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Yurek

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Messages posté(e)s par Yurek

  1. A Strasbourg-Neuhof, la cohabitation remonte à des temps immémoriaux.

    Ça se passe très bien, et la plus grande contrainte liée à l'activité paras, est pour les planeurs d'éviter la verticale terrain, lorsque les paras sautent (normalement, ils ont pour eux le demi-cercle est, mais il vaut mieux prendre ses distances). Il arrive parfois que l'on retarde le lancement au treuil. Il faut ouvrir l'oeil, évidemment, mais ce n'est pas très difficile : les largueurs communiquent très bien, et on n'a aucune difficulté pour apprécier, si l'on peut lancer au treuil, ou plutôt attendre.

     

    Bien plus difficile est la cohabitation avec les pilotes d'avion, parce que certains ne respectent pas toujours la procédure, et il faut parfois "gueuler" pour les empêcher de décoller, avant que le parachute ne soit par terre. Il est arrivé quelquefois, qu'ils se sont lancés juste après le décollage du planeur (comme si c'était un attelage), et par le vent de travers, c'était assez chaud...

  2. Permets-moi de te souffler un peu...

    Si tu arrives à ne pas dépasser les 500 kg de PTAC, tu peux éviter l'essieu freiné.

    Et même, il faut l'éviter, car il est beaucoup plus lourd qu'un essieu non freiné. :rolleyes:

    Autre asstuce : faire une cage et la couvrir d'une bâche, d'une tôle très fine, ou de feuilles de composite. En tout cas, cela ne peut pas être une remorque "crocodile" - définitivement trop lourde.

    Mais faire une remorque fermée avec un poids à vide inférieur à 300 kg, même avec toutes ces astuces, ça reste une performance...

  3. Comme a dit mon frère et Yurek il est relativement facile d’homologué une remorque européen. Pour une fois il y a du bon.

    Pour moins de 100 euro (si ce n’est pas une poubelle !!!).

    Il suffit qu’une seule remorque du même type soit déjà dans leurs archive (il faut donc acheter des remorques de marque connu).

    Ce n'est pas ce que j'ai dit...

    Il n'est pas facile d'homologuer une remorque européenne... C'est faisable, mais c'est toujours une galère et une incertitude. :blink:

    Homologuer une remorque non européenne est quasiment impossible...

    C'est qui est facile, c'est d'utiliser une vieille remorque pour en re-faire une neuve, si elle a encore sa carte grise valide, car là, on n'a pas besoin de l'homologuer de nouveau.

     

    Le plus compliqué est de déplacer la remorque avec des papiers en règle (800 euro le PV, Info donnée par le technicien de la dreal). il y a pour cela l'obsion de la plaque en WW si vous avez un doute.

     

    Non, la plaque "WW" est reservée aux professionnels (donc aux entreprises), et elle ne peut être délivrée à un particulier.

    Mais souvenez vous simplement que la convocation à la visite technique tient lieu d'autorisation de rouler, pendant toute la journée concernée.

    Et si on loupe la date, il suffit de demander une autre convocation à la personne chargée du dossier. B)

  4. Remorque, ma métisse...

    En effet, la DRIRE n'est plus... maintenant ça s'appelle la DREAL... mais c'est pareil, ou plutôt c'est exactement la même chose, sauf le nom.

    En me basant sur quelques expériences de mes clients, je confirme le conseil de Charles: il vaut mieux oublier l'idée de construire sa remorque de "a" à "z". Pour faire passer l'homologation à la remorque que l'on a construite soi-même, il faut se lever de bon(ne)heur(e), et sans les pièces principales (c'est-à-dire : l'essieu, le timon, et le cas échéant le frein) homologuées, c'est tout simplement impossible.

    Pour un budget restraint la solution consiste effectivement à acheter une épave avec la carte grise valide (mais si vous dites, que je vous ai dit ça, là, c'est moi qui vous tue ! :lol: ), et utiliser les pièces ci-dessus nommées originales. Dans le cas contraire, on est bon pour les essais d'homologation des pièces, dont le coût dépasse largement la valeur d'une remorque neuve.

  5. Bonsoir,

     

    J'ai pris soin de répertorier les plieurs qualifiés sur le parachute SK-94, et leur liste est accessible en ligne.

    Les nouveaux plieurs sont qualifiés de temps à autre... mais je ne les connais pas forcement tous.

     

    Je prie donc tous les nouveaux plieurs, qui ne sont pas sur la liste ci-dessus, de prendre contact avec moi.

    S'ils le souhaitent, ils y seront inclus, mais - surtout - ils seront informés en priorité de toutes les nouvelles concernant ces parachutes : administratives (comme période de pliage), techniques (comme une nouvelle procédure de pliage), et commerciales (comme les nouveaux accessoires), dès qu'elles se présenteront.

     

    Bons pliages,

  6. Un grand Merci pour la réponse il semble bien que ça corresponde effectivement au SZD30

    Absolument !

    De son prénom de Pirat....

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ef/SZD-30-Pirat_at_EPSU%2C_Aug%2C_2007.jpg/800px-SZD-30-Pirat_at_EPSU%2C_Aug%2C_2007.jpg

  7. Bonsoir à tous,

    Je remets la question sur le tapis sachant que les réponses sur ce post ne sont pas récentes. Existe-t-il un recencement des instructeurs plieurs de parachutes ? (...)

    Je recherche donc un instructeur plieur de parachutes pour me faire former sur :

    - FLEXPACK

    - GQ 650 et 750

    - SPEKON RE-5L

    (...)

    Salut Yoann,

    Si tu as déjà ton brevet, c'est tout plieur qualifié sur le type du parachute donné, qui peut te former sur le type.

    En ce qui concerne les SK-94 (Air-Pol), la liste des plieurs qualifiés se trouve ici. On peut aussi la télécharger sous une format EXCEL. Pour les autres parachutes, tu trouveras la réponse auprès des importateurs, ou des plieurs professionnels (il y a au moins trois qui sont aussi sur la liste Air-Pol).

    Bon courage et bonne année !

  8. Un "tuyau": si vous payez au moment "t", vous devez disposer du plein potentiel annoncé. Ça concerne tout le matériel à potentiel.

    Si un vendeur vous propose des harnais pour un prix x, et vous constatez, qu'ils n'ont que 10 ans de potentiel au lieu de 12, vous pouvez lui payer 10/12 du prix, ou... ne pas acheter.

    C'est ainsi, quand je vends de temps à autre des parachutes de démo, le prix de vente est diminué en proportion du potentiel restant (le plus souvent 19/20).

  9. Bonjour,

    un bricolage s'impose pour ma remorque... mettre un aérateur. je sais où le mettre et comment le mettre mais... quoi mettre ? Je suis donc à la recherche de vos bonnes expériences en ce qui concerne l'aérateur "qui va bien.." merci par avance,

    OLivier

    Salut Olivier,

    D'abord, non pas un aérateur, mais deux aérateurs. Un à l'avant, et l'autre à l'arrière de ta remorque, pour créer une circulation d'air.

    Où ? Le plus haut possible.

    Quoi ? Il y a des grilles en plastique toutes prêtes, avec des lamelles obliques, lequelles empêchent que la pluie ne tombe directement dedans.

    Comme celles-ci :

    http://sklep.klaja.pl/environment/cache/images/150_0_productGfx_a9af906f21c1d7d5a22ca666235e3c5b.jpghttp://yankee-romeo.monsite-orange.fr/page3/image/grille_ventil-sm.jpg

    Entre parenthèses : une grille ronde est plus facile à installer (il suffit de percer un trou de diamètre idoine), et - si ta remorque a un couvercle en composite - ne crée pas d'amorces de rupture dans les coins. On peut voir les emplacements ici :

    http://yankee-romeo.monsite-orange.fr/page3/image/AVDT-p-sm.jpg

    Si tu installes un extracteur (ou un vetilateur qui est un dispositif actif, alors qu'un aérateur est passif), qu'il soit entraîné par un panneau photovoltaïque, ou par vent relatif, un aérateur à l'autre extrémité de la remorque reste toujours nécesaire.

  10. En connaissant un peu Hana Zejdova, je crois que pour le n° 3, il s'agit manifestement d'une malfaçon.

    Je trouve regrettable que ni le concepteur (BPB), ni le fabricant (Sol-Aero), n'aient pas trouvé bon de régler ce conflit correctement et rapidement.

     

    Mais cela ne change en rien aux performances de ce planeur, performances qui ont été démontrées par son palmarès.

    Pour mémoire :

    1° place - Sebastian Kawa - FAI World Grand Prix, 2010 Santiago, Chile

    3° place - Sebastian Kawa - Chilean National 2009 Santiago, Chile

    2° place - Lukasz Wojcik - European Gliding Championship, 2009 Nitra, Slovakia

    1° place - Sebastian Kawa - Pribina Cup, 2009 Nitra, Slovakia

    2° place - Lukasz Wojcik - Pribina Cup, 2009 Nitra, Slovakia

    1° place - Thomas Gostner - 2009 15m Italian Nationals

    2° place - Stefano Ghiorzo - 2009 15m Italian Nationals

    1° place - Sebastian Kawa - World Air Games 2009 Turin, Italy

    1° place - Thomas Gostner - Chilean National 2009 Santiago, Chile

    2° place - Janusz Centka - World Gliding Championship 2008 Lusse, Germany

    1° place - Sebastian Kawa - FAI World Grand Prix 2007 Omarama, New Zealand

    2° place - Tomasz Krok - Polish 15m Class Championship 2007 Leszno, Poland

    1° place - Sebastian Kawa - Polish 15m Class Championship

    1° place - Janusz Centka - European Gliding Championship 2007 Issoudun, France

    2° place - Karol Staryszak - European Gliding Championship 2007 Issoudun, France

    1° place - Janusz Centka - World Gliding Championship 2006 Eskilstuna, Sweden

    1° place - Janusz Centka - Open Class Polish Nationals 2006 Leszno, Poland

    1° place - Sebastian Kawa - 1st FAI World Grand Prix 2005 Saint-Aubain, France

    2° place - Janusz Centka - European Gliding Championship 2005 Rayskala, Finland

    1° place - Janusz Centka - Open Class Polish Nationals 2005 Leszno, Poland.

     

    Certes, tous ces pilotes sont loin d'être des manchots, mais tout de même, la monture n'est peut-être pas si mauvaise... :huh:

     

    D'ailleurs, je préfère laisser la parole aux gens qui s'y connaissent mieux que moi :

    "The Italians came about 1,000’ over me, pair flying beautifully in their Dianas. I have learned not to even try to follow them. The Dianas have a huge performance advantage and just walk away from me."

    (John Cochrane, USA team blog).

    "Les Italiens sont arrivés environ 1 000 pieds au-dessus de moi, en volant magnifiquement en patrouille dans leurs Dianas. J'ai appris à ne pas même essayer de les suivre. Les Dianas ont un avantage de performance énorme, ils m'ont juste laissé sur place. "

    En ce qui concerne les certifications, si l'EASA a validé quasi automatiquement tous les certificats nationaux, acquis avant 2003 dans les "nouveaux pays-membres de l'Union", pour ceux qui n'ont pas réussi à les obtenir avant 2005, les procédures semblent s'éterniser... et cela ne concerne pas seulement le Diana-2.

    Lithuanien LAK ne s'y est pas trompé, qui pour lancé son nouveau 18 m, l'a dénommé LAK-17B... Bien vu ! Etant donné que le LAK-17A a été certifié en 1994, on voit mal l'EASA de faire traîner les procédures en longueur.

     

    De toute manière, même si le Diana-2 était certifié, par exemple en... 2015, son avance technologique aura déjà été assimilé par la concurrence. Et il n'est pas du tout certain qu'il le sera jamais...

    Afro, mon ami, tu peux toujours rêver !

  11. Oui, bien sûr, quand j'ai dit "les équipes au sol", ça voulait dire les pompiers, qui ont recouvert la piste de mousse.

    Et ils n'ont pas arrosé tout de suite, car il fallait d'abord évacuer 250 passagers et l'équipage (en 90 secondes, quand même).

    Les pilotes n'ont pas le choix, ils sont obligés de se poser sur la piste en dur, telle est la procédure.

    Quant à la fréquence de ces type d'accident, concernant le 767, c'est le premier cas depuis le lancement du modèle...

  12. Cela fait longtemps que je ne suis plus représentant du fabricant du Diana-2 (malgré le nom SZD-56, il n'est pas fabriqué par la même entreprise que les autres SZD), pour des raison qui n'ont rien à voir avec le planeur lui-même.

    Je n'ai pas volé sur cette machine, je n'ai donc pas d'opinion personnelle, quant à ses qualités et ses défauts (même si ses résultats en compétition sont plutôt convaincants).

    Cependant, je pense qu'aucun fabricant des planeurs ne peut survivre à des tels délais de certification. Rejeter un projet, ou le renvoyer pour corriger un défaut est une chose, mais faire durer la procédure 10 ans, en est une autre. Demandez à Christian Brondel ce qui en pense...

  13. On a vu le Diana-2 en France à toutes les compétitions internationales de classe course.

    Pour qu'il y en ait un ici de façon permanente, il lui manque un détail : sa certification EASA.

    Après les expériences douloureuses du Crystal, et du premier Diana, ce sera le troisième planeur dont la certification aura duré au moins 10 ans. Quant elle aura été acquise, l'avance technologique de départ aura fondu comme neige au soleil. Bizarre ? Mais non, voyons !

     

    Actuellement, les Diana-2 volent normalement aux USA, ou bien en Pologne. La solution retenue par Thomas Gostner et Stefano Ghiorzo a été celle d'immatriculer leurs deux Diana en Pologne, passer les licences polonaises, et de contourner ainsi la zone de perturbations.

    Mais c'est une solution pour des gens vraiment motivés...

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