Pierre

Connaissant les audiences de TF1 le dimanche soir, on peut logiquement tabler entre 6 et 9 millions de télespectateurs qui vont voir cinq minutes de vol à voile dimanche soir. Il y a peut-être la une opportunité pour communiquer positivement sur notre sport ? En effet, lorsqu'on parle de vol à voile à la télévision c'est souvent hélas à la rubrique fait divers. Or ici, c'est tout le contraire. On montre un homme amenant sa petite amie faire une belle ballade en duodiscus au dessus de la campagne. Il n'essaie pas de l'impressionner en faisant de la voltige stupide et dangereuse. Non, il se contente de lui faire partager sa passion, son plaisir de voler. Bon, cela reste quand même du cinéma mais cela fait plaisir de voir du vol à voile ainsi présenté à une heure de grande écoute. C'est suffisamment rare pour être signalé!

TF1 rediffuse dimanche 23 janvier à 20h55 le film l'affaire Thomas Crown. A voir au moins pour une longue séquence de vol à voile avec Pierce Brosnan et Rene Russo en Duodiscus. Des posts avaient déjà été consacrés à ce film, et plus particulièrement à cette séquence. Les spectateurs avertis remarqueront la verrière du Duo qui s'ouvre à gauche et non à droite.

Sachant que les jetstreams se trouvent généralement bien en dessus du niveau 300, cela veut donc dire qu'au départ il faut monter au dessus de 9000m. Or, les vols VFR ne sont pas acceptés au dessus à ces altitudes-là. Si on passe outre le problème réglementaire, il faut savoir que les jetstreams sont des sortes de tuyaux, de conduits où l'air se déplace à des vitesses sol très élevées ( de 100 à plus de 200 noeuds...) mais de manière horizontale. A supposer qu'on arrive à se positionner dans un jetstream en planeur, on serait évidemment poussés très vite horizontalement, mais rien ne nous permettrait de conserver notre altitude faute de courant ascendant, donc on sortirait du jet... Les ballons eux peuvent conserver leur altitude dans ces jets en brulant du gaz.

Les planeurs civils pourront-ils toujours être remorqués par les avions militaires comme les années précédentes ?

Je viens de lire dans le dernier numéro de "Volez" que la Soaring Society of America avait de créé un brevet (non FAI) destiné à récompenser tout vélivole ayant accompli un total de 40000km sur la campagne, soit un tour du monde. Ce n'est pas une compétition mais simplement une sorte de recnnaissance accessible à tout vélivole en plus ou moins longtemps selon ses capacités. Quelqu'un a des infos supplémentaires ?

Après deux jours de repos, le vent est revenu, GG aussi... Bilan : 600km! :rolleyes: Pour les autres vélivoles du Pic, quelques petits circuits en onde. Beau temps, onde et températures agréables (environ -2°C à 3000m : pas mal pour un 6 janvier) De plus, les controleurs sont particulièrement sympas en ce début d'année : pas de problème particulier pour accepter plusieurs planeurs à la fois ni pour nous autoriser des niveaux un peu plus élevés ( le 105 au lieu du 95 normalement).

C'est vrai que les émissions de TF volent souvent bien bas... Pourtant, le dernier numéro d'Ushuaïa de Nicolas Hulot sur l'Himalaya justement, était magnifique!

Mon colonel, des infos sur l'INA 2005 à Romorantin ?

Je me souviens, il y a deux ans, le 31 décembre 2002, nous avions été trois planeurs du Pic à tourner un 500km :wacko: . Mais à l'époque les organisateurs de la netcoupe avaient depuis longtemps arrêté de comptabiliser les vols pour l'année. J'avais un peu "râlé" sur le coup . Est-ce à cause de ça ou pour permettre de comptabiliser les exploits des français en Patagonie durant cette période, toujours est-il que tous les vols de l'année sont maintenant comptabilisés . Donc, merci aux organisateurs de la Netcoupe qui pensent à ceux pour qui la saison de vol à voile ne s'arrête pas à la fin de l'été.

Il a raison de se reposer : aujourd'hui au Pic, toujours du beau temps, un bel anticyclone mais plus de vent. Du coup, petit repas dehors sur la terrasse puis petits vols en local. ...et un laché Ventus2Cx pour moi :wacko: Mais hier, c'était mon vol de reprise après plus de deux mois éloigné du Pic pour des raisons profesionnelles : 200 km en double, en duo, tout doucement, en grand local du Pic... Bon : cette année 2005 commence bien!

Petite question : le but de tous ces montages est-il de faire des images dont vous voulez faire profiter tout le monde, ou le but premier est-il d'avoir des autoportraits originaux ? Ensuite, une fois les images obtenues, qu'allez-vous faire du matériel, essentiellement les supports? Dans mon cas, j'ai toujours mon gros et beau support d'aile pour appareils reflex dont je vous ai parlé précedemment. Je l'ai au Pic St Loup, mais je pourrai sans problème le mettre dans mon coffre de voiture lorsque j'irai à St Auban (début avril) ou à l'INA de Romo pour le prêter gracieusement à tous ceux qui le désirent.

Le plus gros problème concernant les appareils photo reste le déclenchement. Je n'ai pas trouvé à ce jour d'appareil photo numérique pouvant être déclenché à l'aide d'une télécommande à fil. La quasi majorité de ceux qui ont une télécommande sans fil ont généralement une portée maxi de 3 à 5 mètres et cela reste très limité, surtout à travers la verrière. De plus, ils ont quasiment tous une sécurité qui éteint l'appareil au bout de 5 minutes pour économiser la batterie. J'ai ensuite pensé à mon vieil appareil Konica 24*36 que j'utilisais en circuit pour les photos de points de virage. Malheureusement, il faut armer la pellicule manuellement pour chaque photo : difficile de ramper sur l'aile en plein vol à chaque prise de vue... Je me suis donc rabattu vers un reflex. Pour les vieux modèles non motorisés, le même problème d'armement de la pellicule se pose. Pour les appareils motorisés, la plupart des fabricants proposent des rallonges (jusqu'à 10m chez Canon). Le seul problème est qu'elles sont assez onéreuses. J'ai donc acheté un adaptateur et bricolé une rallonge avec du fil téléphonique plat. L'énorme avantage des reflex 24*36 est que vous pouvez choisi l'objectif, bloquer le réglage en mode manuel. J'ai fait plusieurs vols avec mon EOS 5 avec un 28-105mm, puis un 14mm très grand angle et je suis assez fier du résultat. J'ai pu faire des agrandissement en 50*70cm et j'ai toujours un excellent grain. Par contre l'appareil est assez lourd et le support doit être suffisament costaud. Petit truc à ceux qui feront des photos ou des films avec un appareil ou une caméra sur l'aile visant le cockpit. Pour que l'image soit belle, il est préférable de voir du sol ou un relief en arrière-plan, plutôt que le ciel. Il faut donc incliner le planeur du côté opposé à l'appareil (l'aile équipée haute). Or, comme on nous l'a bien appris et dans un constant soucis de sécurité, on regarde alors à l'intérieur du virage à ce moment-là. Et une nuque n'est pas ce qu'il y a de plus esthétique sur une photo. Pensez donc à regarder pour une fois à l'extérieur du virage au moment de déclencher : un joli sourire face à l'objectif, c'est plus sympa!

Entendu sur la fréquence du CVA, par un beau jour d'été - Le moniteur, leader d'un patrouille de deux monoplaces : "Votre position, mon général?" - Le quatre étoiles : "Dans le champ, en dessous de vous!" :lol:

J'ai réalisé cette année avec l'aide de vélivoles du Pic St Loup un support d'appareil photo pour mettre sur l'aile d'un Duodiscus (quelques photos sont d'ailleurs dans la galerie). Vu le profil, il s'adapte aussi parfaitement sur l'aile d'un Discus (cf autoportrait) Le support a été réalisé en résine et a été moulé directement sur le bord d'attaque du Duodiscus. Pour ce faire, on a profité que le planeur était en visite, on a positionné l'aile verticale, bord d'attaque vers le haut. On a ensuite mis un film platique trés fin pour recouvrir à la fois le bord d'attaque et environ le premier tiers de l'intrados et de l'extrados. Puis on a mis une dizaine de couches environ. Ce moule ressemble donc assez aux supports de roues d'ailes pour les mises en piste, avec la particularité d'être en une seule pièce. Puis on a fixé (avec de la résine toujours) un support d'appareil photo (du genre de ce qu'il y a au sommet des trépieds). Le tout se clipse ensuite sur l'aile. Du gros scotch TESA maintient le tout en place, la force aérodynamique en vol qui s'exerce sur le support l'empêche de s'en aller. J'ai positionné le support environ à mi-aile de manière à être à une position qui n'était en avant ni des aérofreins, ni des ailerons. J'ai effectué plusieurs vols sans aucun problème et n'ai ressenti qu'une très très faible influence malgré la taille et le poids de l'appareil (un reflex Canon EOS). NB : je n'ai fait que des vols en conditions calmes, j'ai évité d'explorer tout le domaine de vol et je me suis efforcé de faire des kiss à l'atterrissage : je ne voulais ni perdre mon appareil, ni risquer de faire un gros trou dans l'aile... Mes plus gros soucis ont été de pouvoir cabler l'appareil pour le déclencher en vol. En effet, peu d'appareils disposent d'une télécommande et ceux qui en ont une ont le plus souvent une sécurité qui éteint l'appareil au bout de cinq minutes... J'ai donc bricolé un cable électrique relié au déclencheur. J'ai pour cela utilisé du fil téléphonique (plat) que j'ai scotché depuis l'appareil jusqu'à la verrière en passant sous l'aile juste derrière les turbulateurs. Ca marche très bien. http://netcoupe.phpnet.org/galerie/galleries/Vues/Aerodromes/Aerodrome.jpg

Pas de 2004 non plus, mais a bien fait rire de nombreux vélivoles militaires : le CCR, des contrôleurs, un AWACS même recherchaient désespéremment quelle était cette balise de détresse émettait à intervalles irréguliers tout en se déplaçant quand la jeune lachée sur le Nimbus 2 pose cette question sur la fréquence : je comprends pas, ça fait un moment que j'essaie un peu tout mais le sollfahrt n'a pas l'air de fonctionner : il faut mettre l'interrupteur sur on, off ou auto ? (NB : sur les planeurs militaires équipés de balises de détresse, il y a un interrupteur de commande au tableau de bord)

Tous ces systèmes électroniques ou chimiques sont très bien en théorie. Le problème est qu'on les utilise pour des vols en onde, donc souvent longs : en général 5-6h minimum, voire beaucoup plus (cf Régis 15h30). Aussi, l'autonomie de ces petites merveilles ne couvre souvent pas la durée d'un long vol en onde, à moins de disposer de plusieurs jeux de batteries. Dans le cas contraire, je peux vous confirmer qu'il est très désagréable de se retrouver à plus de 3000m en onde, en hiver, loin de votre terrain avec votre système de rechauffage électrique qui s'arrête.... Autre info : j'ai vu un pilote handicapé qui était obligé de mettre une sonde de température dans sa chaussure. En effet, privé de toutes sensation aux jambes, il ne ressent pas le froid, donc a le risque de voir ses pieds geler sans s'en rendre compte. NB: pour la petite info, au Pic St Loup, il a été décidé de limiter la température minimale en onde afin de préserver les planeurs. Cette mesure a pour but premier de préserver le gelcoat (le manuel de vol des Schlemp Hirt préconise en effet de ne pas descendre en dessous de -30°, et si possible -20°). Cette restriction n'est pas trop pénalisante dans notre région (on ne tente pas de records comme en Patagonie...) et procure l'avantage supplémentaire de ne pas trop être gêné par le froid aux pieds.

http://img20.exs.cx/img20/7369/k8ddsc00020.jpg Donc, ça c'est moi dans mon joli bureau sur l'aéroport de Skopje en Macédoine. J'y suis pour environ deux mois et je suis le commandant de l'APOD (Air Point Of Disembarkation). En gros, je m'occupe d'accueillir tous les avions OTAN et français de passage ici. Inutile de vous préciser que je n'ai pas vu le moindre planeur sur cet aérodrome. Hormis les aéronefs militaires ceux des quelques compagnies aériennes (aucune française...) qui se posent ici, la seule attraction locale est un vieil Antonov 2 qui fait du largage para quand il n'est pas en panne... Sinon, une connection internet à 2-3kbits/s permet quand même de se connecter à planeur.net pour garder le contact. Posé sur l'ordi, mon nouveau bob : 1,5 kgs de kevlar pour bien arrêter les UV! Vivement que je rentre pour enfin me remettre en vol dans un planeur!

"Après les gendarmes à St Tropez, les voici arrivés à Roissy Encore un peu de bonheur dans la vie d’ADP avec cette information surprenante : la gendarmerie des transports aériens (GTA) a perdu 150 grammes d’explosifs dans la valise d’un passager qui partait de Roissy. L’histoire est assez simple : 150 grammes d’explosifs ont été planqués dans une valise réelle d’un vrai passager partant sur un vrai avion, histoire que Médor, le fameux chien renifleur de la GTA, puisse s’entraîner à retrouver la valise ainsi équipée, dans le grand bazar des sous-sols de Roissy. Médor avait un rhume, et la valoche a suivi son tapis, puis a été embarquée sur on ne sait quel vol. A l’heure qu’il est, tous les avions qui ont potentiellement transporté de quoi se faire exploser (sans détonateur, tout de même) sont tous arrivés à destination. Comble du bonheur pour l’heureux gagnant de la valise plombée par les plombiers, il est fort probable qu’il s’agissait d’un vol en partance pour les USA, où les intellos de la TSA apprécient énormément les visiteurs qui se promènent avec de la dynamite dans la trousse de toilette. La GTA s’est fendue d’un télex à toutes les escales possibles pour demander que le porteur de la valise en question ne soit pas passé tout de suite à la question. Nous imaginons que le télex pourrait ressembler à ça : "We are the gablous of Roissy in France, you are going to rigoled but we have fourré the valoche of one passenger qui is going chez vous with explosive because the dog should have sniffed the valoche. But the couillon of dog was in RTT (you know the 35 heures) and left the valoche partir with Air France but impossible to know lequel (d'avion). Please essayez to give us back the dynamit if you choppe the man that has the valoche." Pour l’instant, personne ne s’est manifesté pour rendre à l’Etat français le matériel pédagogique de Médor."

Justement, mon problème est qu'en faisant ceci, active synchro ne fait pas de différence entre la mémoire de mon Pocket PC et celle de ma carte mémoire... Or je veux impérativement copier mes fichiers sur cette seule carte mémoire.

Une âme charitable pourrait-elle m'expliquer comment synchroniser mon ordinateur avec mon Pocket PC (un iPaq) mais directement sur la carte mémoire de mon PDA ? En effet, je désire mettre mes fichiers gourmands en mémoire (type cartes See You mobile) directement sur cette carte SD car je n'ai plus suffisament de place dans la mémoire de mon iPaq. Une solution semble être de passer par un lecteur externe de cartes SD mais pour l'instant, je ne dispose que de mon iPaq pour lire ces cartes mémoires. Merci de votre aide.

Vu que les dernières immatriculations sont du type F-CJXX, on doit normalement avoir environ 26X26x10=6760 planeurs immatriculés. Mais là, on ne compte pas les F-PXXX ni les D-XXXX. Enfin, il faudrait faire des recherches pour savoir tous ceux qui existent encore.

Au Pic St Loup, nous avons plusieurs planeurs équipés pour des pilotes handicapés ( un Duodiscus, un Twin 3 et un pégase ). Il y a en plus un pégase privé handicapé. Un de pré-requis pour les pilotes handicapés est qu'ils soient capables de monter et de descendre seuls du planeur. Par contre, je ne sais pas si cette règle s'applique aux passagers dans le cadre d'un vol d'initiation. Logiquement, il faudrait s'assurer que la personne soit capable d'évacuer le planeur (ou le motoplaneur ) seule en cas de problème.

Depuis le "succès" rencontré par cette vidéo auprès des autorités de l'armée de l'air, il semble fort logique que son auteur l'ait supprimée...

Cette vidéo des F1 a effectivement fait beaucoup de bruit dans l'armée de l'air, surtout dans une période consécutive à plusieurs accidents tragiques ( collision des deux F1 de la partouille bravo, crash du CN235 puis de l'Ecureuil,...). Toutes les autorités concernées par la sécurité des vols ne pouvaient pas rester sans réagir face à cette vidéo. Les auteurs et pilotes ont été retrouvés et des sanctions lourdes vont tomber, ce qui est normal. J'ai entendu parler de retraits de licences pouvant aller jusqu'à six mois, mais aucun retrait définitif. Cependant, cette décision n'a encore rien d'officiel; patientons...

D'autres vidéos de fous sur : http://www.redbullairrace.com/action.cfm?view=videogallery Attention ! Ces pilotes sont tous triés sur le volet (niveau championnat du monde de voltige) et agissent dans un cadre légal (compétition/meeting organisé) Donc : admirez mais surtout n'essayez pas de faire la même chose. Pour ma part, je suis impressionné, mais je reste persuadé que tous ces gars doivent avoir une case en moins.