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Réaction Au Dernier Vol à Voile Magazine


Pierre

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Qu'il me soit permis ici de pousser un coup de gueule face à certains propos tenus par Jean Marie Clément dans le dernier Vol à voile magazine (n°114 de janvier-février 2004)

Page 33 du dit magazine il nous déclare avoir fait "six minutes de vol aux instruments gyroscopiques [...] La conséquence étant un fort givrage des bords d'attaque transformant notre bel oiseau en un fer à repasser."

Que je sache, aucun planeur n'est à ce jour homologué IFR. Le sien est seulement homologué VFR de nuit (vérification faite sur son site www.topfly.aero ).

D'autre part, le vol en conditions givrantes est sinon interdit, tout du moins très fortement déconseillé.

Ce personnage que la modestie n'étouffe pas se permet même quelques lignes plus loin (page 37) de donner des leçons : " Si nous voulons tous continuer à jouir de ces privilèges, Klaus fera bien de faire régner un peu plus de discipline dans ses troupes".

 

Alors, même si tous ces records effectués en Patagonie m'ont fait rêver, je ne comprends pas que l'on puisse se targuer d'avoir sciemment enfreint la réglementation. Comment notre revue peut-elle laisser dire ceci sans réagir? Quel exemple pour tous les autres vélivoles pour lesquels le plus grand respect d'une réglementation de plus en plus contraigante va de pair avec la survie de notre sport ?

 

PS : merci à Klaus Ohlmann pour son autre article sur la Patagonie et sa plus grande modestie.

Modifié par Pierre
Gliders pilots do it better
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" Si nous voulons tous continuer à jouir de ces privilèges, Klaus fera bien de faire régner un peu plus de discipline dans ses troupes".

 

Pour ma part, en deux semaines passées à Chapelco avec Klaus, je n'ai pas constaté quoi que ce soit "d'indiscipliné" ou de "non reglementaire" chez ses co-locataires de Container et dans son organisation. KO est très pointilleux et très exigeant sur ce sujet, l'espace aérien argentin et les procédures mises en place avec les autorités sont basées sur la confiance et le respect mutuel.

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La réglementation ne relève hélas pas encore du domaine adaptatif. Elle est une protection juridique envers l’auteur du texte et son administration de tutelle. Elle est trop souvent une excuse à notre incompétence.

 

Gilles

1L
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Invité Didier BAUCHART

Bonjour,

 

J'avais réagi en fin 2002 sur l'article qui mettait en avant les fameux raccrochages bas, parce que 10 jours plus tôt, j'avais participé en tant qu'instructeur à la première réunion "Sécurité" organisée à Saint-Auban par nos instances suite à une saison particulièrement marquée par des accidents mortels de jeunes pilotes lors de raccrochages ou de mauvaises décisions en très basses hauteurs. Ce qui me dérangeait alors n'était pas le fait que ce pilote avait tenté (et réussi) ces manoeuvres, après tout c'est son problème, mais le fait que de mettre ça en avant puisse donner des idées à d'autres, bien moins aguerris, et des jeunes en particulier, alors que dans le même temps, on nous exhortait en temps que cadres à prêcher la sécurité et à interdire ces comportements.

 

L'objectif n'était nullement de prétendre donner une leçon, mais de se donner les meilleures chances, comme cela avait été dit à l'époque, de ne pas faire partie de ceux qui vont "ramasser les morceaux" ou prévenir les parents (Nb : Depuis cette époque, j'ai pris la présidence de mon club et je suis encore plus sensibilisé sur le sujet, même si une des grandes fiertés à mon sens de Grenoble Vol à Voile est de ne pas avoir eu à déplorer de blessés ou tués parmi ses membres -du moins depuis 1994, date depuis laquelle je connais l'association-).

 

Didier BAUCHART

Instructeur et Président Grenoble Vol à Voile.

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Invité J.M. CLEMENT

CALMEZ-VOUS!

 

1: pour l'incident IMC, je n'étais que passager, j'avais bien mis en garde mon pilote, nous nous sommes faits prendre (et moi aussi) contre notre plus forte volonté. Cela peut arriver à tout le monde, c'est déjà arrivé aux autres et cela arrivera encore. Par chance j'avais des instruments et je savais m'en servir. Grace à celà, ce n'est qu'un mauvais souvenir. Je precherai toute ma vie POUR avoir au moins un gyro et savoir s'en servir, si cela ne pouvait sauver qu'une seule vie, ce serait ma plus belle récompense. J'aurai toujours en mémoire les instructeurs avion d'il y a 20 ans qui préchaient exactement le contraire: aujourd'hui le brevet de pilote standard prévoit je crois 5 heures de vol aux instruments et meme de nuit. Bingo! En 45 ans d'aviation, j'ai vécu 3 méthodes françaises de pilotage, chaque nouvel instructeur prétendant que le précédent n'avait rien compris (et j'utilise un vocabulaire plus courtois que la réalité). Plus 2 méthodes en Italie (meme résultat) et une aux USA. Ou est la vérité Monsieur le Président Instructeur Qui Sait Tout? As tu lu Pirandello?

 

2: pour l'incident de l'Allemand (et pas de Klaus qui a toujours été régulier), il y a des témoins (dont un CdB AF dans le planeur et deux autres dans le vol AF416), le pilote se reconnaitra, je n'ai rien à ajouter si ce n'est que Régis devrait s'abstenir vu qu'il n'a fait qu'un vol et qu'il a encore tout à apprendre de ce pays et des ses pratiques. A propos de respect des zones par les Allemands, les infractions dans le sud, et il n'y a pas longtemps très grave à Fayence, c'est du pipo?

 

3: Si vous n'avez rien de constructif à proposer, restez chez vous!

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Toujours le même comportement d’instructeur irresponsable, …

Je parle de cette caste qui ne reprennent pas leurs élèves alors que ces derniers ont été lachés récemment.

Exemple vécu l’an dernier pour avoir repris une personne en instruction de ma propre initiative et réalisé 8 heures de perfectionnement en local :

- vos élèves ne savent pas centrer leurs ascendances,

- vos élèves ont peur d’incliner lorsque cela est nécessaire,

- vos élèves manquent d’aisance lorsque un autre planeur évolue à proximité d’eux,

- vos élèves ne savent pas ce qu’est une autorotation,

- vos élèves ne maîtrisent à fortiori pas le choix de sortie de vrille sur un secteur donné,

- vos élèves ne savent pas négocier un vol aux grands angles,

- vos élèves ne savent pas récupérer un décrochage en perdant la hauteur minimale,

- vos élèves ne savent pas que proche du sol le mouvement relatif de l’aile intérieure est inversé,

- …

mais peut être est-ce vous qui manquez d’entraînement,…, alors ne soyez pas surpris si de temps à autre,…

Et pour le cas de Jean Marie, le moins que l’on puisse dire pour avoir beaucoup volé en onde j’aime bien avoir une bille aiguille dans ces conditions. Il n’est pas besoin de voler en IMC, il suffit tout simplement de givrer la verrière en début ou fin de journée. Certains auraient aimé en avoir une,…

Il n’est pas si loin le temps ou le SFA apprenait à réaliser des gains d’altitude en nuage. En Suisse sauf changement les zones dédiées au vol de nuage existent. Dans les pays de l’Est on vous apprend à réaliser des vols en jouant sur la précession du compas,…Je ne préconise et n’incite en rien, je ne sais pas utiliser la précession du compas,…

Pour conclure je remercie Alain Poulet et mon père pour m’avoir inculqué ce minimum qui permet de progresser en sécurité.

Mais continuer à interdire et réglementer, c’est plus facile que d’apprendre. Par contre posez vous la question de savoir pourquoi autant de vélivoles abandonnent la discipline ? - Question dédiée à mon ancien club -

 

Gilles

1L
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Invité Jean-Emile Rouaux

Tout d'abord,ne tombons pas dans des querelles de personnes qui n'apporteront rien au débat de fond.

Concernant l'article de Clément il faut séparer la performance et la sécurité dans la performance.

Faire de l'onde avec un gyro pour assurer sa sécurité me semble absolument nécessaire car un N4 en IMC verra sa durée de vie limitée à quelques dizaines de secondes(on connait qqs exemples).

Une entrée en IMC signifie, l'échec de la performance, et même avec un gyro , celà reste une entreprise extrêmement pointue avec un N4.

Alors faut-il le cacher aux lecteurs de notre revue?Qu'elles incidences celà peut avoir sur le comportement de nos débutants?

Personnellement je n'ai pas de certitudes sur cette question.Essayons plutôt entre pilotes responsables d'y réfléchir et surtout pas n'accablons pas nos instructeurs qui bossent, souvent dans des conditions difficiles, dans leur clubs pour former nos jeunes.

Nous avons besoin de rêve et nos champions ,nos recordmen doivent servir le développement de notre loisir.Aucune performance, aucun vol de record ne doit se faire au détriment de la sécurité du vol!Just for Fun!!

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Qu'il me soit permis ici de pousser un coup de gueule face à certains propos tenus par Jean Marie Clément dans le dernier Vol à voile magazine (n°114 de janvier-février 2004)

Tu as certainement réagi de même à un autre récit de vol paru dans Info-Pilote de mars où on vante -- comme s'il s'agissait d'un exploit -- l'inconscience du pilote :

 

- vol sans avoir pratiquement dormi de la nuit

- décollage en surcharge, sur terrain boueux, vent arrière,

- visibilité nulle vers l'avant,

- vol de nuit sans éclairage des instruments,

- passage IMC avec une simple bille-aiguille

- givrage des comandes

- survol maritime sans équipements de secours

etc.

 

Il s'agit d'un certain Charles Lindbergh...

 

;)

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Bonjour a tous,

En tant que velivoileux de base, qui decouvre depuis 3 ans le vol campagne et le vol montagne, il y a quand meme des reactions qui me siderent : Comme je ne pense pas qu'un individu lambda puisse se decider a faire du VaV en ayant pour but et ultime finalite de pouvoir faire des ronds au-dessus d'un aerodrome, il est evident que les grands vols, en France, en Argentine ou au Maroc, sont le reve d'Icare de nous autres anonymes de notre sport. Et quand on progresse et qu'on mesure enfin l'ampleur de ce qui nous reste a apprendre, on s'emerveille de savoir qu'un martien arrive a faire 200km sous la pluie, qu'il ait eut la 'folie' de vouloir essayer et d'insister, bref qu'il y ait des gens qui tentent ce qu'on ose pas (encore, espere-t-on...) tenter.

Et la je ne comprends plus : Comment peut-on imaginer une seconde que ce genre de vol tres atypiques puisse se faire dans les memes conditions qu'un tour de piste par un debutant ??? Bien sur que ces pilotes peuvent etre amenes a flirter avec les limites et meme largement les depasser, mais comme dit Gilles de facon sous-jacente : les limites d'un pilote comme moi ne sont pas les memes que celles de pilotes comme eux, et c'est de MA responsabilite de m'en rendre compte, pas de la leur.

Alors pourquoi cet acharnement a leur taper dessus des qu'ils offrent de nous raconter leur experiences ? Ca me sidere ca : ce post aurait normalement du commencer par : << Merci M. X de nous avoir fait partage un peu de votre experience par le recit de votre vol dans VaV Mag' >>

Quant aux considerations de modestie, grosse tete et autres, ben ca prouve au moins que ce sont des humains qui font ca, et quelque part, etant humain moi aussi, je me dis que peut-etre un jour j'y arriverai aussi (meme si j'en doute fortement !!!... ;) )

 

La solution serait peut-etre d'ajouter une NDLR a chaque publication d'un article de ce type du genre : << Les enfants, n'essayez pas de faire la meme chose a la maison >> ? On specifie bien qu'il ne faut pas secher les chats au micro-onde, alors pourquoi pas ?... ;)

ASW-20 Never Die, They Just Fly Higher
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Une reponse humble d'une personne découvrant les joies du Vol à Voile (tout comme moi). message sympa, constructif....

l'image du chat et du micro-onde ;)

Bon vol à tous (et oui en plaine ca re-commence a voler, c'est pas mirobolant mis bon c'est toujour ca de pris).

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Invité Invité_samaritain
Dans le meme genre mais plus aero: Le deguisement de superman que vous venez d'acheter ne permet pas le vol,nous declinons toute responsabilité...... A méditer ;) Volez prudent
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J'éspère ne rien dévoiler, mais il se trouve justement qu'un « déguisement » va être bientôt distribué aux présidents de club. (N’y voyez rien de péjoratif si ce n’est le concours de circonstance lié à l’anonyme ci-dessus). L’un des objectifs est de les sensibiliser à la pratique de la discipline dans son sens sportif le plus large, afin de recréer une émulation positive à la pratique du vol de distance pour enrayer les abandons prématurés.
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Bonsoir

 

Réponse à Jean-Marie :

 

Aucun commentaire de ma part sur ton vol en IMC d'autant plus que je n'ai pas encore lu l'article en question. Ma réponse était uniquement par rapport à un certain Christophe qui disait :

"Cette réaction me rappelle celles sur un precedent vav mag sur un autre grand pilote qui lui avait avoué avoir fait de la pente sur les arbres.... Pour ma part je considère que certains donneur de leçons devraient passer plus de temps dans un planeur afin d'ameliorer leur niveau. "

Ayant lancé cette réaction à l'époque, et je reprécise que le débat n'était pas faut-il le faire ou non, mais faut-il l'afficher ou non ?, je réagissais plus sur la partie "donneur de leçons", même si venant d'un anonyme, cela n'a que très peu d'importance.

 

PS : Pas lu Pirandello.

 

 

Par rapport au message de Gilles : franchement no comment ! L'irresponsabilité jugera !

 

 

Et je m'associe aux commentaires de Jean-Emile.

Point final.

 

Didier BAUCHART

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Pour Didier Bauchart : voici une trentaine d'années j'ai volé au départ de Grenoble avec Jean Louis Perrier. Ce fût un régal de pouvoir apprendre autant d'une personne aussi charismatique, entraînée et expérimentée.

 

Gilles

1L
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Pour revenir sur le sujet, je remercie Didier Bauchart pour ses propos.

Oui, ces champions et leurs records me font rêver; oui ce sont de grands pilotes et oui ils font avancer le vol à voile.

Le problème est que beaucoup de jeunes veulent ou vont les imiter. Or quand ces champions font des choses difficiles ou dangereuses et que quelqu'un qui n'a pas leur expérience veut les imiter, cela risque d'avoir de graves conséquences. Alors, tous ces pilotes d'exception, quand ils sortent du cadre, ont-ils intérêt à en parler? Sachant qu'ils vont être pris en exemple, ces champions doivent se montrer le plus irréprochables possible.

Ainsi, s'ils sont amenés (par exemple) à faire du vol aux instruments; inutile de s'en vanter, ou alors bien expliquer que c'était une solution de secours après une erreur de jugement, que cela pouvait être dangereux, que cela n'était pas prévu ou volontaire, que cela a été fait par une personne compétente ayant suivi une formation IFR avec une machine "équipée"(?!)

Si un compétiteur de haut niveau est amené à faire un raccrochage très bas ou une arrivée plus que tangente, doit-il être fier de sa performance, la taire ou au contraire rappeler aux jeunes que c'était là des manoeuvres dangereuses et leur expliquer pourquoi ?

Gliders pilots do it better
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la taire ou au contraire rappeler aux jeunes que c'était là des manoeuvres dangereuses et leur expliquer pourquoi ?

 

Je pense tous simplement que c'est un savant mélange à faire en fonction de :rolleyes: :D:angry:

 

La est tous le probléme mais bon

 

Lionel

Lionel
La vocation, c'est d'avoir pour métier sa passion,
Une erreur peut devenir exacte. Il suffit que celui qui l'a commise se soit trompé
Je ne râle pas, je m'indigne . Je ne juge pas, je dénonce. Je ne dénigre pas, je rouspète.

http://planeur.phpnet.org/images/flarm_pixel.png http://planeur.phpnet.org/images/netcoupe.net_pixel.png

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Invité Robert Ehrlich
- vos élèves ne savent pas que proche du sol le mouvement relatif de l’aile intérieure est inversé,

disait Gilles Navas.

 

De tous les points qu'il mentionne, celui-ci m'interpelle, car si les autres sont normalement au programme de la formation standard, jamais je n'ai entendu mentionner ce dernier au cours de ma formation aussi bien de pilote que d'instructeur, ni le

livre bleu ni le manuel de l'instructeur n'en parlent. Je crois l'avoir découvert par une lecture quelconque qui a réveillé chez moi la question que je m'étais posé la première fois que j'ai jeté un coup d'oeil vers le bout de l'aile basse en virage, constatant que le paysage semblait sortir de dessous le bord d'attaque: "en est-il toujours ainsi ? " me suis-je demandé. Pas plus ma lecture que ce que dit Gilles n'a d'ailleurs répondu totalement a cette question car "proche du sol" ne dit pas a quelle hauteur, ni de quoi dépend cette hauteur. Rappelant mes souvenir de math et physique, je me suis fait un petit dessin, assorti d'une petite cogitation, d'ou il ressort que cette hauteur ne dépend que de la vitesse et vaut V²/g, V étant la vitesse (en m/s) et g l'accéleration de la pesanteur. Pour ceux qui sont fachés avec les math, le carré de la vitesse en km/h multiplié par 0,008. A 90 km/h ca fait 63 m, a 100 km/h 79 m, à 150 km/h 171 m. Il faut être vraiment bas ou voler vraiment vite pour constater la chose. Est-ce quelque chose d'important à connaitre ? Ce phénomène joue-t-il un role dans les trop nombreux accidents dus à des autorotations à basse hauteur, typiquement en dernier virage ? Je ne sais répondre à ces questions, quelqu'un le sait-il (Gilles ?).

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Lors d’une prise de terrain, on constate ce phénomène en dernier virage et peut être en étape de base pour une approche basse.

Si on en arrive à raccrocher en étape de base, on se trouve dans ce genre de situation. Démonstration faîte lors de l’un de mes derniers vols en Octobre sur le terrain de Beynes (raccrochage à 2 ou 2,5 envergures d’après les témoins et 45 mètres/sol au logger.(Ne lisez pas mais en thermique ce n’est pas le plus bas que j’ai réalisé !))

 

Première difficulté : nous avons peu de temps pour réagir, puisque à une hauteur n’autorisant pas plus de 15 secondes de vol avant de se retrouver au contact du sol si l’on se décentre ou si le thermique faiblit. A chaque seconde se pose la question de poursuivre ou non. :D:huh:

 

Deuxième difficulté : proche du sol le thermique est nerveux étroit et irrégulier, ce qui nécessite une inclinaison adaptée sans être trop importante. :(

 

Troisième danger : on évolue dans la couche limite, attention au gradient de vent => risque de décrochage dans un gradient négatif. :blink:

 

Quatrième difficulté : les mouvements relatifs de l’aile intérieure qui en fonction de la hauteur et de la vitesse peuvent de positif vent arrière devenir négatif vent de face. Ce point mérite une attention particulière puisque pouvant induire en erreur une personne non avertie et lui faire croire qu’elle vole trop lentement ou trop vite. Une correction inadaptée pouvant aggraver un vol un peu lent ou/et dissymétrique. La suite est connue. :huh:

 

Cinquième difficulté : le sol en dessous de la trajectoire doit être posable ! ! !

 

Pour rassurer les lecteurs soucieux de la sécurité les témoins présents et nombreux, ont compris la difficulté de la chose et ne sont pas du tout enclins à essayer. Un seul parmi la vingtaine présente y croyait. Ce n’était pas moi, mais j’ai quand même raccroché !

 

Le dernier vol d’Octobre j’avais essayé le LS6/18 du club et réalisé un circuit de 200 kms. Lors de ce vol j’ai du raccrocher à 300 mètres. Je n’étais pas à l’aise puisque ayant un peu oublié le comportement du LS6 après 10 ans de Ventus2a, et surtout ayant une instrumentation différente et certainement mal réglée.

 

Tout ce discours pour ne pas dire ne faites jamais, puisque nos élèves le dos tourné feront ce qu’ils croient bon de faire. Mais sensibiliser aux difficultés spécifiques est très dissuasif.

 

Un dernier point : j’ai horreur d’être bas, c’est tellement plus facile plus haut. (Ces propos n’engagent personne, pas même l’auteur !) :angry: :rolleyes:

1L
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ceci dit meme bien formé, je pense que ce genre de raccrochage ne se fait qu'avec bcp bcp d'experience.. c sur qu'il vaut mieux voir et apprendre et mettre en pratique avec l'instructeur d'abord car on se sentira plus à l'aise si un jour ca doit se produire...

 

mais de là à le tenter tout de suite..

 

enfin moi je dis ca je dis rien.. :D

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Invité décontracté
Pour revenir sur le sujet, je remercie Didier Bauchart pour ses propos.

Oui, ces champions et leurs records me font rêver; oui ce sont de grands pilotes et oui ils font avancer le vol à voile.

Le problème est que beaucoup de jeunes veulent ou vont les imiter. Or quand ces champions font des choses difficiles ou dangereuses et que quelqu'un qui n'a pas leur expérience veut les imiter, cela risque d'avoir de graves conséquences. Alors, tous ces pilotes d'exception, quand ils sortent du cadre, ont-ils intérêt à en parler? Sachant qu'ils vont être pris en exemple, ces champions doivent se montrer le plus irréprochables possible.

Ainsi, s'ils sont amenés (par exemple) à faire du vol aux instruments; inutile de s'en vanter, ou alors bien expliquer que c'était une solution de secours après une erreur de jugement, que cela pouvait être dangereux, que cela n'était pas prévu ou volontaire, que cela a été fait par une personne compétente ayant suivi une formation IFR avec une machine "équipée"(?!)

Si un compétiteur de haut niveau est amené à faire un raccrochage très bas ou une arrivée plus que tangente, doit-il être fier de sa performance, la taire ou au contraire rappeler aux jeunes que c'était là des manoeuvres dangereuses et leur expliquer pourquoi ?

en reponse à pierre tu as des champions dans tout sport et on sait bien qu'il ne faut pas les imiter idem dans le vol à voile Perso je vole dans un club avec des velivoles de bon niveau qui pratiquent la compet mais jamais je ne les imite ou j'essais de les suivre

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