La réponse est toute simple: un ULM n'est pas certifié du tout ! :lol: Sans être un spécialiste (j'entends: un aérodynamicien ou un ingénieur en structures), je peux ajouter aussi que le PULM qui nous intéresse ici, c'est à dire le Silent, a été conçu, calculé et essayé dans le cadre du concours pour la classe mondiale. Cela veut dire, qu'étant prévu pour une certification selon JAR-22/U, il rempli sans problème les conditions de résistance selon cette norme. Les facteurs de charge sont sont de +4,66 / -2,65 à 150 km/h. A la vitesse VNE de 220 km/h ils sont encore de +4 / -1,5 (pour un planeur "pur", c'est à dire sans moteur, ils étaient de +5,3 / -4,0) ! Le concours de la classe mondiale ayant été gagné par le PW-5, le Silent "classe mondiale" perdait alors sa raison d'être. Sauf... à ne pas le certifier, le motoriser et le faire entrer dans le cadre de la législation ULM, moins contraignante pour l'utilisateur. Faisant au passage profiter ledit utilisateur d'un prix moins fort que celui qui serait inévitable dans le cas d'une certif ! En effet: essaye donc de comparer le prix d'un Silent avec le prix du moins cher des planeurs certifiés à décollage autonome... tu risques fort une surprise Ceci étant dit, il peut y avoir des constructions qui - en profitant d'une simplicité de l'univers ULM - peuvent s'avérer "légères" quant à leur résistance structurelle. Recemment certains constructeurs ont revisé à la besse la VNE de leurs engins. La prudence est donc tout à fait conseillée... Conseil : lire les articles - du "Vol à Voile" de septembre 1996 - du "Vol Libre" de janvier 2004 - de l'"Aérial" n°33