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THEO

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Messages posté(e)s par THEO

  1. Et voila.

     

    Extinction des feux, retour au bercail pour passer l'hiver au chaud.

     

    Nous avons mis en piste ce matin tôt, car l'onde était là pour nous consoler. çà, c'est une bonne copine !

     

    Vers 9 heures, cinq planeurs s'envolent pour surfer la vague. Deux jeunes montent à plus de 7000 pour enregistrer leur gain de 5000.

     

    Toute la journée, nous jouons avec les zazurs en nous attachant à faire plaisir à tous les membres présents. Un lâché, des lâchés machine, beaucoup d'école, des baptèmes et finalement, au coucher du soleil, deux vols en voltige qui remplissent les yeux.

     

    Nous avions prévu d'arrêter les vols avant 16 heures pour avoir le temps de bichonner les appareils avant de les rentrer, mais la tentation a été trop forte et les vols ont finalement eu lieu jusqu'à la limite légale, avec des lentilles joliment éclairées en toile de fond d'un planeur, tout petit, la haut

     

    http://fotoforum.fr/photos/2020/10/30.7.jpg

     

    http://fotoforum.fr/photos/2020/10/30.8.jpg

     

    http://fotoforum.fr/photos/2020/10/30.9.jpg

     

    Allez ! ce sont 54 vols que nous avons arrachés au calendrier avant d'être contraints de regarder le ciel avec nostalgie pendant tant de jours.

     

    Et puis voici l'arrosage par nuit noire et la séparation. Pour des mois, probablement.

     

    Nos jeunes, autour d'une bière ou d'autre chose, se montrent toujours pleins d'allant et d'insouciance. C'est eux qui ont raison.

    Pourtant, un jeune instructeur confie qu'il a envie d'en pleurer. Un autre a le moral visiblement très atteint.

     

    Nos beaux engins vont dormir tranquilles pendant trop longtemps. Les riverains aussi, sûrement ...

     

    Les phares de ma voiture éclairent Fayence qui s'endort.

     

    Salut, les gars ! Mais souriez tout de même en songeant que pour des gens qui ont le virus de vol à voile, c'est tout de même extraordinaire que le salut vienne un jour d'un vaccin anti-covid ...

     

     

  2. Est-ce que ça ne revient pas à admettre les départs directement depuis les zônes de stockage définies sur beaucoup de pistes planeurs ?

     

    J'ai connu aussi l'époque où on décollait à St-Dizier directement du parking devant les hangars en direction de l'ouest, convergeant vers la piste en service 29. En accord avec le contrôleur, bien sûr.

     

    Même chose jusqu'à ces dernières années à Fayence où on décollait aussi directement du parking des hangars sud, à peu près en 25, convergeant vers la 28. Procédure malheureusement supprimée par la DRAC récemment et donc n'apparaissant plus sur la carte VAC.

     

    A St-Crépin, on parle d'un "tiroir" de 200m supplémentaires en herbe avant la piste revêtue, pour les décollages en 16.

     

    A Pont-sur-Yonne, des raquettes importantes permettent de préparer les planeurs hors piste en bordure, d'où ils décollent directement en 14 ou 32. Procédure inspirée de la procédure de Barcelonnette où les planeurs commencent le roulement décollage directement des aires de stockage en bordure des 09 et 27 revêtues pour ne pas encombrer la piste.

    http://fotoforum.fr/photos/2020/10/30.2.jpg

     

     

    Beaucoup ne manqueront pas de citer bien d'autres exemples.

     

    Sur un plan général, on sait bien que le fait d'aligner beaucoup de planeurs au seuil de piste peut obliger les appareils en approche finale sur une piste assez étroite, à survoler souvent très bas ceux qui sont en attente, ce qui n'est vraiment pas recommandé ...

     

    Au Versoud, il y a certes 80 mètres de largeur, mais est-il envisageable d'aménager en bordure nord-ouest des aires dans le genre de Pont-sur-Yonne d'où les départs pourraient avoir lieu, ce qui dégagerait mieux la piste pour les atterrissages ?

     

    Ou alors, tu cherches à augmenter tes marges pour les décollages et alors il faut une aire de stockage avant la piste.

     

    En tout cas, dans les deux cas, on revient au concept de départ depuis l'aire de stockage hors piste ... Si elle existe.

  3. Ayant dans ma bibliothèque aéro l'ouvrage d'Hanna Reitsch AVENTURES EN PLEINS CIEL (1952), je me suis intéressé à la femme qui a préfacé ce livre d'une façon remarquable. Elle s'appelait Yvonne Pagniez et la page de garde de mon exemplaire porte sa signature.

     

    Yvonne Pagniez était une résistante de la première heure, goûtant à cette occasion aux affres de la déportation à Ravensbrück et de bien d'autres épreuves sous la botte ennemie. Elle, elle savait précisément ce que le nazisme signifiait.

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Pagniez

     

    Pourtant, elle devint en 1948 l'amie d'Hanna Reitch et traduira le livre et établira pour elle cette préface pleine d'humanité. En tout cas, pour ma part, étant né bien après cette guerre, je m'en remettrais plutôt volontiers à des jugements de valeur émis par des témoins de cette époque, en particulier ce ceux de cette classe.

     

    L'ouvrage a été réédité assez récemment. Malgré ce qui a été écrit plus haut, je vous le conseille.

     

    https://www.babelio.com/livres/Reitsch-Aventures-en-plein-ciel/988878

  4. 10 ans me paraît être un bon compromis à condition de ne pas laisser cuire les pneus de la remorque en plein soleil pendant l'été.

     

    Pour ma part, j'ai résolu de m'attaquer à l'entretien annuel des remorques de mon club, ce dont, je dois dire, peu de gens se soucient ...

     

    Comme je ne connaissais pas l'âge des pneus des remorques de mon club, il fallait bien commencer par un bout : J'ai donc pu convaincre (presque) tout le monde de l'utilité de garer les (17) remorques à l'abri tout au long de l'année. En dehors de l'obligation évidente de disposer de remorques en état correct, il faut admettre aussi qu'elles constituent pour le club un capital investi considérable. A préserver, donc.

     

    Chaque année, j'ai entrepris de les dégonfler fortement, ce qui me permet de noter si des craquelures apparaissent sur les flancs. Si c'est le cas, échange sans état d'âme. Et j'ai échangé le tiers des pneus en quatre ans ...

     

    Ensuite, j'ai établi un kardex ;) pour noter les dates d'échanges, ce qui me permet en quelques années de reprendre le contrôle de la situation. Selon cette expérience, 10 ans paraissent une échéance raisonnable, que j'adopte aussi.

     

    attention, surtout pas de pneus rechapés, j'en ai fait la mauvaise expérience avec un pneu éclaté sur autoroute suite à l'achat d'une remorque dont les pneus étaient certes neuf mais rechapés

     

    D'accord à 100%. J'ai pu observer sur une remorque les dégâts considérables qu'une bande de roulement rompue peut faire ... à supposer qu'en plus on n'ait pas la malchance d'aller au fossé.

     

     

    J'ai découvert le DOT code qui est gravé sur les pneus. Celui-ci permet de connaitre le mois et l'année de production.

    Voir ici : https://www.centralepneus.fr/conseils-pneus/dot

     

     

    Merci beaucoup pour cette info qui va m'être bien utile pour peaufiner ce que j'ai écrit plus haut.

     

     

    L'aspect visuel des pneus n'est pas suffisant pour croire que la vie est rose, il faut considérer leur âge. Au delà de 5 ans, je pense qu'il faut être méfiant.

     

     

    Cinq ans, c'est peut-être un peu pessimiste, à mon avis, sauf si on laisse la remorque dehors toute l'année. :crying:

  5. Je ne sais pas répondre à ta question.
    Sur les registres individuels de contrôle en sortie d'usine, on constate cependant des différences de mesures dans la triangulation par distances saumon-extrémité de dérive (Pégase tordus à gauche, Alliances tordus à droite, etc) Mais ça n'expliquerait pas, je pense, une vrille plus amortie d'un côté.
    Accessoirement, je découvre que la vrille volontaire est autorisée sur le XL, alors qu'elle ne l'est pas avec le Duo d'origine.

    A gauche extraits du MV du DUO XL, à droite du DUO :

     

    http://fotoforum.fr/photos/2020/09/11.4.jpg

     

    http://fotoforum.fr/photos/2020/09/11.3.jpg

     

    Le DUO XL est-il vraiment plus maniable et plus solide ?

     

  6. https://www.leberry.fr/saint-saturnin-18370/actualites/un-planeur-s-ecrase-dans-un-champ-de-saint-saturnin-le-pilote-est-indemne-c-est-incroyable_13826572/?fbclid=IwAR0GdmtI4R3gA_Ny-Kqh-Vv_cLbmoCAkUz7VK3ZEYecUpvijwxwpm7AgoXs#refresh

     

    Selon cet article très récent, pendant son approche finale, le planeur coupe une ligne électrique basse tension et se vautre dans un champ de maïs, avec une casse sérieuse, mais le pilote s'en sort visiblement bien, fort heureusement.

     

    Ceci m'interpelle sur un point soulevé par l'article (sous réserve de fidélité par rapport aux faits ...) "Enedis doit déposer plainte pour les dégâts causés".

     

    J'ai connu il y a bon nombre d'années un cas où un pilote avec deux passagers à bord de son rallye remorqueur 150 cv, effectue un passage très bas en campagne, le soir, face au soleil ... Il coupe une ligne à haute tension avec sa dérive et parvient à ramener de justesse son appareil à l'aérodrome.

     

    La sanction à l'époque, a été de cinq ans de suspension de licence et l'addition très salée à règler à EDF. L'infraction était évidente et la responsabilité du pilote était totale.

     

    Mais dans le cas de ce planeur, on peut espérer que l'assurance RC aéronef fonctionnera.

     

    Je ne serais pas mécontent d'avoir l'avis de ceux qui ont l'expérience des coupures de lignes et de leurs conséquences. Quand on la chance de survivre à la collision ...

    La vie tient quelquefois à une petite pièce en plastique dans un réacteur. :unsure:

  7.  

    Ouh la la, dieu que tout ça est bien compliqué. Mais qu'est-ce qu'on a fait pour se retrouver avec une telle complexité dans cette réglementation à se mettre autant de noeuds au cerveau. Difficile de comprendre. Et on n'arrête pas de parler de simplification, mais oui avant avec le BPP c'était bien plus slimple. Pas de TMG, des autorisations simples.

     

    C'est affligeant :crying:

    +++++1

     

     

    Nous sommes certainement nombreux à penser +1 ...

     

    Il faut vraiment être fana (qui rime avec fada) pour continuer à voler dans des conditions règlementaires pareilles et je tire mon chapeau aux instructeurs qui sont en première ligne pour déchiffrer ces textes.

     

    Quant à ceux qui pensent que finalement tout est simple et limpide, je les admire.

  8.  

     

     

    Bien joué !

     

    Tu as fait des photos ? Un mode op ?

    +1 ça mintéresse pour le changement de verrière sur mon CARMAM M200.

    Exemple d'expérience chèrement payée :http://jpm03loiret.free.fr/verriere.htm

     

    Pour l'anecdote, ta verrière actuelle provient de Nuville et Malinvaud.

    J'étais chargé de la réceptionner chez un transporteur local. Je l'ai chargée dans ma remorque et compte tenu de la taille de la caisse par rapport à la remorque, je m'étais dit qu'il n'était pas utile de l'attacher.

    Grave erreur, parce que le souffle d'un camion qui me doublait l'a faite s'envoler pour atterrir en plein milieu de la route, caisse explosée, mais verrière intacte...

    Il y a des jours comme ça !

     

    Pour finir, note que le montage sur un cadre en tube est quand même un peu différent du montage collé sur un cadre en bois ou en composite.

     

    Tu peux me contacter en mp si tu veux ou bien Mimi que tu connais.

     

    Amicalement

  9. Signalons la parution d'un ouvrage dont le contenu est aussi prometteur qu'original, sous la plume toujours chaude de notre ami JNV.


    http://fotoforum.fr/photos/2020/06/03.4.jpg

     


    Voir la recension :
    http://www.aerostori...rticle6305.html

     

    Voici un extrait,
    https://scontent-mrs...b85&oe=5EFCB913

     

    Et accessoirement cette évocation sympa :

    https://www.passionpourlaviation.fr/tag/jean-noel-violette/

    Le vol à voile n'y occupe qu'une partie relativement faible, mais faisons confiance à l'auteur pour nous entraîner une fois de plus dans des aventures aériennes passionnantes !

     

     

  10. Notre remorqueur a fait un vol cet après-midi, il n'a pas eu de rafale en patrouille ! :mdr: :mdr:

     

    Idem plus au sud que toi. Rodage en vol d'un nouveau moteur.

     

    Une bonne dizaine d'inscrits pour voler demain en monoplace, sagement, si la piste n'est pas trop grasse...

     

    Aujourd'hui, conception d'une quantité d'affichages à but sanitaire, dans la droite ligne des consignes éditées par la fédé, et achat de nombreuses fournitures adaptées..

     

    Tout sera prêt pour demain.

  11. "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille" J.C.

     

    C'est insoluble, ce truc-la.

     

    - Je dois désinfecter le pébroque parce que c'est logique, mais je ne peux pas parce qu'il ne supporte pas les produits chimiques.

     

    - Je peux le stocker (pendant une durée que personne ne connait réellement), avant que quelqu'un d'autre le réutilise, mais c'est impensable dans le cadre d'une utilisation en club.

     

    - Je peux utiliser un parachute, parce que c'est du bon sens; mais la règlementation européenne ne m'y oblige plus depuis le début de l'année dernière.

     

    - Je peux me passer règlementairement de parachute, mais le règlement intérieur de mon club me l'interdit, et en plus de la perte d'une de mes sécurités, mon club aurait investi 1500 ou 2000€ pour rien.

     

    - Je peux rester tranquille à la maison, en toute sécurité, à me faire bronzer au soleil, mais je préfère retrouver un groupe de copains pour faire la mise en place de mesures sanitaires paradoxales dans mon club.

     

     

    Mes nerfs lâchent un p'tit peu ...

  12. Il m'apparait que nos activités avaient été arrêtées par la DGAC, mais que maintenant, alors que les dispositions de dérogations ont été prises par cette même DGAC, c'est plutôt une décision du Ministère des Sports que nous attendons.

    Je me trompe ?

  13. Une ex-ministre de la santé disait sur un plateau télé il y a quelques jours que les masques, il n'y avait plus à s'en soucier, parce que bientôt on en aura tellement qu'on ne saura plus quoi en faire.

     

    C'est vrai qu'entre les productions maison, les productions artisanales ou industrielles nationales et les importations, jetables ou réutilisables, on va crouler sous le nombre et notre petit vol à voile national va se retrouver dans quelques jours avec un nouveau visage (jeu de mot laid)

     

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    On s'habitue à tout ...

     

  14. Après un séjour à la case prison, la reprise des vols aura un goût particulier, à n'en pas douter.

     

    Un goût amer, parce que, comme beaucoup d'autres choses, notre vol à voile ne ressemblera plus vraiment à ce qu'on connaissait avant. Le "sport individuel qu'on pratique en groupe" voit sa définition écornée, au moins pour quelques temps.

     

    Pourtant, une de nos armes restera toujours l'humour.

     

    Voici quelques images glânées ici ou là.

     

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