Godzilla

dommage d'en rester là. C'est une vrai bonne question : entre ces écrans où on voit rien, l'énorme quantité d'infos que peuvent afficher les logiciels, la difficulté à maniper en vol et cette curieuse tendance qu'ont ces petits caractères à devenir de plus en plus flous, le choix de l'interface que l'on s'affiche durant le vol est primordiale. Si en plus on rajoute la gestion des unités de mesure exotiques utilisés pour les contrôleurs, le casse tête n'est pas maigre. Par contre, les "vieux" outils (55AVD, LX20 ...) restent merveilleusement faciles à utiliser, même dans la baston. J'utilise CU, avec 2 pages : La Page 1 n'affiche pas la carte (plus visible) et les box : Direction wpt, finesse actuelle, finesse requise, alt en FL, Vitesse sol. La Page 2 est beaucoup plus complète, mais je m'en sers rarement. La vrai cata: changer de WP à la volée. En biplace ça marche, en mono, c'est une autre histoire.

Attention aux prises crocos: ce n'est pas du tout adapté aux conditions de vol. Le risque d'incendie est énorme en cas de court jus.

Oui Il est préférable de passer du temps sur le réglage alti, l'altitude de sécurité, le calage Mc Ready pris en compte dans les calculs d'arrivée, la fluidité de la recherche des terrains de dégagement, etc ....

Il fait ça tout le temps quand il a été déplacé alors que le GPS était éteint: il constate qu'il n'est pas là où il croyait être. Je ne vois pas à quoi sert ce message: j'ignore...

Définitivement non. Nous sommes en environnement certifié. Toutes les pièces doivent être munies d'une Form1. Tout le reste n'est que bricolo, attention au retour de bâton en cas de soucis.

c'est super cher ! a quoi tu compares ?

1A me parait un peu juste. Même si la doc des PDA annonce moins en conso, il me parait raisonnable d'avoir un peu de marge. Sur un biplace, tu peux avoir les 2 PDA/PNA + l'EDS (l'O2D2 est alimenté en 5v). ça commence à faire du monde. J'ai essayé les bidules utilisés en modèle réduit (UBEC je crois, dans le jargon), j'ai aussi tenté avec les bidules pour bagnole. Pas satisfaisant non plus. De façon aléatoire, il y a avait des parasites sur la radio, que je n'ai pas pu régler. Et puis la conso n'était pas optimisée. Avec les convertisseurs DC/DC, je n'ai jamais eu de problèmes, certains tournent depuis 5 ans maintenant, sans histoires. Dans les planeurs du club qui circuitent, il y a maintenant 2 batteries 12A/H. Sur le biplace, il faut basculer après 6 heures de vol, en moyenne. Et ça ne va pas s'améliorer quand on pourra enfin mettre des transpondeurs (mais ça, ça sera quand on aura des procédures de maintenance acceptables) Vivement les Lipo à pas cher

Même si c'est un point qui peut devenir problématique, je convaincu que le prix n'est pas le plus gros obstacle au développement de l'activité. Et en plus de se demander si on a les moyens financier d'aller voler en Patagonie, il faut aussi se demander si on a les compétences et les capacités physiques. Ces vols sont longs, dans des conditions éprouvantes. Y prendre plaisir doit demander un entraînement et une hygiène de vie plutôt drastiques. Quoi qu'on en pense, c'est quand même réservé à une élite, et l'argent n'est sans doute pas le composant le plus complexe à rassembler.

Faut s’équiper !!! Alim: passer de 12v à 5v. J'ai essayé pas mal de trucs, mais rien ne fonctionne mieux que ça : convertisseur DC/DC Ensuite, il te faut le cable Micro Usb bien câblé en 5 broches (tu trouveras des liens dans ce post), le convertisseur RS232/TLL. et un fer à souder...

Je viens de terminer la connexion de mon PNA "made in china with no name", de la famille "YF" J'ai commandé ça: http://cgi.ebay.com/RS232-TTL-Converter-MAX232EPE-Power-4pcs-cable-/280614635645?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item4155ef887d Avec le lien indiqué par DanyD: http://www.lsc-forchheim.de/html/downloads/Steckerbelegung.pdf Mon PNA fonctionne avec le brochage type "Wayteq". Il utilise le port "COM9" Bravo pour la richesse de ce post.

Bonjour, C'est 20%, directement rajoutés au bas de la facture GS.

Tu vas batailler pour rien. Une bonne antenne ne coute vraiment pas cher. A priori, que tu puisses régler la compensation du LX ne signifie pas forcément qu'il ne soit pas monté sur l'antenne. Remplace ton type 100 par un Winter qui marche (que tu voles sur un autre planeur du club). Si le Winter fonctionne, c'est que le Type 100 a pris un coup. Parfois, avec l'âge, la coque tu T100 se fend, et tu as une belle entrée d'air parasite qui suffit à mettre tout le système par terre. ça peut se réparer avec un peu de mastic époxy (genre les barres à pétrir). résultat non garanti...

Il semble que les paras ne perdent pas leur futal en sautant. Tu devrais pouvoir l'attacher avec des bretelles ...

Ton symptôme ressemble à une mauvaise compensation. Manifestement, les deux varios sont sur la même ligne. Il y a deux sources d'emmerdements: - la plomberie - un vario pété La plomberie, c'est assez pénible à contrôler: les lignes entre l'antenne et les varios ainsi que entre les varios et les bouteilles doivent être étanches. Pas d'autre solution que de tout débrancher, boucher, et tester. Il faut aussi une antenne en état: essaie avec celle d'un autre planeur. Les varios pétés produisent le même résultat qu'une plomberie pourrie. Tu peux déjà commencer par en débrancher un, tester en vol, puis l'autre. N'oublie pas de fermer la ligne là où tu supprimes un vario ... Après, si les varios et la plomberie sont en bon état, l'ordre de branchement n'influe pas beaucoup. Essaie de simplifier ton installation, avec un seul vario.

une idée du prix ?

utilisé au treuil, ça doit être l'arme absolue ...

Mauvaises nouvelles: - les uea ont disparu ces dernières années - cette manip pourrait être effectuée par un proprio disposant d'une LNMA, mais tu serais au courant si tu disposais d'une LNMA. Il te reste la sous traitance à un atelier agréé.

Bonjour, Lire ici P41-15 ed 2 Les transpondeurs doivent maintenant être testés tous les 2 ans. Ou j'ai mal lu ? Faut démonter ces bouzins !

Je crois que pour la certif, les efforts doivent augmenter avec la vitesse. Ceci est obtenu par la forme de la gouverne. A mon sens, l'effort à produire sur la profondeur n'est lié qu'au calage du plan fixe ET au centrage.

J'ai eu le bonheur de casser un ressort en vol. Il y a déjà bien longtemps (l'EASA et le GSAC n'existaient pas, c'est vous dire ...) C'est un non-évènement. J'ai refait un CRIS "débattements", pour être sûr: pas de point dur, rien ... (essayez en vol, c'est marrant: faut pas être sur l'arc jaune, c'est sûr) Comme c'était à la fin du vol, je suis gentiment rentré. Le planeur est presque plus agréable sans le ressort. Le manche tombe naturellement sur l'assiette 100 km/h, et les efforts pour les assiettes "spirale" et "transition un peu rapide" sont vraiment faibles. J'en ai conclu qu'il ne sert pas à grand chose. Bien sûr,il devient impossible de tenir une assiette rapide avec le manche lâché. Mais qui fait ça ? Quand à treuiller avec le compensateur en avant, j'ai toujours trouvé cette idée un peu sotte. En cas de casse câble, le geste "manche en avant" n'a pas vraiment besoin de la faible assistance du compensateur. Le compensateur au milieu me parait plus adapté. Mais ce n'est qu'un avis personnel.

Oui, on PEUT être malade au début. C'est pour ça que les premiers vols sont courts. Mais l'organisme s'habitue, et on finit par s'amariner. Le souci, c'est que si on reste longtemps sans voler, on perd cette faculté. Il est fréquent (quasi systématique) et normal d'être mal foutu les 4 ou 5 premiers vols. Après, ça passe. Bon, on connait tous des cas pour qui ça ne passe pas. Mais c'est rare.

ça dépend lesquels. La plupart ne font pas beaucoup de bruit. Les Janus C grincent comme de vieux bateaux en bois. On s'habitue. Si tu décolles au treuil, tu entendras peut être l'anneau qui se déplace sur le crochet. ça fait un craquement assez sinistre. Mais quand on sait ce que c'est, on l'oublie. Pour ce premier vol, n'embarque pas d'appareil photo. Il t'encombrera et tu sera moins disponible. Vis sainement les jours avant ton vol.(les jours aprés aussi, mais c'est moins important). En l'air n'hésite pas à signaler tout début de remuement d'estom. Ils sont très naturels mais peuvent te gâcher le plaisir si tu insistes.

Deuxième couche ! - même si l'heure de vol coute beaucoup moins cher en hélico, il faut quand même disposer d'un budget raisonnable. Grosso-modo, si tu passes de 2 paquets de clopes à rien, tu finances le truc. - attention aux fausses impressions: l'absence de bruit et le calme ne sont qu'apparents : grimpe au 195 avec un Pegase dont la verrière est mal étanchée, et tu reparleras du silence ! Et ce n'est pas du tout calme ! Toujours en bagarre ! Tout ça pour dire que l'investissement d'un club qui forme un nouveau membre n'est pas négligeable. Et si l'élève en question démarre sur des données fausses, tout le monde est perdant. Faudrait presque faire passer un examen avant d'inscrire un nouveau membre.

Bah, en même temps quand on demande à des vélivoles s'ils sont contents d'avoir passé leur bpp, il faut s'attendre à des dérapages. Le vertige, je connais gravement au sol, sur un escabeau, ou dans le cerisier, ou sur le toit de la maison. Aucun risque en vol. On peut quand même parfois se donner un coup de frisson, en montagne, tout en bas des falaises, ou quand une pente douce survolée assez bas se termine par un trés bel aplomb. Mais ça ne fait que rajouter au plaisir. D'une manière générale, les gens qui sont ici sont assez mordus. Il n'y aura que peu de réponses du genre "fais gaffe". Alors j'y vais. - apprendre à se poser revient parfois à bûcher les verbes irréguliers ou les tables de multiplication, il y a des moments pas terribles, mais c'est incontournable: si tu n'es pas un peu opiniatre, passe ton chemin. - tu seras assez mal considéré si tu arrives au club à 15:30 et que tu pars à 17:00 : il faut se voter un budget temps et être capable de s'y tenir. Si tu n'as pas de temps à y consacrer, passe ton chemin. - tu auras le bonheur de voler dans des planeurs parfois assez crades, ça dépend de qui l'a utilisé avant, mais tu devras toujours laisser ton planeur nickel: si tu es allergique à l'éponge/peau de chamois, passe ton chemin. - tu auras sans doute des explications viriles avec d'autres membres du club, des instructeurs, des mécanos : si tu ne sais pas gérer les moments de tension, passe ton chemin. - une fois lâché solo, la qualité de tes vols ne dépendra que de toi même. Si tu es incapable de prendre tes responsabilités et de les assumer, passe ton chemin. - dans une association, tu passeras plus de temps au service des autres que pour ton propre plaisir. Si tu n'as pas la fibre patageuse, passe ton chemin. - Il te faudra prendre des décisions rapides et nombreuses. Si tu te poses trop de questions, passe ton chemin. Voila, sinon, tu seras le bien venu dans la plupart des clubs, pour un peu que tu sois persévérant. Pour ce qui est des sensations en vol, je te rassure, elles sont renouvelées à chaque fois, c'est compris dans le tarif.

Pas d'accord. L'intérêt est justement que ça fait se poser la question. Un dépassement de VNE à haute altitude, ça arrive très vite. Et ce petit concours est très didactique. On nous rabat les oreilles avec le décrochage, mais l'assiette à finesse max est plus proche de l'assiette VNE que de celle du décrochage. Il n'y a qu'à sentir l'ambiance dans un biplace quand on traverse une turbulence à 170 au 195. Y a pas grand monde qui rigole. En zone de montagne et en particulier en vol d'onde, les pilotes sont conscients du risque. Il est rappelé à chaque occasion.