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Pierre

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Messages posté(e)s par Pierre

  1. Pour ceux qui aiment le travail du bois, je trouve ce BA-100 Baby Albatross absolument magnifique!

     

    http://www.museumofflight.org/files/imagecache/lightbox/TMOF_Bowlus-BA-100A-2_P1-Cropped.jpg

     

    http://3.bp.blogspot.com/-16h1PlgR-T8/T-i6d2HgKrI/AAAAAAAAJAI/Ad5GHX17Brs/s400/xBaby+Albatross-1.jpg

     

    http://1.bp.blogspot.com/-mR8sxGha4cM/T-i6fTmnHCI/AAAAAAAAJAQ/F1ggVlCAp6Y/s400/zBaby+Albatross-2.jpg

     

    http://3.bp.blogspot.com/-AZdMsVSzEWg/T-i6hNAq-8I/AAAAAAAAJAY/TwV2x80HPSY/s400/zBaby+Albatross-3.jpg

     

     

     

     

     

  2. J'aimerais qu'on me cite un cas véridique d'un câble derrière un remorqueur qui a accroché quelque chose et qui a créé un incident/accident de l'avion. Je ne pense pas à un piéton ou véhicule roulant !

     

    Le câble, à 100 km/h, pend à environ 45° au mieux, soit pour 60 m de câble 40 m sous l'avion.

     

    Il arrive de temps en temps d'accrocher une haie avec arbustes et arbres sans dommages pour l'avion ou le câble.

     

    Vu en live à Romo il y a quelques années, un D140 se posait avec le cable. Le cable a accroché un pieu métallique d'environ un metre de long qui était bien enfoncé dans le sol. La tension a été très forte, l'avion a ralenti, le cable n'a pas cassé mais fort heureusement le pieu a été arraché du sol. Le cable est alors venu fouetter la queue de l'avion. La dérive a été endommagée mais l'avion a pu se poser. Si je ne me trompe pas, le pilote était Michel Jaquemin.

     

    C'est aussi pour avoir été témoin de cet événement que je suis assez sensibilisé au fait qu'un cable qui pend d'un aéronef et qui accroche quelque chose au sol puisse entrainer un très grave accident!

  3. C'est un extracteur de parachute qui est mousquetonné et qu'on voit à la casse câble ?

    Si c'est le cas, çà me semble plutôt une bonne idée (bon d'accord, y'a aussi moyen de l'oublier et de déplier la nappe pour un grand pique-nique sur la piste).

     

    Oui, c'est une SOA (système d'ouverture automatique)

    Pour info, en France, tous les planeurs militaires en sont équipés. Ca a sauvé des vies!

  4. Entièrement d'accord avec Tatave en ce qui concerne l'entraînement des pilotes remorqueurs.

     

    Mais revenons au cas exposé lors de ce Rex. On a le cas d'un terrain plutôt court. Qu'est-ce qui est le mieux pour le pilote du planeur ? La nouvelle procédure avec le risque de se poser long (et d'effacer la piste) après être passé haut au dessus du seuil de piste afin d'éviter que le cable qui pend au nez n'accroche un quelconque obstacle avant la piste? Ou l'ancienne procédure qui l'amènera en courte finale "classique", en supposant toutefois que le pilote remorqueur soit correctement entrainé...

     

    Je précise encore une fois que je me situe dans le cas d'un terrain court, pas d'une immense plateforme aux abords bien dégagés type St Auban, Vinon ou Issoudun!

  5. Prenons un cable de 50m accroché au nez du planeur.

    A quelle hauteur le pilote doit-il franchir le seuil de piste pour être sûr que l'autre bout du cable n'accroche rien avant d'avoir franchi ce même seuil de piste ?

    On va dire 50m plus haut que d'habitude (en supposant que le cable pend verticalement)

    Petit calcul : combien de piste en plus va-t-il utiliser?

    Prenons une finesse de 5 AF sortis : ça fait 250m

    Sur un terrain de 650m comme dans le cas du REX, cela fait plus d'un tiers de piste en moins!

     

    Certes, cela fait 400m pour se poser et ça doit encore passer. Mais n'oublions pas le facteur humain. Un pilote débutant arrive sans trop de difficultés à se poser dans les 400 premiers mètres d'un terrain de plus de 1000m. Mais essayez de le faire se poser dans les 400 derniers mètres de ce même terrain (NB : j'ai déjà fait ça à des élèves en double à Romo, avec en plus la sécurité du prolongement dégagé). Le bout du terrain approche beaucoup plus vite, le stress s'en mêle en le pilotage est beaucoup moins précis...

     

    Lors d'un retour au sol derrière un remorqueur, le pilote du planeur se retrouve normalement présenté en finale exactement comme à son habitude => beaucoup moins de stress!

  6. Bonjour, un Rex intéressant (n°5914) à consulter ici => http://www.isimages.com/ffvvsec/FFVVSEC/COMPLET/REX_Visualisation.cfm?id=5914&ty=1

     

    Quelques pistes de réflexion :

    - le fait qu'un planeur ne puisse plus larguer semblait aujourd'hui devenu impossible. Et pourtant...

    - quid de la longueur de piste nécessaire pour se poser avec un cable pendu au nez? En effet, si on applique la procédure préconnisée par la fédé, le pilote se retrouve à devoir se poser avec un cable pendu au nez. Donc, afin que le cable ne touche pas le sol avant le début de la piste ou pire, accroche des obsacles situés en entrée de piste (arbustes,...), le planeur va nécessairement passer le seuil à une hauteur plus importante (et forcément majorée car le pilote ne peut pas voir l'extrémité du dit cable). Il va donc falloir décaler le point d'aboutissement et se poser beaucoup plus long. Et là, quand le terrain est court (650m dans le cas présent), cela pose forcément un gros problème! En revanche, dans le cas d'un retour au sol, c'est le pilote de l'avion qui gère la finale. Le remorqueur va décaler son point d'aboutissement de manière à ce que le planeur derrière (et sous) lui se pose le plus normalement possible en évitant les obstacles en entrée de piste. Certes, l'avion sera "long" mais pas le planeur! Et une fois qu'il aura largué le cable, l'avion remettra toujours les gaz (hors de question de se poser devant le planeur). Donc, dans le cas du retour au sol : personne ne se pose "long".

     

     

    Je profite également de l'occasion pour vous faire part d'un fait vécu à St Auban. Lors de mon stage ITP, le retour au sol faisait encore partie de l'enseignement. C'était la leçon du jour et je vais donc au préalable briefer l'exercice avec le remorqueur. Celui-ci était un jeune stagiaire qui venait juste d'être formé au Centre et avait obtenu sa qualif remorqueur un ou deux jours plus tôt. Et bien, il n'avait pas étudié le retout au sol; on lui avait alors expliqu" qu'en cas d'impossibilité du planeur de se larguer, il devait simplement l'amener venrticale terrain et le larguer (procédure aujourd'hui préconnisée par la fédé). Belle synchronisation de l'enseignement!

  7. Merci pour le lien!

     

    Beaucoup de planeurs polonais et de blaniks dans tout ça, mais au milieu, une pépite :

     

    308270_218949984827601_280376715_n.jpg

     

    Magnifique diorama avec en prime, un crystal!

    J'aimerais bien savoir si la maquette existe ou si c'est une extraordinaire crétation personnelle.

  8. Vous voulez qu'on parle de nous dans les media?

    Invitez des "people" à faire des vols d'inititation! Imaginez les élèves de la Star académie ou l'équipe de France de foot venir passer une journée de cohésion sur un terrain de vol à voile : couverture médiatique assurée.

    Le plus dur reste à les contacter et à mettre ça dans leur planning...

  9. Merci pour cette belle trouvaille!

     

    Du coup, en voici une autre :

     

    http://img196.imageshack.us/img196/2070/val1a.jpg

     

    Illustration d'Eddy Paape pour un récit complet de Valhardi nommé "Vol sur front d'orage". Récit de Jean Doisy de 1948 ayant pour trame une course de planeurs. Valhardi a surnommé son planeur "Spirou".

  10. Je viens d'avoir des nouvelles du Père Noël. Il a écopé cette nuit, sur le territoire français, de 275.772 infractions pour :

    - défaut de plan de vol.

    - infraction à la réglementation concernant l'emport pax ; il avait à distribuer des chatons et des chiots, alors qu'il n'avait pas volé depuis 1 an.

    - infraction aux hauteurs minimales de survol.

    - utilisation d'un aéronef non conforme aux règles de l'EASA.

    - atterrissage sur des surfaces non autorisées.

    - pénétration dans des ZIT (42.527 cas), des zones P (26.758 cas), des espaces aériens classe C ou D sans clairance (48.769 cas) et des ZRT (125.463 cas).

    Ils n'ont pas pu lui sucrer sa licence car il n'en n'a pas. Mais il envisage de ne pas remettre les pieds chez nous l'an prochain.

     

    Et ça ne s'est pas arrangé aux passages aux frontières...

     

    http://img259.imageshack.us/img259/7978/santavstsa.jpg

     

     

     

    Pourtant, il avait bien repassé son test en vol!

     

     

  11. Aujourd'hui, à la Réunion, Les 3 Salazes.

    Pour vous situer, ce sont 3 petits éperons rocheux à plus de 2100m d'altitude, sur le col du Taibit qui sépare les cirques de Cilaos et de Mafate.(les flèches rouges sur la première photo)

     

    http://img19.imageshack.us/img19/4276/img4461e.jpg

     

    Et bien là, quelques "fous" ont installé ce matin une slackline, histoire de jouer aux funambules :

     

    http://img248.imageshack.us/img248/6365/img4476o.jpg

  12. Tout ça ne résout pas le problème du commissaire sportif dans le cas d'une tentative de record.

     

    Pour moi, le commissaire sportif doit aussi vérifier l'instalaltion à bord et notamment les loggers. A partir du moment où le concurrent peut y toucher après le décollage, quid du rôle du commissaire sportif?

     

    Un pilote qui partirait avec plusieurs loggers et un même circuit déclaré sur chacun (logger principal et secours) pourrait alors changer en vol sa déclaration dans un des loggers et ainsi se ménager la possibilité d'avoir plusieurs circuits déclarés avant le passage de la ligne et ainsi augmenter ses chances d'en réaliser un. Et là, ça commence à être de la triche.

     

    La commission sportive va plancher sur le sujet mais j'estime que le rôle et les prérogatives du commissaire sportif devront bien être confirmées et précisées.

  13. Interdisons les gopro et autres caméras a bord des planeurs ...

    Et l'étape suivante c'est quoi?

     

    Je n'ai pas dit ça! Relis bien mon message!

     

    J'ai simplement dit qu'il fallait être attentif avec certains pilotes et s'interroger sur leurs réelles motivations pour le vol envisagé.

     

    Exemple déjà vu : deux jeunes pilotes, tout juste brevetés, commencent à fixer des caméras sur l'aile, embarquer des appareils photos, s'alignent leurs planeurs respectifs ensemble sur la piste,... Je suis instructeur et je vais les voir pour leur expliquer que le vol en patrouille ça ne s'improvise pas, que ça s'apprend et que certainement il faudrait qu'ils acquièrent un peu plus d'expérience et de précision dans le pilotage avant de faire ça.

     

    J'ai peut-etre un brin d'esprit provocateur, cela-dit quand je vois la photo postée par vos soins en Cap 10 lors d'une traversée maritime en monomoteur sur une distance relativement longue (200 km), a mon sens la prise de risque est sensiblement plus élevée que lors de la manoeuvre dont il est question dans la vidéo en Pégase. Dans les deux cas, photo/vidéo postée sur internet.

     

    - plan de vol déposé

    - balise de détresse à bord

    - gilets de sauvetage

    - 5 avions qui se suivent à 5minutes d'intervalle dur cette même traversée

    - avion correctement révisé et entretenu

    - aucune manoeuvre de voltige (utilisation du réservoir arrière)

    - ...

    - on n'a pas informé le moteur qu'il survolait l'eau (merci Bob)

     

    => tout a été préparé, fait dans les règles et on a bien respecté le manuel de vol=> je ne vois pas où est la prise de risque supérieure par rapport à un pilote qui utilise un planeur en dehors du domaine de vol!

  14. Je voudrais revenir sur le sujet initial, à savoir la vidéo postée sur youtube.

    En dehors de ce qu'a fait le pilote du pégase, il faudrait aussi s'interroger sur plusieurs problèmes :

    1> Cette démo avait visiblement lieu lors d'un meeting. Donc, elle a été validé et cautionnée par des personnels au sol (c'est normalement le boulot du directeur de meeting que de vérifier les programmes de présentation en vol). Il y a aussi certainement le club, ses dirigeants, le chef pilote qui devaient être au courant de cette démo. Et ça n'a choqué personne?

    2> Cette démo avait été filmée et postée sur youtube. Je n'ai absolument rien contre les vidéo de planeur postées sur le net, on a le plus souvent de bien belles images sans pour autant aller faire des choses dangereuses ou prohibées. Quel intérêt, donc, que de mettre ce genre de vidéo en ligne? Personnellement, j'ai peur que cela puisse inciter certaines personnes à vouloir retenter la même chose ("si lui l'a fait, pourquoi pas moi?" "on l'a vu, ça passe!") ou pire de vouloir aller dans la surenchère ("je peux faire mieux!" "je vais faire un truc encore plus impressionnant, ma vidéo sera plus vue"). Je pense qu'il est de notre devoir à tous d'être vigilants vis à vis de tous ces nouveaux vidéastes. Quand un pilote monte une installation vidéo à bord de son planeur, on peut déjà lui demander ses intentions. Après, sans vouloir faire de chasse aux sorcières sur le net, quand on voit une vidéo comme celle dont on pale aujourd'hui, il convient d'agir : d'abord s'expliquer avec l'auteur (c'est le boulot du chef pilote) et très certainement la faire retirer (le rôle du club voire de la commission sécurité de la FFVV).

  15. Voici ce que l'on peut trouver sur youtube

     

    http://www.youtube.com/watch?v=hpFVc91cDDw&feature=youtu.be

     

     

    Je ne suis pas un expert en voltige mais pour moi, ça y ressemble farouchement.

     

    A cela, plusieurs facteurs aggravants :

     

    - à priori, cette "séance" était destinée à du public, donc plusieurs personnes ont cautionné ça.

     

    - mettre ça sur youtube, c'est inciter d'autres (jeunes) pilotes moins expérimentés (voire inexpérimentés) à tenter la même chose et à le filmer à leur tour pour montrer ça aux petits copains. Souvenons-nous de l'accident du Puy...

     

    Personnellement, je ne cautionne absolument pas ce genre d'agissements.

     

    Il y a suffisamment de planeurs autorisés voltige en France avec des instructeurs et pilotes qualifiés pour aller se "retourner la crêpe" en toute sécurité. alors, pourquoi prendre un Pégase ?

  16. Ne t'inquiètes pas, c'est déjà comme ça. Et de toutes façons il y a 2 circuits de 100km pour les records de vitesse sur toute la cordillère. C'est un peu comme les circuits de F1. L'exemple que tu cites a été utilisé pour l'AR de 500km. Le planeur était autonome, il s'est reposé au milieu du désert, changé la déclaration, et redécollé. Un planeur pur n'aurait pas pu le faire.

    jm

     

    Et bien sûr, il y avait un commissaire qui attendait en plein milieu du désert <_<

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