Le problème n'est pas celui de la précision de la mesure dans un échantillon biologique à plus ou moins 2% près, c'est celui de ce qui est effectivement mesuré en fonction de la vascularisation de la zone où l'on place le saturomètre et de ce que ça représente vraiment. On ne peut lire que la saturation de la zone explorée (doigt, lobe de l'oreille, front) dans les conditions de température, de pression et de métabolisme ou elle se trouve, ce qui ne renseigne que fort peu sur la saturation oxyhémoglobinée effective du sang artérialisé moyen présent dans les veines pulmonaires. Et encore, la saturation n'est en elle-même qu'un pis-aller, il vaudrait mieux pouvoir mesurer la pression partielle artérielle d'oxygène, et encore plus idéalement le contenu artériel en oxygène (c'est ce que suggère d'ailleurs indirectement l'éminent Dr Heini Schaffner au travers de sa comparaison avec le remplissage des avions). Je ne suis pas expert mondial, mais j'ai quand même un peu de bouteille. Dr C. Boulenguez ex MCU-PH 47 ans d'explorations fonctionnelles respiratoires