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Stéphane

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Messages posté(e)s par Stéphane

  1. OK, j'ai rafraîchi mes connaissances de la réglementation française (depuis que la Belgique est passée à l'EASA en 2015, je n'ai plus renouvelé mes licences et qualifications françaises, la possession de licences EASA de pays différents étant désormais interdite) et retrouvé le texte réglementaire (arrêté du 4 mars 2015) au sujet du passage BPP>SPL, qui prévoit en effet une SPL restreinte pour ceux qui n'ont pas encore effectué le vol sur la campagne exigé par la formation SPL.

     

    Vivement que toute l'Europe en soit au même système. C'est le même bordel pour le certificat médical: l'administration belge ne reconnaît pas les certificats "classe 2" ou autres émis par les AME français (nettement moins chers que les belges), sous prétexte que les certificats émis par ceux-ci ne seraient pas vérifiables par le système informatique centralisé au niveau européen. Y a-t-il un AME qui pourrait me dire où en est l'informatisation de ces certificats en France?

  2.  

    Merci pour l'info, donc si j'ai bien compris si il y a un litige, le pilote qui n'est pas PIC doit être considéré comme passager dans un planeur biplace, beaucoup de textes réglementaires mais pas toujours très précis.

    Sauf s'il est PICUS.

     

    Si j'en crois le texte FCL.050 cité par Stéphane plus haut, quand il y a deux pilotes à bord, l'un est PIC, l'autre (si le PIC le décide) est PICUS, les deux peuvent noter les heures de vol sur le carnet, à condition que le PIC signe sur le carnet de vol du PICUS

     

    PS : Blondé 1 - ATO-CNVV 0 ;-)

     

    Selon ma lecture des règlements EASA, le statut de PICUS n'existe que sur les machines qui exigent un pilotage à deux. C'est le statut d'un copilote en titre qui effectue un décollage, un atterrissage ou d'autres manœuvres sur Boeing ou Airbus (par exemple) sous la supervision du PIC en titre. Ça ne peut pas servir sur planeur, où un pilote suffit. Il n'y a pas de statut de copilote sur planeur, pas plus qu'il n'y a de titre de CDB - il y a une fonction de CDB.

     

    A part un instructeur ou un examinateur, aucun pilote de planeur n'a de compétence officielle pour superviser un autre pilote. C'est différent pour les vols en équipage sur avion lourd, où le titre de CDB donne une supériorité hiérarchique qui entraîne une compétence pour superviser un copilote.

     

    Autrement dit, Il faut distinguer le titre de CDB de la fonction de CDB...

  3. Je ne sais plus très bien où on en est en France avec le passage aux nouvelles licences EASA. S'il y a encore des licences VV, elles nécessitent une autorisation campagne.

     

    Mais pour les licences EASA, que ce soit lors de la formation SPL ou LAPL(S), un élève doit faire, soit un vol solo d'au moins 50 km, soit un vol sur biplace avec instructeur d'au moins 100 km, avant de pouvoir faire sa demande d'examen pratique pour l'obtention de la licence. Il n'y a aucun maximum kilométrique de fixé, ni de limite au nombre de vols.

     

    Et il n'y a pas d'autorisation campagne après l'obtention de la licence SPL ou LAPL(S). Il y a seulement une restriction pour l'emport de passagers (minimum 10h ou 30 vols en CDB après l'obtention de la licence).

     

    Alors après, si un club veut imposer des restrictions supplémentaires...

     

    Quant au termes "brevet" et "breveté", ils sont au fond à réserver aux brevets sportifs FAI (argent, or, diamants).

  4. De tous les textes réglementaires, il ressort seulement qu'on fait la différence entre "passagers" et "équipage" (aircrew). Ils sont mentionnés ensemble d'une seule haleine dans un tas d'articles de la Part FCL. Mais je n'ai pas trouvé de définition du "passager" dans ces textes, qui ne leur sont pas applicables.

     

    Font partie de l'équipage: élève pilote, PIC, PICUS, SPIC, FI qui instruit ou supervise, FE qui examine, FIE qui examine, et copilote s'il il en faut un (appareils multipilotes). Un SPL ou LAPL(S) qui n'est rien de tout ça est donc un passager, même s'il est FI/FE/FIE en accompagnement simple.

  5.  

    Part FCL

    FCL010 Definitions

    "Co-pilot" means a pilot operating other than as pilot-in-command, on an aircraft for which more than one pilot is required, but excluding a pilot who is on board the aircraft for the sole purpose of receiving flight instruction for a licence or rating.

    "Pilot-in-command" (PIC) means the pilot designated as being in command and charged with the safe conduct of the flight.

    "Pilot-in-command under supervision" (PICUS) means a co-pilot performing, under the supervision of the pilot-in-command, the duties and functions of a pilot-in-command.

    "Student pilot-in-command" (SPIC) means a student pilot acting as pilot-in-command on a flight with an instructor where the latter will only observe the student pilot and shall not influence or control the flight of the aircraft.

     

    Donc, on ne peut être copilote que sur un appareil nécessitant plus d'un seul pilote. Or tous les planeurs sont "monopilotables".

     

    D'autre part, les AMC donnent le modèle de carnet de vol et son mode d'emploi.

     

     

     

    AMC1 FCL.050 Recording of flight time
    (B) Logging of time: (1) PIC flight time: (i) the holder of a licence may log as PIC time all of the flight time during which he or she is the PIC; (ii) the applicant for or the holder of a pilot licence may log as PIC time all solo flight time, flight time as SPIC and flight time under supervision provided that such SPIC time and flight time under supervision are countersigned by the instructor; (iii) the holder of an instructor certificate may log as PIC all flight time during which he or she acts as an instructor in an aircraft; (iv) the holder of an examiner’s certificate may log as PIC all flight time during which he or she occupies a pilot’s seat and acts as an examiner in an aircraft;
    (h) When an aircraft carries two or more pilots as members of the operating crew, one of them shall, before the flight commences, be designated by the operator as the aircraft PIC, according to operational requirements, who may delegate the conduct of the flight to another suitably qualified pilot. All flying carried out as PIC is entered in the logbook as ‘PIC’. A pilot flying as ‘PICUS’ or ‘SPIC’ enters flying time as ‘PIC’ but all such entries are to be certified by the PIC or FI in the ‘Remarks’ column of the logbook.

     

    Il faut donc bien désigner le CDB avant le décollage.

  6.  

    227/218
    Création de 87 zones réglementées tempo (ZRT) et 2 zones dangereuses tempo (ZDT) en moyenne et haute altitude, dans les FIR et l'UIR français, permettant le transit et les évolutions de drones d’État vers une zone de travail

    Visiblement, quelqu'un a remarqué l'absurdité de la formulation précédente: on a remplacé le singulier par un pluriel dans ce nouveau SUP AIP...

  7. Il y a eu du vol à voile en Chine, et même, dans les années 50, une production de planeurs polonais (Jaskolka, Mucha 100, Bocian) sous licence à Tchan-Tia-Kou (transcription ancienne - je n'ai pas trouvé la version contemporaine). Il y a eu aussi au moins un modèle national, le Lie-Fang, planeur biplace d'entrainement de finesse 22 (premier vol le 10 mai 1958).

     

    Il y a eu un centre national à An-Yan (probablement Anyang en transcription moderne).

     

    Plus tard, il semble que les priorités aient changé. Je me souviens d'un article dans Aerokurier, probablement dans les années 90, où une équipe de vélivoles allemands étaient allés en Chine pour en explorer les possibilités. Ils avaient trouvé dans un coin d'un aérodrome deux remorques de planeur abandonnées. Dans chacune, un Jantar 2 (classe libre 20 m genre Nimbus 2 de fabrication polonaise) complètement "grillé" par les conditions météo (si je ne m'abuse, le terrain était en bordure du désert de Gobi, dont les extrêmes de température varient de +35° à -45° environ...).

  8.  

    "Gliding" - le nom officiel du sport [...] de la FAI - implique un vol plané vers le bas (le planeur descend toujours par rapport à l'air); c'est une approche "historique" qui rappelle les débuts du sport.

    Pas du tout. Historiquement, le sport a toujours eu pour but d'exploiter les qualités voilières du planeur (pour prolonger le plané, pour gagner de l'altitude, etc.). Et le terme en usage à la FAI était vol à voile, sa langue principale le français (sinon ce ne serait pas la FAI - Fédération aéronautique internationale mais - la WASF - World Air Sports Federation)

    Ce n'est que qu'il y a quelques décennies que la CIVV (commission internationale de vol à voile) a été renommée, on ne sait trop pourquoi, l'IGC (International Gliding Commission), alors que la commission du vol libre est toujours la CIVL...

     

    Je n'ai pas écrit que la finalité d'origine était le vol vers le bas, j'ai seulement voulu dire qu'à l'origine, c'était ce qui se pratiquait majoritairement (oui, je sais qu'il y a eu quelques vols ascendants dès les origines, mais ils étaient dus au hasard - on rêvait de vol dynamique à l'époque). Il y a eu l'époque des planeurs poutres, entre autres... C'est sans doute ce qui explique que les Anglais ont appelé ce sport "Gliding".

     

    Pour le changement de nom CIVV > IGC, on n'allait tout de même pas choisir le terme américain "soaring". La langue de travail, c'est l'anglais...

     

    Quant à savoir pourquoi le nom de cette commission a été anglicisé, et pas les autres, je n'en ai aucune idée. Jusqu'ici, la FAI n'est pas devenue IAF non plus...

  9. C'est vrai que les Anglais parlent de "Glider" (glisseur), tandis que les Américains parlent de "Sailplane" (aéroplane à voile - "véliplaneur") pour désigner le planeur.

     

    Mais la bisbille terminologique va plus loin et est révélatrice:

    • "Gliding" - le nom officiel du sport en Angleterre et auprès de la FAI - implique un vol plané vers le bas (le planeur descend toujours par rapport à l'air); c'est une approche "historique" qui rappelle les débuts du sport.
    • Au contraire, "soaring" - le nom officiel du sport aux Etats-Unis - implique de monter, d'être soulevé (par une ascendance > faire du vol à voile); c'est une approche "optimiste" qui décrit bien la finalité du sport actuel...

    Les deux mots ont bien d'autres significations que le planeur/vol à voile, d'ailleurs. Pour les profanes, ce n'est pas nécessairement évident non plus. D'où la nécessité d'user de pédagogie pour éclairer ces pauvres gens...

  10. Moi aussi, j'aime bien rêver, Thierry. Mais pas aux JO, qui ont à mon avis abandonné l'esprit olympique voici bien longtemps, en tout cas depuis l'ère de "ça m'arrange" qui a fait modifier la charte olympique pour permettre la commercialisation à outrance qu'on constate aujourd'hui.

  11. Je pense qu'il faut cesser de rêver des JO pour le vol à voile. Les JO, c'est une énorme machine où tout tourne autour du fric. Pour y avoir droit de cité de nos jours, il faut déjà être un sport populaire et médiatisé. Pensez que les JO veulent éjecter un certain nombre de sports qui y existent depuis la naissance des JO modernes, comme la lutte gréco-romaine, pour manque d'intérêt médiatique. Ou que le Karaté a toujours été recalé jusqu'ici (il devrait être présent à Tokyo en 2020). Le golf, sport élitiste mais médiatisé, lui, a fait son retour.

     

    Alors, le vol à voile...

     

    Et puis, on peut se demander si le vol à voile, sport amateur par excellence, a encore quelque chose a faire dans ce "machin" qui a renoncé à l'amateurisme comme critère pour les athlètes...

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