www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

Stéphane

Membres
  • Compteur de contenus

    1 455
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Stéphane

  1. Nous sommes en train d'acheter un autre biplace, probablement un Blanik

     

    J'aime beaucoup le Blanik L-13, mais faites gaffe tout de même au treuil, il est facile de plier le couple au droit de l'attache de roulette arrière si la queue se lève à la tension du câble et que le treuilleur met toute la gomme à ce moment-là (expérience vécue). Pas très rassurant quand on voit la faible garde entre ce couple et la bielle de commande de la profondeur (j'ai aussi vécu une expérience de rupture de la tête de bielle de profondeur à la suite d'une rupture de l'attache avant de la roulette arrière :rolleyes: - c'est un point faible du Blanik).

     

    Pour le reste, c'est le planeur idéal pour les vrilles: il entre sainement mais facilement et sort tout aussi facilement.

  2. En cherchant dans un livre plus ancien (1981), je suis en effet tombé sur les caractéristiques d'une version à rallonges en 17,5 m. Mais il n'est pas sûr qu'elle ait jamais été produite. A moins que ce ne soit le prototype "tout carbone"? En tout cas, il n'en est pas question dans un ouvrage de 1991 reprenant tous les planeurs repris au registre allemand de l'époque... Le Wikipedia allemand n'en parle pas non plus dans son article sur le Speed Astir.

     

    Peut-être quelqu'un en a-t-il déjà vu voler un?

  3. Je pense qu'il doit y avoir une confusion avec le Twin, qui fait 17,5 m dans ses versions d'origine et II.

     

    Le Speed Astir existe en version originale, en II et IIb, tous en 15 m. Il n'a jamais été produit en version 17,5 m, mais peut-être y a-t-il un amateur qui en a modifié un? Rien trouvé à ce sujet dans ma doc allemande.

  4. Le problème de l'évitement vertical, c'est qu'il est impossible de régler qui évite vers le haut et qui évite vers le bas!

    C'est ce genre de raisonnement débile (mieux vaut foncer droit dans le mur que de risquer de ne pas l'éviter à coup sûr) qui augmente les statistiques d'accident :lol:

    Tu pourrais ne pas tronquer tes citations avant d'écrire ce genre de choses. Quant au fait qu'il s'agirait d'un raisonnement débile, j'aimerais bien que tu me le démontres par A+B! Je ne parle nulle part d'aller droit dans le mur, j'explique le pourquoi de la règle internationale d'évitement.

     

    Par parenthèses, tirer semble être un réflexe automatique dans ce cas (pas de statistiques officielles, mais je n'ai jamais entendu quelqu'un qui suggère de pousser). Donc, si les deux pilotes s'aperçoivent au même moment, le risque est grand qu'ils tirent en même temps. La méthode de l'évitement vertical repose sur le présupposé que "l'autre" ne te voit pas du tout. Ca ne me paraît pas très sain comme point de départ.

  5. s'il n'y a pas de moteur, ça ne peut pas voler légalement en France. Il faut un moteur pour le classement ULM
    Justement, un moteur est prévu:
    O SKUA pode ainda decolar através de elástico ou pode ser motorizado com um motor carenado, externo ZANZOTERRA de 26 cv e hélice ARPLAST dobráveis.

    Donc: décollage possible au sandow ou avec un moteur caréné sur pylône.

     

    Par contre, la charge utile de 85 kg me laisse dubitatif. C'est prévu pour des nains de jardin? :lol:

  6. Je ne suis pas remorqueur, mais mon club a eu un Maule MX-7 avant de passer au Husky, tous deux en 180 ch hélice vitesse constante. Je ne connais aucun pilote remorqueur qui regrette le changement. Visibilité, réponse aux ailerons, limites vent traversier, performances de montée, ... favorisent le Husky.
  7. Stéphane, que dire alors des Ipaqs et autres? Faudra-t-il une procédure d'installation de tout cela?

    Hugo

    Si tu fixes le support de façon permanente, ainsi que le câblage, la réponse est oui! Mais je crois que l'EGU va essayer, par le biais d'Europe Airsports, d'obtenir encore certains assouplissements de la part d'EASA. Toutefois, étant donné la masse de réglementation qu'EASA traite actuellement, il faudra peut-être attendre un peu. Il y a des problèmes plus urgents sur le feu (en matière de licences, par exemple).

  8. Les démoustiqueurs sont des "Standard parts" selon la définition de l'EASA. Ils sont mentionnés dans les documents que je cite ici.

     

    Ils ne doivent donc pas être certifiés (pas de form 1), mais leur installation doit être prévue par le manuel de vol du planeur ou un document du constructeur, sinon, un STC doit être obtenu.

     

    Il y a un dossier complet de fabrication de démoustiqueurs (en allemand) ici

  9. Au niveau européen, EASA a récemment décidé d'accepter dans les planeurs les instruments non essentiels (qu'ils nomment "standard parts") sans homologation de l'instrument (donc sans Form 1), mais à condition que l'installation soit approuvée et documentée par le constructeur du planeur (procédure d'installation spécifique à l'instrument ou procédure d'installation générale reprise dans le manuel de vol) ou par un demandeur reconnu (certificat supplémentaire de type).

     

    Voir les documents ici et ici

     

    La balle est donc dans le camp des constructeurs de planeurs, d'instruments, ou d'autres organisations à même de faire homologuer une procédure d'installation.

  10. Le texte ne dit pas (ou je n'ai pas vu qu'il dit) que l'altimètre doit être calé de façon correspondante, ni dans quelle unité l'altitude doit être donnée.

     

    Ben non, mais je ne me vois pas très bien convertissant sans cesse mon altitude en FL ou inversément si je ne cale pas mon alti en fonction de ce que je suis censé transmettre. Solution: deux altis, dont un en pieds calé à 1013 hPa pour les FL (le Volkslogger peut servir à ça, par exemple).

     

    Quand aux unités d'altitude, les RDA semblent utiliser systématiquement les mètres en premier, avec les valeurs en pieds entre parenthèses.

  11. Au fond, si on utilise les concepts "altitude-", "couche-" et "niveau de transition", ça ne déconne vraiment. En effet, pour les princes qui nous gouvernent, il n'y a qu'une méthode de vol: on décolle et on grimpe le plus vite possible au-dessus de l'altitude de transition (par essence variable selon l'endroit) par rapport au lieu de décollage. Là, la référence devient le QNE pour tout le monde, et si on ne descend plus en-dessous du niveau de transition, la hauteur du sol ne devrait plus avoir aucune importance.

     

    Mais ceci, c'est à condition que le niveau de transition soit défini comme un niveau de vol, donc différent de l'altitude de transition, ce qui n'est pas le cas dans AIC A21/06, si j'en crois le texte donné par Cognac 34: le terme "niveau de transition" y est cité, pourtant! Mais il n'y est pas défini, et il ne figure pas dans les définitions du Chapitre 1 des RDA, pas plus d'ailleurs que le concept de "couche de transition", indispensable dans ce cas!

     

    Alors, si je comprends bien, dans l'état actuel des textes, au-dessus de 3000 ft QFE (ou de l'altitude de transition définie), il faut voler avec l'alti calé au QNE tout en sachant à tout moment quelle est son altitude QFE, et en-dessous, il faut voler avec l'alti calé au QNH tout en sachant à tout moment quelle est son altitude QFE... Simple!

     

    Heureusement qu'en vol à voile, le vol en palier n'existe pas...

  12. En ce qui concerne la numérotation des planeurs AS, pour être complet, il faudrait tenir compte du fait qu'à l'origine, il s'agissait de la numérotation personnelle de l'ingénieur Kaiser: certains comme le Ka-1 (miniplaneur à empennage papillon) ou le Ka3 (idem, mais fuselage tube/toile au lieu de monocoque bois) n'ont pas été construits chez Schleicher. Le Ka-5 est mieux connu comme le Scheibe Zugvogel (oiseau migrateur). Et avant qu'il n'emploie Kaiser, Schleicher avait produit bien d'autres planeurs, non numérotés. Les AS classiques conçus par Kaiser sont le Ka2, le biplace Ka4 (Rhönlerche 2), le Ka6 dans toutes ses versions, le biplace Ka7, le Ka8, puis quelques protos dont un Ka10 (précurseur du Ka6E) et un motoplaneur Ka12 monoplace. A ce moment, Waibel a fait son entrée avec un classe libre dérivé du D36, et ce planeur a pris le nom d'ASW12. Comme Kaiser venait de moderniser son biplace, celui-ci est devenu l'ASK13, et le Ka12 a été rebaptisé ASK14 pour éviter un doublon dans la nomenclature. A partir de ce moment, le système de noms a donc été normalisé.
×
×
  • Créer...