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Magnétar

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Tout ce qui a été posté par Magnétar

  1. Merci Jean-Marie pour cet exposé très instructif et ces très belles photos. Et surtout merci de partager avec le commun des mortels tes connaissances sur le vol à voile à travers ton bouquin et tes comptes-rendus, puissent-ils être plus fréquents! En tant que jeune pilote, je ne peux qu'admirer l'expertise et l'expérience et espérer arriver un jour à ce niveau. Merci de nous montrer ce qu'il est possible de faire avec ces machines! Magnétar
  2. D'un point de vue d'un jeune pilote (pour ce que ça vaut, hein... ): 1) L'accident a été correctement analysé, les causes et les conséquences de cet évènement sont claires et bien restituées par le pilote. Je trouve ça très intéressant, formateur en un sens et comme l'a mentionné Thierry, un très bon rappel de ce qu'il peut arriver lorsqu'on oublie qu'on fait voler une machine dans un espace 3D, sans moteur. Rien à redire en fait sur l'accident en soi, c'est *** c'est tout... 2) Le pilote a sans doute pu constater qu'il n'était pas invincible et c'est bien dommage d'avoir cassé une machine pour s'en rendre compte. Un bon coaching, une bonne formation, un bon encadrement de la part de ses instructeurs et autres collègues vélivoles aurait sans doute pu aider à éviter cet accident. C'est probablement ce que tout bon club digne de ce nom fourni à ses membres. Faisait-il partie d'un club de ce type? 3) Après il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. Faut-il, sous prétexte d'acquérir plus d'expérience, attendre les meilleures conditions de l'année pour sortir du local? J'ai fait mon premier 300 lorsque les conditions étaient (relativement) difficiles: du vent, des thermiques hachés, mais c'est là où j'ai appris le plus parce que j'ai confronté la théorie (McCready, centrage, espaces aériens, radio, circuit, météo...) à la pratique. Quel pied et quel bonheur en sortant du planeur! Faut-il restreindre l'accès à des machines intermédiaires, plus polyvalentes, aux jeunes pilotes en circuit juste parce qu'il faut faire 100 heures, 50 atterros minimum sur le planeur école parce que c'est "la règle". Pour beaucoup de jeunes, il s'agit d'une saison entière... J'ai eu la chance de passer sur Pégase après avoir eu mon lâcher campagne et avoir passé tous mes week-ends au club (à l'exception d'un ou deux) en 2016. Les derniers mots du CP avant le lâcher ont été assez désagréables: j'avais intérêt à l'aimer ce planeur car j'allais y rester un bout de temps. Pas de chichis, pas de snobisme, pas d'ambition de passer sur autre chose tant que le 500 n'était pas passé. En gros soit déjà content que je te lâche, j'aurais pas dû, je t'ai à l'oeil... Cool l'ambiance avant le lâcher, pas du tout accidentogène pour deux sous. J'avais eu le droit au même laïus lorsque j'ai été lâché sur le planeur monoplace école. J'étais à peine en train d'aller chercher le manuel de vol et je n'avais même pas eu le temps de le remercier. Et oui, ça me ferait rêver de monter dans un Discus, de piloter un légendaire ASW, d'aller tâter le manche d'un LS6... J'espère que ça viendra un jour, en temps et en heure mais il faut accompagner les pilotes, surtout les jeunes, parce que même s'ils sont fous et dangereux, ils sont passionnés comme tout le monde et adoreraient progresser avec de vrais moustachus. C'est un peu le but, l'essence du vol à voile non?
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