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[fabrication Simulateur] Capteur Sur Commandes


Etienne

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Salut

étant sur le point de récupèrer un fuselage de planeur pour en faire un simu je suis à la recherche d'info :

 

Données d'entrée:

* un vrai fuselage de planeur en situation R définitive est réutilisé et équipé. C'est un monoplace, l'instructeur sera en place droite assis à un bureau avec un joystic supplémentaire + clavier et souris pour contrôler les paramètres de vol et éventuellement faire des surprises à l'élève (casse câble au décollage, AF mals vérouillés etc etc), mais aussi faire plus facilement les démonstrations que dans la position tandem. Quitte à être au sol autant l'exploiter a fond!

 

* pour le logiciel ce sera condor, on ne réinvente pas l'eau chaude.

 

* l'écran sera sois fixé sur le dessus du tableau de bord sois un tableau blanc devant le cockpit (dernière solution super pratique pour dessiner dessus et faire la leçon sur le point d'aboutissement par exemple).

 

* L'élève utilise les commandes d'origine du planeur manche, palonniers, AF et commande de train.

 

* le retour de force est assuré par des ressorts/sandow. Le retour dynamique piloté par ordinateur et agissant sur vérins électriques (ou hydroliques) est pour la phase 2 du développement.

 

* les mouvements du planeurs fonctions de l'orientation du vecteur accélération sont pour la phase 2 du développement (voir plus loin...)

 

* faire low cost, simple et efficace.

 

Ce dont j'ai besoin, appel à ceux qui ont des tuyaux:

1) où trouver des capteurs de position pour les commandes / comment faire l'interface avec le pc??

2) Comment faire une sortie d'info depuis condor pour récupèrer les infos de vitesse air, altitude et vario?

3) comment transformer les infos d'alti, vitesse, vario en mouvement des aiguilles sur les instruments du tableau de bord. Quitte à fabriquer de faux instruments. Le but est que l'élève s'habitue tout de suite à avoir le nez dehors et avoir le bon circuit visuel pour exploiter ses instruments correctement. Si on laisse les instruments sur la vue à l'écran il ne prendra pas les bons réflexe: ce serait comme d'avoir un viseur tête haute avec les instruments projetés sur la verrière. La réalité est différente...

 

J'aurai surrement d'autres questions au fur et à mesure de la fabrication mais on va déjà commencer par les bases :rolleyes:

Merci d'avance

Etienne

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Salut Etienne,

 

je vois que nous avons quasiment le même projet.

 

Nous avons à "disposition" un fuselage d'Astir, pour y installer le simu.

 

Nous avons (enfin, j'ai, étant quasi le seul mec motivé dans l'histoire), articulé ça autour de plusieurs phases :

 

1- Transformer le fuselage, installer les capteurs, mettre un vidéoprojecteur.

2- Rendre les (faux) instruments du tableau de bord réactifs aux ordres de Condor.

3- Créer un système pour avoir l'illusion visuelle d'un environnement à 360°

4- Mettre le tout sur vérins (ça ne se fera jamais mais on peut rêver :rolleyes:)

 

Le projet a démarré il y a deux ans, on a commencé à réparer le fuso abimé lors d'un atterrissage extérieur, puis avec l'été/l'hiver/mon année en angleterre/l'été, ça s'est arrêté et il est dans un coin.

 

J'ai aussi fait un dossier de subvention, mais notre comité départemental étant ce qu'il était, je n'ai jamais connu la fin.

Je t'en ai envoyé une copie par mail.

 

Bon, pour répondre plus directement à tes questions :

 

1) De mon côté, les capteurs seront récupérés d'un joystick cannibalisé, ainsi que la carte d'interface capteurs/pc. C'est à mon avis la solution la plus simple/lowcost. Il me reste juste le "petit" problème du train rentrant. Le planeur fourni un signal à deux positions (rentré/sorti), alors que le simu attend une impulsion (touche "G"), mais j'ai déjà mon petit avis sur la solution. Ensuite, le montage sur les tringles, c'est du bricolage dans les règles de l'art et ça c'est ma spécialité !

 

2) Là je ne m'y connais pas, et c'est là que notre collaboration (et pourquoi pas avec d'autres) pourrait être très utile, par exemple s'il fallait en venir à payer un mec qui s'y connaisse un peu.

 

3) Les instruments seront surement fabriqués (tube PVC, couronnes etc...). Pour faire bouger les aiguilles il "suffit" de coller un servo de modélisme ou un moteur pas à pas derrière. Mais tout ça dépendra de l'interface citée en 2).

 

Si jamais tu as plus d'infos ...

 

 

Fred

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2- Rendre les (faux) instruments du tableau de bord réactifs aux ordres de Condor.

3- Créer un système pour avoir l'illusion visuelle d'un environnement à 360°

 

Messieurs,

 

Sur le point 2, une solution existe:

Le PC qui tourne Condor peut être muni d'une carte graphique a deux sortis. Une bonne carte permet d'étendre l'image sur deux écrans séparés. Si maintenant les deux écrans se mettent l'un au dessus de l'autre, il suffit de prendre le tableau de bord sur l'écran en bas et le ciel et le paysage sur l'écran supérieur.

Celui du bas devient alors le tableau de bord dans le fuselage, l'autre se met à l'extérieur.

Voila les instruments vont réagir correctement.

 

Des solutions similaires existent pour la vu 360° mais la c'est cher. Autre solution et mois cher c'est d'utiliser un casque virtuel a écran incorporé mais il bloquera la vue sur le tableau de bord.

 

 

Bart

Modifié par Bravo Papa
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Bravo Papa > Effectivement, cette solution est intéressante car simple. Malheureusement je ne crois pas que ça fonctionne, il faudrait que le jeu supporte l'extension d'écran, et surtout qu'un écran accepte par ex du 800x600 pour les instrus et du 1440x900 sur vidéoprojecteur pour le paysage. Ce mélange de résolutions et de matériel est très difficile; j'en ai encore fait l'expérience y'a pas longtemps.

 

Godzilla > Idée intéressante à exploiter, mais je ne sais pas si c'est la plus simple. A partir de coordonnées il va falloir tout recalculer (en soft ou en hardware), vitesse, alti, vario, puis afficher le résultat. Alors que dans le jeu, ces chiffres existent peut-être déjà sous une forme qui nous intéresse, un vario peut-être sorti sur une prise parallèle sur quelques bits, l'interface derrière serait alors très simple.

 

Fred

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Bravo Papa > Effectivement, cette solution est intéressante car simple. Malheureusement je ne crois pas que ça fonctionne, il faudrait que le jeu supporte l'extension d'écran, et surtout qu'un écran accepte par ex du 800x600 pour les instrus et du 1440x900 sur vidéoprojecteur pour le paysage. Ce mélange de résolutions et de matériel est très difficile; j'en ai encore fait l'expérience y'a pas longtemps.

 

Godzilla > Idée intéressante à exploiter, mais je ne sais pas si c'est la plus simple. A partir de coordonnées il va falloir tout recalculer (en soft ou en hardware), vitesse, alti, vario, puis afficher le résultat. Alors que dans le jeu, ces chiffres existent peut-être déjà sous une forme qui nous intéresse, un vario peut-être sorti sur une prise parallèle sur quelques bits, l'interface derrière serait alors très simple.

 

Fred

Si le jeu ne supporte pas l'extension d'écran, il y a la solution de faire un raccord VGA en Y et d'attaquer 2 écrans avec le même signal, convenablement déréglés pour que l'un n'affiche que la partie haute et l'autre que la partie basse. Le Y, tous les électroniciens te diront que ça marche mal parce que les impédances ne sont plus correctement adaptées, mais je l'ai fait déja au moins deux fois, une à mon ex boulot pour avoir sur un écran devant lequel on peut s'assoir et poser un clavier l'image qui était par ailleurs sur un vidéo-projecteur et une fois au club pour avoir dans deux pièces différentes la même image du récepteur Météosat. Ca marche à condition que les cables ne soient pas trop longs, au moins un des 2 doit être vraiment court.

 

Les vérins non seulement ce serait du luxe, mais il faut encore tout un logiciel pour décider ce qu'on leur fait faire et ce n'est pas évident. Il est hors de question de reproduire réellement les accélérations du planeur simulé : en les intégrant 2 fois on voit que dans ces conditions le simulateur décrirait exactement la même trajectoire que celui qu'il simule ! Se contenter de reproduire les mouvements de pivotement autour des 3 axes ne marche pas non plus : si par exemple on incline le simu à gauche quand le planeur simulé s'incline à gauche, les occupants sont pressés par leur poids sur le coté gauche, alors que dans la réalité (tant qu'on conserve la symétrie) le poids apparent reste dans l'axe. Je suis d'ailleurs assez curieux de savoir comment font les vrais simulateurs sur vérins.

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Salut

pour la représentation 3D j'ai trouvé ça:

http://www.free-track.net/

C'est tout bête: 3 ou 4 diodes scotchées sur une casquette qui emplifient le mouvement de la tête (le capteur n'est qu'une webcam de base, c'est le logiciel gratuit qui fait tout le boulot!). Y a même une interface Condor dédiée. On se retrouve avec un écran fixe qui reproduit naturellement l'orientation du regard dans l'espace et ça permet d'entrainer l'élève à regarder du bon côté et de vérifier en live et en précision si ce qu'il fait est juste.

 

Pour les mouvements du simu l'ordi doit recalculer l'orientation du vecteur accélération. Ce vecteur est vertical dirigé vers le bas, son orientation va bouger suivant x et y (z orienté vers le haut) sur un angle d'environ 20°. Il dépassera cet angle et ça deviendra n'importe quoi si on commence une séance voltige ou si on passe en G négatif. Il suffit donc de dériver 2 fois la trajectoire pour obtenir ce vecteur puis de limiter les mouvements de la nacelle à une inclinaison de 45° disons.

Il ne faudra pas oublier de mettre une condition de non respect de la consigne de suivit du positionnement de la nacelle en cas de tonneau ou boucle qui ne soit pas suffisament bariquée dans le premier cas ou rapide dans le deuxième... la nacelle passerait de sa position +45° à -45° instantanément (à la cinématique maxi près des actionneurs) dès que la l'accélération théorique du planeur basculerai de l'autre côté de l'origine du repère.

Bref ce serait 'hachement plus compliqué. Je vais garder les pions de fixation des ailes histoire d'avoir des point d'ancrages fiables dans la structure du planeur, mais se sera pour la phase 2 si je m'y colle un jour!

 

L'idée du joystic canibalisé est très bonne Fred. J'ai également bien reçu ton dossier. Un grand merci :rolleyes:

 

Pour les instruments, si on réussi à avoir une récupération des valeurs sur une sortie du pc on trouvera bien qqn pour nous fair un convertisseur numérique analogique sur plusieurs voies. L'instrument le plus simple à cablé sera le vario: il suffit de reprendre un vieux répétiteur de vario électrique, ce n'est jamais qu'un gros galva gradué en m/s... Après on peut aussi en récupèrer d'autres et modifier la graduation m/s vers km/h et m.

 

Pour le train : peut-être qu'un simple contact au moment ou la manette du train passe à mi-course suffit à faire une impulsion simulant la touche train sortit/rentré.

 

Pour les efforts sur l'axe des ailerons en plus du ressort/sandow je verais bien un amortisseur visqueux (genre un piston dans un cylindre rempli de graisse ou huile, le jeux et la viscosité déterminent les efforts). A défaut d'un retour de force piloté digne de ce nom ce pourrait-être un bon ersatz?

Quelqu'un a-t-il une idée là dessus? D'autres solutions?

 

A+ :lol:

Etienne

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Salut

pour la représentation 3D j'ai trouvé ça:

http://www.free-track.net/

Je ne suis pas convaincu par l'utilisation du TrackIR (ou FreeTrack) sur un simulateur. Il y a problème si plusieurs personnes regardent l'écran car elles voient ce que le "pilote" voit mais pas avec la même orientation.... J'irais plutôt avec un rétroprojecteur...

 

Pour les instruments, si on réussi à avoir une récupération des valeurs sur une sortie du pc on trouvera bien qqn pour nous fair un convertisseur numérique analogique sur plusieurs voies.

Condor dispose d'une sortie UDP avec toutes les informations dont tu devrais avoir besoin... Je crois que le manuel de Condor a une partie réservée à cela...

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Salut

Super ton lien Fred!

J'y ai trouvé une super interface pour brancher les potars fixés sur les commandes:

http://www.lbodnar.dsl.pipex.com/joystick/

32€ l'interface avec 2 fois plus que nécessaire, le top.

 

Plein de lien rajouté dans le marque page, je trierai plus tard, là je file au terrain :rolleyes:

Tcho

Etienne

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...

Pour les mouvements du simu l'ordi doit recalculer l'orientation du vecteur accélération. Ce vecteur est vertical dirigé vers le bas, son orientation va bouger suivant x et y (z orienté vers le haut) sur un angle d'environ 20°. Il dépassera cet angle et ça deviendra n'importe quoi si on commence une séance voltige ou si on passe en G négatif. Il suffit donc de dériver 2 fois la trajectoire pour obtenir ce vecteur puis de limiter les mouvements de la nacelle à une inclinaison de 45° disons.

...

Si je comprends bien ce que tu proposes, tu essayes de conserver la direction de la pesanteur apparente par rapport à la nacelle en l'inclinant (dans des limites raisonnables) façon a ce qu'elle fasse le bon angle avec la seule pesanteur réelle qu'on ressent dans la nacelle qui est toujours dirigée selon la verticale. Ca veut dire par exemple basculer vers l'arrière pendant un roulage treuil, ou incliner vers l'extérieur du virage dans le cas d'un dérapage extérieur. Mais il faut tourner l'image d'autant pour garder la même vision qu'en vrai vol, par exemple en fixant le projecteur sur la nacelle. Ca me semble jouable bien qu'on perde les variations d'intensité de cette pesanteur apparente. Dès que le planeur est libre (hors treuillée ou remorqué), la trainée et la portance latérale du fuselage restant dans la plupart des cas faibles par rapport à la portance, cela assure des angles raisonnables tant que ces conditions sont vraies. Même le cas d'une boucle, si on reste en positif tout du long, devrait passer, la pesanteur apparente restant toujours dirigée en gros vers le fondement du pilote, par contre son intensité varie fortement, ça on ne peut pas le simuler.

Mais ceci dit, puisque les angles restent faibles, est-ce que ça vaut le coup ? D'autant que le pilote de simulateur perçoit les rotations de la nacelle qui ne correspondent pas à des rotations dans la réalité, sauf si elle restent très lentes, les canaux semi-circulaires de l'oreille interne sont faits pour ça.

Modifié par Robert Ehrlich
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Salut

première étape faite aujourd'hui (heu... hier):

http://echomike.free.fr/photo/080127/imgp4381.jpg

la récupération du fuselage réformé: un LS1-D à Tours le Loroux

La suite en photos sur :

http://echomike.free.fr/photo/080127/thumb.html

 

Bons vols

Etienne

Modifié par Etienne

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Bonsoir à tous,

 

Pour notre part à Lyon-Corbas, pour notre simulateur nous allons abandonner les potentiomètres.

En effet aprés trois années de service ceux-çi sont fatigués et engendrent beaucoup de parasites dans les commandes. La poussière, l'usure et les déplacements en remorque les ont usés prématurément.

Pour les remplacer l'idée est la suivante, mettre un joystick ( en port USB ) par axe.

Un pour le roulis, un pour le tangage actionnés par les commandes réelles du planeur. Dans le paramétrage des interfaces plusieurs joystick cohabitent parfaitement dans Windows. Il suffit de selectionner l'axe qui correspond à la commande que l'on veut activée dans le panneau de configuration du (des) joystick.

Je pense ainsi éliminer les parasites et l'usure des potentiomètres, les joystick ont maintenant des capteurs plus précis et plus résistants que les potentiomètres.

Je vais faire la manip ce mois, je vous tiens au courant du résultat.

Des photos du simu.

 

http://img210.imageshack.us/img210/5973/simulateur01hh5.jpg

 

http://img75.imageshack.us/img75/5039/simuar800x600wm1.jpg

 

A plus,

Georges

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Salut,

A mon humble avis, Etienne, si tu restes au niveau d'affichage avec un écran, ou même avec deux, ça ne sert à rien de faire bouger le cockpit. Les références visuelles périphériques "détromperont" toujours le cerveau, quant à la position dans l'espace. L'oreille interne est très précise, mais les informations visuelles priment généralement sur toutes les autres.

Bref, pour que ça vaille la peine de concevoir un système de transmission de mouvements à un cockpit devenu mobile, il faudrait d'abord que la vision périphérique soit utilisée dans la simulation. Je ne vois que deux possibilités :

- assez lourde, mais probablement meilleure est constituée d'un écran à 180° (ou plus) avec rétroprojecteur(s) ; un détecteur de mouvements de la tête serait bienvenu. :lol:

- une autre solution, légère (mais pas forcement moins chère), est un casque / lunettes de vision, et il en existe plus de 100 modèles !

 

Un autre aspect, déjà abordé par Robert, est la nature des mouvements du cockpit. En fait, l'orientation et la grandeur des accélérations sont plus importantes pour l'effet simulé que la vraie position spatiale du cockpit. Si tu inclines fortement la cabine du simulateur pour imiter un virage serré, l'effet ressenti sera contraire de celui, escompté, car l'accélération ne sera pas orientée dans l'axe vertical du planeur... :lol:

Il me semble que seuls les mouvement de la cabine en tangage vaillent éventuellement la peine d'être utilisés en simulation. Ceux-là pourraient effectivement donner des effets, un forte action à cabrer, ou un début de treuillée seraient ressentis comme des "vrais", mais encore, la vitesse d'exécution et les forces à créer seraient, je crois, plutôt importantes...

Fais en un bilan, mais il me semble que les solutions "optiques", même chères, seraient moins onéreuses qu'une bonne simulation des mouvements.

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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Hello,

 

les lunettes vidéo à immersion, après m'y être intéressé de près j'ai laissé tomber. Tous les tests que j'ai lu pointaient la migraine assurée au bout de 10 minutes. Les yeux ne sont pas fait pour focaliser à une si proche distance.

 

Fred

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Bien vu, Fred ! C'est le même problème qu'avec les écouteurs des walkman (et autres lecteurs MP3). A force de les avoir tout le temps dans les oreilles, les gens subissent des pertes d'audition... :lol:

C'est aussi pour cela que je estime comme meilleure la solution avec des écrans enveloppants et des rétroprojecteurs. En plus, elle garde l'avantage de préserver la vision naturelle sur un vrai tableau de bord (dans lequel il faudrait tout de même installer les instruments qui marchent avec les données du simulateur) et permet donc aussi de s'entraîner à un circuit visuel correct, ce qui n'est pas, ou difficilement, accessible avec des lunettes.

Yurek
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...

Pour les mouvements du simu l'ordi doit recalculer l'orientation du vecteur accélération. Ce vecteur est vertical dirigé vers le bas, son orientation va bouger suivant x et y (z orienté vers le haut) sur un angle d'environ 20°. Il dépassera cet angle et ça deviendra n'importe quoi si on commence une séance voltige ou si on passe en G négatif. Il suffit donc de dériver 2 fois la trajectoire pour obtenir ce vecteur puis de limiter les mouvements de la nacelle à une inclinaison de 45° disons.

...

Si je comprends bien ce que tu proposes, tu essayes de conserver la direction de la pesanteur apparente par rapport à la nacelle en l'inclinant (dans des limites raisonnables) façon a ce qu'elle fasse le bon angle avec la seule pesanteur réelle qu'on ressent dans la nacelle qui est toujours dirigée selon la verticale. Ca veut dire par exemple basculer vers l'arrière pendant un roulage treuil, ou incliner vers l'extérieur du virage dans le cas d'un dérapage extérieur. Mais il faut tourner l'image d'autant pour garder la même vision qu'en vrai vol, par exemple en fixant le projecteur sur la nacelle. Ca me semble jouable bien qu'on perde les variations d'intensité de cette pesanteur apparente. Dès que le planeur est libre (hors treuillée ou remorqué), la trainée et la portance latérale du fuselage restant dans la plupart des cas faibles par rapport à la portance, cela assure des angles raisonnables tant que ces conditions sont vraies. Même le cas d'une boucle, si on reste en positif tout du long, devrait passer, la pesanteur apparente restant toujours dirigée en gros vers le fondement du pilote, par contre son intensité varie fortement, ça on ne peut pas le simuler.

Mais ceci dit, puisque les angles restent faibles, est-ce que ça vaut le coup ? D'autant que le pilote de simulateur perçoit les rotations de la nacelle qui ne correspondent pas à des rotations dans la réalité, sauf si elle restent très lentes, les canaux semi-circulaires de l'oreille interne sont faits pour ça.

 

Cette méthode est employé ds les simulateurs utilisés à AIR FRANCE où la cabine est monté sur verrins. La premire c'est assez surprenant quand par exemple à la mise de gaz .. on ressent la poussée .Celle ci est simulée par une inclinaison en tangage très importante pour que le vecteur poid s'oriente vers l'horizontal ( sensation de poussée ) . Mais cette sensatinon est aussi possible car l'oeil humain n'a pas senti la variation d'inclinaison ( cabine fermée ). Mais pour simuler un virage, là c'est plus compliqué , comment simuler une augmentation du vecteur poid ds le plan vertincal.?

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Mais pour simuler un virage, là c'est plus compliqué , comment simuler une augmentation du vecteur poids ds le plan vertical.?

La réponse est simple : c'est impossible, à moins de mettre le simu dans un ascenseur très puissant et très haut ! Et encore ... Simuler 5 minutes de spirale à 1,2g amènerait à une altitude de 88290 m et une vitesse de montée finale de 2119 km/h, qu'il faudrait conserver après la sortie de virage pour ne pas créer d'impression de g négatif !

Il me semble que seuls les mouvement de la cabine en tangage vaillent éventuellement la peine d'être utilisés en simulation.

Et encore ... par exemple si le pilote pousse le manche, l'assiette devient plus piquée, mais en même temps le planeur accélère, ce qui incline la direction du poids apparent vers l'arrière et donc conserve, du moins au début de la manoeuvre, la direction du poids apparent par rapport à l'habitacle, le changement de direction vers la verticale réelle se fait progressivement au fur et à mesure que la vitesse se stabilise vers la valeur associée à la nouvelle assiette. Une autre façon équivalente de voir les choses est qu'il faut basculer vers l'avant pour simuler le changement d'assiette, mais vers l'arrière pour simuler l'accélération, au début de la manoeuvre les 2 se compensent, après, quand il n'y a plus d'accélération, il ne reste que le basculement dû au changement d'assiette. Ceci dit pour de grands changements d'assiette sans accélération simultanée, comme pendant une rotation en treuillée, ça doit valoir le coup, sauf qu'il faut un sacré débattement pour atteindre l'assiette de montée optimale et qu'il faut commencer la rotation du simu avant la rotation réelle, pendant le roulage, pour simuler l'accélération au roulage.

 

Mais un mouvement du simulateur en roulis n'est ni plus ni moins utile qu'en tangage, seulement il ne peut donner que la sensation de dérapage, pas celle du facteur de charge subit, et s'il n'y a pas de dérapage, le simu ne doit pas bouger.

 

Ces choses ne sont pas très surprenantes, c'est une belle illustration indirecte du principe selon lequel les sensations sont totalement trompeuses en cas de perte des références visuelles : si on veut reproduire ces sensations (trompeuses), il faut effectuer (approximativement) les mouvements que le pilote croit percevoir et non les mouvement réels.

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J'ai le souvenir d'une visite au parc du futurscope à Poitier, avec un groupe d'enseignants.Après une visite interessante du sous-sol d'une attraction, nous sommes montés dans les nacelles pour assiter au voyage virtuel dans un monde sous marin. le top de la simulation vision stéreoscopique, deux nacelles de 30 places (?) avec des accélerations et des rotations sur 2 axes.

 

Spectacle très prenant, mais à la sortie, on nous annonce qu'une panne hydraulique a bloqué les nacelles après deux minutes de flim. Plus de la moitié des passagers ne se sont apperçu de rien.

 

L'organisateur de la visite nous propose un deuxième tour pour compenser. Même panne, même absence de détection de la panne.

 

Cooclusion du groupe : Pourquoi déployer des efforts importants sur le mouvement, allors que l'impression visuelle suffit à créer l'illusion ?

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  • 6 ans après...

Bonjour, Nous sommes un groupe de 2, nous somme éléve en terminale STI2D

Nous travaillons actuellement sur un projet de simulateur de vol, en plus particulier sur l'interfaçage

Nous avons récupérer une épave de planneur et nous devons faire l'interface entre le manche et le logiciel condor. Nous devons bien sûr avoir un coût raisonnable, et un impact environnement faible.

On doit choisir où on doit implanter les sortes de capteurs mais on ne sait pas exactement lesquels prendre. Lesquels sont les plus simples à installer ? Et comment faire l'interface avec le logiciel condor à partir des capteurs ?

Bien à vous, merci de nous répondre.

 

Clémence et Julien :flowers:

Modifié par Clem Nesca Strns
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Salut

pour la représentation 3D j'ai trouvé ça:

http://www.free-track.net/

C'est tout bête: 3 ou 4 diodes scotchées sur une casquette qui emplifient le mouvement de la tête (le capteur n'est qu'une webcam de base, c'est le logiciel gratuit qui fait tout le boulot!). Y a même une interface Condor dédiée. On se retrouve avec un écran fixe qui reproduit naturellement l'orientation du regard dans l'espace et ça permet d'entrainer l'élève à regarder du bon côté et de vérifier en live et en précision si ce qu'il fait est juste.

 

Pour les mouvements du simu l'ordi doit recalculer l'orientation du vecteur accélération. Ce vecteur est vertical dirigé vers le bas, son orientation va bouger suivant x et y (z orienté vers le haut) sur un angle d'environ 20°. Il dépassera cet angle et ça deviendra n'importe quoi si on commence une séance voltige ou si on passe en G négatif. Il suffit donc de dériver 2 fois la trajectoire pour obtenir ce vecteur puis de limiter les mouvements de la nacelle à une inclinaison de 45° disons.

Il ne faudra pas oublier de mettre une condition de non respect de la consigne de suivit du positionnement de la nacelle en cas de tonneau ou boucle qui ne soit pas suffisament bariquée dans le premier cas ou rapide dans le deuxième... la nacelle passerait de sa position +45° à -45° instantanément (à la cinématique maxi près des actionneurs) dès que la l'accélération théorique du planeur basculerai de l'autre côté de l'origine du repère.

Bref ce serait 'hachement plus compliqué. Je vais garder les pions de fixation des ailes histoire d'avoir des point d'ancrages fiables dans la structure du planeur, mais se sera pour la phase 2 si je m'y colle un jour!

 

L'idée du joystic canibalisé est très bonne Fred. J'ai également bien reçu ton dossier. Un grand merci smile.gif

 

Pour les instruments, si on réussi à avoir une récupération des valeurs sur une sortie du pc on trouvera bien qqn pour nous fair un convertisseur numérique analogique sur plusieurs voies. L'instrument le plus simple à cablé sera le vario: il suffit de reprendre un vieux répétiteur de vario électrique, ce n'est jamais qu'un gros galva gradué en m/s... Après on peut aussi en récupèrer d'autres et modifier la graduation m/s vers km/h et m.

 

Pour le train : peut-être qu'un simple contact au moment ou la manette du train passe à mi-course suffit à faire une impulsion simulant la touche train sortit/rentré.

 

Pour les efforts sur l'axe des ailerons en plus du ressort/sandow je verais bien un amortisseur visqueux (genre un piston dans un cylindre rempli de graisse ou huile, le jeux et la viscosité déterminent les efforts). A défaut d'un retour de force piloté digne de ce nom ce pourrait-être un bon ersatz?

Quelqu'un a-t-il une idée là dessus? D'autres solutions?

 

A+ smile.gif

Etienne

tu peux essayer des verins à gaz de coffre voiture, cuisine etc, ils ont un amortissement intégré

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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Il y a aussi des joysticks à retour d'effort entre 30 et 60 € en solde chez CDiscount, un prototype glasflugel était équipé d'un manche latéral mais je suppose qu'on peut les utiliser en manche central.

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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