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Potentiel D'un Planeur


Roro52

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Bonjour à tous. Étant vélivole et en deuxième année de classe prépa (PSI),j'ai décidé de porter le sujet de mon TIPE (travail personnel d'initiative encadré) sur notre passion. On a un thème qui est "prévision".

J'ai donc pensé à la manière de prévoir le potentiel de nos chères joujoux :)

Dans l'immédiat, je me porte sur la fatigue du longeron avec comme objectif une modalisation assisté par ordinateur (avec solidworks) et la réalisation à échelle réduite d'un longeron muni de jauges de contraintes puis sollicité périodiquement à l'aide d'un moteur ou d'un vérin.

Connaissez vous des œuvres ou je pourrai trouver des informations à ce sujet ?

Est-ce que dans le cas ou je contacterai un constructeur (schleicher, shemphirt,...) celui-ci acceptera de me renseigner?

Comment sont constitué les longerons des planeur moderne? plusieurs couches composite? âme homogène recouverte de composites ?

 

Merci de vos réponses

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Sortant tout juste de prépa et étant passé par la PSI ( j'en ai même fait deux ), je pense pouvoir te donner quelques conseils ! Bien que ton sujet semble très intéressant, pense surtout à la réalisabilité de ton projet et du peu de temps que tu pourras y consacrer ... Et je pense que tu te lances dans un projet trop évolué pour aboutir à quelque chose de présentable en Juin ! La fabrication du longeron te donneras pas mal de travail et même si tu la réalises très bien , l'étude expérimentale de ton aile ne te donneras surement aucun résultat exploitable qui pourrait modéliser la réalité des phénomènes physiques mis en jeu dans l'étude de la résistance d'une aile ...

 

Pense aussi qu'il est très intéressant pour toi, pour nous vélivoles mais pas forcément pour tes examinateurs ...

 

Si tu es très doué, que tu as du temps, lance toi là dedans mais c'est risqué ! Voilà le petit conseil que je peux te donner avec mon expérience du TIPE !

 

BNJ.

Modifié par Ben152
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Salut,

 

en ce qui concerne ton projet, c'est très intéressant mais tu risques d'y passer BEAUCOUP de temps.

Par ailleurs, en ce qui concerne la manière dont sont fabriqués les longerons actuellement, eh bien il y a plusieurs façons mais en gros, toujours le même principe:

-une semelle homogène qui va courir le long de ton aile. Elle peut être réalisée en carbone ou autre. On colle ensuite par dessus une sorte de rail (ce sont deux "C" collés dos à dos) de fibre de verre principalement je dirais. Enfin, on recolle par dessus la seconde semelle.

 

Bonne soirée

 

Marc

Modifié par Marc B
Trink Bier, denk deutsch.
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Salut

attention, les potentiels ne sont pas tous des potentiels techniques...

Dans le calcul du potentiel donné par les constructeur il entre des informations aussi diverses que :

* résistance de matériaux (un peu)

Et beaucoup de :

* temps de vie commercial des planeurs

* ceinture/bretelles/échafaudages/trampoline/etc. administratives

* pifomètre pour les tout premiers planeurs plastiques (pas de retour d'expérience!)

 

Quelques exemples :

Un ASW20 de chez schleicher est certifié 12000H.

Un pégase de la même époque n'a pas de potentiel limite (!!!!)

Les K21 ont été progressivement prolongés jusqu'à 18000H, et il est probable que cette limite sera encore repoussée.

Les bois et toile n'ont pas de potentiel, limite même si certains commencent à être vraiment "vieux"...

 

Alors faire une étude de la résistance et du potentiel d'un longeron fibre de verre / carbone... fait attention à ne pas partir en live sur les résultats de ton étude. Au niveau rigueur scientifique tu vas être attendu au tournant et tu sera sur la corde raide!

 

Dernier détail : la fibre de verre n'a pas de domaine plastique, donc pas de domaine de fatigue (théorique, en pratique il est existant mais ultra restreint). Tu va donc mesurer des dispersions infinitésimales avec un pourcentage d'erreur de fou furieux.

 

Bon courage.

 

Etienne

mes photos aéro sur EchoMike.free.fr

Parceque le ciel est merveilleux

Pour que voler soit toujours un plaisir

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J'ai fait mon projet de fin d'études sur la détermination d'une loi d'endommagement (fatigue) pour un composite carbone-époxy unidirectionnel (en gros ce qui compose une semelle de longeron). Si tu veux plus de renseignements tu peux me contacter par mail (ahonore'at'hotmail.fr).

 

Cependant laisse moi te dire qu'il m'a fallu 6 mois pour réaliser ce projet, des dizaines d'essais et etc....

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Pour ajouter à l'unison, m'semble que ton projet est trop ambitieux, eu égard au travail nécessaire par ailleurs dans ta prépa, et aussi au bagage théorique necessaire en rdm pour l'aborder convenablement.

Dans mes souvenirs d'étudiant, ce genre de projet me semblerait plus du niveau d'un projet de fin ou en cours d'étude d'une école d'ingé.

Daniel

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je crains fort que la fatigue des longerons composites de planeur soit un non problème. je te conseille de t'intéresser aux critères de dimensionnement des longerons de planeur et tu t'apercevra qu'il sont plus aérodynamique (limitation de la torsion, épaisseur du profil) et aéroélastique (flutter) que de fatigue.

les fibres de carbone ont un rapport limite fatigue sur résistance à la traction de l'ordre de 0.7 jusqu'à 0.9 ceci à comparer aux métaux 0.3 pour l'alu et aux coef de sécurité employée de 1.5 sur des cas de chargement confortables de la JAR 22 303 et suivants.

La durée de vie des planeurs est plus liée à l'attrition et l'obsolescence ainsi qu'a l'usure des partie mécaniques pour lesquelles l'inspection et ou le remplacement excèdent souvent la valeur résiduelles du planeur qu'au nombre de cycles de fatigue qui reste très limité au moins dans nos contrées.

Si on en croit la légende, des essais destructifs ont démontré qu'un longeron était plus résistant après plusieurs dizaines d'année qu'en début de vie (en raison de la cinétique de polymérisation ?) et que l'essai de rupture d'un longeron de Nimbus avait détruit le banc d'essai avant l'aile.

Horizon pas net reste à la buvette (marin Breton)
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