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Asw24e


Invité Invité_Kreyfield

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Invité Invité_JMP
Mais je n'arrive pas à comprendre par quel miracle la sortie partielle des AF en début de roulage faciliterait le contrôle en roulis, bien qu'un illustre vélivole, beaucoup plus intelligent et plus instruit que moi, m'ait affirmé que c'est indispensable.

Je ne suis pas spécialiste en aérodynamique, mais voici l'explication que j'ai eu pour ma part.

 

A basses vitesses, une bulle laminaire se forme sur l'extrados des ailes. Or, cette bulle peut décrocher spontanément et déséquilibrer ainsi le planeur.

La sortie des aérofreins évite (ou limite) alors la formation de cette bulle.

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Je garde un excellent souvenir d'un vol en ASW-24 encore sans winglets au CFHN il y a quelques années. Pour moi qui sui plutôt enveloppé et avec des bras courts, c'est le seul planeur dans lequel je touchais le tableau de bord sans me déboîter l'épaule, ou pire, détendre un brin de mon harnais.

 

Sachant que ce planeur avait été optimisé pour les grandes vitesses plutôt que pour le petit temps, je n'ai jamais cherché à voler très lentement, et j'ai énormément apprécié ses qualités de vol.

 

Le peu d'efficacité des ailerons au décollage ne m'a pas gêné, avec 235CV au bout de la corde et une bonne brise, on n'a pas le temps de mettre une aile parterre...

 

En ce qui concerne les performances en montée, lors de plusieurs vols avec mon ami Bernard Allemand, mon Ventus b à winglets Mazak ne me permettait pas de garder le contact dans les thermiques, et je me prenais chaque fois une valise...

 

Le "planeur qui tue" (j'ai volé avec un Ventus b 15m winglets pendant 11 ans) ne m'a jamais fait de frayeur, car je n'étais pas centré arrière et il devenait assez vite désagréable aux basses vitesses pour m'inciter à accélérer un peu. En revanche, lors de mon premier vol en LS-6 15 mètres, en spiralant bien incliné à 80-85 km/h et bien loin du sol (je ne suis pas casse-cou), et alors que la machine était encore parfaitement maniable et agréable, je me suis retrouvé en départ de vrille après une petite turbulence...

 

Le plus important à mon avis est de trouver un planeur dont les qualités et ls défauts correspondent à la personnalité de son pilote. Comme je ne suis pas très bon en thermique, j'ai trouvé la bête qui monte toute seule (Ventus 2c 18m), et je suis le plus heureux des pilotes.

 

Jean-Pierre

Modifié par LimaMike
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Invité Invité_Christophe

Comme souvent, dans tous les milieux sportifs et professionels, les discussions de comptoirs pour savoir quel avis est plus juste que tel autre, sont stériles et ne crées qu'animositées.

Si un planeur est certifié, c'est qu il répond à des exigences techniques qui garantissent à un pilote lambda un planeur conforme aux exigences de pilotage du BPP.

Les qualités de "bon grimpeur" ou "planeur fin" ne sont que le résultat d'expériences vécus.

Les mentions "dangeureux" ou pi encore sont à proscrire, car elles ne sont que subjectives, si c'était la vérité elle feraient l'objet de REC et par la suite de nouveaux test effectués par les organismes de certification.

Je ne souhaite pas faire le procès des pilotes qui portent des jugements personnels sans fondements techniques, mais juste rappeler que les bruits de couloirs n'ont jamais apportés de solutions....

 

Christophe

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C'est certainement pour cette raison-là (l'accélération du flux d'air autour des ailerons) que les manuels de vol de plusieurs planeurs (pas seulement du ASW-24) recommandent cette technique.

 

Il faut bien une référence. Mais force est de constater que, bien qu'élevés au rang de textes sacrés, certains manuels de vol ne sont pas exempts d'âneries. On va dire que j'en veux à Schleicher, ce qui n'est absolument pas le cas. Mais je me souviens qu'à l'époque lointaine où j'ai volé sur ASW 22, il était écrit que le meilleur moyen pour faire varier l'incidence très rapidement était de se servir des volets ( vrai ) et que c'était donc le meilleur moyen de modifier sa trajectoire dans le plan vertical ( faux ). Vous n'avez qu'à essayer les 2 méthodes. Je pense que le résultat sera probant.

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Mon petit doigt me dit qu'il peut y avoir quelques différences... :rolleyes:

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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Invité Invité_Christophe

peut etre tout simplement que les AF servent a détruire une portance sur la premiere partie de l'aile afin que les ailerons situés en extremité soient plus efficace puisque la variation de portance qu'ils génèrent est plus importante // a une portance interieure plus faible.

;)

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Etonnant comme discussion: tout se mélange un peu, du 24 à l'ASW22 en passant par les ventus, les turbulateurs, la prise de vitesse aux volets et les AF pour tenir l'inclinaison au décollage.

Il nous reste à voir l'utilisation du lacet inverse sur le Nimbus 4D en recentrage de pompe et la vrille en LS8 .......

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  • 1 an après...

J'ai un ASW24E depuis 5 ans maintenant, et j'en suis très content.

 

Voici un certain nombre d'informations en vrac, que j'avais envoyé par email au principal intéressé.

 

Quand je l'ai acheté, j'avais environ 1000h de vol et fait du pégase, du discus, différents planeurs à volets...

J'ai été un peu surpris, car d'habitude quand je prenais un nouveau planeur, je le prenais en main assez rapidement, et celui-ci m'a demandé un peu plus de temps (bien que des copains qui volaient un peu dessus, le trouvaient très agréable), d'autant plus qu'il n'avait pas de winglets (qui améliorent nettement l'efficacité des ailerons). J'ai eu confirmation par d'autres pilotes d'ASW24 que ce planeur demandait quelques dizaines d'heures avant de bien sentir la machine.

 

Les ailerons sont très petits, et nécessitent de la vitesse pour qu'ils prennent de l'efficacité au décollage. Cela se passe relativement bien en sortant légèrement les aérofreins au décollage (si j'ai bien compris, cela évite la formation d'une bulle laminaire à basse vitesse, qui décroche spontanément et qui déséquilibre alors le planeur).

 

Le remorquage s'effectue sur le crochet de treuil (sauf en présence d'un crochet de remorquage), et la roulette de queue me semble indispensable (je ne sais pas s'il existe d'ailleurs une version avec patin) car elle permet d'éviter au planeur de partir en cheval de bois.

 

En pompe, c'est vrai qu'il n'est pas très avantagé du fait :

  • d'une surface alaire de 10m², contre 10,5m² en général pour les autres planeurs standards,
  • du moteur, qui augmente encore sa charge alaire (pour un pilote de 75kg, environ 39kg/m²).

mais, je fais des compétitions, et même si je finis dans les derniers en championnat de France, je ne vois aucune différence avec les autres planeurs standards aussi bien en pompe, qu'en transition (les différences sont vraiment très minimes, et c'est plus le pilote qui est mauvais, que la machine). Par contre, en fin de journée ou par très petit temps, quand il faut gratter du 0,2 m/s, c'est vrai que j'aimerai avoir un moteur jetable...

 

Certains pilotes trouvent que l'ASW24 est une machine qui se pilote beaucoup, mais je pense que ce sont surtout des gens qui volent peu sur cette machine, ou qui sont peut-être un peu trop centré arrière (c'est juste mon avis).

 

Le problème du motoplaneur, c'est la prise de décision de sortir le moteur. Quand je commence à descendre bas, je travaille toujours en local d'un champs, et je me donne une altitude minimale sous laquelle je m'interdis de descendre (300m sol, et c'est bas !). En effet, même si la procédure de démarrage est relativement simple, un pépin est vite arrivé et le sol arrive vite quand le moteur est sorti et qu'il ne démarre pas (finesse mesurée = 10). Les rares pépins que j'ai rencontrés sont du genre : robinet coupe-feu fermé, moteur pas complètement sorti (j'étais un peu pressé de démarrer le moteur), problème avec le capteur de position "moteur sorti".

A part ces 3 incidents, il démarre très bien en l'air ("je touche du bois").

 

Pour ma part, j'utilise surtout le moteur pour éviter de me vacher. Je décolle plutôt au treuil ou en remorqué quand je le ballaste (on peut néanmoins décoller en autonome quand il est chargé à 46kg/m², mais je n'aime pas trop). J'utilise donc relativement peu le moteur.

 

La rentrée de l'hélice est un peu délicate au début de la prise en main : il faut voler à basse vitesse (100km/h sinon l'hélice se met à tourner malgré le frein d'hélice), près de la vitesse de décrochage, avec un centrage qui bouge légèrement.

 

Les différents problèmes que j'ai rencontré en terme d'entretien :

  • le pot d'échappement est suspendu, mais pas amorti... résultat, il tape sur le démarreur et crique assez rapidement. J'ai collé depuis un bout d'amiante assez épais sur le démarreur, et les criques n'apparaissent plus sur mon nouveau pot.
  • le vérin électrique de sortie du groupe motopropulseur est calculé juste en terme de course. Sur le mien, les 2 câbles de retenue étaient un peu longs, et le vérin arrivait systématiquement en butée interne... résultat, le réducteur interne roue vis sans fin a commencé à s'usiner, et j'ai dû le remplacer.
  • à la prise en main, j'ai abîmé l'hélice en la rentrant (petits pets d'environ 0,5cm²), et j'ai dû réparer avec le mécanicien du club,
  • Rotax vient de sortir un nouveau BS très contraignant en terme de maintenance, car en gros avec le croisement des différentes échéances annuelles, il faudrait déposer le moteur tous les ans !!! D'ailleurs, si j'ai bien compris, Rotax ne fait plus de pièces détachées pour ce moteur... on ne vit plus que sur le stock actuel !

Le train d'atterrissage est un peu trop arrière, et si on met les gaz trop vite au décollage, il se met sur le nez (ce n'est pas trop génant sur une piste en herbe, mais sur une piste en dur...). De même, pour vérifier le régime max avant de décoller, il faut que quelqu'un maintienne la queue du planeur au sol.

 

Au niveau finition du cockpit, c'est l'un des plus beaux planeurs que jamais vu.

 

Un détail important : il ne faut pas être trop grand. Cela dépend beaucoup de la morphologie, mais je mesure 1,82m et j'ai un à deux centimètres au-dessus de la tête...

Modifié par JMP
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j'ai volé il y a longtemps sur un ASW24 et le seul reproche que je lui ferai c'est son manque de visi exterieur sur les cotés quand on est assis par rapport a d'autres planeurs. !! ca fait un peu baignoire le cokpict....

 

Sinon ca avait l'air de bien voler quand meme !!!

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j'ai volé il y a longtemps sur un ASW24 et le seul reproche que je lui ferai c'est son manque de visi exterieur sur les cotés quand on est assis par rapport a d'autres planeurs. !! ca fait un peu baignoire le cockpit....

Jamais eu ce problème. Il est vrai que, comme je suis petit, je mets systématiquement un coussin sous mes fesses, en prime c'est plus confortable.

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