Avez Vous Déja Eu Tres Peur?

[DT38]

J'ai été contacté ce jour par un responsable du REC (Recueil d'Evénements Confidentiel)

http://www.bea-fr.org/rec/le_rec.htm

Il est intéressé par les collisions..(c'est la mode) pour le N° de fevrier

Il s'étonne de ne pas avoir de retour sur ce sujet de la part des Vélivoles!

Je l'ai rassuré en lui disant que pour le Vélivole, passer à 30M d'un planeur en le voyant 2 sec avant le "croisement" le stressait un "peu" mais pas au point de faire des déclarations au REC…

Ceci dit, la démarche est constructive et peut présenter certainement quelques intérêts (?)

Si donc vous vous vous êtes fait très peur en voyant les yeux du pilote qui arrivait en face , n'hésiter pas à mettre votre témoignage (complètement anonyme si vous voulez) sur le forum ou à me l'envoyer directement.

N'hésiter à donner le plus de précisions possible sur les conditions générales du quasi abordage…

 

Pour ce qui me concerne: la plus grosse peur de l'année

 

Date ~15 avril

Localisation: au dessus de la crête orienté ouest-est de la station puit St Vincent (05)

Méteo: Grand beau

Sol: très enneigé

Visibilité bonne: soleil assez haut, pas de contre jour

 

Je me dirigeais vers l'ouest au dessus de la crête, j'ai vu l'ombre d'un planeur sur la neige se dirigeant vers moi.

Petit moment de panique, je mets ma main en l'air dans le but de visualiser avec l'ombre la "hauteur" du soleil.

Fort de la connaissance de ce paramètre j'essaye de visualiser l'intrus… :lol:

~2 secondes après le début de ma recherche, un planeur me croise à ~30 M à gauche légèrement au dessous de moi …Je ne suis pas sur qu'il m'ai vu, personne n'a bougé.

[Gilles Navas]

Cf contribution accidents.

 

Situation pouvant conduire à une collision frontale : une occurence toutes les 2000 heures de vol.

 

Peur , pour en avoir parlé récemment avec un ami, tant qu'on est actif, tant que l'on a une solution de repli, on n'a aucune raison d'avoir peur.

 

La seule fois ou je peux considérer avoir eu peur : ~ 1000 mètres de descente en virage engagé sur perte de contrôle en congestus avec un Zugvogel IIIb. Celà fait bizarre d'entendre exploser la machine. Par chance ce ne fut que les caissons d'aérofreins !

[Invité Jean-Paul BERRY]

Pour déterminer s'il y a risque de collision lorqu'un objet volant se rapproche on m'a appris qu'il fallait déterminer si "le relévement de l'obet était constant" (immobile par rapport au repère capot) pour décider de s'écarter de sa trajectoire. Est-ce que cela est enseigné officiellement?

 

Evidemment ce n'est valable que pour les objets que l'on "capture" visuellement. Dans un grand nombre d'abordages ni l'un ni l'autre n'a vu (à temps) pour éviter. La seule solution est l'alarme TCAS+BIP (réception TCAS+FLARM). Le coût serait inférieur à 500 Euros et devrait être subventionné par nos fédération FFVV,FNA,...en coopération avec le compagnies d'assurance. La technologie est disponible, il est urgent que les administrations accordent les fréquences pour l'ADSB.

 

Les statistiques du BEA renseignent, sont utiles, mais n'apportent pas de solution!

[Fred]

il fallait déterminer si "le relévement de l'obet était constant" (immobile par rapport au repère capot)

Tu as tout a fait raison ..... c'est qqchose que j'ai appris assez tard ....

 

Qd tu demande a l'eleve : "tu l'as vu celui la a droite"

Il te repond "mouais ... de toute facon il ne bouge pas"

..... reste plus qu'a lui faire un dessins au sol .....

 

 

Une grosse frayeur :

- Tentative de faire un bisous en vol a un Antonov 124 ..... j'avais mal interpreté l'info du controle de SXB lors d'un vol sur les Vosges .... et je suis parti a sa rencontre .... apres coup il etait pas trop pret mais qd en vol on voit un truc si gros nous "attaquer" on ne fait pas le fier !

 

A+

 

Frederic

[Yurek]

Evidemment ce n'est valable que pour les objets que l'on "capture" visuellement. Dans un grand nombre d'abordages ni l'un ni l'autre n'a vu (à temps) pour éviter.

C'est bien là que le bat blesse ! Le relèvement constant est très utile pour éviter les abordages en mer par exemple, quand les vitesses de déplacement sont faibles, mais dans le cas de deux planeurs ou avions lancés à 2 x 160 km/h ou plus, ce sont le plus souvent les fractions des secondes qui restent au pilote.

 

Te souviens-tu, Fred, sur le Parcours du Combattant, dans notre feu ( ) EC ?

J'ai vu l'ombre du planeur sur la pente. J'ai crié: "Planeur devant... mais je ne le vois pas !" "On dégage !"

Nous avons quitté la pente, mais celui d'en face, nous ne l'avons vu qu'au moment du croisement, il était à la même hauteur...

C'était ça, ma plus grande peur vélivole, non pas d'être passé tout près, mais de ne pas avoir eu le contact visuel avec l'autre planeur et, par conséquent, ne pas savoir si notre manoeuvre était la bonne. A une demi-seconde près...

Modifié le 12 octobre 2004 par Yurek

[Invité Christophe Brunelière]

Bonjour,

 

J'ai mis un petit mot dans une autre contribution concernant le sujet de Gilles. Un petit coller/copier et le voilà.

 

J'en profite pour appuyer la contribution de Gilles sur les REX (retour d'expérience, pas Médor le chien! ), ou REC.

C'est vrai qu'ils sont importants, même si les évènements que vous avez vécus vous paraissent bénins, c'est important de les partager avec le plus grand nombre. Cela permet de garder un niveau de vigilance elévé. C'est vrai aussi que trop d'informations tue l'information mais à choisir entre rien et beaucoup d'informations...

Dans notre environnement de "pousses manettes", la philosophie des REX est très développée. J'avoue que je ne les lis pas tous mais une lecture régulière permet d'entretenir une culture sécuritaire (dans le sens sécurité des vols). Cela nous engage à parler entre nous de certains évenements même si parfois, il faut le reconnaitre, nous en plaisantons, le but est toutefois atteint : la petite graine de la réflexion est semée et il en reste toujours quelques chose. Plusieurs petites mésaventures, qui peuvent faire sourire sur le moment, arrivées à des collègues, m'ont obligé à plusieurs reprises à replonger dans la doc et à me poser des questions pour voir si mes certitudes ou ma désinvolture (celle qui pousse à sourire ou au tic qui ressemble vaguement à un haussement d'épaule, ne riez pas ça vous est surement arrivé) étaient justifiées. Parfois après réflexion objective, on se rend compte qu'on n'aurait pas fait mieux que notre collègue et que s'il n'avait pas pris la peine d'écrire son REX qui nous à fait sourire, on serait resté avec nos certitudes et notre désinvolture si conne.

Ecrivez, partagez, communiquez, vous sauverez surement la peau d'un camarade pilote un jour et là, le but sera atteint.

Merci Gilles pour ta contribution.

 

Bonne semaine et bon REX. Christophe Brunelière.

[Invité Benoit]

Tu as tout a fait raison ..... c'est qqchose que j'ai appris assez tard ....

 

Qd tu demande a l'eleve : "tu l'as vu celui la a droite"

Il te repond "mouais ... de toute facon il ne bouge pas"

..... reste plus qu'a lui faire un dessins au sol .....

 

Il faut que l'aéronef ne bouge pas par rapport au repère capot ET qu'il grossisse.

 

Mais c'est vrai que c'est quelque chose d'assez fondamental.

[Fred]

Te souviens-tu, Fred, sur le Parcours du Combattant, dans notre feu ( ) EC ? J'ai vu l'ombre du planeur sur la pente. J'ai crié: "Planeur devant... mais je ne le vois pas !" "On dégage !".

J'ai toujours l'impression d'avoir joué a la roullette russe apres ce type d'evitement .....

 

 

Il faut que l'aéronef ne bouge pas par rapport au repère capot ET qu'il grossisse.

T'as raison ........ j'avais pas dit !

[Gilles Navas]

Pour être plus précis :

Je me souviens de 3 évitements dans la dernière seconde, voir 1/2 seconde en frontal.

- avec un Janus de Vinon (1993)sur l'axe Aiguille de Scolette - Rochers de Plampinet à 3500 m, après avoir viré à 12.15 à Breuil Cervinia. J'ai vu le Janus parce que j'avais croisé 10 secondes avant l'un des Calif de Vinon, et j'avais été surpris par la "découverte tardive" du traffic (2 secondes). J'étais donc vigilant à observer en face. Vu l'orientation des bobs des 2 pilotes, ils ne m'ont pas vu. Je suis passé ~2 ou 3 mètres au-dessus.

- avec le Ventus 18 d'Alain Perciaux cette année, c'est passé plus proche et vu plus tard.

- avec un F104 en 1978 en RFA. Il a dégagé dans l'axe à ma hauteur (entre 1 et 3s avant collision).A cette époque en RFA nous entendions par vol une dizaine de chasseurs sans les voir et celà était devenu une habitude(proximité ADIZ Air Defence Identification Zone ou zone tampon avec l'ex RDA). Celà devait passer assez près, le risque était connu et il était préférable de voler au-dessus de 400 mètres sol. Quand maintenant ils ont besoin d'un Notam pour faire évoluer un malheureux chasseur !!!

 

En Nouvelle Zélande, en onde on se croisait en frontal avec des vitesses sol proches de 300 km/h. La statistique est en notre faveur, mais celà n'empêche pas d'avoir qques collisions. C'est à nous de résoudre ce problème le REX et toutes les administrations concomittentes, autant ouvrir une poubelle !!!

[DT38]

Gilles

 

qu'est ce qui te fait dire: une occurence toutes les 2000 Heures?

[Michel Klich]

Peur non pas vraiment car on est surpris quand on croise de prés un planeur.

Le plus chaud a été 1 fois en plaine en local de Chartres , j'allais faire la photo , encore 1 km environ à 160km/h sous les rues au cap NW et bien un planeur est passé au dessus de moi , qq metres , 5 ?? , j'ai vu passer un truc blanc en 1 fraction de seconde....peut etre une grande plume?? Mais c'était pas mon jour heureusement.

 

Sinon plus frequement, trop souvent à mon gout, dans les Alpes (Ecrins et Blanche surtout) ça passe prés. Sur 25 jours de vols par an en montagne je dirai 1 à 2 fois/an, je croise un planeur, meme altitude, un peu à droite ou à gauche mais je ne l'ai pas vu arrivé..

 

Je croise les doigts pour que la bonne fée veille sur moi.

 

C'est pour ça que j'ai mis un post dans vol sur la campagne intitulé

 

"Sécurité:1 Fréquence Par Chaine Montagneuse Svp"

[jutta]

Championnat d'Issoudun, nous spiralions à 4 à peu près dans la même altitude, quand surgi devant moi à deux mètres, une profondeur.

Ce planeur, après une longue transition était venu dans la pompe en tirant sur le manche pour perdre la vitesse, (normal direz vous), mais il ne pouvait plus contrôler la trajectoire des planeurs déjà dans les spirales.

 

L'incident aurait été facheux pour lui, s'il avait percuté, il aurait perdu sa profondeur. Pour lui cela aurait été difficile. Heureusement dans la pompe quelques camerades hollondais ont vu ce qui s'est passé, sinon il ne m'aurait pas cru...

 

Donc le moral de l'histoire, il vaut mieux perdre de la vitesse avant de rentrer dans une pompe ou se trouvent plusieurs planeurs, pour pouvoir s'intégrer en sécurité...

[Invité Invité_gégé]

cet été, 500m FE vertical un terrain en auto-information, un avion annonce qu'il arrive pour integration, je lui annonce une activité planeur ainsi que ma postion (dans sa trajectoire probable) il collationne...

quand je le vois (et ce n'est pas faute de l'avoir cherché, j'imagine que lui aussi m'a cherché!), il vient de passe à 10m en dessous de moi . La visibilité était assez mauvaise...

 

Je le regrette apres coup mais je me suis contenté de dire 'visuel sur l'avion', j'etais un peu chamboulé, je ne sais pas si il m'a vu????

 

Il me semble que l'on a tous les deux fait ce qu'il fallait, sauf peut-etre un debriefing avec le pilote avion pour essayez de comprendre :rolleyes:

[Gilles Navas]

qu'est ce qui te fait dire: une occurence toutes les 2000 Heures?

C'est hélas mon vécu. Sauf qu'ayant une bonne habitude des championnats, c'est omettre de nombreux autres cas en thermiques.

 

Cette année un pilote a sauté en parachute après une collision avec un vautour. Celà se serait produit à Fuentemilanos, le choc sur la profondeur de l'Astir aurait plié la fixation de cette dernière.

 

On va mettre des transpondeurs sur les oiseaux ?

[Invité Robert Ehrlich]

Je crois que j'ai déjà raconté ça dans ce forum ou un autre, mais comme disent les latins bis repetita placent.

 

Ca devait être mon deuxième ou troisième stage de vol en montagne a St Auban, le dernier jour, samedi, où comme souvent dans ces cas là, mois de février aidant, tout le monde veut en profiter une dernière fois avant de retourner sous des cieux moins propices en cette saison. Tout le monde se met donc en l'air sous la supervision de l'encadrement réduit du samedi, et tout le monde commence par monter en faisant des huits sur les Mées pour aller ensuite transitionner vers la Vaumuse. Je fais bien entendu comme tout le monde, en faisant très gaffe sur les Mées, vu le nombre de planeurs présents. Quand j'estime le moment venu (montée devenant anémique + tous les autres y vont peu à peu) je pars vers la Vaumuse.

En arrivant sur les Pylones, j'ai la grande surprise de voir arriver doucement juste au dessus de moi par derrière un autre planeur à une distance beaucoup trop faible à mon gout mais néanmoins suffisante pour me permettre de dégager immédiatement vers la vallée. Ce planeur a du quitter les Mées juste un peu plus haut et un peu plus tard que moi et transitionner juste un peu plus vite. A aucun moment de notre transition nous n'avons pu nous voir, étant chacun hors du champ visible de l'autre. Pas vraiment peur mais une émotion tout de même.

[Denis F]

Il faut que l'aéronef ne bouge pas par rapport au repère capot ET qu'il grossisse.

 

Mais c'est vrai que c'est quelque chose d'assez fondamental.

S'il ne bouge pas ET qu'il rétrécit, c'est que la collision a déjà eu lieu...

[Gilles Navas]

S'il ne bouge pas ET qu'il rétrécit, c'est que la collision a déjà eu lieu...

 

Sauf s'il vient de stabiliser sa montée ou sa descente sur notre radial.

[Leche Pascual]

Une frayeur récente: Je volais avec mon petit Pegase, quand, au dernier moment, j' ai croisé à environ 15 mêtres un Janus cap opposé et même hauteur. C' est passé, donc pas trop de soucis, sauf que j' ai vraiment eu un coup au coeur quand j' ai reconnu les pilotes:

Gilbert Montagné et Ray Charles en place arrière...

[Leche Pascual]

S'il ne bouge pas ET qu'il rétrécit, c'est que la collision a déjà eu lieu...

J' adore ton humour Denis, mais je me demande si tout le monde en a saisi les subtilités...

[pegasus]

Deux remarques pour ton copain du REC :

En montagne , quand on est en double on fois toujours beaucoup plus de planeurs en l´air qu´en monoplace . Question de charge de travail bien sur.. mais combien de fois avons nous en mon " manque " le planeur dangereux parce que nous regardions soit la carte soit le LX / GPS.. soit ce planeur qui pompe avec nous..?

Mon vieux monit me disait toujours, le planeur dangereux c´est celui que tu ne vois pas encore.....

 

Ma plus grande peur (retroactivement) de collison fut il y a queleques annees quand on m´a propose de refaire du Super javelot en fin d´apres midi, en sortant d´un Pegase.....Je n´avais plus fait de bois et toile depuis 15 ans et je me suis amuse en redecouvrant la recherche les pompes " aux fesses " je me suis retrouve sous une pompe a peu pres 300m en dessous de 3 ou 4 plastiques. 10 min apres je les ai perdu de vue, et d´un seul coup, une Mariane me passe 4 ou 5 m au dessus. Nous avions tous oublie qu´un Super jav monte beaucoup plus vite et sutout a vitesse beaucoup plus lente que les plastiques... Quand tu fais un tour le plastique en fait 1 et demi....donc tu le perds de vue rapidement.

A rapeller a ceux que les vielles machines re-tentent....

[Invité Fabrice Z12]

Un peu plus effrayant (surtout le bruit des turbines), lors d'un raccrochage desespere durant la deuxieme epreuve de Buno cette annee, 20 km au sud de Chartres, a 150 m sol. Le vario se remontre de nouveau cooperatif quand soudain un bruit stridant monte en puissance. Je regarde vers le sol et je vois passer 30m sous moi un transal.

 

Au debut, je pensais etre dans une zone reglemente comme il y en a vers Orlean. Finalement, on etait tout les deux dans notre droit dans cette zone. Le pilote du transal fait du planeur a Cherence, il surement ete plus comprehensif que ne l'aurait ete un autre pilote, il a meme appele a Buno pour savoir si le pilote du planeur n'a pas ete trop traumatise...

 

enfin, ca s'est bien termine!

[romain d11]

"Un pilote d'Ulm porte plainhte contre l'Etat car au mois de decembre 2 mirages l"on frolé en vol,ceci a entrainé une perte de controle de l'appareil par son pilote qui ne s'est pas ecrasé grace a son longue experience du pilotage...

Celui ci reclame, 100 000 euro a l'Etat "

information entendu hier sur RMC

 

Pas sur que sa arrange nos probleme de zone qui perturbe actuellement l'aviation civile :rolleyes:

[Invité Jay-Pee]

Un pilote d'Ulm porte plainhte contre l'Etat .............

 

Peut être que les mirages venaient de sa droite et étaient donc prioritaires ?

 

On est vraiment dans un pays de T d C (Il n'y en a pas dans tous les ULM mais beaucoup en sont équipés.

 

Une autre solution consisterai à interdire de vol tous les ULM, comme ça le p'tit gars qui veut se faire des ronds serai bien apprécié par ses copains.

 

Si on doit porter plainte contre tous les ULM qui coupe des circuits de piste ou autre trajectoires, on remplirait les tribunaux.

 

Donc à suivre mais j'espère bien qu'il se fera jeter au tribunal si il y arrive et chaleureusement remercier par la FFULM.

 

:rolleyes:

[Invité Guest]

tu aurais été à sa place, tu aurais envoyer une lettre de remerciement à l'armée ?

 

Penses-y ....

[Nico]

en tout cas il l'aurait signée...

 

le fait de porter plainte montre qu'il n'y a pas pu avoir de dialogue c'est ca qui est regrettable. et le principal probleme c'est que meme si sur un incident l'ulm gagne son procés, crois tu que les autorités laisseront des opportunités pour qu'un tel procés puisse avoir lieu une seconde fois... je crois que non et on a bien vu qu'en matiere d'espace aérien les solutions sont souvent a sens unique ( plutôt sens interdit pour nous)

 

que le pilot d'ulm se soit fait peur est une chose et on ne peut pas le blamer de réagir, mais c certainement pas le meilleur moyen d'action