dubsfamille Posté(e) mercredi à 15:59 Signaler Posté(e) mercredi à 15:59 Bonjour à tous, je passe le SPL théorique actuellement et je m'excuse par avance d'utiliser ce forum pour quelques questions.... Concernant l'influence du remorqueur au décollage, le dessin de gauche est issu d'un site. Le dessin de droite que j'ai construit est-il juste svp et ce suivant les deux sens du vent ? Merci ! Citer
peter562 Posté(e) jeudi à 06:06 Signaler Posté(e) jeudi à 06:06 je crois surtout que vous faites une confusion sur l'origine de la turbulence subie par un planeur lors du remorquage .... ou plus précisément vous semblez s confondre le "souffle hélicoïdal" et la "turbulence de sillage".... La turbulence de sillage provient des extrémités d'ailes du remorqueur ( vortex) et se crée à partir du point de décollage ( lorsque l'avion quitte le sol - et pas avant-) ....Le vortex c'est le tourbillon qui se forme à cause de la différence de pression existant entre l'intrado et l'extrado de l'aile (en réalité 2 tourbillons - aile gauche , aile droite- en sens contraires , qui se rejoignent ensuite...... celui-ci descend sous la trajectoire de l'avion , et s'écarte en fonction du vent . En remorqué , si vous suivez l'avion en restant à la même hauteur , vous n'entrerez pas dans cette turbulence...... si vous suivez l'avion mais trop bas , vous risquez de le subir ... et plus l'avion est lourd , plus la turbulence sera forte... et plus elle dure longtemps ... et plus elle devient dangereuse. Des avions de chasse qui décollent en patrouille : au décollage le N°2 ( l'avion qui est en arrière) , se place au vent pour ne pas subir la turbulence de sillage du leader ... ( si le vent vient de la droite , le leader utilise la partie gauche de la piste , et le N°2 la partie droite) Le souffle hélicoïdal, c'est le brassage de l'hélice qui provoque un tourbillon autour du fuselage et qui finit sur la gouverne de direction de l'avion , et par conséquence tend à faire dévier de sa trajectoire (si le pilote ne le contre pas assez avec les palonniers) ... et ça uniquement lors de la mise en puissance au décollage (au sol). Plus le moteur est puissant , plus c'est sensible .... d'avantage sur un avion à train classique ( avec roulette de queue) que sur un autre. ( sur un Mustang ou un Spitfire le pilote mettait la puissance très lentement et avec doigté) ..... sur un Jodel le risque est énormément moindre .... sur un Rallye plus du tout. Et le planeur qui se trouve derrière un Rallye n'est pas concerné du tout par la turbulence due au souffle hélicoïdal de l'avion .... Bon j'arrête là mon explication Citer
Pilouch34 Posté(e) jeudi à 09:14 Signaler Posté(e) jeudi à 09:14 Dubsfamille,vous avez raison. il y a bien une influence du souffle de l’avion créant un surcroît de portance sur l’aile le rencontrant la première,par vitesse vent relatif plus forte. vous avez bien posé le problème avec le vent de travers décalant ce souffle sous le vent. reste un cas,pas de vent de travers.je pense que le souffle étant helicoidal, ´´roulé ´´ sur le sol,dissymétrie peu marquée . Ça se visualise bien sur piste poussiéreuse ! Citer
dubsfamille Posté(e) jeudi à 21:24 Auteur Signaler Posté(e) jeudi à 21:24 Il y a 12 heures, Pilouch34 a dit : Dubsfamille,vous avez raison. il y a bien une influence du souffle de l’avion créant un surcroît de portance sur l’aile le rencontrant la première,par vitesse vent relatif plus forte. vous avez bien posé le problème avec le vent de travers décalant ce souffle sous le vent. reste un cas,pas de vent de travers.je pense que le souffle étant helicoidal, ´´roulé ´´ sur le sol,dissymétrie peu marquée . Ça se visualise bien sur piste poussiéreuse ! Ok merci !!!! Citer
dubsfamille Posté(e) jeudi à 21:26 Auteur Signaler Posté(e) jeudi à 21:26 Il y a 15 heures, peter562 a dit : je crois surtout que vous faites une confusion sur l'origine de la turbulence subie par un planeur lors du remorquage .... ou plus précisément vous semblez s confondre le "souffle hélicoïdal" et la "turbulence de sillage".... La turbulence de sillage provient des extrémités d'ailes du remorqueur ( vortex) et se crée à partir du point de décollage ( lorsque l'avion quitte le sol - et pas avant-) ....Le vortex c'est le tourbillon qui se forme à cause de la différence de pression existant entre l'intrado et l'extrado de l'aile (en réalité 2 tourbillons - aile gauche , aile droite- en sens contraires , qui se rejoignent ensuite...... celui-ci descend sous la trajectoire de l'avion , et s'écarte en fonction du vent . En remorqué , si vous suivez l'avion en restant à la même hauteur , vous n'entrerez pas dans cette turbulence...... si vous suivez l'avion mais trop bas , vous risquez de le subir ... et plus l'avion est lourd , plus la turbulence sera forte... et plus elle dure longtemps ... et plus elle devient dangereuse. Des avions de chasse qui décollent en patrouille : au décollage le N°2 ( l'avion qui est en arrière) , se place au vent pour ne pas subir la turbulence de sillage du leader ... ( si le vent vient de la droite , le leader utilise la partie gauche de la piste , et le N°2 la partie droite) Le souffle hélicoïdal, c'est le brassage de l'hélice qui provoque un tourbillon autour du fuselage et qui finit sur la gouverne de direction de l'avion , et par conséquence tend à faire dévier de sa trajectoire (si le pilote ne le contre pas assez avec les palonniers) ... et ça uniquement lors de la mise en puissance au décollage (au sol). Plus le moteur est puissant , plus c'est sensible .... d'avantage sur un avion à train classique ( avec roulette de queue) que sur un autre. ( sur un Mustang ou un Spitfire le pilote mettait la puissance très lentement et avec doigté) ..... sur un Jodel le risque est énormément moindre .... sur un Rallye plus du tout. Et le planeur qui se trouve derrière un Rallye n'est pas concerné du tout par la turbulence due au souffle hélicoïdal de l'avion .... Bon j'arrête là mon explication Ok, mais là faut que je cogite.... Citer
Fred Posté(e) vendredi à 06:57 Signaler Posté(e) vendredi à 06:57 Bonjour Pour faire "simple" : avec du vent de travers, l'aile du planeur sous le vent peut se soulever (en raison du souffle de l’hélice) Bons vols Citer Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve
dubsfamille Posté(e) samedi à 15:32 Auteur Signaler Posté(e) samedi à 15:32 Le 31/07/2025 à 08:06, peter562 a dit : je crois surtout que vous faites une confusion sur l'origine de la turbulence subie par un planeur lors du remorquage .... ou plus précisément vous semblez s confondre le "souffle hélicoïdal" et la "turbulence de sillage".... La turbulence de sillage provient des extrémités d'ailes du remorqueur ( vortex) et se crée à partir du point de décollage ( lorsque l'avion quitte le sol - et pas avant-) ....Le vortex c'est le tourbillon qui se forme à cause de la différence de pression existant entre l'intrado et l'extrado de l'aile (en réalité 2 tourbillons - aile gauche , aile droite- en sens contraires , qui se rejoignent ensuite...... celui-ci descend sous la trajectoire de l'avion , et s'écarte en fonction du vent . En remorqué , si vous suivez l'avion en restant à la même hauteur , vous n'entrerez pas dans cette turbulence...... si vous suivez l'avion mais trop bas , vous risquez de le subir ... et plus l'avion est lourd , plus la turbulence sera forte... et plus elle dure longtemps ... et plus elle devient dangereuse. Des avions de chasse qui décollent en patrouille : au décollage le N°2 ( l'avion qui est en arrière) , se place au vent pour ne pas subir la turbulence de sillage du leader ... ( si le vent vient de la droite , le leader utilise la partie gauche de la piste , et le N°2 la partie droite) Le souffle hélicoïdal, c'est le brassage de l'hélice qui provoque un tourbillon autour du fuselage et qui finit sur la gouverne de direction de l'avion , et par conséquence tend à faire dévier de sa trajectoire (si le pilote ne le contre pas assez avec les palonniers) ... et ça uniquement lors de la mise en puissance au décollage (au sol). Plus le moteur est puissant , plus c'est sensible .... d'avantage sur un avion à train classique ( avec roulette de queue) que sur un autre. ( sur un Mustang ou un Spitfire le pilote mettait la puissance très lentement et avec doigté) ..... sur un Jodel le risque est énormément moindre .... sur un Rallye plus du tout. Et le planeur qui se trouve derrière un Rallye n'est pas concerné du tout par la turbulence due au souffle hélicoïdal de l'avion .... Bon j'arrête là mon explication Bonjour, après cogitation, il est vrai que mon dessin de droite fait plus allusion à la "turbulence de sillage" qu'à mon sujet qui est le "souffle hélicoïdal" du remorqueur au décollage... Donc voilà le dessin scindé en 2 cas différents suivant la direction du vent. Mon interrogation est de savoir s'ils sont justes !! Citer
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