Le Club Idéal Pour 2005???

[Michel Klich]

"Vous mettez 5 mecs au cheveux longs avec des percings et des planeurs fluo et on a gagné !

Les jeunes arriveront en masse.c'est dingue mais c'est comme cela...

c'est pas les instructeurs de 45 à 65 ans qui attirons les jeunes...."

 

J'ai vu cela dans une autre contribution..

 

Le vieux de "45-65 ans" que je suis est trés intéressé par toutes les suggestions qui pourraient etre faites!

 

Alors, vous avez moins de 3 ans de pratique de VAV ou vous etes jeunes ( < 25 ans).

-Comment souhaiteriez que votre club fonctionne??

-Qui ferait quoi dans ce club idéal?

-Quels objectifs pour le club idéal??

-Quels matériels pour atteindre ces objectifs??

-Quel budget perso investirez vous pour la pratique du planeur dans "votre club idéal??

-etc...

Si possible pour les réponses anonymes... sérieuses!! Je m'attends à tout , meme au pire....

Les vieux comme moi on la ferme pendant 15 jours!!

 

Je vous lis/écoute

C'est pour faire avancer le "schmilbick"

Merci

[Invité Asymetric]

Salut Michel,

ton post me fait plaisir.

Jeune velivole depuis 2ans, quand je suis arrive dans mon club, j'y ai trouve des gens cool avec qui j'ai beaucoup appris. On faisait des barbacs imprevus, des aperos avec les jeunes etc...

Mais ca n'a pas dure longtemps.

Enfin j'avais trouve ma communaute, une ambiance de paras a la "DROP ZONE", avec des gens dejantes qui ne vivent que pour une chose: VOLER

Et bien je me suis apercu de ce que tout cela cachait: une ambiance moribonde, tout le monde qui se tire dans les pattes, des gens peu passionnés qui croient tout savoir...

 

J'ai changé de club, et j'y ai retrouvé ce que je cherchai dans le vol a voile, mais c un jeune club qui n'a pas encore trop de moyens.

 

Pour moi un bon club c'est avant tout:

-une tres bonne ambiance, pousser les gens a faire des choses ensemble, prendre du bon temps quand on vient au club. Instaurer le cafe le matin, une bonne bouf a midi, l'apero apres les vols, beaucoup parler et echanger des infos. Car on est pas des pousses manettes merde.

 

-des instructeurs passionnes qui aiment enseigner et qui mettent pas des batons dans les roues

 

-encourager financierement (heures de vol) les jeunes a venir aider aux travaux de maintenance. Ca fait de la main d'oeuvre et on y apprend beaucoup de choses.

 

-cooperer avec les clubs qui sont autour, afin de maintenir de bonnes relations, avoir des contacts, des echanges.

 

-faire des projets: equipe de jeunes du club, videos, photos, peintures, etc...

 

-en ce qui concerne le matos, pas de problemes, un vrai passionne tu lui donne trois bouts de batons et des plumes et il vat voler avec. Et oui c pas donne a tout le monde les machines perfo.

 

 

Je veux pas donner des lessons, mais il y a une vrai demande chez les jeunes, un vivier de jeunes aux cheuveux longs avec des percings qui aiment l'aviation, mais qui voient dans le VAV une bande de vieux grincheux qui ne veulent pas qu'on salisse leur machine.

 

Bon j'arrete et bonne nuit a celui qui a eu le courage de lire ce long post. Bonne nuit

[Etienne]

Salut

Après avoir lu depuis un certain temps du pessimissme, du tirage dans les pates en veux tu en voila! je lis ENFIN des posts ou il est question de vie de club conviviale, où le plaisir de se retrouver et de voler est prioritaire sur tout le reste. Où l'on ne parle pas d'élitisme pour "vieux riches" etc

:lol: MERCI

Parceque pour moi (moins de 20 ans et 3 ans de VaV) le planeur c'est fun, c'est convivial, et quand on vient c'est pour le plaisir.

Perso je me défoncerais pas comme je le fais pour mon club à y passer la majeure partie de mon temps libre si j'y trouvais pas une ambiance qui correspond au loisir et au plaisir.

C'est pas avec des gens qui tirent la couverture pour eux seuls qu'on avancera.

Si lorsque l'on sort du boulot on a le choix entre se prendre la tête dans son club ou aller voir ailleur une autre activité plus cool, le choix est vite fait!

 

Alors le club idéal: là où on se sent bien et où on y retrouve des amis, des potes, où on y passe un bon moment.

Lorsque des gens trop fauché pour faire plus de 5 heures dans la saison passeront tout leur été sous la tente sur le terrain juste pour l'ambiance, vous pourrez vous dire: ce club, c'est un BON club...

:lol:

 

Bonne nuit à tous

et Bon Vol à tous: riches, pauvres, 800 heures par an ou 0h l'important c'est l'ambiance et la convivialité au risque de se répèter

 

Etienne Boutreux

Montaigu - Nantes

[BKR]

Enfin une discussion positive ! Quelle bonne idée d'avoir initié ce fil. A lire nos discours habituels, on avait plutôt l'impression que tout n'était qu'immobilisme et mort annoncée du vol à voile.

 

Mais comme on dit: les gens heureux ne font pas d'histoires...

 

En ce qui concerne le club idéal, je n'ai rien à rajouter aux deux contributions précédentes, si ce n'est que dans ces descriptions, je crois reconnaitre un club que je connais bien depuis que j'y suis...

 

Si, juste une petit ajout: le club idéal , c'est aussi celui où même si on n'est que 3 ou 4 et qu'il y en a un qui veut voler, et qu'il ne fait pas beau, on va quand même ouvrir le hangar, sortir la moitié des planeurs pour aller chercher celui qui n'est pas devant, sortir le treuil et faire LE vol pour le mec qui en avait envie. Et tout cela avec le sourire...

 

Bon vols,

 

BKR

[Invité charles boulenguez]

Le bon club, c'est celui où tu viens même quand il pleut, et où tu as la certitude de rencontrer d'autres adhérents venus pour les mêmes raisons que toi, avec parfois l'alibi d'un travail d'entretien, d'une petite réparation à faire, d'un papier à déposer, d'une info à faire passer.

Le bon club, c'est celui où les circuits des uns font plaisir aux autres, qui n'ont pas pu voler ce jour-là, ou qui ont été moins bons, c'est celui où l'on guette les derniers tours de piste du presque lâché, pas pour le seau d'eau, ni pour le coup à boire, mais pour la joie de compter un nouvel élu.

C'est celui où l'on va sortir la machine du fond du hangar pour celui qui est seul à avoir l'enthousiasme de décoller par un temps moins que prometteur (mais un autre l'a écrit avant moi), où l'on va mettre en piste en se demandant si justement cette piste n'est pas trop détrempée, avec un décollage à l'autre extrémité du terrain bien sûr...

C'est celui où les erreurs des uns (personne n'est parfait) ouvrent des pistes de réflexion sur la prévention plutôt que la porte à des menaces de sanctions, mais ça n'empêche pas les quolibets, c'est celui où l'on est conscient de voler sur les mêmes machines, et ou on s'efforce de les préserver ensemble des outrages du temps, c'est celui où l'on sait quel est le dernier à avoir volé sur telle ou telle machine, (et ce n'est pas de la surveillance malsaine), et où on lui laisse une ligne sur le carnet les (rares, exceptionnelles) fois où il aurait oublié, dans l'euphorie qui suit le vol, de le remplir.

C'est celui où tu pars sur la campagne en ayant bien sûr tout préparé, mais en sachant qu'en cas d'imprévu, tu peux compter sur tout un groupe qui viendra au pied levé te sortir de l'ornière, c'est celui où les histoires de vol des autres te font (presque, n'exagérons pas non plus) autant plaisir que les tiennes.

Et qu'importe si les merguez sont parfois un peu trop carbonisées, le café caramélisé, si des tasses sales sont restées dans l'évier, si la cagnotte n'a pas reçu toutes ses oboles, ça permet de vitupérer contre ce club de ... , cette association de ..., en se trempant (pas trop souvent) les mains dans l'eau chaude (moi qui ne sais pas où est le lave-vaisselle à la maison).

Le bon club, ce n'est pas le président qui ..., ce n'est pas l'instructeur que ..., ce n'est pas le chef -pilote, ni la secrétaire, encore que tous ces personnages aient un grand rôle à jouer dans la qualité d'une ambiance et qu'ils y contribuent largement (en formation fédérale aussi bien qu'à Saint Auban, il devrait y avoir dans la formation de l'encadrement, un module supplémentaire psychosociologie et comportement de groupe, histoire de rallonger encore un peu la formation, on pourrait même aller jusqu'à faire passer un décret en ce sens, comme pour le vol sur la campagne) non, le bon club c'est une alchimie où tous les membres apportent un peu de substance (si on a envie de parler d'auberge espagnole, c'est là qu'il faut le placer).

Le bon club, tu y viens l'été pour voler, tu y restes même s'il n'y a plus de machines disponibles, tu y viens l'hiver pour bosser, même si tu n'as que des mains gauches avec des pouces à la retourne, tu y viens même quand tu n'as rien à y faire, tu ne te poses pas de question pour savoir ce que ton club te doit, mais tu t'interroges en permanence pour savoir ce que tu lui apportes.

Tout compte fait, j'ai la chance de m'être inscrit dans un bon club.

Charles Boulenguez

[Invité Guest]

Les vieux comme moi on la ferme pendant 15 jours!!

[Invité Guest]

Alors le club idéal: là où on se sent bien et où on y retrouve des amis, des potes, où on y passe un bon moment.

Lorsque des gens trop fauché pour faire plus de 5 heures dans la saison passeront tout leur été sous la tente sur le terrain juste pour l'ambiance, vous pourrez vous dire: ce club, c'est un BON club...  

tout est dit etienne !!!

je ne pense pas que les "vieux" soit le frein d'une activité vélivoles ou autres, les générations évoluent et c'est plus simple dire "c'est ces vieux cons", et les anciens "c'est a cause de ces jeunes branleurs", alors que des discussions saines entre les 2 ages améliorent grandement les choses !!!

ce que dit etienne et juste, perso quand je viens au club je viens pas seulement voler (surtout en ce moment ) mais voir mes potes, se marrer,faire les visites des planeurs !!!! le vol à voile est une grande famille (on est une poignée miséreuse de pratiquants ), des personnes de mon club font des allers et retour énormes uniquement pour voler et pour passer de bons moment, du style paris-roanne, toulouse-roanne, ou autre ....

et le mieux etienne c'est quand gens plus fortunés emmène les gars fauché en 25 ou autres :rolleyes: (enfin je parle de chez nous ) !!!

[ptitjuVM]

argh deconnecté

[Etienne]

et le mieux etienne c'est quand gens plus fortunés emmène les gars fauché en 25 ou autres :rolleyes: (enfin je parle de chez nous ) !!!

Salut

Wi wi ptitjuVM, cette situation est aussi arrivée dans mon club même si on a pas d'ASH25

De toute façon y a pas que la taille qui compte

 

Je remonte un poil dans la discussion sur ce que j'ai dis. Je n'ai rien contre les club plus fortuné que le mien, loin sans faut!!! Perso à Montaigu les rapports avec nos voisins de La Roche/Yon sont très bon, par exemple, et ils sont plus richent que nous. C'est bien la preuve que c'est l'ambiance et la convivialité qui fait tout...

 

Un "Guest" avait l'air de râler car Michel à dit que les vieux fermaient leur gueule pour 15 jours, moi ça me dérange pas qu'il donnent leur avis ici! A Montaigu la moyenne d'âge est pas plus basse qu'ailleurs ce qui compte c'est, là encore je me répète(!), comment les gens se voient: certaine personnes en paraitrons 70 dès leur 40e année et vis versa ça, sa change tout.

...c'est dans la tête, et dans les faits

 

@+

BV

Etienne Boutreux

Montaigu

[Gilles Navas]

Le club idéal se doit d’avoir un encadrement qui soit moteur dans la pratique de la discipline. Tout le reste suivra naturellement, ambiance et lieu d ‘échange, plaisir à voler, dès lors que l’envie et la passion de voler sont insufflés avec détermination par un « bon chef d’orchestre ».

 

En me faisant l’avocat des membres d’un certain club, il serait souhaitable ne plus voir dans notre mouvement:

 

Un club fermé pendant les cinq mois de période hivernale, avec un bénévolat rendu impossible par un salarié qui ne sait pas encadrer les bénévoles, (vous perdez membres et ambiance),

 

Un club ou les membres ne restent pas oisifs sans savoir que faire,

 

Un club ou l’on puisse ouvrir les hangars sans aucun reproche du chef de centre (« Vous allez me salir les planeurs ! » ),

 

Ou l’on puisse utiliser un treuil sans s’entendre dire que c’est dangereux,

 

Un club ou l’on voit 2 ou 3 pilotes se partager les mêmes machines alors que la moitié du parc reste au sol,

 

Laisser les jeunes croupir et réaliser n’importe quoi en local, en se contentant du jugement de leurs arrondis,

 

Ou l’on réglemente et interdit au lieu d’enseigner,

 

Ou l’on préfère conserver un breifing tardif qui handicape les circuiteurs,

 

Ou l’on se permet de rejeter des VI et des inscriptions parce que l’on se considère sous dimensionné en capacité d’encadrement alors que nous sommes 120 membres et plus d’une dizaine d’instructeurs bénévoles,…

 

L’apprenti circuiteur, demandant une autorisation par radio pour quitter le local, s’entendre rétorquer par le chef pilote une réponse digne à le mettre en confiance du style : « Tu as un dépanneur ? », ou « Ce n’est pas parce qu’il fait beau que cela va durer ! »

 

….

 

Au final vous avez tous reconnu le CAB qui a perdu son bénévolat et le seul remède trouvé par l’équipe actuelle fut de rehausser les tarifs.

 

Si vous ne possédez donc pas ce bon chef d’orchestre, il ne vous reste plus qu’à prendre vos responsabilités. Mais lorsque vous n’êtes pas présent parce que vous travaillez, ce mode de fonctionnement inefficace reprend ses droits. Car le véritable dysfonctionnement provient du fait que l’on demande actuellement au licencié outre d’avoir envie de voler de faire aussi preuve de volontarisme pour persuader un chef de centre de la pertinence à voler. Et si ce membre n’est pas déjà expérimenté il sera bien incapable pour lui de réaliser une telle tâche.

 

Personnellement cela m’est égal, je n’attend personne pour voler sauf mon pilote remorqueur. Mais franchement être autant hermétique à un discours que je considère trivial, j’ai quand même du mal à comprendre, surtout face à un tel gâchis. Ce club idéal est tout sauf celui dans lequel j’ai essayé en vain de faire bouger certaines choses. Puisse ces propos peuvent aider certains à réagir,…

 

Certains étant convaincus du contraire, peut être est-ce moi qui n'est rien compris. Sauf que lorsque j'étais chef de centre adjoint, je ne m'y prenais pas vraiment de la sorte.

 

Gilles

[Invité Guest]

Il avait pas dit, Michel "lLes vieux comme moi on la ferme pendant 15 jours!!", ça doit aussi concerner le schtroumpf grognon de service.....

[Invité Petit jean pierre]

Constation dans un club qui marche 10 mois de l'annee 7 jours sur 7 et 2 jours sur 7 les 2 derniers mois.

heureusement qu'il y a des retraités ( plus ou moins jeunes ) pour remorquer , faire de l'instruction,t entretenir les planeurs .......en semaine

notre activite demande enormement de temps pour fonctioner;

ce n'est pas possible pour des salaries , des jeunes ...surtout dans notre cas puisque le terrain est à 70km de Paris ;

ce n'est le cas de tous les terrains; c'est vrai

[Invité Invité_pierre]

:rolleyes: Le club ideal:

-1 velisurface

-1 treuil

-1 k13 et 1ka8

-1 janus B

-1 pegase ou mono standart pour commencer

 

-des filles ,des familles....

-des loisirs à coté...

-1 jeune chef pilote

[Etienne]

-1 jeune chef pilote

Salut

du moins pour la partie relationnelle, après pour l'expérience, ont connais tous l'adage: "Y a pas de bons pilotes ya que de vieux pilotes"

Ce qui ne veux pas obligatoirement dire que les vieux pilotes soient meilleurs que les jeunes :rolleyes:

 

Un club de rêve: tu claques des doigts les cumulus arrivent!!

BV

Modifié le 23 mars 2004 par Etienne

[golfoscar]

Il n'y a pas de club idéal mais à nous de faire que le notre ne devienne pas un enfer.

Comme dans un couple, si il n'y a pas d'accrocs de temps en temps c'est que ça va finir par merder.

 

Même si certaines fois le travail que l'on fait n'est pas apprécié à sa juste valeur et qu'on a envie de tout envoyer ch..... :rolleyes: , c'est quand même rien par rapport aux grands moments de plaisirs que sont les vols et les après vols avec les potes autour du bar ou d'une bonne table.

 

Pour ce qui est de l'ambiance dans mon club (Roanne), y rien à dire, elle est excellente même si, vus de l'extérieur on passe des fois pour des foux. Je vais devoir m'inscrire ailleurs car j'ai immigré à Toulouse, mais je ferais quand même le voyage pour voler chez moi et retrouver les potes et les bringues légendaires. Et je sais que même si c'est baché ou complètement pourri, ça vaudra le coup de passer au club parce qu'il ya toujours quelqu'un.

 

bon vols a tous

 

Olivier Papon

Roanne

[Invité Asymetric]

Pour en revenir,

c'est possible de faire des peintures qui dechirent la mort sur nos planeurs?

Moi ca me ferai triper de voler sur un planeur avec une enorme frise tribal peinte sur toute l'envergure de l'aile.

[Invité Petit jean pierre]

Un constat

Dans les clubs de vol à voile, en général, il y a une "mayonaise " ou mélange qui marche bien et c'est peut etre pas le cas de toutes les activites sportives

le vol à voile peut se faire de 15 à environ 75 ans

or ces pilotes plus ou moins jeunes

avec des niveaux de pilotage tres differents

avec des professions tres differentes ( du lyceen au cadre superieur)

avec des revenus tres differents

proprietaire d'un planeur ou pas

se cotoient sans probleme.

par exemple, un etudiant instructeur donnera des explications à un cadre superieur debutant

c'est peut etre le fait d'avoir l'impression d'appartenir à la meme famille ?

et tout cela, c'est tres bien.

[hbn le mans]

Je sui s assez d'accord avec ce que j'ai lu. Je fais partie de ceux qui ne sont plus vraiment jeune mais pas encore vieux (la trentaine quoi!) et je trouve que chaque personnage à son importance et son rôle à jouer dans l'ambiance et l'organisation.

Les "vieux", c'est tout le temps qu'il donne et qu'on ne peut donner, c'est la mémoire du club, les histoires de fou au bar sur des machines dont on a presque oublié l'existence, c'est le café jusqu'à 15h au bar alors que les cumulus sont là depuis midi mais eux sont aussi là pour les copains. Les jeunes, c'est "la dynamite" comme disait une pub, les fêtes + ou - arrosées (souvent + d'ailleurs! ), c'est se tirer la bourre en peg ...

Et puis il faut des filles pour que l'échantillon de la population soit au complet et là je dois dire que d'un club à l'autre, c'est le jour et la nuit. Chez nous c'est plutot la nuit mais..... le soleil se lève! 3 qui arrivent. Et comme je l'ai dis un jour, les filles attirent les filles, les jeunes attirent les jeunes! (Ca n'avait pas forcément plu aux "vieux" mais c'est pourtant vrai.)

Imaginez une demoiselle se pointant en piste et voyant un paquet de mec en bob :rolleyes:

Imaginez cette même demoiselle nez à nez avec un gpe de jeunes (filles et garçons) qui se fendent la gueule

 

Voilà ...

[lxlie]

Et oui un peu (beaucoup?) de filles c'est peut-être pas mal... d'autant que ce n'est pas toujours simple pour elles. Mais généralement, elles n'ont rien contre les 'mecs' soient-ils en bob! :rolleyes:

 

Gliderly yours,

 

lxlie

[CharlieCharlie]

D'accord avec tout ce que je lis, et avec HBN, normal on vole dans le même club. Je dirai juste un truc: il y a une chose qui m'a parue vraiment propre à me motiver quand j'ai débuté il y a 17 ans (puisque je suis moi aussi un vieux jeune, ou un jeune vieux? de 32 ans). J'ai eu la chance d'avoir un instructeur qui avait vraiment décidé de baliser la progression bien au-delà du lâché. C'est-à-dire qu'une fois lâché, ce qui se passe souvent, tout le monde a l'impression que l'essentiel est fait, et que maintenant, la personne est autonome: à elle de venir voler quand elle en a envie, de se débrouiller... etc, ce qui finalement la renvoie à elle-même et elle doit se motiver, si elle n'est pas si accro que ça, c'est là qu'elle peut finir par laisser tomber: après tout, si le VV, c'est autant de temps et d'énergie pour, au final, passer des heures à faire des ronds à chaque fois au km 5 du terrain... Là où j'ai appris, le lâché n'était vraiment qu'une étape: 1er arrosage évidemment; mais après, on avait encore l'instructeur sur le dos, qui nous fixait sans arrêt des objectifs: maintenant, ton brevet; tes cinq heures; ton gain de 1000; tes 50 bornes; tes 300... + arrosages pour entretenir l'ambiance. Bref, on ne pouvait jamais avoir le sentiment d'avoir fait le tour du VV, tout simplement parce qu'on était bien encadré avec des objectifs de progression, on avait le sentiment d'avoir des choses à découvrir. Je pense qu'en fait c'est essentiel, le nouveau se retrouve dans un climat à la fois de confiance et motivant, il progresse aussi plus vite parce qu'on lui fait sentir qu'il na pas encore tout vu et qu'il doit encore avancer. Et il ne passe pas 5 ans à se décourager de réussir à se faire lâcher un jour sur les machines de circuit que les mordus ne sont pas trop pressés de lui confier...

[Gilles Navas]

Merci Charlie charlie, puisse certains t'entendre.

Pour Michel, nul besoin d'être agé ou non. Ce n'est qu'une question d'état d'esprit.

 

Transeuropéenne 1978 et 1979 : nous avons été assisté à travers toute l'Europe par Otto Bellinger et Guy Sander (Les deux avaient 75 ans). A Marburg, j'ai été accueilli par un amiral qui a organisé le rangement de mon nimbus dans le hangar. Puis nous avons tous dîner ensemble. Des vingt présents à la tablée le plus jeune avait 75 ans et l'amiral 90 ans. Ils venaient de construire eux même leur hangar et leur club house pendant l'arrière saison. Des jeunes comme celà j'en souhaite à tous les clubs.

 

Gilles

[Invité Thierry Louis]

Il y en a pour dire qu'il faut un instructeur jeune et motivé.Mais votre instructeur une fois bien essoré et rassis, vous le jettez à 40 ans(trop vieux!!!)Belle perspective d'avenir!!!Et pour qu'un moteur marche bien, il faut le bichonner , s'occuper de lui, Si tu ne mets pas d'huile dedans,il va finir par te couler une bielle alors qu'il n'a fait que la moitié de son kilométrage!!!Le salarié,il faut faire pour qu'il soit bien lui aussi dans son club,qu'il est un salaire motivant, que son travail soit reconnu et que vous soyez a son écoute!!!Et qu'il ne se sclérose pas dans son K13!

[Invité Asymetrix]

D'accord avec toi CharlieCharlie, mais quand je parle d'instructeurs qui mettent des batons dans les roues, je parle d'instructeurs qui eux meme ne depassent pas le km5, il racolent les nouveaux eleves, et ils tardent a lacher pour que l'eleve paye ses heures de vol.

Ca semble invraissemblable mais c'est du vecu.

 

Personnellement je mais mon compte en banque plus bas que terre pour pouvoir voler, alors ca, ca me fou les boules.

 

Des gens comme ca, ca me donne pas envie de venir tous les jours au club.

 

Et crois moi j'aime voler avec de bons instructeurs, ceux qui te montrent les ficelles du metier, et jamais je ne refuserai de voler avec un instructeur tant qu'il est de bonne fois.

 

Honneur a tous ces instructeurs

[Etienne]

Salut

dans le pire des cas si tu n'arrive pas à faire comprendre à ton instructeur que tu viens pour voler et pas "faire du VI" à pèrpète, la solution extrème est de lui dire calmement pourquoi tu vas de ce pas voler dans le club voisin...

C'est la dernière extrèmité mais au moins ça peut faire réagir les autres instructeurs qui ne vont pas forcément apprécier de perdre un membre par le comportement idiot d'un autre instructeur du même club.

Après si tu dois te taper 50 ou 100 bornes de plus ça peut quand même rester rentable si tu emmène la tente et que tu y reste un laps de temps suffisament long

 

Voilà c'est pas la dernière des solutions à envisager, mais c'est contre ce genre de pratique qu'il faut témoigner et montrer aux personnes responssables de ce genre de situation qu'ellles sont dans l'erreur.

Personne n'est parfait, mais il n'y a que les idiots qui ne révisent pas leur position, une petite explication vaut toujours mieux qu'un claquement de porte sans rien dire.

Dans tous les cas si la politique du club change après quelques explication, alors ce n'était pas un si mauvais club que ça

 

Bien entendu le dialogue doit TOUJOURS primer dans toute situation de conflit.

Il est aussi évident que la limite entre l'instructeur qui ne veut pas te lâcher pour être sur que tu ne vas pas te planter et l'instructeur qui te garde pour faire plus de fric est mince et peux facilement prèter à confusion...

 

BV

[Invité célibataire...]

et dans ce club idéal, il y aurait plus de filles...