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"carnets De Vol"


JNV

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Je lis sur http://www.aerostories.org/~aerobiblio/art...?id_article=349 le commentaire concernant la sortie de ce livre:

Perdez donc une roue au décollage avec un Pitenpol Aircamper, trouvez-vous aspiré par un gros cunimbe à bord d'un Cessna 150, faites vous arracher en vol un morceau d'aile de votre Stampe SV4 par un Piper PA 28… ou la profondeur de votre planeur par un Airbus A320 !

 

Apparemment, il s'agit de l'accident du Pic St Loup. :P

Quelqu'un a-t-il eu ce livre entre les mains, pour savoir si cet abordage est raconté

de manière neutre ou façon presse à sensation? :lol:

 

Jean-Noël

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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Il s'agit bien de l'accident du Pic St Loup.

Le livre dont tu parles est en fait une compilation des histoires parues dans la revue info pilote.

Les histoires relatées sont toutes vraies, racontées par un professionnel de l'aéronautique ce qui évite toutes les erreurs habituelles que l'on retrouve chez les journalistes extérieurs à ce milieu.

Mais bon, il faut bien vendre et le côté sensationnel ou spectaculaire est évidemment mis en avant.

Si l'on peut regretter l'absence de commentaire par les principaux protagonistes, le livre vaut surtout par ses superbes illustrations. :lol:

Gliders pilots do it better
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Invité Philippe Ballarini

Eh non, Jean-Noël, il ne s'agit pas de l'accident d'Otto Roth à Sion , mais bien de celui du pic Saint-Loup.

L'histoire est rédigée à la façon coutumière de Jean-Pierre Otelli. Nous sommes tantôt dans le planeur, tantôt dans l'Airbus et la narration s'effectue de façon chronologique (voire ici chronométrique). En revanche, si les dessins sont un "plus", ils ne sont tout de même pas le point le plus important du livre. Juste une façon différente de présenter les histoires racontées par l'auteur, en permettant au lecteur de mieux les "visualiser".

 

Des histoires à faire un peu froid dans le dos, mais tout de même pas dans le style "scénario-catastrophe". Pour ma part, j'ai trouvé le bouquin assez sympa et j'ai été à deux doigts de le coller dans les "coups de coeur" de l'Aérobibliothèque.

 

Et puis quoi, je te prêterais volontiers le bouquin, mais comme tu habites "au bout du monde"...

 

Ph. Ballarini

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  • 3 semaines après...

Voir un autre son de cloche, le paragraphe d'introduction de

http://pro.wanadoo.fr/apremont/CadreF/Bibl...bliographie.htm

 

Certains livres ont été délibérément omis, comme ceux de J-P Otelli qui sont à la sécurité des vols ce que Paris Match est à l'information

 

Les goûts et les couleurs...

;) Jean-Noël

Jean-Noël Violette

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Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

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Invité Les cloches sonnent

Salut,

 

La critique d'ouvrages est un exercice plus dificile qu'il n'y paraît, en particulier lorsqu'on se veut honnête vis-à-vis du lecteur ou de l'auteur.

 

Je m'abstiens pour ma part de ce genre de remarque "Certains livres ont été délibérément omis, comme ceux de J-P Otelli qui sont à la sécurité des vols ce que Paris Match est à l'information, ou comme celui de Bernard Ziegler ("lettre à un jeune pilote") qui relève de l'imposture."

 

Il m'est arrivé de recevoir des ouvrages réellement contestables. Dans ce cas, je me contente de ne pas en parler et je m'en explique avec l'éditeur, point à la ligne. Je trouve cela plus sain que d'écrire "n'achetez pas ça, c'est caca".

 

De façon plus générale, démolir un bouquin est chose très aisée. Avec une bonne dose de mauvaise foi ou en farfouillant un peu, je me sens tout à fait en mesure de descendre en flammes 90% des bouquins que je présente. Certains rédacteurs de recensions ne s'en privent pas, encensant les bouquins des petits copains (ou de leur propre maison d'édition) et donnant des coups de griffes rageurs à ceux édités par des "confrères-concurrents" ou écrits par des auteurs qu'ils n'aiment pas pour des raisons diverses et variées.

 

Il ne se passe pas un mois sans que j'éclate de rire ou que je pique une colère en lisant certaines "revues de presse" où le parti-pris est de règle. J'ai souvent l'impression que l'auteur de la recension et moi-même n'avons pas lu le même livre (ou plutôt que cet "auteur" n'a pas lu le bouquin). C'est ainsi que j'ai vu régulièrement dénigrer le travail de Bernard Marck, alors que son pavé sur Mermoz est tout bonnement éblouissant, surtout au regard des resucées habituelles. Problème : Marck est un solitaire ne faisant partie d'aucune chapelle, et c'est un journaliste dont le travail a fait des jaloux auprès de "spécialistes" autoproclamés. Alors quoiqu'il écrive, c'est censé être mauvais. Ce n'est donc sans doute même pas la peine de lire son bouquin pour en écrire la critique.

 

Il est évident que les livres de J-P. Otelli ne feront pas date : ce n'est pas leur fonction. Ce sont des bouquins destinés à un "large public" (ce qui chez moi n'est nullement péjoratif), dans lesquels sont narrés des événements aéronautiques souvent du registre du "sensationnel" (au sens étymologique du terme). Cela ne me dérange pas. Ces bouquins ne sont pas présentés comme des "précis de pilotage" ou des ouvrages didactiques, mais bien comme une suite d'histoires vraies dont on peut parfois (éventuellement et accessoirement) tirer quelques conclusions. Il y des gars qui sont poilants : ils ne doivent boire que de l'eau et ne lire que des bouquins chiants.

 

Je ne suis pas pilote. J'ai néanmoins, dans ma vie de cinglé, pratiqué plusieurs de ce qu'on appelle des "activités à risque", et ce à un certain niveau. Des histoires comme celles que raconte Otelli (et certaines vécues par votre serviteur), j'en ai un drôle de paquet à raconter (dommage, elles du genre "inracontables"), mais plutôt en "altitude négative", sous terre ou sous les eaux, et parfois les deux à la fois (et également sur deux roues avec tout plein de chevaux entre les mollets, tant qu'à faire d'être cinglé). Ce que j'en ai retenu et que je retrouve dans certains livres d'Otelli, c'est qu'il n'y a pas "d'incident mineur", qu'un incident non "traité", la désinvolture aidant, devient vite un "incident majeur" dans une sorte de spirale qui mène vite à l'accident grave, voire fatal.

 

Je ne me pâme pas devant les livres d'Otelli, pas plus que je ne crache dessus. Cela me change des monographies arides et je ne trouve pas ces bouquins plus cons que certains articles de la presse aéronautique "sérieuse". Il faut simplement avoir en vue leur fonction : raconter des histoires vraies, c'est tout. C'est sans prétention aucune et il faut les prendre comme tels. Désolé, mais lorsque je viens de me cogner la lecture d'une thèse de doctorat ou le "scriptuscrit" d'un précis historique sur le Groupe "Tunisie", cela me fait des vacances… et c'est fait pour. Je n'étudie pas un appareil à partir de "Gueules de zincs" de l'ami Jean Barbaud. De la même manière, je n'étudie pas la sécurité aérienne avec les livres de J-P. Otelli : c'est pas fait pour. Après tout, Playboy n'est pas un précis de gynécologie, non ? :o)

 

Il ne s'agit pas pour moi de prendre la défense des livres d'Otelli (qui n'en a pas besoin : ses bouquins partent comme des petits pains et c'est tant mieux). Le tout est de savoir, lorsqu'on achète un livre, ce qu'on y cherche. Pourquoi pas un bouquin d'histoires érotico-aéronautiques, pour changer un peu ? ;o)

 

Philippe Ballarini, aérobibliophage.

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....

Je ne suis pas pilote.

....

Philippe Ballarini, aérobibliophage.

 

:D Ben kektufousla alors :P

 

 

Non, plus sérieusement, le site du BEA (et celui de ses homologues étrangers) reste la source d'information la plus adaptée pour celui qui recherche une information technique et sérieuse sur les incidents et accidents.

 

Les comptes-rendus du BEA restent toutefois fort peu "sensationalistiquementesques" :blink: (en un mot pas vendeur coco !).

 

De plus, j'estime que la lecture de ces documents exigent une certaine honnêteté intellectuelle et notamment la capacité à se poser la question : n'ai-je pas moi même fait ou failli faire la même chose ???? ou bien qu'aurais-je fait à sa place ????

 

Je n'ai pas lu les livres d'Otelli et leur titre racoleur à la TF1 ne m'y pousseront pas :blink: .

Je sais, c'est subjectif mais considérez cela comme un délit de sale gueule si vous le voulez ... A bon entendeur :D !

 

 

Un exploit, c'est une connerie qui a mal tourné !!!!!!

BN powered !
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Ben kektufousla alors
Et alors, Laurent, quel sectarisme (même si c'était dit en souriant)!

Philippe est le webmestre du dite http://www.aerostories.org/~aerobiblio/index.php

où est présenté le livre de J.P.Otelli. C'est la moindre des choses de le mettre

au courant du "détournement" de sa présentation. Non?

Jean-Noël Violette

How many here and now, who slip off to this place for the fun of it,

slide gently across to fly on air vastly simpler than ours, in different

sunlight, to work on flying-machines that in our time don't exist,

to meet friends and loves they've missed here?

Richard Bach, Out of my mind (De l'autre côté du temps)

http://marque-en-ciel.blogspot.com/

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Philippe est le webmestre du dite http://www.aerostories.org/~aerobiblio/index.php

où est présenté le livre de J.P.Otelli. C'est la moindre des choses de le mettre

au courant du "détournement" de sa présentation. Non?

Bon alors si Philippe oeuvre quand même pour l'aéronautique, je ferai acte de contrition :D et consulterai son site avec intérêt :blink: , les pieds nus noircis de cendre en me flagellant avec des orties blanches (ça va faire un chié bordel devant le PC tout ça :D )

 

Mais comme tu le dit si bien, c'était dit en souriant :blink: !

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