de bonne(s) volont(és). Continuons comme cela, la route est longue, mais elle est en pente.