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Vinch

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Messages posté(e)s par Vinch

  1. La semaine dernière, mercredi pour être surpris, j'étais à Eichstaat dans la superbe vallée de Altmhule ( 30 km NO de Ingolstaat, le fief d'Audi)

     

    Le monde est petit, j'ai justement fait un vol en planeur au départ du joli porte-avion d'Eichstätt fin août cette année: un très beau terrain de plaine, mais sur un plateau un peu comme la Montagne Noire, on doit pouvoir faire de la pente sous le niveau de la piste avec le vent qui va bien :(;):ph34r: !

  2. Alors cire ou patbril ? Quel est le plus efficace ?

    Pour moi, un polish comme le patbril est un polish qui met le gelcoat a nu donc mauvais mais les planeurs centrair avec leur

    gelcoat "spra" résistent bien : c'est le cas dans mon club par contre, cela n'a pas été le cas des gelcoat des planeurs allemands avec le même traitement

     

    A Vinon quand j'étais plus jeune (-et plus con d'aucuns diront-) (qui n'auront pas forcément tout à fait tort sur toute la ligne), en suivant les recommandations des saintes écritures (transmises oralement, au demeurant) on passait d'abord la sainte cire tout comme a dit PETIT JP, puis ensuite le saint polish Carlack, qui -au dire desdites saintes écritures transmises oralement- bouchait les derniers micropores du gelcoat non déjà bouchés par ladite sainte cire (et donc ne mettait pas le gelcoat à nu, sinon on aurait bossé pour rien des centaines de millions d'heures ou plus).

     

    Pour un gelcoat un peu usé mais non encore microfissuré (au stade où l'oeil humain ne distingue pas les microfissures en lumière rasante), on passait d'abord tout le gelcoat de l'extrados au 1200-1500-2000 pour totalement enlever la couche d'oxydation et gommer les amorces de microfissures, puis on appliquait le process "sainte cire + saint Carlack".

  3. Faut pas non plus exagérer : la video montre un fil de laine un instant un tout petit peu décalé (l'angle de prise de vue accentue sans doute le phénomène)... de là à crier au loup :rolleyes:

     

    On parle souvent de sécurité en vol de pente, de symétrie, etc de manière tout à fait qualitative et presque "dans le vide", là on a la chance d'avoir comme support pour ce type de discussion une vidéo super bien filmée et ça serait bien d'avoir d'autres avis: dangereux ou pas dangereux la mise en virage?

     

    Pour ma part (mais je ne suis qu'un misérable scarabée), je pense que la mise en virage est franchement dérapée extérieure, du genre à pouvoir devenir franchement dangereuse avec un badin plus faible, une rafale et un libre à la place d'un Discus...

     

     

    Prend une camera pour filmer tes mises en virage au ras de la pente, et montre nous ça, qu'on compare :)

    Pas vraiment la bonne saison, ni le bon endroit (à Königsdorf et dans les Alpes autrichiennes on a tendance à voler plutôt au-dessus des pentes, d'après ce que j'en ai compris) mais la prochaine fois que les conditions sont réunies, j'essayerai de faire une petite vidéo, c'est promis.

  4. - vent du large : tu es calé au rappel là où il faut et ça ne bouge quasiment plus, par contre il y a les vagues (pas vraiment gênantes en planeur).

     

    OK, mais au trapèze tu as les fesses dans l'eau (tu es quasi dans le fond de la couche -Pampers- limite :) :rolleyes: :lol: :lol: ) et même le haut de ton mât n'est pas à la hauteur du Discus de la vidéo... Le vario du Discus de la vidéo n'est quand même pas totalement constant et stable alors que la pente est plutôt régulière, non? Maintenant, bon si tu aimes faire des mises en virage avec le fil de laine à fond vers l'intérieur en vol de pente, au motif "les rafales sont assez peu probables", c'est ton droit le plus inaliénable :P:)

  5. Ceci dit l´étendue au vent est parfaitement plate, donc les rafales telles qu´on peut les rencontrer en vol de pente en montagne sont assez peu probables.

     

    On doit pouvoir trouver d'autres causes de rafales, en cherchant bien, non ? :pinch::blink: :

    -cisaillements de vent (n'y a t-il pas une inversion assez peu épaisse parfois localisée au dessus de la surface de l'eau, à la limite supérieure de laquelle se forme un gradient de vent très fort que les albatros utilisent pour leurs fameux vols en 8: "je tire face au vent et au gradient, puis je pousse fort vent dans le dos et ça me permet de me déplacer perpendiculairement au vent sur des dizaines/centaines de km")

    -irrégularités de forme et "trous" dans la pente créant des effets venturi locaux avec accélération locale du vent et donc turbulence potentiellement forte

    etc etc

     

    Le pilote qui se dirait: "il n'y aura jamais de rafale ici car il n'y a pas d'obstacle au vent, donc je n'ai pas besoin de m'appliquer pour piloter proprement" aurait-t-il raison? :lol: :blush:

     

    Ceci dit, c'est super fun comme type de vol de pente, encore plus tripant qu'un Lure-Ventoux par mistral :-)) Désolé d'avoir voulu vous gâcher le plaisir avec des conneries de sécurité... :P :P :P On s'en fout de la sécurité, de toutes façons il n'y a pas d'accidents en vol à voile... :ph34r: :ph34r: :ph34r:

  6. Dans la dernière vidéo je trouve le virage très démonstratif de ce qu'il ne faut pas faire au niveau de la symétrie pendant un virage en vol de pente. Excusez-moi de détourner un peu le sujet initial vers la sécurité, mais l'occasion est trop belle et la situation trop parfaitement filmée:

     

    -avant le virage, badin à 110km/h, ailes horizontales, franche correction de dérive, c'est parfait, rien à redire

    -ça monte fort, le pilote se dit que c'est le bon moment de placer son demi-tour, d'autant que son pote vient de faire la même chose devant lui, la décision est parfaite, rien à redire non plus, mais ensuite, ça se gâte d'un coup

    -le pilote veut tourner le plus court possible, mais il n'est pas très haut, donc...

    -il enfonce bien son palonnier à fond, sans mettre le manche à fond pour incliner rapidement la machine en début de virage (on dirait qu'il veut "tourner à plat"), le fil de laine part bien franchement à l'intérieur, c'est très laid à cette hauteur :blink: :lol: :blush: !! La machine met du temps à s'incliner, mais ça vient quand même. Par chance il ne réduit presque pas son badin (105 km/h, dommage quand on veut tourner très court soit dit en passant...). Pour peu qu'il ait réduit un peu plus son badin et qu'il ait eu droit à la petite rafale qui va bien à cet instant, on n'aurait peut-être pas pu voir la vidéo...

    -il stabilise ensuite le virage puis la sortie de virage semble OK

  7. Pour élargir le débat:

     

    Cet été, un pilote autrichien s'est écrasé lors d'une compétition à partir de Rieti. On a mis trois jours à localiser l'épave, bien que l'appareil ait été équipé d'une balise de détresse 406 MHz (quand on voit les débris, on se dit que le choc a dû être particulièrement violent).

     

    Un essai de localisation par les signaux de téléphone portable a donné une zone possible de recherches, mais relativement vague.

     

    Quelqu'un a alors suggéré d'analyser les enregistrements des Flarms des autres planeurs du concours. En effet, le Flarm enregistre certaines données des planeurs rencontrés pour pouvoir évaluer la portée utile de l'installation. La maison mère a ainsi pu reconstituer une bonne partie du trajet effectué par le planeur accidenté. Le dernier contact valide avec celui-ci se situait à 3 km environ de l'endroit du crash. Ces données ont permis de mieux orienter les recherches.

     

    Le Flarm peut donc également jouer un rôle en cas de disparition, du moins dans un environnement suffisamment vélivole et flarmé.

     

    Plus de détails (en anglais) ici.

     

    C'est précisément la lecture de l'article sur cette recherche à Rieti cet été qui me laisse à penser qu'une balise possédant un tracking internet en temps réel, qui reste ensuite accessible facilement, est LA SOLUTION en cas d'accident en planeur pour trouver rapidement le pilote, peu importe que la balise soit détruite lors du crash, on s'en fout, on va là où le dernier point du tracking se trouve et on trouve le pilote et/ou l'épave.

  8. un incendie a détruit lundi 7 septembre dans la matinée près de 400 m² de hangards de l'aéroclub du Versoud près de Grenoble ainsi que plusieurs appareils dont des planeurs. Coïncidence ou pas, au même moment, un monomoteur de type Robin utilisé pour le remorquage des planeurs a été dérobé . Celui-ci s'est ensuite écrasé en Italie près du Mont Lyskamme dans le massif du Mont-Rose. Le pilote auteur de cet "emprunt" âgé de 64 ans était en litige avec l'aéroclub. Il a été hospitalisé à Aoste. La gendarmerie a ouvert une enquête.

     

    ça sent la sale affaire...

  9. Qui a un retour d'expérience sur le système SPOT et son tracking?

     

    Encore discuté avec un deuxième pilote de Königsdorf qui a une balise SPOT et qui en est aussi super content après plus d'un an d'utilisation intensive. Pour l'anecdote: sa femme le suit sur internet en temps réel avec le tracking quand il fait du ski hors piste l'hiver et du planeur en été. Le tracking n'est accessible qu'avec un login + password, donc même les compétiteurs n'ont pas de raison de se méfier de cet outil (après je ne sais pas dans quelle mesure le système est facilement hacké...).

     

    Bon moi je commande la mienne cet hiver, c'est décidé maintenant!

  10. Je remonte ce post à propos de balises de détresses. Il y a eu de nombreux messages sur ce sujet en début d'année et ça serait intéressant de connaître les retours d'expérience des pilotes qui ont effectivement utilisé ce matos en 2009.

     

    J'envisage pour ma part d'acheter une balise spot pour la saison prochaine. Y a-t-il des retours d'expérience particuliers à propos de ce matériel?

     

    Un pilote allemand utilisateur m'en a dit beaucoup de bien. Les personnes au sol peuvent suivre le planeur à distance grâce au tracking, et ce à partir de n'importe quel point d'accès internet (si l'abonnement est souscrit avec cette option, bien sûr). Rien que cette option me semble valoir à elle seule le coup, puisque même en cas de coupure GPS, de crevasse, de coin pommé ou autre, les personnes au sol qui auraient des doutes sur la position du planeur surveillé peuvent toujours accéder à sa dernière position enregistrée et voir dans quelle direction il allait à ce moment-là, même connaître sa vitesse moyenne et avoir une bonne idée de la suite de sa trajectoire hors pépin ou crash. Le système de tracking me semble aussi très facile à auto-tester quotidiennement après les vols en consultant simplement le tracking de son vol.

     

    Vu sa taille, on peut utiliser la balise spot pour plein d'autres activités que le vol à voile (bateau, ski hors piste, VTT, randonnée, etc).

     

    L'option signal de détresse géré par une société privée est peut être très bien si elle marche correctement avec 100% de fiabilité, et sans doute très nulle si elle ne marche pas de manière fiable, mais en tout cas ça ne me semble pas être le principal intérêt du système.

     

    Même si on vit à une époque moderne, les derniers accidents où l'épave n'a été retrouvée qu'après de longues recherches font quand même réfléchir... (sans aller jusqu'au cas de Steve Fosset, voir encore le cas du pilote autrichien à Rieti cet été, retrouvé après plusieurs jours de recherches avec de gros moyens)

     

    Vos avis?

     

    NB: les balises fixes 121.50 sont encore utilisées en Allemagne à bord des planeurs.

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