www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

cboulenguez

Membres
  • Compteur de contenus

    536
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par cboulenguez

  1. Bonjour,

    Dans le même ordre d'idée: en France, un Planeur ultra léger motorisé peut il être remorqué par un avion ou par un ULM ?

    La question peut sembler idiote mais avec les PULM à moteur électrique dans certain cas on pourrais préférer garder de l'autonomie en échange d'une mise en l'air remorquée.

     

    En Belgique on n'y pense même pas !

    En France non plus ! Un ULM [le planeur ultra-léger est obligatoirement motorisé, sinon il ne répond pas aux critères réglementaires aéronautiques] peut être remorqué par un ULM, mais pas par un remorqueur certifié. Il existe actuellement du remorquage de planeurs certifiés par des ULM, mais c'est actuellement sous régime dérogatoire. Les tractations sont en cours (j'ai bien dit tractations, pas tractions). :flowers:

    Mon Taurus est équipé d'un crochet Tost pas usé, tout neuf, pas contrôlé car incontrôlable (pas de carnet de route!), si je m'en sers autrement que derrière un "remorqueur" ULM, je suis un délinquant. :zorro:

  2. Attention aux amalgames, il faut un théorique reconnu par l'aviation civile(pas d'ulm) mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut que ça....

    Après il y a une formation de plus certain drone ne ce pilote pas (comme un modèle réduit), ils sont totalement automatique.....

     

    C'était une boutade : j'ai voulu rebondir sur une phrase un peu ambiguë qui m'a rappelé mon apprentissage aéromodéliste fort ancien du pilotage, et surtout, à cette époque, les conseils soit-disant "autorisés" nombreux de "connaisseurs" auto-proclamés à la culture uniquement livresque.

     

  3. Nous avons fait des systèmes pour le Janus et l'ASK21 de notre club qui ne s'articulent pas et permettent la marche arrière. Le degré de liberté est vertical dans les deux cas. Pour le Janus, on l'a fait en raison du poids de la queue (pour la facilitation de la manoeuvre, mais aussi pour épargner la queue soumise à des contraintes verticales énormes), pour l'ASK21 parce que la queue trop légère ne reste pas en place au roulage. J'ai recopié le système pour mon Taurus et n'ai aucun problème pour les manoeuvres. J'y ai même adjoint un système pour enclencher et démonter sans effort la roue du BO en place...

  4. Les propriétaires de planeurs privés sont peu contrôlés, j'en sais quelque chose ...

    Libres à eux de manifester leur "self control". Personnellement, je fais régulièrement quelques heures en double, histoire de remettre, autant que faire se peut, quelques pendules à l'heure : il m'est tellement facile de penser que seul dans mon planeur, je suis le meilleur... Le vol en double est traumatisant pour mon ego, mais salutaire pour ma survie.

  5. Merci de cette précision qui ne m'avait pas sauté aux yeux, tout heureux que j'étais d'avoir un diagramme impeccable. Une vérification a posteriori n'est, comme déjà dit, qu'un pis-aller, si par surcroît elle est univoque, elle perd beaucoup de son intérêt... Nous avons encore beaucoup à faire pour parler sérieusement de sécurité anti-collision, et ce n'est certes pas l'obligation fédérale (hâtive et coercitive) d'emport d'un Flarm qui va régler ce problème. :crying:

  6. Tout le monde a raison ! N'empêche que c'est une vérification a posteriori, avec tout ce que ça comporte : il faut d'abord effectuer un vol, et rencontrer d'autres planeurs équipés (un maximum) avant de se poser et d'analyser ensuite au sol pour obtenir ce diagramme. Si le Flarm ne fonctionnait pas, on a fait un vol sans, ce qui n'est pas bien... :peace:

  7. Et on peut le trouver où, ce monument de la pensée contemporaine, histoire de rigoler ?

    Pour autant que je m'en souvienne, c'est une note fédérale permanente (accessible aux responsables de club, sinon au vulgum pecus...).

    Je viens de vérifier, il y a un mot de passe (comme dit l'autre, "il est permis de rire de tout, mais pas avec n'importe qui"). Si je retrouve ma copie, je la publie (sans mot de passe !).

  8. Dans l'état actuel de la réglementation, hélas, un pilote avion autorisé remorquage et titulaire d'une licence ULM, quelle que soit son expérience dans ces 2 catégories d'aéronefs, n'a pas le droit de remorquer en ULM sans passer par la case test, voire complément d'instruction-tiroir caisse, avec un instructeur ULM agréé à cet effet, personnage très difficile à trouver par ailleurs. C'est une entrave au développement de cette pratique.

    Difficile de concilier des réglementations différentes et aussi des façons de penser légèrement opposées.

    La note fédérale déjà ancienne qui précise la possibilité de faire de l'instruction vol à voile en ULM est un sommet du genre : c'est peut être (et même certainement) une entrave au développement de la pratique, mais c'est surtout un monument d'humour involontaire. L'exégèse attentive révèle des sommets qui confinent à la farce. Personnellement, je suis heureux que le brain-trust de nos dirigeants (de l'époque) ait conduit à ce texte, preuve d'une hauteur d'esprit incomparable.

  9. Heureux d'apprendre qu'il y a des fonctionnaires qui font leur boulot efficacement, et avec le sourire... (remarque d'un fonctionnaire en fin de carrière qui est un peu blasé sur les reproches faits aux fonctionnaires). :flowers:

    D'un autre côté, c'est sûr que si l'on réduit le nombre de fonctionnaires, il faut s'attendre, malgré les réorganisations-restructurations-améliorations, à une réduction de prestations. On peut ainsi réfléchir à l'intérêt majeur d'un bureau des licences ouvert H24 comme ce fut le cas précédemment... :peace:

  10. On asticotait Lille, ce qui ne manque jamais de me hérisser, j'ai rétorqué avec mon mauvais humour et voulu titiller Afro que je crois être d'Aubenasson. J' y ai volé le temps d'un (trop) court séjour, j'en garde un souvenir très agréable. Je souscris en tous points aux appréciations. Pardon si j'ai seulement pu laisser penser l'inverse.

  11.  

     

    L'installation du FLARM n'est pour l'instant que tolérée, car élément évident de sécurité.

    J'aimerais bien remettre la main (les yeux ?) sur le texte que j'évoquais précédemment, et qui évoquait à mots couverts, sur la pointe des pieds, cette tolérance envers un instrument gage de sécurité, certes, mais non certifié ni certifiable... ;)

  12. Non, justement, c'est ce que je voulais souligner. Il me semble seulement avoir lu que l'Aviation Civile faisait pudiquement semblant de ne pas voir les Flarm(s) montés dans les planeurs. Je me souviens d'un texte en ce sens, que je ne retrouve pas, mais qui était d'une franche tartufferie (ou d'un filandreux jésuitisme, c'est comme vous le sentez).

  13. La question est: un appareil non flarmé est-il assuré s'il vole sous l'assurance FFVV?

    La question mérite d'être posée. Elle est intéressante car la réponse (s'il y en a une) fournira des enseignements sur le niveau d'intrication des relations entre la Fédé et son assurance (indépendamment des aspects réglementaires autoritaires (autoritaristes ?)) :peace:

  14. Le rebreathing (le sac en plastique) permet incontestablement de minimiser les effets de l'hyperventilation (de l'alcalose ventilatoire qui en découle). Je me garderais bien de l'utiliser en solo au sol sans contrôle : c'est à mon sens un geste médical, même si la technique est simple... Désolé d'avoir été ambigu.

    A mon avis, les techniques de maîtrise de la respiration, préférables, doivent être apprises au sol préalablement.

×
×
  • Créer...