www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

Pierre

Membres
  • Compteur de contenus

    1 092
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Pierre

  1. D'autres photos :

     

    635px-dz-n_gliders.jpg?w=700

    Airspeed Horsa gliders in Normandy, having landed semi-successfully. Image from Imperial War Museum, number CL 59. Attributed to unknown author

     

     

    http://www.fagenfighterswwiimuseum.org/aircraft/glider/waco-cg-4-hadrian-invasion-glider-busted-in-field.jpg

    A common landing area sight. Gliders frequently landed close together,often too close.

     

     

    http://www.fagenfighterswwiimuseum.org/aircraft/glider/image042.jpg

    A landing zone during the D-Day invasion.

     

     

    http://i1284.photobucket.com/albums/a576/LINCOLNZEPHYRV12/D-DAY%20OPERATION%20OVERLORD/D-DAYGliderswereusedtowedbymilitaryaeroplanestotransportandlandhundredsofairbornetroopsinNormandySomeglidersalsotransportedJ_zps2e8597de.jpg

     

     

    http://libertyworks.com/wp-content/uploads/2009/06/glider-unloads-tank.gif

  2. Quand on regarde l'évolution de la société, le seul modèle qui perdure est celui du client qui paye pour un service.

    Malheureusement, le modèle associatif que nous connaissons (payez ET bossez !), fait figure d'OVNI au milieu de cette société du "payez, vous aurez".

    Les deux seules échappatoires :

    - des clubs suffisamment gros et fortunés pour se payer les services d'un professionnel de l'accueil / organisation / formation / remorquage / entretien (mode de fonctionnement actuel des gros, voire très gros clubs),

    - des associations de propriétaires privés qui paieront pour toutes les servitudes: entretien, remorquage, location de hangar, etc.

     

    A+

     

    Matt

     

    Pas tout à fait d'accord.

     

    Notre système associatif, c'est : bossez et vous paierez moins !

     

    Après, ne pas oublier que le pouvoir d'achat des gens diminue et que tout ce qui peut permettre de faire des économies se développe de plus en plus (le covoiturage est un bon exemple,...).

     

    Alors, je veux être optimiste en penser que notre système a encore sa carte à jouer;

  3. Je viens de lire l'article intitulé "réflexion sur l'avenier des clubs de vol à voile en général" de Jean-Michel Arzinc paru dans le dernier numéro (n°178) de la revue vol à voile.

     

    Il conclue par " ce texte n'a pas pour but de donner des solutions mais de lancer un débat, urgent, sur l'avenir du vol à voile au sein de la révolution mondiale que nous subissons".

     

    Et bien, je prends l'auteur au mot et ré-ouvre ce débat ici car je ne partage pas du tout ses idées!

     

    Si j'ai bien compris ses propos et pour résumer, le vol à voile associatif tel que nous l'avons connu c'est fini! Il va inéluctablement falloir basculer vers un mode de fonctionnement anglo saxon où le bénévolat aura disparu au profit de structures professionnelles et où les machines seront privées.

     

    Quelques extraits :

    "Il paraît indispensable aux clubs de s'orienter vers une sous-traitance de la formation de base et de l'entretien à des sociétés à but lucratif".

    "Il paraît indispensable d'inciter les membres du club à acquérir quelques machines de son parc..."

    "Le seul moyen pour les moins argentés d'entre nous de continuer à voler est de "sous-mutualiser" l'usage d'un planeur dont ils possèderont une part plus ou moins grande".

     

     

    J'avoue ne pas partager cette vision du vol à voile tel que la prédit (prône?) l'auteur de cet article.

     

    J'ai débuté le vol à voile à 15 ans il y a plus de trente ans et j'ai été éduqué par les anciens de mon club dans cet esprit associatif (loi de 1901) fondé sur le partage et le bénévolat. C'est grâce à ce système que j'ai pu apprendre à piloter à des tarifs plus que raisonnables, à voler sur de belles voire très belles machines que je n'aurais jamais pu m'acheter. Je suis aujourd'hui instructeur, pilote remorqueur et trouve tout à fait naturel, souhaitable et nécessaire de donner de mon temps en retour à mon club.

    C'est grâce à tous les bélévoles du club que l'on peut continuer à investir régulièrement dans de nouvelles machines (faites le calcul : l'économie d'un salaire annuel vous permet d'acquérir une machine nouvelle en deux ou trois ans).

     

    Je ne veux pas croire à un vol à voile où l'on aurait d'un côté les propriétaires privés payant pour toutes leurs prestations et d'un autre les débutants ou les moins fortunés payant pour être formés puis voler uniquement sur de vieilles machines dépassées.

    Pour moi, le vol à voile, ce n'est pas uniquement aller au terrain les seuls jours où il fait beau, pour prendre une machine, circuiter, se reposer puis rentrer chez soi après avoir fait un chèque pour payer les prestations dont on a bénéficié. Pour moi, c'est aussi et surtout aller au terrain, retrouver les amis, participer à l'activité du club que ce soit en vol (instruction,...) ou au sol (entretien des locaux ou des machines,...), partager, discuter,...

     

    Allez sur les terrains de vol à voile un peu partout en France et comparez l'ambiance, l'activité et le parc machine en fonction des statuts du clubs, de la proportion du nombre de propriétaires privés, du nombre de salariés. Pas sûr que ce soient ceux qui rejoignent le modèle économique proposé par l'auteur où il fasse le mieux vivre..;

     

  4. 24 avril 1946

    La compagnie "Winged Cargo Inc." débute un service commercial de fret aérien assez inhabituel en utilisant des planeurs d'assaut Waco CG-4 des surplus militaires tractés par des Douglas C-47 et DC-3 pour effectuer les livraisons de fret.

    http://img15.hostingpics.net/pics/321182640e2a4cd93ece1e5f0299054488dbb6082.jpg

     

    Certaines fois, même le fret est inhabituel...

     

    http://img15.hostingpics.net/pics/1562286400d27e30fb8bab8c7f7218dd4689e2364.jpg

     

    (Lorsqu'on parle de vache en planeur...!!)

     

    La compagnie va cesser ses activités peu après le 17 décembre 1946, en raison de la disparition en vol du Douglas C-47A-15-DL c/n 9249 immatriculé N88876 entre Kingston à la Jamaïque et San José, au Costa Rica, avec 7 personnes à bord. L'épave de l'appareil ne sera retrouvée que le 29 novembre 1947.

  5. En ce 16 mars, nous pouvons célébrer les anniversaires de deux vols planés plutôt peu ordinaires.

    Le 16 mars 1905, Daniel Maloney effectue un vol à bord dun planeur « Montgomery Aeroplane ». Il est monté à une hauteur denviron 800 pieds, soulevé par un ballon. Après le largage, il se posera sans dommages après un vol plané.

    Sources => https://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_J._Maloney
    http://www.flyingmachines.org/mont.html

     

    http://www.flyingmachines.org/mont10.jpg


    http://www.flyingmachines.org/mont4.jpg

    http://www.wright-brothers.org/History_Wing/History_of_the_Airplane/Doers_and_Dreamers/Doers_and_Dreamers_images/Montgomery/1905_Montgomery_Glider.jpg





    http://www.flyingmachines.org/djm.jpg
    Daniel J. Maloney, 1879 -1905


    http://www.ctie.monash.edu.au/hargrave/images/montgomery_14909-15_500.jpg
    John Joseph Montgomery, 1858-1911


    L'autre vol lieu beaucoup plus tard, le 16 mars 1959 lorsqu'une Caravelle rejoint Paris à Dijon en vol plané.

    Le 16 mars 1959, voulant faire la démonstration de la fiabilité de lappareil, la Caravelle dAir France F-BHRA baptisée Alsace effectue un vol plané de Paris à Dijon.

    http://nsm07.casimages.com/img/2012/02/26//120226075705792129493238.jpg

    A l'initiative de la compagnie Air France et de Sud-Aviation, un vol technique spectaculaire a été réalisé le 15 mars 1959 à bord de la Caravelle F-BHRA. Il consistait à relier Paris à Dijon (265 km à vol d'oiseau) en vol plané et à démontrer les qualités de vol de cet avion et plus particulièrement sa finesse. L'équipage était composé des CDB Guibbert et Duguet et de lOMN Vergines.

    Voici la chronologie des opérations :
    Décollage à 13 h 42 dOrly au poids de 37,98 t (arrêt d'un moteur juste au décollage et remise en route à 100 m d'altitude)
    Montée sur le triangle Paris-Dreux-Rennes
    14 h 46 : arrivée à la verticale de Paris à 12.200 m d'altitude au poids de 35,0 t, vitesse de 360 Kts, ce qui équivaut à 665 km/h, température - 47° C, le ciel est bleu
    Descente à poussée nulle ("gaz plein réduit")
    Taux de chute : 250 à 300 m/mn
    A la verticale de Bray, couche nuageuse avec pluie et neige 15 h 32 : passage sur le terrain de Dijon Longvic à l'altitude de 1.600 m, soit Paris-Dijon en 46 mn (vitesse moyenne de 346 km/h).

    Avec une finesse de 22 (distance parcourue/hauteur), la Caravelle se hisse au niveau des planeurs de haute performance d'après-guerre. Ce vol fut très promotionnel et très remarqué dans les milieux aéronautiques.

    http://p4.storage.canalblog.com/47/43/15075/27183581.jpg


    Sources => http://www.airkalo.com/ORLYAVIATION/Histoire_1959.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sud-Aviation_SE_210_Caravelle
    http://www.crash-aerien.news/forum/post316707.html

  6. Une chose me surprendra toujours : Tilo continue à concevoir des planeurs trop petits pour lui. Il a toujours sa téte qui vient cogner la verrière.

    J'ai comme l'impression que pour décider de l'ergonomie des planeurs, ils utilisent toujours les mêmes statistiques des gabarits moyens des pilotes qu'il y a quarante ans alors que la population a bien grandit depuis. Dans les années 60-70, on ne voyait que très rarement des personnes de plus de 1,90m alors que c'est courant aujourd'hui.

    Bref, j'ai du mal à comprendre comment des vélivoles accepent de mettre plus de 100 000 (voire largement plus) dans des machines où ils seront obligés de rentrer au chausse-pied et passer des heures tassés comme des sardines sans pouvoir bouger le moindre petit doigt. Et ça, c'est en été, quand on n'a ni besoin de grosses chaussures ou d'une bonne doudoune!

    A quand un planeur où tout ne sera pas sacrifié sur l'autel de la performance mais où un privilégiera un peu plus le confort en s'adaptant à la morphologie moyenne actuelle des pilotes ?

    Il y a déjà eu quelques progrès avec les biplaces (les Duo XL ou Nimbus 4DL) avec des fuselages un peu plus longs. Alors , pourquoi pas pour les monoplaces ?

  7. Juste une petite mise au point :

    Depuis quelques années, le vol à voile militaire a beaucoup évolué, rigueur et contraintes budgétaires obligent. Les SAVV que beaucoup d'entre vous ont connu dans leurs clubs ont disparu. Le nombre de centres militaires a lui aussi beaucoup diminué : plus que 3 aujourd'hui.

    Mais la plus grande évolution du vol à voile militaire, c'est qu'il s'est entièrement recentré sur une activité de formation. Sachez qu'aujourd'hui, tous les élèves pilotes qui rentrent à l'Ecole de l'air de Salon de Provence font du planeur! Et ce n'est pas qu'une simple activité de loisir, comme certains osent ici l'affirmer! Le lâcher et l'obtention du brevet sont des objectifs désormais fixés dans le cursus de ces jeunes officiers. Pourquoi le vol à voile, me direz-vous ? Tout d'abord parce que le vol à voile est une excellente école de pilotage exigeant finesse de pilotage, division de l'attention, esprit de décision,... autant de qualités recherchées chez un futur pilote professionnel. Mais ça, vous l'avez déjà souvent entendu sur vos terrains. Mais aussi, parce que le vol à voile revient aussi moins cher et que plutôt que "d'entretenir des danseuses", on a décidé de rationnaliser les dépenses et faire efficace. Débuter une formation de pilote par du vol à voile plutôt que sur avion (autrefois c'était le Cap 10B), c'est tout aussi efficace et beaucoup moins cher.

    Sachez aussi que d'autres spécialités dans l'armée de l'air sont concernées par le vol à voile. C'est notamment le cas des sous-officiers moniteur simulateur qui, dans le cadre de leur formation, ont droit eux aussi à des stages de vol à voile. Leur permettre d'avoir une réelle expérience du pilotage (à moindre coût) leur permet de mieux appréhender leur futur métier. L'expérience de ces dernières années a démontré que tous ces moniteurs simulateurs qui avaient fait du vol à voile ont mieux réussi dans leur formation, ce qui est aussi un gain pour l'armée de l'air.

     

     

    PS : lorsque j'ai ouvert ce post, j'ai juste voulu vous faire partager une simple nouvelle concernant le vol à voile en général et le vol à voile militaire en particulier. Je n'imaginais pas que cela allait dégénérer ainsi avec des propos aussi bas de la part de certains et je le déplore.

  8. Trouvé quelques photos sur le net aujourd'hui...

     

    http://media3.s-nbcnews.com/j/MSNBC/Components/Photo/_new/100209-tdy-glider-hmed-4a.grid-6x2.jpg

     

     

    http://images2.travbuddy.com/1316178_12033583962663.jpg

     

     

    http://www.inflightusa.com/storage/post-images/2-32-on-ground-drewV47270C.jpg?__SQUARESPACE_CACHEVERSION=1302729206324

     

     

    http://www.vgc.lt/forumas/e107_files/public/1395673491_24_FT4845_schweizes_2-32_a.jpg

     

     

    http://www.retroplane.net/forum/images/uploads/nmosson/251965431_8dade63593_190.jpg

     

    J'ai aussi trouvé le "Piper TG-8 WWII Training Glider" comme planeur triplace

     

    => http://www.fiddlersgreen.net/models/aircraft/Piper-TG8.html

     

    http://www.nvva.nl/renekrul/catalogs/aeronca.tg-5.42-57284.jpg

     

     

    http://www.fiddlersgreen.net/aircraft/Piper-TG8/IMAGES/Piper-TG-8-Glider-RC-Show1.jpg

×
×
  • Créer...