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"l'avenir Du Vol à Voile"


Lionel

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Bonsoir,

 

Cette discussion m'ammène à penser que nous pourrions discuter sur ce sujet bien précis. " de l'avenir du vol à voile', car je pense que si le vol à voile est promu à un bel avenir il doit s'adapter à nos modes de fonctionnement actuel et à une nouvelle typologie de pilotes.

 

D'ou ma question :

Croyait vous qu'un club arrivant a un certain niveaux peut continuer de progresser que sur le bénévolat ?

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
Je ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète.

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réponse : oui, .... en partie.

 

expérience dans notre club : un permanent salarié a travaillé chez nous presque 15 mois. (presque) tout le bénévolat s'est écroulé, pensant qu'il serait capable de faire à lui seul ce que nous faisions à une vingtaine. Il a quitté le club, en partie pour cette raison.

 

conclusion de l'histoire : même avec un (des ?) salariés, nous nous sommes aperçus que le bénévolat reste la base du fonctionnement de notre association. il peut être le nid d'accueil d'un permanent salarié. mais le nid d'accueil seulement ! :)

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Je pense que le cap critique se situe aux alentours de 60/80 pilotes et 2000h par an. Avant, on peut fonctionner au bénévolat, par contre il paraît difficile de dépasser ce cap sans une oragnisation plus méthodique : piste ouverte toute la semaine en particulier.

 

Le problème, c'est qu'il est difficile de payer un salarié à plein temps sans atteindre ce niveau d'activité. La solution a été, dans un certain nombre de clubs, les contrats d'insertion, type emploi-jeune qui ont permis d'alléger les charges pendant la montée en puissance du club. N'étant pas dirigeant, je ne rentrerai pas dans le détail des chiffres, mais je peux citer comme exemple Grenoble au début des années 80 (Ludovic et Olivier sont un peu jeunes mais ils pourront demander aux anciens).

 

Ceci dit, la remarque de F-B est tout à fait pertinente, même dans les grands clubs, il est impossible de fonctionner sans bénévolat. Le salarié est là pour faire le chef pilote (tâche lourde pour un bénévole) pas 6 heures de remorquage par jour ni le secrétariat ni la gestion de la coupe fédé.

Mon site d'utilitaires : https://condorutill.fr/index_fr.php


A partir de ce jour j´n´ai plus baissé les yeux / J´ai consacré mon temps à contempler les cieux / A regarder passer les nues
[...] / A faire les yeux doux aux moindres cumulus... Georges Brassens (L'orage)

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Contrairement à ce qui a été écrit quelques lignes au dessus, je pense au contraire qu'il existe encore de véritables bénévoles qui arrivent à faire fonctionner un grand club.

Je tiens à citer en exemple mon club, le Centre de Vol à Voile de Montpellier Pic Saint Loup.

Pendant de nombreuses années, il y a eu un chef pilote/mécano/remorqueur salarié par le club. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une secrétaire à mi-temps. Pourtant, le club continue de bien fonctionner. Et cela, on ne le doit qu'à un certain nombre de bénévoles purs et durs qui se partagent les journées de chef de piste (le club est ouvert 365 jours par an ), d'instruction et le travail à l'atelier. Le chef pilote, le trésorier sont également bénévoles.

Il faut toutefois le préciser, la grande majorité d'entre eux sont des retraités. Difficile en effet de donner autant de temps quand on travaille le reste de la semaine. C'est mon cas aujourd'hui, mais je compte bien prendre le relais plus tard : on ne peut pas que profiter tout le temps!

Le bénévolat, c'est aussi ne pas venir au club seulement les jours où il fait beau ou en tout début d'après-midi. Même infime, un petit coup de main est toujours apprécié.

Un tel bénévolat comme au Pic ne fonctionne que parce que certains y croient et y consacrent beaucoup de temps et d'énergie.

De plus, une des retombées d'un tel système est une diminution des frais salariaux, et donc permet au club de réinvestir cet argent dans des machines. Je pense que tous ceux qui connaissent notre parc machines me comprendront (entre autres un Nimbus4D et deux Duos et on vient juste de recevoir notre Ventus 2CX...)

Donc : merci à tous les bénévoles du Pic St Loup !

Gliders pilots do it better
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Je viens de changer de club et je suis arrivé dans un club où il y a un chef pilote salarié (chose nouvelle pour moi puisqu'à roanne, on est tous bénévoles puisque le contrat-emploi jeune à prix fin en 2003 et que le salarié n'était pas le chef pi).

 

Le problème de ce club c'est que visiblement, le salarie est prit pour la bonne à tous faire ;) et que quand il est pas là tout s'arrête, ou fonctionne de travers.

 

Parmi ses multi roles : instruction, remorquage, accueil, travail du chef pi, visites annuelles, encadrement des stages à l'extérieur, chef de piste, et même direction des manip pour ranger les planeurs le soir :) .

 

Alors personellement je suis pas contre des salariés dans un club mais pas de cette façon là.

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Invité un ancien

loin de moi l'idée de vouloir polemiquer sur la force ou non du bénévolat dans les associations (vélivoles ou autre d'ailleurs )

Il doit faire bon voler au pic ,conserver le + possible cette façon de voler

Mais en règle générale notre activité est devenue une activité de consommation de loisirs et je ne vois pas comment etre performant dans cette optique sans salariés compétents

Les exemples sont la , les seules associations a fonctionner encore correctement sont les grosses associations ou il y a du personnel appointé

C'est vérifiable ,net et sans appel

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L'avenir du VAV est dans les mains des bénévoles!!! Si vous ne l'etes pas encore alors c'est inquietant...Posez vous des questions??

 

Notre mouvement repose sur 170 associations fonctionnant a plus de 95% sur le benevolat!!

 

Les "benevoles" peuvent se faire aider par des salariés. Pour les "grands" clubs c'est meme indispensable et synergique.

 

Mais il faut toujours penser que si le salarié venait à partir pour x raisons l'activité du club peut/doit continuer!! Il faut donc un reservoir de benevole actif pret à remplacer "un vide"

 

Le but 1er d'un club n'est pas d'offrir "un service" ( société mercantile) mais de faire connaitre et partager notre passion.

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(...) notre activité est devenue une activité de consommation de loisirs (..)

Une nuance, tout de même !

Ce n'est pas seulement notre activité qui se caractérise par la consommation des loisirs... c'est toute la société moderne qui est devenue consommatrice à outrance ;) Et c'est notre environnement désormais...

Le problème, c'est que le vol à voile se prête mal à la consommation rapide. On discute à côté (Facteurs humains et vol à voile) du temps nécessaire pour lâcher un jeune pilote en campagne, mais quelle que soit l'opinion des participants de ce forum-là, on imagine tout de même mal un circuiteur "fabriqué" en quelques jours, voir en quelques semaines ! :angry:

Je ne pense donc pas que l'on puisse satisfaire à ce genre d'exigeances (vite, vite, faites-moi voler tout de suite !) si elles apparaissent, à moins de vouloir rapidement renouveler notre flotte des planeurs. :o

Et le bénévolat dans tout ça ? ;)

Il se peut que l'évolution nous amène vers le système anglo-saxon: les écoles professionnelles - où l'on passe son brevet, et les clubs - où l'on s'associe pour se rencontrer, se mesurer aux autres, acheter en commun des planeurs ...

Ou peut-être pas - la vie en décidera. Personnellement, je trouve le système français plus sympathique. Et je ne m'inquiète pas, par exemple, pour le Pic St Loup : ils vont faire vivre leur bénévolat très, très longtemps. Car, ILS EN ONT ENVIE ! :)

Mais la tendance est effectivement forte, pour "optimiser" le temps consacré à l'activité (que celui qui n'a jamais passé une journée sur le terrain, sans même monter dans un planeur, me jette la pierre ! :angry: ).

Et le bénévolat - et c'est là, sa principale faiblesse - on ne peut pas le décréter !

Yurek
http://www.yankee-romeo.com
If God meant man to fly, He'd have given him more money.
Honni soit qui mal y pense ! http://informatiquefrance.free.fr/sms/sms_04.gif

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Invité Laurent.

Si nous nous posons cette question, ce n'est pas tant par la nature de l'activité, elle est ce que nous en faisons, mais nos questions se tournent vers la notion de bénévolat dans nos structures.

 

Si les moeurs évoluent, si nos sociétés s'embarquent dans un train sans frein vers plus de consommation, il faut, nous devons également nous adapter en tant qu'associations et membres, je m'explique.

 

La loi associative puise ses fondements au début d'un siècle de découvertes, d'engagement et de lutte ouvrière. Cent ans plus tard, notre temps libre, notre engagement social à changer. Chacun essaye de mieux vivre, de réussir aussi bien sa vie famillilale, sociale et associative. Ces temps libres doivent être partagés.

L'idée n'est pas de changer d'orientations mais bien de s'adapter.

 

A Rennes, nous avons un poste d'encadrement instructeur. Celui ci dispense son savoir durant la saison. Il est accompagné dans cette mission par nos bénévoles. Maintenant ces mêmes bénévoles ne peuvent pas assurer une formation permanente d'ou l'intérêt d'un poste salarié à plein temps ( l'hivers étant consacré à l'entretien du parc).

Ce poste est subventionné en tant qu'emploi jeune. Notre Club, celui de Rennes fonctionne par l'enthousiasme de ses membres, ils sont nombreux et comme je sais qu'ils lisent ce forum, se reconnaîtront.

Voilà toute l'envergure que doit prendre le bénévolat. L'engagement et la motivation. Il y a des domaines que je maîtrise et d'autres nombreux qui sont encore mystérieux. En tant que président de cette associtation je fais appel aux membres. Seul, la tâche serait trop ardu, et ma motivation s'émousserait. Aujourd'hui je pense pouvoir faire confiance à de nombreux membres pour faire vivre notre activité.

 

Sur le terrain, au quotidien, nous formons nos élèves. Jeunes de 15 ans, salariés, retraités, chacun en fonction de ses moyens ( financiers ou en terme de temps)...

Un salarié pourra voler durant ces temps libres, voir avec un amménagement d'horaires. Il sortira la machine, ne la rentrera pas forçément. Il viendra sur un crénau de deux heures, et quittera le club. Il ne s'agit pas de formation à la carte, de 'massacre' du bénévolat mais bien d'adaptation. Au même moment je n'hésiterais pas à le soliciter si j'avais besoin de son aide.

 

J'ai connu comme vous, une certaite amertume à rester sur le bord du terrain pendant des heures pour voler si peu. En ce qui me concerne cela m'a pemis de tester ma motivation. Mais en fonction du degré de motivation de chacun il est parfois dommage de se priver de licenciés, de membres moins actifs, sous prétexte qu'il faut donner la totalité de son temps libre.

 

Maintenant le cadre associatif se nourrit de ses membres, sans eux point de salut. C'est à nous par notre conviction de leur montrer la voie. Chacun apportant son savoir, ses connaissances, la seule chose étant de les soliciter.

 

L'avenir du vol à voile est pavé de cumulus, maintenant il faut bien comprendre que nous devons pour le faire vivre s'adapter, une seconde nature pour le vélivole.

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Effectivement, à partir d'une certaine taille, la présence de salariés est nécessaire pour structurer l'activité et même la développer: un salarié supplémentaire a un impact positif sur le nombre d'heures effectuées.

 

Par contre, même dans une grosse structure, le bénévolat est indispensable si l'on veut pouvoir garder des tarifs abordables. Le vrai problème dans ce cas est de transformer le "client" que nous avons tous été le jour on l'on a poussé la porte du club en "membre actif" qui s'investit dans son fonctionnement.

 

Pour cela, un encadrement est indispensable : il n'y a rien de plus efficace pour décourager une bonne volonté qui vient aider à l'entretien l'hiver que d'arriver, de trouver un type qui s'affaire tout seul dans son coin et se contrefout du pauvre pékin qui n'y connait rien...

 

Ceci dit force est de constater, que même dans une association importante, seuls 10 à 15% des membres ont une activité significative dans l'entretien du matériel ou le treuillage par exemple.

Tourne à l'eau claire...
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Invité Laurent.
Effectivement, à partir d'une certaine taille, la présence de salariés est nécessaire pour structurer l'activité et même la développer: un salarié supplémentaire a un impact positif sur le nombre d'heures effectuées.

 

Par contre, même dans une grosse structure, le bénévolat est indispensable si l'on veut pouvoir garder des tarifs abordables. Le vrai problème dans ce cas est de transformer le "client" que nous avons tous été le jour on l'on a poussé la porte du club en "membre actif" qui s'investit dans son fonctionnement.

 

Pour cela, un encadrement est indispensable : il n'y a rien de plus efficace pour décourager une bonne volonté qui vient aider à l'entretien l'hiver que d'arriver, de trouver un type qui s'affaire tout seul dans son coin et se contrefout du pauvre pékin qui n'y connait rien...

 

Ceci dit force est de constater, que même dans une association importante, seuls 10 à 15% des membres ont une activité significative dans l'entretien du matériel ou le treuillage par exemple.

Tout à fait BKR.

 

 

L'idée n'étant pas de grossir jusqu'à éclatement, mais bien de guider les membres vers des terrains d'action dans leur domaine de compétences. Notre force est justement cette association d'idées et d'actions. Sur le terrain un vélivole( excepté certains planeurs avec motorisation) ne peut pas faire grand chose.

Il est vrai que dans une structure professionnelle, les coûts seraient dissuasifs.

Le bénévolat pour être bien vécu, doit être partagé. Cela n'est pas forçémment évident alors qu'il est facile de venir de temps en temps. Il faut donc pour bien le vivre, l'encadrer, ton exemple sur l'entretien des machines étant l'exemple le plus marquant probablement...

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(...) force est de constater, que même dans une association importante, seuls 10 à 15% des membres ont une activité significative dans l'entretien du matériel ou le treuillage par exemple.

C'est bien là que le bât blesse ! :)

Mais il y a-t-il vraiment un remède ?

Je ne le pense pas. Car la vraie question n'est pas : Faut-il employer un salarié ?

Mais bien : Est-ce que les membres d'une association veulent la faire vivre ?

Il y aura des associations qui vivront très bien, à Pic St Loup et ailleurs. Et il y en aura aussi qui, malheureusement, ne pourront pas survivre au désintéressement de leurs membres. ;) Aucune action fédérale n'arrivera à sauver des associations, dont les membres manquent d'envie de faire quelque chose ENSEMBLE.

Les associations naissent et meurent, et cela ne concerne pas que le vol à voile...

Le vol à voile est un sport exigeant, et il est bien plus facile de s'y adonner dans un cadre associatif. Mais ce n'est nullement une obligation, ni une condition.

Car, ce qui est essentiel dans une association, ce n'est pas son objet (vol à voile, chant polyphonique ou les timbres postaux) mais la volonté et envie des membres de faire cela ensemble. :angry:

Bons vols, même solitaires !

Yurek
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Il existe déjà des structures vélivoles à but lucratif aux Etats-Unis, en Afrique du Sud où le vélivole est un client et non plus un membre d'un club. C'est à dire que "client" paye pour tout : la location du planeur, le remorquage mais aussi la mise en piste, le ballastage,... En fait, le client peut tout demander pourvu qu'il paye... Pour avoir vu les tarifs pratiqués, j'ai été assez estomaqué. Pourtant, certains vélivoles européens qui veulent aller voler dans ces contrées lointaines sont prêts à y mettre le prix. Tant mieux pour eux s'ils en ont les moyens.

Cependant, il semble que certains de ces vélivoles fortunés seraient prêts à payer pour disposer de tels services en Europe. Pourquoi, en effet ne pas payer le prix fort pour arriver au terrain à l'heure du décollage et y trouver son planeur ballasté et en piste, puis faire son vol et repartir chez soi en laissant les "boys" nettoyer puis ranger la machine ? Si cette idée peut paraître séduisante à certains, elle est à mon avis synonyme de la mort du vol à voile associatif, convivial et abordable financièrement. Quitte à perdre des licenciés, je pense qu'il vaut mieux décourager tous ceux, nantis, qui veulent pratiquer le vol à voile "au rendez-vous". Il faut au contraire encourager le bénévolat et la formule associative qui permet à un plus grand nombre de pratiquer notre discipline, en particulier les jeunes.

Gliders pilots do it better
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