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Posté(e)

Hello,

Nous allons entamer une réflexion sur le sujet des membres que l'on ne voit pas pendant l'hiver, qui ne participent jamais aux différents travaux (rafraichissement des bâtiments, tonte, maintenance des planeurs, et j'en passe, ...) et qui sont les premiers inscrit pour voler au retour des beaux jours.

Avez-vous mis quelque chose en place, comment, et est-ce que ça fonctionne ?

Merci pour vos retours.

Eric

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole... (Audiard)

http://www.touraine-planeur.org

Posté(e)

Oulla Oulla chaud comme sujet 😧 On doit avoir les mêmes.... Impatient de voir les commentaires....

Sylvain
Posté(e)

« Taxer » les « feignants » est facile sur papier, mais compliqué à mettre en place…

A l’inverse, j’ai connu des clubs qui gratifiaient les courageux et ça encouragera peut-être les autres à venir participer 😜

Posté(e)

bonjour,

350 € de participation aux frais des travaux d’hiver (à partir de la deuxième année d’inscription), récupérable après 4 journées passées à l’atelier. Ça marche à 80%. Il faut bien sûr un planning de présence de l’encadrement les week-ends et pendant les vacances scolaires. La participation au-delà des 4 jours est prise en compte dans le dossier d’attribution des machines sur périodes bloquées (compétition, transhumance…).

Patrick

Posté(e)

Vous enfoncez des portes ouvertes : Ce système existe dans tous les clubs allemands depuis les années 50 ! En général entre 20 et 50 heures de travail par an taxées à 10,00 Euro de l'heure non effectuée. Si pas travaillé ou pas payé, lama feignant pas voler !

Le système diminue grandement les coûts inhérents à l'activité, l'entretien des machines et des locaux et rend ainsi le vol à voile accessible aux artisans, apprentis, techniciens, voire ouvriers. Donc cercle vertueux en plus d'augmentation de nombre de pratiquants. Sur un club de 20 membres actifs vous avez 1000 heures de travail par an à disposition. Ce n'est pas rien !

C'est le contraire du vol à voile trumpiste ! Le risque évidemment, 

Reste la question du contrôle, assez contraignante, mais il faut savoir ce qu'on veut ...

Le moteur s'arrête ... L'aviation commence !
Posté(e)

Je disais : Le risque, évidemment c'est de voir lama feignant arrêter son activité ou aller voir ailleurs, mais est-ce alors vraiment une perte ? j'ai appuyé trop tôt sur la touche "go" : Désolé !

Le moteur s'arrête ... L'aviation commence !
Posté(e)

Etant à une époque responsable des "travaux d'hiver" d'un club et ayant essayé pas mal d'autres formules, j'ai essayé aussi la formule "on travaille ou on paie". Résultat: les "travailleurs" habituels ont dû passer leur temps à guider les autres à tout bout de champ, sans compter les "deux mains gauches" qui étaient choqués qu'on leur demande de balayer ou de faire d'autres tâches élémentaires à leur portée... Et encore, les heures à faire étaient modulées en fonction des heures de vol de l'année écoulée.

Dans mon club actuel, la cotisation annuelle est assez élevée, mais les "travailleurs" reçoivent une compensation en treuillées ou en remorqués. C'est loin d'être parfait - il y a toujours trop peu de "travailleurs" pour pouvoir fignoler -, mais ça fonctionne plus ou moins bien en fonction des années.

 

Stéphane Vander Veken
Posté(e)

Dans un pays où pendant des générations on a cassé et fustigé les filières d'apprentissage et les métiers manuels comme étant le comble de l'échec, il ne faut pas s'étonner de n'avoir que des intellectuels avec deux mains gauches dans nos clubs... Dans les clubs d'Outre Rhin, on trouve des fraiseurs, des soudeurs, des menuisiers et des mécaniciens de toutes sortes qui ont accès à plein de ressources et de savoir-faire technique. On sait construire un hangar ou une remorque, entretenir un treuil, refaire un gelcoat, un entoilage, un marouflage en contreplaqué ou resouder un fuselage tordu. Les fédérations organisent aussi des formations de mécanos qui tiennent debout. Chez nous que se passera-t-il lorsque tous les mécanos licenciés par le privilège du grand-pére auront lâché la rampe ?

Ceci dit, Stéphane tourne la proposition dans l'autre sens en incitant au travail par des réductions de coûts au lieu d'obliger à travailler ou à payer avant de voler. Je trouve cela plutôt judicieux et en plus cela améliore la trésorerie à court terme, mais comme il le sous-entend, il y a une marge entre inciter d'une part et obliger d'autre part.

Le moteur s'arrête ... L'aviation commence !
Posté(e) (modifié)

Salut,

Ayant connu le système en Teutonnie, c'est un sujet que j'ai tenté de pousser au sein de mon club.

Sauf que, en France et sous régime d'association de loi 1901, 

les bénévoles ne peuvent nullement prétendre à aucun type de rémunération, et ce, qu’il s’agisse de :

  • Sommes versées (primes, indemnités, etc.)
  • Prestations en nature (Heures de vol, remorqués, apéros, repas, hébergement…)

Si l’association loi 1901 décide malgré tout de les rémunérer ou de leur octroyer des avantages en nature, alors, le juge aura toute liberté de reconsidérer la relation entre la structure et les volontaires. Dans ces conditions, il exigera de l’organisme concerné la requalification du statut des bénévoles. Ce qui implique :

  • L’obligation de cotiser au régime général de la Sécurité sociale
  • Le respect et l’application des dispositions de la règlementation du travail. Notamment en ce qui concerne les normes d’hygiène et de sécurité.

En outre, le juge peut condamner l’association pour travail dissimulé, une situation à haut risque qu’il vaut mieux éviter. De fait, l’association s’expose au paiement d’une lourde amende allant jusqu’à 225 000 € (pour les personnes morales). Elle peut également se voir refuser des subventions ou des aides publiques pendant 5 ans au maximum.

 

Voilà, y'a plus qu'a trouver d'autres pistes pour motiver les membres à donner de leur temps au club.

Modifié par Cyril
Posté(e)

C'est juste, j'oubliais qu'il y a des différences notables entre la législation française (loi 1901 sur les associations) et belge (loi sur les associations sans but lucratif), en particulier en ce qui concerne la différence entre "volontaire" et "bénévole".

Bon, il y a tout de même un moyen légal de compenser un travail sous le statut loi 1901, en défrayant les bénévoles pour leurs frais de déplacement. Dans mon cas par exemple, j'effectue à peu près 3000 km par an pour travailler l'hiver (j'habite à 75 km de mon club). Pour ma voiture, ça ferait 3000 x 0,665 (barème officiel avril 2025, 6CV, moins de 5000 km), soit 1995€. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de clubs qui puissent payer systématiquement des sommes pareilles... Et ce n'est pas pour ça que je travaille pour le club l'hiver, évidemment. Mais si le club ne vous paie pas le déplacement, il y a moyen d'inscrire ça dans votre déclaration fiscale comme un don, avec dégrèvement à la clé...

Stéphane Vander Veken

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