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cboulenguez

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Messages posté(e)s par cboulenguez

  1. Rigolez ! Rigolez ! Depuis le temps que je dis tout le mal que je pense de cette visite, et de la décision d'aptitude qui en découle... Ne vous plaignez pas, bientôt, en vertu du sacro saint principe de précaution [encore une vaste fumisterie],vous aurez peut-être droit à l'IRM et au toucher rectal... A votre santé ! Et bienvenue dans le monde de l'ULM.

  2. Personnellement, je me suis fait faire une clé d'aile en nylon avec un biseau plus marqué que la clé d'origine, et qui m'aide en quelque sorte à aligner les trous des longerons. Cela m'évite d'y mettre des doigts auxquels je tiens beaucoup... ça marchait bien avec mon LS3, et tout aussi bien pour le Taurus (les dimensions des alésages étant comme par hasard les mêmes). Une fois ce "centreur" mis en place, la vraie clé d'aile controlatérale s'enclenche beaucoup plus facilement. Pour l'instant, je n'ai pas encore oublié de remplacer ensuite cet outil par la seconde clé d'aile (mais je ne désespère pas :flowers: )

  3. FrMz semble en avoir trouvé au moins un...

     

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000725220&dateTexte=

     

    Art. 1er. - Le paragraphe 1.1 de l’annexe à l’arrêté du 31 juillet 1981 susvisé est modifié comme suit :
    La définition « stagiaire » est abrogée et remplacée par : « stagiaire : élève pilote inscrit par un instructeur qualifié sur la liste d’équipage comme pilote à l’entraînement (vol en double commande ou vol seul à bord) ».

     

    Il faut bien faire une liste d'équipage, au moins pour l'école.

     

     

    Jamais vu de texte.

     

    Ma mémoire ne me fait donc pas (encore) totalement défaut. :peace:

  4. les valeurs en % peuvent paraitre assez abstraites.

    Pour vous faire une idée vous pouvez mettre l'oxymètre à votre doigt, retenir votre respiration et voir jusqu’où vous descendez.

    Vous constaterez que descendre en dessous de 90% c'est plutôt difficile. (sauf peut être pour les fumeur)

     

    PS: ne pas faire ça tout seul et ne pas faire de concours.

    PPS: pour descendre plus vite mieux vaut vider ses poumons avant de retenir sa respiration

    Tremper sa main dans l'eau froide est beaucoup moins fatigant pour un résultat plus impressionnant...

    Le pourcentage n'est certainement pas une abstraction, il traduit le rapport entre hémoglobine oxydée HbO2 et hémoglobine totale. Il se situe normalement (au niveau de la mer) entre 99 et 95 %, et plus près de 99 %. L'hémoglobine sous forme de carboxyhémoglobine HbCO représente parfois plus de 10 % de l'hémoglobine totale chez le fumeur, son spectre d'absorption dans l'infrarouge est un peu différent (les fumeurs peuvent être à 90 % avant de commencer la manoeuvre). Les mesures peuvent varier en fonction de la qualité et de la spécificité du saturomètre..

    Le PPS est sans véritable intérêt, ce n'est pas l'oxygène "stocké" dans les poumons qui va changer grand'chose au temps de réponse de l'appareil de mesure.

  5. Il n'y a pas de raison de présenter d'excuses : je ne me suis jamais senti insulté ni méprisé, je ne l'aurais d'ailleurs pas toléré, et ce serait senti à ma réaction...

    Mais il y a deux points qui méritent éclaircissements sur lesquels je veux insister :

    - Les "saturomètres" chers ou pas chers, "grand public" ou plus sophistiqués, sont d'une fiabilité très criticable, en raison de leur technique même et aussi en raison de la méthodologie mise en oeuvre pour les exploiter. Ils ne mesurent, au mieux que la saturation du sang périphérique présenté au capteur au doigt, à l'oreille, au front, qui n'est elle même que le reflet de la saturation systémique.

    - Les signes de l'hypoxémie sont eux mêmes éminemment variables, en fonction des adaptations, des tolérances instantanées et circonstancielles, et de nombreux facteurs qu'il serait vain de vouloir recenser, et vouloir y trouver une constance personnelle relève de la gageure, pour rester aimable.

    Dans ces conditions, tenter d'établir une corrélation individuelle entre l'apparition des signes soit disant à peu près constants et le niveau d'une saturation transcutanée parfois douteuse relève de la prouesse d'équilibriste. Etablir un tel modèle forcément schématique ne peut conduire qu'à des déboires.

    Pour faire court et simple, et pour la majorité des vélivoles :

    - N'hésitez pas à utiliser l'oxygène sans attendre les très hauts niveaux de vol.

    - N'hésitez pas, surtout dès lors que vous présentez des signes, même discrets, tels que décrits précédemment.

    Après, ça devient une question d'autonomie, mais avec les systèmes à la demande actuels, ce n'est pas un problème. D'autre part, il n'y a pas, aux doses utilisées et sauf vols spéciaux, lieu de s'inquiéter exagérement de la toxicité de l'oxygène

    - Payez vous un saturomètre au titre de la curiosité, mais sans plus...

  6. Je ne suis pas médecin aéro, à ma grande honte. Je suis seulement, ou plutôt j'étais physiopathologiste respiratoire jusqu'à ces temps derniers. Il me reste toutefois des séquelles de 46 ans d'activités dans le domaine... :flowers: Les relations entre saturation oxyhémoglobinée, pression partielle en oxygène, et contenu en oxygène ne me sont donc pas inconnues.

    La manip. publiée dans planeur info n'a qu'une valeur anecdotique et (peut-être ?) pédagogique. En tout cas pas franchement scientifique. Qu'il n'y ait pas de relation entre hypoxémie et fréquence cardiaque sur le tracé apparaît comme un élément troublant, pour le moins. Des auteurs sérieux ont beaucoup publié sur le sujet, cette "expérimentaion" demanderait pour le moins à être renouvelée avant qu'on lui accorde la moindre crédibilité.

    Je persiste à dire que la mesure de la saturation oxyhémoglobinée transcutanée offre une information de choix, mais largement trop sensible et trop variable. C'est parfait si l'on décide d'être prudent et que l'on "prend" de l'oxygène et/ou que l'on redescend dès que les chiffres baissent, mais cela arrivera trop souvent pour que l'on s'en tienne à ce comportement.

    En revanche, on peut être rassuré par des chiffres normaux, pour autant que le matériel soit fiable (ce qui n'est pas prouvé non plus)...

    Pour répondre à la question précédente, effectivement, mesurer sa saturation (en continu, pas une fois de temps en temps) est tout à fait souhaitable et devrait aider (en fonction de l'administration d'oygène qui en découlera) à améliorer les signes présentés : ce serait une "expérimentation" intéressante. :peace:

    Charles Boulenguez

    ex MCU-PH

    (Vous pouvez toujours aller vérifier mes travaux sur "Pubmed" si vous avez des doutes sur mes compétences)

  7. Je pense qu'il serait déraisonnable de considérer qu'une formation ULM 3 axes est suffisante pour exploiter des machines telles que l'Apis, le Silent ou le Taurus. Sans même penser le moins du monde à dénigrer cette formation (ni à tenter de hiérarchiser des niveaux de compétences), il me paraît utile, et surtout plus sûr, de lui adjoindre quelques heures de pilotage planeur...

  8. Pour une pastille de micro dynamique, le seul problème est de trouver la dimension qui va bien pour que ça rentre dans le dispositif existant : plus petit, on peut la coincer un peu (avec du matériau type mousse), plus gros ça ne le fait pas bien... C'est sûr que c'est aussi efficace pour beaucoup moins cher que le truc tout fait.

  9. Cela ne marche pas quand on a les doigts sont trop froids, ce qui arrive assez fréquemment en onde ...............

    La mesure de la saturation oxyhémoglobinique transcutanée telle qu'utilisée en altitude est intéressante mais très (trop ?) sécuritaire : Une valeur normale est rassurante, on peut s'y fier. Une valeur basse ne veut la plupart du temps rien dire, car souvent liée aux circonstances de la mesure (vasoconstriction périphérique conséquence du froid par exemple, comme évoqué).

    Si on est excessivement prudent et qu'on s'y fie, ça peut rendre service. Si on décide que c'est la vasoconstriction périphérique qui est en cause, autant ne pas l'utiliser, ça devient dangereux...

  10. Pour cboulengez : la notion d'aérodrome frontalier est relative. Fayence, comme Vinon et les autres terrains des Alpes du Sud, est frontalier de l'Italie, de la Suisse et même occasionnellement de l'Autriche :speeeeed:

    Pour vous qui êtes des aigles, le ciel n'a pas de frontières. Pour moi qui ne suis qu'un pierrot, je me sens à Lille (Marcq) beaucoup plus près des bords de notre beau pays, et même si la Belgique amie est à n'en pas douter une belle et vaillante petite nation, elle se trouve à "l'étranger" avec toutes les contraintes réglementaires que cela peut supposer... ;) ;) ;)

  11. Et la conso d'un adulte au repos, c'est 6 l / min (d'air, soit à 23% d'O2 = 1,2 l d'O2 pur).

    Dès qu'il y a activité (physique ou intellectuelle) la conso peut augmenter de 3 à 5 fois !

     

    Au repos strict, on compte (à la louche) une consommation de 250 ml STPD par minute d'oxygène, ce qui fait (avec la même louche) 15 litres / heure. L'activité musculaire consomme 250 ml à la minute par tranche de 20 Watt, le stress et le pilotage en consomment également beaucoup. Il n'est pas rare de voir des athlètes en consommer à l'effort (V'O2 max) 50 ml/min/kg de poids corporel.

    Ne pas confondre ce que l'on ventile (V'E) et ce que l'on consomme (V'O2) (l reste environ 16 % d'O2 dans l'air expiré). L'air ambiant contient, entre autres, 20,93 % d'oxygène. :flowers:

  12. Donc il vaut mieux de l'oxygène industriel que du médical, plus qu'a aller faire remplir ta bouteille chez un revendeur d'oxy près de chez toi

    L'oxygène médical est humidifié avant administration, mais après détente. Il ne contient pas de trace d'humidité, et est certainement plus "pur" que l'oxygène industriel. :peace:

     

    L'oxy médical, faut une ordonnance.

     

    Oui, si tu veux te le faire rembourser par ta mutuelle. :speeeeed:

  13. Il est vrai que l'oxygène délivré médicalement est humidifié avant administration. Idéalement, il devrait même être réchauffé au moins à température ambiante. Mais les traces d'eau dans l'oxygène comprimé peuvent à l'occasion givrer le dispositif de détente et/ou de distribution et en altérer le fonctionnement, notamment en ambiance froide, voire très froide.

  14. Bonjour cboulenguez,

     

    Depuis le 18 juillet 2011,le remorquage de planeurs certifiés par des ULM est officiel et plus sous régime dérogatoire !

    La note permanente fédérale 10.0 vous en donnera précisément le cadre.

     

    Merci.

     

    Pan sur le bec ! comme le soulignait, dans ma jeunesse, une rubrique du "Canard enchaîné"... Dont acte donné à la FFVV hyperréactive sur le coup... (celui de ma contribution d'hier). Je n'ai malheureusement pas accès aux notes fédérales, accessibles aux initiés (avec un mot de passe), ce qui peut en partie expliquer sinon excuser mon ignorance... :peace:

    Le remorquage de planeur ultraléger motorisé par de l'aviation certifiée reste impossible (sauf démenti de cette même FFVV). :flowers:

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