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Réaction Au Dernier Vol à Voile Magazine


Pierre

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Invité Invité_Delta golf

Pourquoi tant de haine ! J'ai beaucoup d'admirationpour les pilotes qui font de s grands vols et battent des records mais s'il leur arrive d'être "limite" avec la sécurité je pense qu'il devrait rester discret notamment à l'attention des jeunes pilotes pour qui les limites ne sont pas au même niveau.

Messieurs les pilotes de haut niveau continuez à nous faire rèver en nous racontant vos vols magnifiques mais plus de passage en IMC ou de raccrochage à 2 envergures du sol ...

Quand aux instructeurs s'ils étaient aussi irresponsables et incompétants que vous le dites vous n'auriez jamais appris à piloter, eux pour donner des leçons ils ont reçu une formation pour ...

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Faut-il parler des cas limites ? La réponse est oui. C’est en se positionnant par rapport à ces derniers que l’on réalise la marge ou la non marge de nos décisions et actions en relation avec l’indissociable binôme entraînement et expérience.

 

Il en est de même des accidents.

 

Ne pas en parler c’est laisser croire que tout est à la portée de tous, et c’est aussi niveler par la base l’ensemble des individus. Franchissez donc le pas est faites donc comme la majorité des instructeurs et présidents : interdisez, c’est beaucoup plus simple à court terme, par contre sur le long terme,…, ne vous plaignez pas si le niveau d’ensemble baisse et si les pratiquants s’intéressent à d’autres disciplines.

 

Cela me fait penser à la même question formulée et entendue à intervalle régulier : « Mais toi qu’est-ce que tu apportes au club ? » Cette seule question met en évidence l’incompréhension de notre discipline par certains pratiquants (et ils sont nombreux).

 

A leurs yeux le fait d’avoir le courage de financer son planeur, d’en assurer la maintenance, de voler en exploitant pleinement la journée, est un fait banal et sans plus value. Ils oublient simplement que la personne en question est une référence et une locomotive grâce à laquelle, s’ils le souhaitaient, ils pourraient continuer à progresser. La dite progression ne pouvant plus être assurée par absence et défaut de personnes compétentes au-delà d’un certain niveau.

 

Pour répondre à l’anonyme Delta Golf, les instructeurs sont des humains avec leurs plus ou moins grandes qualités. Certains connaissent simplement l’école de base, d’autres savent un peu circuiter, d’autres ont plus d’expérience sauf qu’ils sont minoritaires. J’ai été instructeur testeur professionnel, mais c’est loin d’être mon expérience personnelle la plus valorisante en vol à voile.

1L
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Reste ce probléme de la "zone rouge" pour chaque pilote...

Je crois qu'il nous arriva, ou nous arrivera, tous un jour d'être dans une situation à risques, sans être des champions... Par exemple lors d'un raccrochage bas, d'une vache sur un terrain pas idéal, avec des conditions météos difficiles, ou d'une arrivée style "jusque là ça va...". Alors se pose la question de la bonne décision à prendre, rapidement, dans une situation parfois stressante. Il faut réfléchir vite, avoir en tête les régles élémentaires de la sécurité, bien maitriser le pilotage sa machine et puis beaucoup d'expérience, plus un peu de chance (ça aide aussi ...).

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Invité Jérôme
Gilles, oublies-tu que le seul planeur cassé à Beynes depuis des années l'a justement été l'année dernière par un "moustachu", instructeur et circuiteur, qui a, selon toute apparence (car il n'y a pas de témoignage précis..) cru qu'il savait raccrocher plus bas que la cime des arbres.... Donc pas un exemple à suivre
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le seul planeur cassé à Beynes depuis des années l'a justement été l'année dernière par un "moustachu", instructeur et circuiteur, qui a, selon toute apparence (car il n'y a pas de témoignage précis..) cru qu'il savait raccrocher plus bas que la cime des arbres....

Evitons de tirer des enseignements péremptoires de simples hypothèses.

 

L'argument sécurité est à double tranchant. Car raccrocher à 200 ou 300 m est au moins aussi dangereux qu'à 45 m : en cas d'autorotation, l'impact est certain dans les deux cas, et sera à coup sûr fatal dans le premier, pas dans le second, puisqu'on tombe de moins haut, que l'aile peut amortir le choc, etc. (non pas que ce soit une situation à recommander, quand même)

 

Ensuite, si on prend la décision politiquement correcte de se poser (ou de se vacher), il y a tout autant de risque dans cette manoeuvre pour quelqu'un peu à l'aise près du sol ou loin des ses repères habituels, à savoir virage à plat suivi d'autorot,, ou trop vite pour s'arrêter avant la fin du champ, etc.

 

Remarquons qu'en montagne, dans des conditions de turbulence souvent plus sévères, on spirale (ou on fait des huits) au ras de la pente donc du sol, pas obligatoirement 200 m au-dessus. Allez comprendre...

 

Conclusion : il n'y a pas dans l'absolu de hauteur trop basse ni de hauteur sûre, tout dépend de l'environnement, du planeur, de la qualité du pilotage, de l'expérience, de l'état de forme, etc. Le vol à voile comporte des risques, il faut avant tout bien les apprécier et bien connaître ses limites pour ne pas les dépasser et garder une marge de sécurité suffisante. Tout discours plus normatif conduit inévitablement à la transgression dans des conditions bien pires.

 

P.S.: 1 - je ne raccroche jamais si bas (Gilles, il faudra m'expliquer comment tu fais : peut-être est-ce dû à ton acuité visuelle de 17/10 ?

2 - le coup de l'aile intérieure qui recule, faudra m'expliquer, parce que c'est toujours le cas (sauf au ras du sol), et surtout parce que à cette hauteur il me semble qu'il y a mieux à faire qu'à regarder l'aile !

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J’ai été instructeur testeur professionnel, mais c’est loin d’être mon expérience personnelle la plus valorisante en vol à voile.

Instructeur Testeur Professionnel -> ITP ? :blink:

- vinch -
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
-Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

(Charles Baudelaire, Elévation)

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Invité richard
Remarquons qu'en montagne, dans des conditions de turbulence souvent plus sévères, on spirale (ou on fait des huits) au ras de la pente donc du sol, pas obligatoirement 200 m au-dessus. Allez comprendre...

Mouais ....

Je suppose, denis, que tu as qd même de l'eau sous la quille

pour dégager ? non ?

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Heu on a beau s'appeler Gilles Navas, Eric Napoléon ou Tartenpion, raccrocher à 45m me semble plus qu'inconscient ou plus proche d'une histoire de bar...

Pourquoi pas faire un touch à 200km/h et raccrocher ensuite parce que ça pompe en bout de piste!

Faut p'têt pas le lire mais tu l'as écrit quand même que ça s'est fait plus bas (donc au bar!) :blink:

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Si certains ne sont pas capable de comprendre certaines choses,...

 

Denis a très bien repris en synthèse le problème. (Denis jette un oeil à la contribution de Robert.)

 

Jérome, j'avais personnellement mis en garde le pilote du DM pour son sous entrainement à limite de l'acceptable, et son état de dangerosité envers lui même et les autres, une semaine avant son accident. (Réalisé ~150 heures de vol réparties sur 10 ans,...)

 

Le jour de cet accident, que je sache, ce n'est pas moi qui l'est autorisé à prendre un 24 en remplacement de son Ventus 2 dont le CDN était périmé, puisque je volais au départ de Rennes avec les bigoudins. J'aurais plutôt été enclin à l'interdire de vol.

Ce n'est pas moi non plus à lui avoir dit : "Tu ne me le rend pas rayé comme le Dicus l'an dernier !". Parce que l'année précédente dans les mêmes circonstances le pire avait déjà été évité ! (Et ce n'est pas Lionel qui me contredira !)

 

Et pour les discussions de bar, certains témoins savent de quoi il en retourne. (i.e. Angers 1980, raccrochage sous deux planeurs en finale, je tairais les hauteurs en renvoyants aux témoignages. Issoudun 1982, raccrochage sur les murs de la centrale pénitencière de StMaur,..., ce n'est qu'après que nous avons réalisé de quoi il s'agissait. Et Mr.Du Manoir eu un peu de mal à faire comprendre aux gardiens qu'une fois un planeur posé il ne pouvait pas redécoller. (Une dizaine de planeurs vaches autour de la centrale!)

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Remarquons qu'en montagne, dans des conditions de turbulence souvent plus sévères, on spirale (ou on fait des huits) au ras de la pente donc du sol, pas obligatoirement 200 m au-dessus. Allez comprendre...

Mouais ....

Je suppose, denis, que tu as qd même de l'eau sous la quille

pour dégager ? non ?

Bien sûr, mais il mesemble que le problème posé n'était pas celui-là, mais de la hauteur sol. Dans de nombreuses régions on peut être à 45 m sol et avoir encore plusieurs champs dans lesquels on peut se poser en toute sécurité. Dans d'autres cas, à 500 m il faudra déjà prendre la décision de se poser...

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ça vole bas!!!

Les arguments sont trés discutables et théoriques!!

A 45 m ( qui le sait qu'on est à 45m???).

A une cinquantaine de metre tu as plutot interet à etre en final de ton champ que tu as choisi depuis qq minutes et de t'y tenir ( c'est ce que je fais dans 100% des cas)... et si tu passes dans une pompe croises les doigts pour la centrer du 1er coup!! Si non le probleme s'aggrave et l'accident est proche!!

Je dois avoir une centaine de vaches j'ai eu beaucoup de chance à mes débuts, quand j'ai fait les "co..eries" de jeunesse: Faire le tour d'un chateau d'eau puis vaché "fissa"dans un champ de salade, raccroché sur sur les coteaux de l'Indre, enrouler une pompe en finale!! finir bien posé dans un champ court par chance aprés avoir fait 2 bétises, dont une qui m'a fait évité un fossé pas vu et l'autre un cheval de bois fortuit (aile basse) qui m'a arrété avant l'étang...

C'est vrai qu'en montagne on rase le cailloux et on est trés souvent bas mais on a du dégagement, le seul risque c'est l'autoration.

La montagne prend des vies!! Pour mémoire beaucoup de champions ne sont pas revenus..

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A Denis,

 

Les variables liée à l’optimisation et la sécurité des vols sont nombreuses. Lorsque l’on décide de raccrocher alors que le raisonnable inculqué serait de se poser, il faut non seulement avoir tous les atouts de son coté mais aussi être confiant dans la chose envisagée. Sinon autant dérouler les banalités enseignées, ce que j’applique généralement.

Sauf que parfois, certaines situations peuvent se prêter à déroger aux principes enseignés.

 

Le plus bas faisable en « sécurité » est lorsqu’il est possible de repartir en pente, c’est à dire à inclinaison nulle, pourvu que devant cela soit posable et roulable dans l’axe. Il n’y a pas vraiment de limite si l’écoulement est laminaire. Lorsque j’ai réalisé Grenoble Lyon en vol de pente entre 20.00 et 21.20, j’ai eu plusieurs minima inférieurs à une envergure, le plus bas en milieu de champ en phase d’arrondi le long d’une colinette naissante disons vers 5 mètres pour ne vexer personne !

 

(J’avais un peu de mal à te suivre quand nous rebondissions sur les bosses de la Sierra de Guadarrama, la tranche utilisable était plutôt étroite, le jour ou nous avons dégagé moi sur Fuentemilanos, et toi plus à l’W puis survécus1 heure trente avec quelques volatiles en attendant un début de convection utilisable.)

 

Si l’on doit enrouler la limite inférieure en l’absence de gradient suradiabatique et de vent fort se situe aux environs de « cinquante » mètres, à proximité immédiate de sa zone posable. En dessous il faut être capable en dégauchissant d’ être en local d’un axe dégagé ou posable tous les 120 ou 180 °. Bien entendu quand on expérimente on a tendance à pousser le bouchon plus loin. Ce qui m’a valu de tenter un raccrochage en dernier virage en enroulant un thermique à la hauteur d ‘une haie d’arbres, survolée deux ou trois mètres à la verticale, sur la confluence de la Gartempe et de la Creuse à proximité de la Roche Posay, avec un vent favorable d’est qui alimentait cette haie d’arbres.

Cela devait faire une vingtaine de mètres. Bien qu’en ayant réalisé quelques autres ce type de situation se présente de temps à autre en fin de convection ou lors de changement de masses d’air . D’ailleurs rétrospectivement quand je survole à nouveau la zone, j’ai un peu de mal à imaginer avoir pu remonté. Etait-ce dangereux ? En Cirrus (30 kg/m², 15mètres d’envergure) vu la sécurité passive de l’habitacle je pense que oui.

 

Hormis ce « folklore » un point est primordial : antérieurement on apprenait sur des machines qui nécessitaient une maîtrise du pilotage et une certaine aisance en thermique. Aujourd’hui je vois une grande majorité de pilotes plus que limites sur ces aspects. Toutes les contributions ci-dessus ne les concernent donc bien évidemment pas ! Et pour Jérome tu dois substituer moustachu par débutant !

1L
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Invité Alexandre Thienpont

Merci Gilles, merci Denis et merci Jean-Marie,

 

 

 

Enfin des propos adultes et responsables sur un sujet plus que d'actualité, où le sécuritaire avant tout tend, non seulement à inhiber tout essor inventif mais encore, culpabilise, englue la plupart de nos collatéraux dans la médiocrité.

 

De quoi s'agit-il ?

 

Tout simplement de bon sens : un pilote de haut niveau, donc naturellemement doué et intelligent, qui s'est donné les moyens d'apprendre, qui a eu la chance d'être enseigné par les meilleurs, qui a fait l'effort de s'accrocher, et pour qui chaque vol apporte une nouvelle expérience, celui-là vole mentalement avec des ailes aux bouts des bras, pilote à l'intention, fait vraiment corps avec sa machine, et il est aussi capable de raccrocher bas, voire très bas... et c'est tant mieux s'il en parle !

 

Aller, bons vols et faites gaffes quand même,

 

 

L74

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Chacun vole comme il le sent, c'est le plaisir qui compte ! Il m'est arrivé de raccrocher en vent AR ou une fois dans l’Ardèche, en base d’une vache (50m maxi ), ce jour là, je le « sentais », c’était génial, c’est un très bon souvenir …. Pour « assurer », j’ai gardé dans cette pompe providentielle, comme on croise les doigts, le train sorti jusqu’au nuage. Chacun prend sont plaisir comme bon lui semble ! le V à V , c’est aussi du vol libre !!

 

JMG

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Pour pompier :

 

Hélas si de trop nombreuses fois, et pour toutes sortes de motifs.

Celà calme, mais ne me paralyse pas au point de ne plus vivre, ou de dénaturer un forum destiné à échanger honnêtement des idées et partager certaines difficultés inhérentes à notre discipline.

 

Gilles

1L
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moi j'ai un peu du mal a concevoirs des racrochages a 20 metres sols ou encore plus bas !! je ne juge pas, je m'imagine juste le planeur par terre en train d'essayer de remonter :lol: la scène me parait juste incroyable :o

par contre on sent que gilles maitrise pas mal ce sgenre de situation aux vues des récits fait sur le forum, et surtout il ne force personne a le faire :lol:

bons vols a tous (en sécurité bien sur :o )

flarm_pixel.png

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oublies-tu que le seul planeur cassé à Beynes depuis des années l'a justement été l'année dernière par un "moustachu", instructeur et circuiteur, qui a, selon toute apparence (car il n'y a pas de témoignage précis..) cru qu'il savait raccrocher plus bas que la cime des arbres.... Donc pas un exemple à suivre
Mon cher Jérôme,

Pour ce qui est de cette accident, j'etait en piste et pas de repos, j'ai été constaté les fait en l'air et au sol suite au coup de fil reçu comme tu sait... :(:(

 

Je ne pense pas que ceci soit à imputé à un "moustachu", moi une personne qui ne vol que 20 voir 30 hrs par ans (les années -1,-2,-3) même si un jour il à été instructeur et fait a peine 500 km par ans soit suffisament entrainé pour partir sur la campagne.... :D:D :lol:

L'erreur du chef de piste ce jour la et du président qui était en l'air d'ailleurs aurais été de conditionné celui ci à un vol local.:lol:

 

Ceci aurait il évité l'accident ? :( nul ne le sait mais je pense quand même que ceci aurais sans aucun doute limité "le risque" :)

 

A Pompiers

on voit que vous n'avez jamais eu à ramasser de la barbaque!!!

Croyez moi, ça calme à vie!

 

Comme Gilles malheureusement si, l'accident de cité ci dessus c'etait le 3° depuis que je suis professionel et les deux premiers hélas ne sont plus la...

J'ai aussi cotisé avec mon Frére donc merci pour ta contribution constructive.... ;);)

 

Mon avis sur la questions et pour répondre à cette contribution ;) :

 

J'ai il y a 2 ans lors du championnat d'espagne j'ai décidé de tirer 2 planeurs et un éléves avec moi dans le Janus ceci en montagne et lors d'une épreuves nous sommes passé sur un faux plateau celui de Ordesa (dans les Pyrénées) à moins de 20 mts sol. :o:o

 

Ceci n'etait absolument pas dangereux finesse à peine 20 du champs répertorie, ou de plongé dans le Canyon, pleine confiance en mes 2 mono (heureusement l'un d'eux etait dans mon planeur) et j'aime bien mon DG...

 

La limites du danger n'a pourtant pas été depassé, ni pour moi ni pour eux, mon éléves à vu que cette gestion n'etait pas de sont niveaux à cette époque (depuis si et d'ailleurs j'en suis heureux) nous en avons d'ailleurs discuter et il etait tous au courant de mes intentions (surtout mon éléves afin qui ne touche pas au commande). :lol: :lol:

 

Quand une personne n'a pas le niveaux il faut lui expliquer c'est tous...et lui donner les raisons surtout, et pis avec un sous de bon sens.... :):D

 

Moi je dit bien souvent à mes éléves c'est pas parce que je suis moniteur que je suis parfait loin de la...

Encore aujourd'hui un pilote comfirmé lors du CRIS à estimer que j'etait instructeur et que donc il n'avait pas besoin de me demander si j'etait attaché, ect...

Réponse de ma part : Instructeur c'est qu'un bout de papier...ne pas oublié que l'on est humain avant tous.

 

Je pense aussi qu'il ne faux pas associer un niveaux au heures

seuleument, pourquoi ben parce que pour moi quelqu'un qui fait 500 hrs en 2 ans, et l'autre 500 en 15 ans n'a pas la même aisance donc nécéssairement pas le même niveaux.

 

Alors comme la dit Alexndre, tous est une questions de bon sens...

 

Bons et longs vols à tous en sécurité

 

Lionel

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
Je ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète.

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Invité Fabrice Pérocheau

Je me permets d’intervenir sur ce sujet car cette discussion a commencé avec quelqu’un de mécontent lorsqu’il a lu l’article de Jean-Marie Clement dans le Vol à Voile Magazine de février qui racontait un passage en IMC.

 

C’était le 21 novembre dernier et je peux en parler, j’étais au premières loges (record de France AR1000 ;-)). Un nuage d’onde a bougé de manière imprévue et nous nous sommes fait avoir. Je reconnais qu’avoir à ce moment là un horizon artificiel et savoir s’en servir a été très utile sur le moment !!!

 

Nous n’avons jamais cherchés à rentrer dans ce nuage, nous y avons gagné un givrage des ailes et une grosse perte de temps quand nous avons dégagé vers un aérodrome.

 

Et là, le sujet se transforme et je lis une sorte d’apologie pour le raccrochage à très basse altitude.. .

Je voudrais bien comprendre l’intérêt de s’étaler là-dessus (cela n’a d’ailleurs rien à voir avec le sujet original) et je pense sérieusement qu’il s’agit d’un très bon moyen de griller ses cartouches de chance dont nous sommes tous inégalement dotées.

 

Pour exemple, il y a quelques années un pilote de ma région avec une bonne expérience a spiralé en finale pour s’espacer avec un autre planeur, résultat: autorotation.

Un jeune encore récemment s’est tué en voulant se rattraper trop bas !

Et quand je lis quelqu’un qui voudrait que ses instructeurs lui apprennent cela, je crois rêver éveillé ! Si un pilote de mon club me dit un jour qu’il trouve cela admirable, et que je le soupçonne de vouloir s’y essayer, je pense que je lui sauverais la vie malgré lui en l’interdisant de vol.

 

J’espère, Gilles, que tu gagneras encore des championnats pendant 20 ans, que tu ai de la chance encore longtemps, mais que je ne serais pas là pour te ramasser le jour ou elle te quittera, ça m’est déjà arrivé une fois, et je revois encore régulièrement ces pauvres types.

 

… et je ne voudrais pas que tu viennes me chatouiller les orteils la nuit le reste de mes jours !

 

Fabrice Pérocheau

Chef pi Colmar

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Invité Invité_christophe
un pilote de haut niveau, donc naturellemement doué et intelligent, qui s'est donné les moyens d'apprendre, qui a eu la chance d'être enseigné par les meilleurs, qui a fait l'effort de s'accrocher, et pour qui chaque vol apporte une nouvelle expérience, celui-là vole mentalement avec des ailes aux bouts des bras, pilote à l'intention, fait vraiment corps avec sa machine, et il est aussi capable de raccrocher bas, voire très bas... et c'est tant mieux s'il en parle !

 

Intéressant... Parles-en à Reichmann!

Il y en a quand même un certain nombre de très grands, ils raccrochaient même tellement bas que maintenant ils raccrochent sous terre. :D

Je n'irai pas pleurer sur un mec qui part en autorot alors qu'il tentait un raccrochage à 50 m/sol. C'est un comportement aussi intelligent que les chauffards sur la route: ils ont toujours eu raison de doubler, la preuve, ça passait ! Evidemment, le jour où ça ne passait pas, ils ne sont plus là pour en parler...

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Je n'irai pas pleurer sur un mec qui part en autorot alors qu'il tentait un raccrochage à 50 m/sol. C'est un comportement aussi intelligent que les chauffards sur la route: ils ont toujours eu raison de doubler, la preuve, ça passait ! Evidemment, le jour où ça ne passait pas, ils ne sont plus là pour en parler...

Ne mélanges pas tout. Le cas que tu évoques était en montagne (on m'a dit plus haut dans ce fil que ça n'avait rien à voir).

 

De plus c'était en biplace, ce qui présente indéniablement des risques spécifiques (deux pilotes chevronnés ensemble, si on n'y prend pas garde, c'est beaucoup plus dangereux que chacun seul à bord).

 

Ensuite ceux qui doublent sur la route : il y a peut-être des chauffards, mais il y en a aussi qui prennent une marge de sécurité suffisante pour que ça passe toujours : généraliser comme tu le fais est stupide. Faut-il interdire de doubler purement et simplement parce qu'il y a des chauffards (lesquels de toute façon ne respecteraient pas l'interdiction) ?

 

Le vol à voile est un sport dangereux. Le nier, comme on le fait habituellement pour attirer le chaland (ou pour se rassurer soi-même) est encore plus dangereux. La vraie sécurité, c'est d'apprendre à en connaître tous les risques et à s'en prémunir, entre autres en apprenant (en double) à faire un dernier virage bas correctement, car même si on ne raccroche jamais en-dessous de 200 m, on peut être amené à devoir faire un 360° à 50 m sol, . Ca m'est déjà arrivé suite à une panne d'AF en finale. Ca peut arriver pour éviter un planeur, comme dans le cas tragique cité plus haut par Fabrice (qu'aurait-il fallu qu'il fasse : continuer tout droit et percuter l'autre planeur ???)

 

Et le jour où ça arrive involontairement (donc avec beaucoup plus de stress que lors d'un raccrochage), autant l'avoir déjà fait, pour ne pas risquer de partir en autorotation.

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Invité richard
Je n'irai pas pleurer sur un mec qui part en autorot alors qu'il tentait un raccrochage à 50 m/sol. C'est un comportement aussi intelligent que les chauffards sur la route: ils ont toujours eu raison de doubler, la preuve, ça passait ! Evidemment, le jour où ça ne passait pas, ils ne sont plus là pour en parler...

Ne mélanges pas tout. Le cas que tu évoques était en montagne (on m'a dit plus haut dans ce fil que ça n'avait rien à voir).

 

De plus c'était en biplace, ce qui présente indéniablement des risques spécifiques (deux pilotes chevronnés ensemble, si on n'y prend pas garde, c'est beaucoup plus dangereux que chacun seul à bord).

 

Ensuite ceux qui doublent sur la route : il y a peut-être des chauffards, mais il y en a aussi qui prennent une marge de sécurité suffisante pour que ça passe toujours : généraliser comme tu le fais est stupide. Faut-il interdire de doubler purement et simplement parce qu'il y a des chauffards (lesquels de toute façon ne respecteraient pas l'interdiction) ?

 

Le vol à voile est un sport dangereux. Le nier, comme on le fait habituellement pour attirer le chaland (ou pour se rassurer soi-même) est encore plus dangereux. La vraie sécurité, c'est d'apprendre à en connaître tous les risques et à s'en prémunir, entre autres en apprenant (en double) à faire un dernier virage bas correctement, car même si on ne raccroche jamais en-dessous de 200 m, on peut être amené à devoir faire un 360° à 50 m sol, . Ca m'est déjà arrivé suite à une panne d'AF en finale. Ca peut arriver pour éviter un planeur, comme dans le cas tragique cité plus haut par Fabrice (qu'aurait-il fallu qu'il fasse : continuer tout droit et percuter l'autre planeur ???)

 

Et le jour où ça arrive involontairement (donc avec beaucoup plus de stress que lors d'un raccrochage), autant l'avoir déjà fait, pour ne pas risquer de partir en autorotation.

Sur la route, c'est déjà fait, tous les jours la ligne blanche se généralise un peu partout

sur nos routes.

Plus besoin de réfléchir, plus besoin de se connaître et de connaître ses propres capacités, plus besoin de prendre une responsabilité, suivre ... bêtement.

On est dans cette logique.

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Ensuite ceux qui doublent sur la route : il y a peut-être des chauffards, mais il y en a aussi qui prennent une marge de sécurité suffisante pour que ça passe toujours : généraliser comme tu le fais est stupide. Faut-il interdire de doubler purement et simplement parce qu'il y a des chauffards (lesquels de toute façon ne respecteraient pas l'interdiction) ?

Je ne vois pas en quoi la comparaison est stupide. Il ne s'agit ni d'interdire de doubler, ni d'interdire les raccrochages bas. Le fait est qu'en-deçà de certaines limites, il n'y a pas d'autre sécurité que la prétention du chauffard (pardon: de l'admirable Fangio), ou du crevard qui refuse d'aller au tas (pardon: de l'excellent pilote qui nous en remontre à tous) à assurer en toutes circonstances. Cette prétention n'est effectivement validée que lorsqu'il n'y a aucun accident. Quand il y en a un, évidemment, ça n'est pas un problème de maîtrise, on connaît la chanson: c'est la faute à pas de chance.

Le fait est que "pas de chance", ça existe moins quand on ne va pas le chercher: les règles qu'on se fixe, ça sert à ça. Maintenant, personne n'est assez stupide pour dire que les règles ne peuvent pas s'adapter d'individu à individu, suivant l'expérience, la condition physique et l'entraînement, il ne s'agit pas d'obliger les gens à empêcher tout raccrochage en dessous de 500 m/sol!

Alors 200 m (qui ne l'a pas fait ?); 100 m... si on est très sûr de soi. 50 m, je suis désolé, mais là, à moins d'être dans du +5, c'est-à-dire d'avoir refait 50 m et se retrouver à 100 avant même de commencer franchement à tourner, je trouve ça complètement débile. Je suis sans admiration aucune même devant un très grand champion qui avoue ce genre de performance. Ca prouve seulement que la personne ne s'est fixée aucune limite: alors jusqu'à où ? C'est passé à 50, alors pourquoi pas 30, et 10? On ne sera pas surpris si ça se termine mal.

Et puis tout ça, c'est de la gnognotte, pendant qu'on y est: qui va nous dire qu'il a raccroché à l'intérieur d'une cheminée de centrale? Ca c'est sport !

Fais péter les ballasts!
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