www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

JMC

Membres
  • Compteur de contenus

    582
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par JMC

  1. Salut Gil, Il est bien triste de voir que pour certains, la capacité de se déplacer au moteur comme un avion sur des centaines de km, ou de remettre en route n’importe où et n’importe quand, comme le pratique ton idole, semble plus importante que l’expérience du pilote. Le seul S12 français est en vente, après deux ans et aucun vol significatif, et pourtant il appartient à de très bons vélivoles. Il doit bien y avoir une raison. Et il est équipé d’un pilote automatique. Si je gagne à la loterie, je l’achète et couple le PA sur SkySight, j’en fais un drone et je n’ai plus besoin d’aller me geler les c…..s. Ha ha ha ! Pour les 1000 bornes pyrénéennes, je me permets de te rappeler qu’il y a plus de 25 ans, le regretté Alain Blanchard le faisait déjà en Ka13. En as-tu entendu parler ? Pour les records jouables en S10, on en reparlera quand tu auras fait ton premier. Mais vu les profs que tu as choisi, KO, GG, Baptiste, je ne doute pas que tu y arriveras un jour. Toutefois, je doute fort que l’homologation soit simple, tu devrais regarder ta feuille de pesée et la dernière phrase des Formes B et C de la FAI. Quand aux vols en Argentine, cette année, il n’y a personne, juste deux Stemme S10VT, le prof et son élève (avec un autre prof à côté de l’élève, Diether Memmert). Et quand on est tout seul, on est toujours le meilleur, tu le sais bien ! Pour parler d’exploit, tu devrais regarder le vol de Jean-Marc Perrin du 12/12, 1.917 km OLC, 1.876 km FAI, beaucoup plus que les Allemands, tout seul dans son petit monoplace de 15m. Et là je dis : chapeau. Je lui ai d’ailleurs téléphoné pour le féliciter. Il admet avoir fait une erreur qui lui a coûté le 2.000 FAI. https://www.onlinecontest.org/olc-3.0/gliding/flightinfo.html?dsId=7662244 Bon hiver ! jm
  2. Bonjour, Permets moi de relativiser ton observation au sujet du « proche des records absolus ». Oui, le kilométrage est impressionnant mais ne présente guère de difficulté majeure dans ce pays et ces conditions. C’est un vol d’expert qui sait gérer les vols de 15 heures. C’est son métier. Avec les bémols suivants : • Ce vol n’est que de 1.340 km FAI. • Le yoyo OLC double le chiffre, c’en devient ridicule. Il suffit de repasser 2 fois sur la trace et de remettre SkySight à l’heure. • Les pilotes utilisent SkySight. Quand tu regardes la superposition de la trace sur la prévision (je me suis contenté d’une seule heure et d’une seule altitude, mais la carte est mise à jour chaque ½ heure et chaque 1.000 m jusqu’à 9.000 m, disponible hors ligne en vol), on a le droit de s’interroger sur la valeur sportive d’une telle performance. Il ne manque plus que le pilote automatique et la machine à café. • Se poser à près de 700 km de sa base, avec un col à 4.000m pour rentrer, poserait une infinité de problèmes à un pilote de planeur normal, même motorisé. Avec le Stemme, tu rentres tranquillement le lendemain en mode avion à 250 km/h de moyenne. Je viens d’utiliser un Stemme pendant un mois lors de mon expédition à Atacama. C’est un outil intéressant, la seule machine qui permette de faire ces explorations avec une capacité vélivole juste acceptable (un bon DG500), j’ai moi aussi fait 1.200 km au moteur, mais je me garde bien de me mettre en concurrence avec les autres planeurs. C’est une classe en soi, on devrait réfléchir à ce problème. Tu pourrais me dire « pourquoi tu n’en prends pas un » ? C’est vrai. Après ce mois passé ensemble, j’hésite beaucoup à investir un paquet d’argent dans une machine surévaluée, conçue il y a plus de 30 ans, qui se pilote comme un tracteur, avec des tas de petits problèmes (à commencer par la guillotine de la main gauche). Et ne parlons pas du coût de fonctionnement… Mais si je décide d’aller demain voler en Autriche ou en Allemagne, ou de prendre un départ à 200 km de chez moi, c’est l’unique solution. Bien amicalement
  3. Cela aurait du être un week-end à la campagne, dans la ferme d’un ami pilote à San Pedro. JMC est surpris en flagrant délit de déclaration d’amour avec une femelle llama. Sergio décide de venir en vol avec le planeur pour tester la piste. Des arbustes très durs et épineux, donc dangereux pour les pneumatiques, ont réussi à pousser dans les fissures de l’asphalte, il faudra une heure d’un dur travail en plein cagnard pour libérer le minimum indispensable pour décoller en piste 14. Premier atterrissage d’un S10 à San Pedro de Atacama! En sortant du restaurant vers 15h, le spectacle est magnifique. Décision d’embarquer Anne-Marie pour le vol de retour par le chemin des écoliers, c'est-à-dire par les volcans et les lentilles. La piste de San Pedro de Atacama, 2,5 km de longueur à 2.400m d’altitude, à peine au Nord du Tropique du Capricorne, température « seulement » 30°C. Dans le rotor du volcan Sairecabur, vers 6.000, en chemisette et sandalettes. Nuage de fines particules de glace, aucune turbulence. Les lentilles et le pseudo lenticulaire du saut de Bidone sont à plus de 10.000 m. Vous avez dit « vachable » ? FIN DE L'EXPEDITION, DEPART DEMAIN A L'AUBE ! Adieu Calama! Alors que l’idée était surtout d’observer l’évolution des systèmes thermiques tropicaux à la même latitude que la Namibie, mais sur l’Altiplano entre 2.500 et 5.000m d’altitude, la très grande surprise de cette campagne aura été la découverte de phénomènes ondulatoires très fréquents, plusieurs fois par semaine, avec des vents très faibles, entre 25 et 60 km/h, à des altitudes en rapport avec le terrain, soit 7.000 à 8.000m en croisière, et des températures (tropicales) inimaginables pour nous, permettant de voler sans protection particulière, sauf bien entendu la crème solaire. Et surtout l’existence quelquefois même simultanée de tous les systèmes dynamiques connus : ondes de convergence et de sillage des volcans isolés coniques, ressauts sous le vent de crêtes d’une certaine longueur, sauts hydrauliques. J’oubliais : pour ceux qui aiment se faire du mal en tournant, il y aussi des thermiques, pour ma part je n’ai vu que du pur avec des plafonds entre 6.000 et 7.000m, donc pas bien haut compte tenu de la hauteur du sol et du peu d’aérodromes. D’autres ont aussi vu des Cu, bases 7.000-8.000m, qui se sont rapidement écroulés en milieu d’après midi par retour d’Est, appelé « hiver bolivien ». Aucun espace aérien chilien, pas de transpondeur, pas de radio : LE RÊVE ! A bientôt pour plus d’infos dans votre revue vélivole préférée et sur www.topfly.aero (à mon retour en février)! JM
  4. Nos 4 principales planètes alignées dans le plan de l'écliptique. De bas en haut: JUPITER-VENUS-LUNE-SATURNE Depuis on observatoire perso d'Atacama, c'est à dire ma cuisine!
  5. Vol du 27/11, en onde bleue, vent faible, utilisant exclusivement les ondes de sillage et convergence des volcans plus ou moins coniques, faibles mais fiables et montant largement au-dessus des sommets. Voir vol sur Netcoupe. J'en profite pour observer les petits lacs présents dans les cratères des volcans, dont les couleurs sont étonnamment changeantes. La lagune rouge du volcan Aguas Calientes., à 19:55 La lagune bleue du cratère du volcan Chiliques, 17:49 La mini lagune bleue dans le cratère du volcan Miscanti, et les deux lagunes sur le plateau vers 4.500, haut lieu de tourisme Sur le retour à 20:06, apparition d'un splendide lenticulaire, en plein territoire bolivien et beaucoup trop loin pour nous, le sol est à plus de 5.000m et aucune possibilité d'atterrissage en dehors du fait que cet espace est interdit. Passage au-dessus d'un cratère de météorite à 19:45. Diamètre au moins 500m.Plus d'infos sur le web. Atacama semble être la référence mondiale pour l'exploitation des données scientifiques et la recherche des météorites. Musée à ne pas manquer.
  6. Au fond à gauche, tu as ta lagune! Devant, le Cerro Aracar, depuis 7.600m, regardant vers le sud. Vol sur OLC (Wesp) Avec 40 km/h de vent en bas (5000) et 80 à 8.000m. Dans l'onde du Sairecabur, regardant vers le Nord, à 7600m. Tous les sommets sont entre 5500 et 6000m. Ondes le jour prévu (par moi) et à l'endroit prévu par SkySight Tres belles photos .... vous n'etes pas montés au lenticullaire ? restriction "Espaces aeriens" ?Les nuages sont à plus de 10.000m, mes pilotes avaient pour consigne de ne pas dépasser 8.000m par sécurité oxygène et Vne à seulement 195 km/h. Avec une clairance officielle à FL 240.. Aucun espace aérien, aucune AWY. XPDR éteint, aucun contact radio, communication avec ATC et équipe au sol par téléphone satellite.
  7. Au fond à gauche, tu as ta lagune! Devant, le Cerro Aracar, depuis 7.600m, regardant vers le sud. Vol sur OLC (Wesp) Avec 40 km/h de vent en bas (5000) et 80 à 8.000m Dans l'onde du Sairecabur, regardant vers le Nord, à 7600m. Tous les sommets sont entre 5500 et 6000m. Ondes le jour prévu (par moi) et à l'endroit prévu par SkySight
  8. Pour ceux qui en veulent plus, j'ai mis sur Wetransfer le ZIP contenant toutes les photos du vol du 21/11, lien valable seulement quelques jours.Dès que possible, je le pérennise en passant le fichier sur mon site (date inconnue), https://we.tl/t-RyZQvvMxnT jm
  9. Aujour'dhui thermique pur entre 5500 et 6000m, excellente prévision de SkySight. But fixé Volcan Miniques, un point mythique d'Atacama, ainsi que l'observatoire ALMA. Décollage de Calama. Piste de 3km à 2.300m d'altitude, heureusement la température ne dépasse pas 25°C. L'oasis de Calama. Pour quelques centaines de mètres, vous passez des paturages au désert le plus aride du monde. Les antennes ALMA, équivalentes à un téléscope de 16km de diamètre. Le sol est à 5.000m. Le mythique volcan Miscanti (5.910m). Passage obligé pour les amoureux de ce désert. Les lagunes Miniques et Miscanti, merveilles de la nature, dernier refuge pour la vie. Sans paroles. L'oasis de San Pedro de Atacama, à 2.500m, à l'extrémité nord du Salar. La présence de la piste de 2,5 km nous permet de voler en sécurité le long des hauts plateaux. Malheureusement aucune sécurité. Au km 40 sur le retour, 2 remolinos (tourbillons de sorcière, dust devils). Nous rentrons avec 35 kt de vent de face (brise)
  10. 20 novembre, petit vol d'acclimatation d'un pilote brésilien. Chaine des volcans Léon, et Sairecabur (le blanc, c'est du sel). Cu vers 7.000m Ne cherchez pas de zone posable, la première est à 100 km Détails du sol. Pourrait être la planète Mars?
  11. CIEL CORDILLERANO ENTRE LE DÉBUT DE L’ACTIVITÉ THERMIQUE ET L’ARRIVÉE DE L'HIVER BOLIVIEN, VU DE SAN PEDRO DE ATACAMA LE MATIN 1H APRÈS L'APPARITION DU 1ER TÉMOIN, PLAFONDS 7.000 M ++ Le planeur a décollé depuis 10 min, en route vers le premier volcan. Voir Netcoupe A 12h26, ça devient sérieux, plafond toujours 7.000m +, très violent, vent en altitude NE 25 km/h, en-dessous de 4.000m 25 km/h W-SW. 12H57, Début de l'entrée de l'air altiplanique bolivien 13h21 C'est le commencement de la fin 13h47, FIN DE LA RECRÉATION. RETOUR AU BERCAIL. LA MÊME CHOSE VUE D'EN HAUT A 13H13. LE LICANCABUR EST A PRESQUE 6.000M
  12. CHUQUICAMATA La mine de cuivre historique de Chuquicamata, déjà exploitée par les indigènes avant l’arrivée des Espagnols, est la plus grande mine à ciel ouvert du monde. Le cuivre représente près de 50% de la richesse du Chili et cette mine environ 6% du PIB national. Le trou central est profond de 1.200m. Elle emploie plus de 10.000 personnes plus quelques milliers de techniciens externes. Les camions qui transitent le long des parois sont similaires à ceux utilisés pour la construction de barrage de Serre-Ponçon (importés des USA). Tous les véhicules accrédités sont rigoureusement de gros pick-up de couleur rouge réglementaire et radio HF, et cross-bar de sécurité anti-retournement. On comprend mieux en regardant les photos et les pistes de circulation le long des falaises d’excavation. Ca ressemble au salaire de la peur. Ils circulent par milliers partout en ville. Les produits finis sont de grosses plaques de cuivre qui sortent par d’énormes trains typiquement américains (la propriété était US, Anaconda Copper, nationalisée par Salvador Allende) La ville ne vit que de la mine. La poussière est omniprésente, malgré des brises d’une vingtaine de kt d’Est le matin et d’Ouest l’après midi, reverse autour de 11h. Elle ne présente strictement aucun intérêt, elle est très sale, des milliers de chiens errants dévorent les poubelles et hurlent toute la nuit, Le guide appelle Calama la cité des 3 P : Perros (chiens), Polvo (poussière) et Putas. Elle détient le plus grand nombre de malades du VIH au Chili. Les 8.500 ouvriers qui habitaient le village dans le secteur de la mine ont été déplacés en ville pour raisons sanitaires, l’air y est irrespirable. Poussières, fumées de la fonderie, un enfer, mais bien payé. Les revenus y sont environ le double de la moyenne chilienne. Les quartiers sont donc fortement assez typés, entre bidonvilles, quartiers de pavillons bourgeois et immeubles résidentiels sécurisés eu centre ville (où nous sommes, par chance). A + Le trou principal, profondeur 1200m. La fonderie et les laminoirs L'ancien village, aujourd'hui totalement vide. .
  13. Journée de maintenance: visite aux geysers de Tatio, un plateau à 4.320m, où la végétation a repris ses droits, contrairement au désert situé à 2.500m mais totalement dépourvu d'eau, en dehors des oasis de San Pedro et Calama. Ici on ne va pas aux vaches, mais aux vigognes! Les flamands naissent blancs, mangent des petits crustacés qui eux-mêmes se nourrissent d'une algue contenant du carotène. Piscine chauffée naturelle: l'eau entre à 86° (ébullition à cette altitude), se refroidit vers la sortie, le baigneur choisi sa température en fonction de ses gouts. Entrée gratuite. Après l'effort, brochettes de lama!
  14. PILOTE CHILIEN A 6.000M (+0,5°c) PILOTE FRANCAIS DANS LES MEMES CONDITIONS
  15. Premiers problèmes moteur, il manque 500 rpm au décollage. Changement de bougies: sans effet. Remis huile dans carbu; sans effet. Révisé membrane carbu: sans effet. Vidangé totalement les réservoirs et remplacé par AVGAS:OK. Cout de l'opération, un monstrueux torticolis par coup de froid car dès que le soleil se couche, la température tome à moins de 10° et le vent s'inverse. On n'avait pas pris les pulls.....
  16. Décollage tardif (16h) cause maintenance (essence contaminé, vidange, siphnooner un avion, bref, la m.....) Plafong des Cu env. 6.400, Vz de 3 à 6 m/s. C'est l'Amérique! Photo des volcans Sairecabur et Licancabur. Le Salar est en Bolivie, théoriquement interdit. Demain lever à 6h pour aller chercher de l'AVAGAS, inexistante sur notre aéroport Hasta luego!
  17. Bonjour à tous, Mon PC ayant rendu l’âme, il ne m'est pas possible de donner des nouvelles via mon site. Si l'administrateur l'accepte, j'utiliserai ce forum pour vous tenir au courant avec quelques photos. Nous sommes recouverts depuis 2 jours par un voile de Ci intense mais très étroit, juste sur notre secteur. On ne peut pas décoller avant env. 11h car la vent (brise descendante) est E tous les jours jusqu’à ce moment et la piste a une pente descendante de 2° vers l’W. A cette altitude (2.300m), le Stemme Limbach a peu de chance de décoller dans le sens de la montée, même avec 3 km de piste. En tout cas, je ne veux pas essayer. Peut-être le propriétaire en solo avec peu d’essence. Les avions de ligne du matin roulent pendant plus d'un km ! La brise montante devient significative (20 à 25kt) dans l’après midi et se met quelquefois en phase avec le vent du gradient, permettant d’exploiter des ondulettes de sillage des volcans, qui montent plus haut que les thermiques. Avec un sol variant entre 3000 et 4000m, et des plafonds autour de 5.000-5.500m en thermique pur, la prudence est de rigueur, nous n’avons que 3 aérodromes (altitude entre 2.500 et 3.000m) dans un rayon de 300km. Il faut rester entre finesse 25 et 30 de chacun. On voit bien des Cu en montagne le matin sur la chaîne (90 km au moteur toujours), base vers 7.000-8.000m, mais on n’ose pas décoller en montant. Je vais chercher une solution. Puis tous les Cu s’éteignent vers 14h lorsque l’air du désert (et des immenses lacs salés, les « salars ») arrive sur la chaîne des volcans. Peu de pentes fonctionnent en dynamique classique. Le thermodynamique n’existe pratiquement pas car les matériaux volcaniques sont très sombres et absorbent la chaleur. Par contre, de bons thermiques se déclenchent souvent au pied du cône, peut être aussi par contraste entre le sol clair (jaune à orange) et le cône sombre (brun à noir). La DGAC est très collaborative, on nous a octroyé le FL240 suite à intervention d’un pilote pro du club de Olmué. S’agissant d’un aéroport international avec une trentaine de vols par jour, il faut se plier à certaines contraintes administratives liées à la sécurité, entrer sur le tarmac par le terminal passagers avec carte d’embarquement spéciale prêtée par la DGAC, subir le contrôle des bagages et portique magnétique, comme tous les autres passagers. Mais c’est avec le sourire, contrepartie d’une sécurité maximum pour le planeur, qui n’existerait pas à San Pedro d’Atacama, bande d’asphalte au milieu du désert ouverte à tous les vents, et tous les vandales. Surtout dans cette période trouble. La situation sociale est toujours tendue mais non dangereuse à Calama. Évidemment manifs et cortèges tous les jours, mais la police gère, les magasins ferment et se barricadent. On a connu ça même à Paris. Comme à Paris, les casseurs sont habillés de noir et cagoulés, les agitateurs seraient des pros infiltrés cubains et vénézuéliens. Rien d’étonnant. A + Photos de mon seul vol à ce jour: En montée en onde de sillage sous le vent du Licancabur (5.916m), pour assurer le retour avec finesse <30, nécessaire car aucune autre option. Je suis en Bolivie pour quelques centaines de mètres, acceptable, pas de radar, pas de canons. L'Altiplano d'Atacama, le sol est autour de 4000m, il faut chercher les thermiques purs pour avancer sur la pointe des pieds en serrant les fesses, à quelques centaines de mètres du sol. Les beaux Cu sont en Bolivie, absolument interdit. La route mène au centre ALMA (télescopes). Ne cherchez pas les champs vachables, il n'y en a aucun sur plus de 500 km dans chaque sens. Juste quelques secteurs de route sans panneau, ou "salar", ou plateau de gravier. Après, c'est démontage et camion et vacances foutues.
  18. ATACAMA, mythique, incroyable. Volcan Licancabur (5920m), en onde de sillage avec 25 km/h de brise montante, insuffisante pour le vol de pente mais suffisante pour générer l'onde de sillage et nous remonter à 6.000m pour assurer le retour en plané. Voir Netcoupe
  19. Excellente idée que celle de créer un prix pour le circuit des viaducs. Peut être pas nécessairement dans la même journée, mais mieux dans la même saison. il faudrait toujours une photo, le point GPS en secours seulement en onde si couche soudée. Je doute que notre fédé, pourtant millionnaire (dixit Napo), subventionne ce genre de manip, mais ça changera des vols en yoyo juste pour compter les kilomètres. Ce serait indirectement une façon de récompenser la qualité des km et pas seulement la quantité. Il y a quelques décennies, et parrainé par mon club, Varèse, j’avais créé en Italie la « Coupe des 4000 ». Il fallait rapporter en une saison le maximum de photos de sommets à plus de 4000m, pas nécessairement par-dessus, mais proche. Ce fut un succès, et il y avait un beau prix. On pourrait peut être aussi y repenser, ça mettrait un peu de piment dans la sauce « km ». Bon hiver (pour ceux qui ne vont pas dans la Cordillère !) jm
  20. Ça change un peu des 4000 des Alpes,mais très sympa quand mêmehttp://topfly.free.fr/190825_MILLAU.jpg.
  21. Bonjour, Je ne pense pas que la fonction d'optimisation des circuits soit prévue pour l'onde, en tout cas je ne l'ai jamais utilisée. Tu peux contacter directement Matthew à skysight@skysight.io jm
  22. En illustration du rapport de test http://www.volavoile.net/index.php?showtopic=13372 La vallèe de la Durance vue depuis les Agneaux vers 6000m. Avec un peu d'expérience, on arrive à lire la route à suivre pour le retour, c'est l'alignement des bords d'attaque des plus petits fractos à droite de la photo. http://topfly.free.fr/190810_1634%20VAL%20DURANCE%20DEPUIS%20AGNEAUX.jpg La Maurienne et la Tarentaise étaient bâchées, comme prévu par Skysight. Photo depuis la Vallée étroite. http://topfly.free.fr/190810_1635%20MAURIENNE%20ET%20TARENTAISE.jpg Cumulus phallus vers Fayence. Cinq minutes plus tard, il aura la tête coupée.... = cumulus castrus.. http://topfly.free.fr/190810_1753%20CU%20PHALLUS%20VERS%20FAYENCE.jpg
  23. Vol pour vérification de la précision de SkySight (SS) par vent de SW chaud. Voir fichier IGC sur Netcoupe • A Passage en laminaire vers 3500m sur la crête du col de la Bonnette. Formes des cumulus typiquement mixtes thermique/rotor. • B Parcours depuis A en suivant les lignes des bords d’attaque des cumulus mais en restant toujours dans la zone prévue par SS. Arrêt pour monter au point prévu par SS mais aussi confirmé par un Cu (il y en avait beaucoup d’autres similaires). De 4500 à 6000m, vent passe de 60 à 95 km/h, toujours du 240-250°. • C Passage volontaire dans une zone prévue fortement descendante, confirmé (sous le vent du massif de La Meije). • D Vers un point de SS prévu très bon, confirmé (Le Casset). Bien matérialisé. Vent passe à 110 km/h du 250°. • E Avancée vers Modane pour vérifier qu’il n’y a plus rien d’exploitable selon SS, confirmé. Malgré des fractos semblant bons. La Tarentaise est dans la crasse. • F Retour en suivant la zone prévue par SS, Vallée Étroite, Clarée, Plampinet, Montgenèvre : bon cheminement, un arrêt à Val des Prés, pas de témoin, remontons de 5000 à 6000m. La suite en suivant les conseils de SS, pas vraiment bons. Remontée comme à l’aller avec montée sur Vars, comme prévu par SS, puis retour sur A, moins bon qu’avant. • En faisant des 8 sur le bord d’attaque du nuage, il me faut deux minutes pour réaliser que le nuage est un rotor migratoire, et je me retrouve 2 km derrière le point théorique, où un autre nuage s’est reformé, identique au précédent. Faudra que je relise le chap. 8.8 de mon livre. • Les Vz faiblissent, cette altitude n’est pas compatible avec une recherche vers le Sud (TMA Nice), retour au bercail. Conclusions : • SS n’est pas aussi précis par vent de SW chaud que par NW froid, mais tout de même étonnamment utile. • Les Vz prévues étaient plutôt optimistes pour celles faibles (0,5 à 1 m/s), correctes au dessus (1 à 2 m/s) • Quand SS prévoit une descendance, elle est bien là. • Toutes les zones positives étaient effectivement positives, quelquefois moins que prévu, pas toujours exploitables pour monter. • Globalement très satisfait. Illustrations photos ici http://topfly.free.fr/98A_SKYSIGHT.jpg
  24. C'est expliqué dans le dernier numéro de la revue Vol à Voile. Il faut un abonnement à SeeYou Cloud et bien entendu l'abonnement à TopMétéo et/ou SkySight, ou. Tu peux télécharger les cartes à partir de 8h le matin sur ton Oudie ou LX, soit pour le thermique et/ou pour l'onde. Avec en plus les zones de meilleures vitesses de croisière. C'est le début de l'I.A. appliquée au VV. Et un membre d'équipage pour lire les cartes en vol! jm
  25. JMC

    Le Pere Noel Est Passe A La Fede

    Vite, «Monsieur qui sait tout», ne nous laissez pas dans l’ignorance, dites nous où est cachée cette usine dont la production serait supérieure à toutes celles européennes réunies ! Vite, publiez ces essais en vol comparatifs si élogieux ! Ne laissez pas des milliers de vélivoles dans l’ignorance ! Merci pour nous, ignorants, qui n'avons que nos journaux locaux !
×
×
  • Créer...