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Bre901

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Messages posté(e)s par Bre901

  1. Le vent est le même partout, mais il peut varier en force et en direction.
    Le relief va avoir une influence (survente sur les crêtes, dévente sur les pentes sous le vent de la crête).

    Pour définir les thermiques dans Condor beaucoup de paramètres vont jouer.

    Certains ne dépendent que de la scène:

    - latitude
    - pente du relief
    - carte thermique (albedo). La qualité des cartes est très variable car les concepteurs de scènes sont libres de faire qu'ils veulent (voire de ne pas définir la carte thermique) et il n'y a pas de tests "officiels" des scènes, contrairement au code et aux planeurs.

    Ceci dit, la scène Arc Alpin 2 (par dgtfer) a une des meilleures cartes thermiques qui soit.

    D'autres vont dépendre des paramètres de l'épreuve (task) et pourront être plus ou moins variables (de façon aléatoire en fonction de "Variation") ou en fonction de l'heure via la hauteur du soleil et de la nébulosité des Ci qui varie de façon aléatoire autour du niveau prédéfini

    - Cloud base (base des Cu) : dépend de la température et du point de rosée (plutôt AGL que AMSL)
    - Développement vertical : dépend de la position de la couche d'inversion
    - Strength (force) (5 niveaux) : tout ce qui est au delà de "Moderate" n'est pas très réaliste sous nos latitudes
    - Width (largeur) (5 niveaux)
    - Activity (activité) (5 niveaux) : probabilité de déclenchement des thermiques
    - Flats activity (activité en plaine) : idem, permet de limiter la convection en plaine s'il y a aussi du relief
    - Streeting (rues de nuages) : pour l'instant un peu "rustique"

    Ceci dit, c'est l'expérience du "tasksetter" qui va lui permettre de choisir les paramètres les plus adéquats
    J'ai souvenir d'une compet sur la scène Danemark, où les thermiques étaient "very weak" avec un plafond < 1000m en Duo où ceux qui avaient ballasté l'ont regretté et se sont empressés de déballaster et la moitié a fini au tas ...


    Therm.png

  2. La polaire du DuoDiscus telle que mesurée par l'Idaflieg/DLR (extraite du manuel de vol)
    Duo427.png
    La polaire de Condor
    DuoDiscus427Condor.png
    Comparaison
    DuoDiscus427Compar1.png

    Si on regarde la vitesse de croisière, le Duo (à 750kg) calé à +4 avec une différence d'altitude de 1100m sur un trajet de 237km et vent nul (en moyenne) tourne à 137 km/h

    C'est donc bien la météo qui était optimiste

    Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que les vols de l'Idaflieg sont faits en air calme, avec des planeurs propres, et ne reflètent donc pas les transitions dans la vraie vie, en air turbulent, avec des moucherons, des étanchéités de gouvernes plus ou moins efficaces, etc. , ce qui n'est pas pris en compte dans Condor.

  3. Le DuoDiscus "Condor" bien chargé est une fusée !

    Le souci ne vient pas du réalisme du modèle de vol (je viens de vérifier la comparaison avec la polaire de l'Idaflieg), mais du fait que:

     

    - la météo était très optimiste

    - en France, je pense qu'il n'est pas fréquent de voler avec le Duo à la masse maximale ...

  4. Tu crois qu'on atteindrait un niveau de transparence suffisant ?

    Je vais essayer.

     

    On trouve des résines transparentes pour inclusion en petites quantités dans les magasins de loisirs créatifs (par exemple résine cristal de Pébéo = époxy), mais je ne suis pas sûr qu'il puissent fournir une Form one. :cool:

    Pour le moule, le plus simple est de faire un positif (par exemple au tour à bois pour l'anneau) et un moule en élastomère (réutilisable) ou plâtre (probablement perdu). Pour le plâtre, prévoir de la dépouille.

  5. En simulation numérique des écoulements turbulents, on distingue en gros 3 niveaux de simulation de la turbulence :

    - la simulation directe DNS : on résout les équations de la mécanique des fluide (Navier-Stokes) à une échelle très fine. Elle très coûteuse à grande échelle (grands nombres de Reynolds)
    - la simulation des grands tourbillons LES : on résout ces équations à une échelle intermédiaire seuls les "grands" tourbillons sont calculés, moins précise mais utilisable à des échelles kilométriques.

    - la simulation avec des modèles de turbulence (K-Epsilon ou autre) RANS : on résout ces équations à des échelles encore plus grandes en modélisant la turbulence plutôt que de résoudre finement les équations : les fluctuations turbulentes ne sont pas calculées mais on simule leur effet sur l'écoulement et les phénomènes de transport. On perd encore en précision (en particulier si la turbulence n'est pas isotrope, ce qui est souvent le cas pour les écoulements atmosphériques) mais cela permet de travailler sur des domaines de très grandes dimensions.

    Arome a une résolution horizontale de 1,3 km et ne peut donc pas simuler individuellement les cumulus, ce que peut faire le modèle SAM qui a une résolution horizontale de 100m

  6. A trop jouer avec le bord d'attaque des lenticulaires, il arrive qu'on les visite : j'ai un souvenir de rentrée dans le bord d'attaque d'un lenticulaire en K13 avec un instructeur (si ma mémoire est bonne c'est lui qui pilotait) on y rentre vite, mais on en ressort lentement face au vent (à Grenoble au dessus de la ville par vent Sud, nous avions encore une vague référence du soleil donc pas tout à fait en PSV et nous étions loin du relief - c'était au millénaire précédent, il y a donc prescription).

  7. Le récent décès de Michel Robin m'a rappelé qu'il y a un (moto) planeur qui passe dans Les petites fugues d'Yves Yersin, et que, si ma mémoire est bonne, c'est un peu le déclencheur de l'histoire

    Edit : je m'aperçois que je me répète un peu (on mettra ça sur le compte de l'âge :P :P , j'aime bien le mot provençal "rababéou"), j'en ai déjà parlé dans l'autre fil de discussion il y a 14 ans à une semaine près.

     

    thumb_56477_film_poster_976x535.jpeg

    La bande annonce originale :

  8. Au cas où vous auriez manqué l'information, la FFVP organise des formations à Condor (réservées aux licenciés) à partir de la semaine prochaine.
    Voir sur le portail formation : https://www.ffvp.fr/portail-des-formations

     

    En passant, un petit scoop, la dernière mise à jour de Condor apporte un planeur qui me rappelle vaguement quelque chose :

     

    Shot443.jpg

  9. Les simulations d'ondes j'en ai fait en veine hydraulique

     

    Moi c'était en bricolant (en perruque, mais il y a prescription :peace:) dans le code de mécanique des fluides sur lequel j'ai travaillé pendant une trentaine d'années (principalement écoulement internes et un peu de dispersion de polluants)

     

    ...plus tard j'ai volé dans le panache du Météotron en SF28 pour mesurer les Vz,

     

    Avec un masque à gaz ?

    Déjà dans les feux de chaume de la Beauce c'était quelque fois un peu dur (mais je ne dois pas me plaindre, ils m'ont plus d'une fois évité la vache) mais alors dans les fumées de gasoil :sick:

  10. Merci !! :super:

     

    Le Météotron était une très belle manip qu'on ne pourrait probablement plus faire aujourd'hui.

    Il me semble avoir lu un article là dessus dans la presse scientifique (la Recherche ?) au début des années 80

     

    Les débuts de la mécanique des fluides numérique m'ont rappelé ma jeunesse :cool:

  11. Les longues soirées d'hiver qui s'annoncent vous permettront peut-être de penser à de possibles développements pour une nouvelle version.

     

    Parmi les possibilités envisageables (et déjà mentionnées par des utilisateurs) il y a :

    - la détection de la pénétration dans les espaces aériens (encore faudrait-il savoir quelles zones sont actives au moment du vol)

    - la recherche de circuits NetCoupe et OLC

     

    Vos commentaires et autres propositions sont bienvenus.

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