Planche De Vol électronique

[Invité Invité_JMP]

Je développe une planche de vol électronique sur IPAQ pour mon club.

 

L'objectif principal de ce projet a pour but d'éviter de ressaisir la planche de vol actuelle (papier) dans le logiciel de gestion de mon club .

Cette année, j'ai pu faire quelques essais auprès de différents membres, et le programme fonctionne correctement.

 

Malheureusement, j'ai un gros problème : pour éviter tout problème en cas de crash, de bugs de logiciel ou de disparition de l'IPAQ, et pour des raisons de réglementation (???), la planche de vol papier est toujours présente. Résultat, une double saisie qui ne favorise pas vraiment l'utilisation de la planche de vol électronique .

Pour les 3 premiers points, je pense que cela peut se résoudre techniquement :

- sauvegarde continue sur une SD card,

- validation de la robustesse du logiciel et enregistrement permanent de toutes les opérations effectuées,

- SD card déportée de l'IPAQ (point restant à valider) et cadenassée.

 

Pour le 4ème point, je souhaiterais savoir si la tenue d'une planche de vol papier en piste est une réelle obligation . Quelqu'un aurait-il la réponse ?

 

Merci d'avance.

[Lionel]

La FFVV travaillais sur ce projet tu peut eventuellement leur poser la question sur ce qui à été fait.

email de la ffvv : info@ffvv.org

[Fred]

Pourquoi avoir choisi un Ipaq et non pas un vieux PC portable ? (avec un vrai clavier)

[Lionel]

Pourquoi avoir choisi un Ipaq et non pas un vieux PC portable ? (avec un vrai clavier)

Je pense qu'un vieux PC déja c'est une erreur je constate les problémes sur ce type de matériel tous les jours...

L'ipaq et plus facile à trimbaler pour aller de la piste au hangar et vice versa aussi je pense...

[Invité Invité_JMP]

Pourquoi avoir choisi un Ipaq et non pas un vieux PC portable ? (avec un vrai clavier)

Bonne question...

 

J'ai fait ce choix il y a 2 ans, et je ne me souviens plus de toutes les raisons...

 

Voici celles que j'ai encore en mémoire :

- le pocket PC est à mon avis l'un des matériels informatiques les plus robustes qui soit (mis à part peut-être les petits ordinateurs portables industriels), en terme de résistance aux chocs (c'est pour une utilisation club : il doit être "vélivole proof"...).

- il est assez commode de le protéger contre la pluie,

- l'ergonomie du programme doit être assez poussée, pour éviter tout rejet, et limiter au maximum toute erreur de saisie : une interface graphique est donc indispensable (le PC portable ne devrait donc pas être trop vieux).

- l'écran doit pouvoir être facilement lisible en plein soleil.

 

PS : le clavier n'est pas utile, car il suffit de rentrer le code pilote sur 2 ou 3 chiffres

[Invité Invité_Christophe]

le clavier n'est pas utile, car il suffit de rentrer le code pilote sur 2 ou 3 chiffres

Ca me rapelle Issoudun pour les pilote du club:

 

"Dans le Novembre Tango 122 derriere Alpha Zoulou" ..... "135 et 25 dans le Alpha Alpha"

 

Etant de passage dans le coin je me vois bien dire " salut 122! c'est comment chez vous?...."

 

Sympha non....

[Robert Ehrlich]

Pour le poblème de la planche papier : tu prends un vrai PC, portable ou non, abrité dans une camionette de piste, connecté à une imprimante et la planche s'imprime en même temps qu'on la saisit.

[Invité Invité_JMP]

Etant de passage dans le coin je me vois bien dire " salut 122! c'est comment chez vous?...."

 

Sympha non....

 

En fait, il faut taper le code pilote pour trouver rapidement son nom (actuellement, pour la planche papier, il faut aussi marquer le code pilote...).

Après, pour les décollages et atterrissages, seul le nom (avec éventuellement les premières lettres de son prénom) apparait sur la planche de vol électronique.

[Jacques Vidrine]

pour des raisons de réglementation (???), la planche de vol papier est toujours présente

 

Contrairement au carnet de vol pilote et au carnet de route des planeurs, la planche papier ne porte aucun cachet de l'administration et n'est pas visé par elle.

Elle ne répond donc à aucune obligation et seuls font foi les carnets de route qui devraient être remplis signés dés qu'un pilote laisse l'engin.

[Invité Invité_JMP]

Pour le poblème de la planche papier : tu prends un vrai PC, portable ou non, abrité dans une camionette de piste, connecté à une imprimante et la planche s'imprime en même temps qu'on la saisit.

Pour le PC, je doute fortement qu'il résiste aux vibrations de la camionette de piste...

Par contre l'idée de l'imprimante au fil de l'eau, me semble pas mal et résoud mes autres problèmes énoncés (à condition d'accepter d'avoir 2 lignes, l'une pour le décollage et l'autre pour l'atterrissage). Il ne me resterait plus qu'à savoir comment connecter une vieille imprimante sur l'IPAQ via la liaison série.

[Robert Ehrlich]

Lu dans le cahier "Réglementation du personnel navigant vol à voile" du SEFA ST AUBAN:

L'élève sera considéré comme stagiaire au sens indiqué dans l'Annexe, Chap. I "Terminologie", de l'A. modifié de 31-07-81 :

 

        Stagiaire : élève-pilote inscrit par un instructeur qualifié sur la liste d'équipage comme pilote à l'entrainement (vol en double commande ou vol seul à bord).

 

        L'exploitant doit tenir une "liste d'équipage". Pour le vol à voile, la planche de vol, qui fait foi pour les heures de vol, peut en faire office. Si c'est le cas, les mentions qui y figurent, notamment à propos de la définition ou de la répartition des tâches à bord, engagent les pilotes et les instructeurs. Il ne peut, en outre,  y avoir de changement de fonction pendant le vol.

Ce qui est en italique est du SEFA, ce qui est droit est extrait du texte réglementaire.

[Invité Invité_Jérôme]

L'Ipaq ne me parait pas une bonne idée, car trop petit ; quand on voit le nombre de fois que la planche est transmise dans la journée; on peut être sûr qu'on passera son temps à le chercher (si il n'a pas trouvé un amateur dans l'intervalle :-( )

Je crois qu'un "tabletPC" serait mieux adapté (par ex :Stylistic 1200

[Robert Ehrlich]

Pour le PC, je doute fortement qu'il résiste aux vibrations de la camionette de piste...

Le PC n'a aucune raison de souffrir des vibrations de la camionnette de piste s'il est éteint quand elle roule, les disques durs, seuls organes sensibles à ces vibrations, supportent quand ils sont éteints des accélérations qui se comptent en centaines de g.

Par contre l'idée de l'imprimante au fil de l'eau, me semble pas mal et résoud mes autres problèmes énoncés (à condition d'accepter d'avoir 2 lignes, l'une pour le décollage et l'autre pour l'atterrissage). Il ne me resterait plus qu'à savoir comment connecter une vieille imprimante sur l'IPAQ via la liaison série.

Tant que ta planche tient sur une feuille, beaucoup d'imprimantes, surtout les vieilles qui impriment par ligne et non par page, sont capables de revenir en arrière finir de remplir une ligne commencée plus haut. Avec un bon vieux PC ramassé dans une poubelle, ça se connecte sur le port parallèle.

[Invité Invité_JMP]

L'Ipaq ne me parait pas une bonne idée, car trop petit ; quand on voit le nombre de fois que la planche est transmise dans la journée; on peut être sûr qu'on passera son temps à le chercher (si il n'a pas trouvé un amateur dans l'intervalle :-(  )

Je crois qu'un "tabletPC" serait mieux adapté (par ex :Stylistic 1200

Un des gros problèmes avec du matériel informatique en piste est aussi le vol, et encore plus avec du matériel qui coûte cher (certains PDA d'occasion ne coûtent pas très chers; c'est d'ailleurs une autre raison pour le choix de l'IPAQ par rapport à un PC portable).

 

J'ai essayé une solution où l'IPAQ était porté en continu par un pilote. Pour éviter qu'il ne soit oublié quelque part, le pilote portait sur une ceinture avec une pochette contenant les batteries, et si jamais le fil entre les batteries et l'IPAQ se coupait, une alarme se déclenchait. Cette solution est apparue malheureusement trop contraignante.

 

Pour l'instant, j'en suis à l'idée de l'IPAQ monté dans un support en acier et cadenassé sur la table de piste.

[Invité Invité_JMP]

Le PC n'a aucune raison de souffrir des vibrations de la camionnette de piste s'il est éteint quand elle roule, les disques durs, seuls organes sensibles à ces vibrations, supportent quand ils sont éteints des accélérations qui se comptent en centaines de g.

Soit. Reste le problème de l'alimentation.

 

PS : qu'est-ce qu'il ne faut pas trouver comme argument pour ne pas jeter à la poubelle tout mon développement ?

[Fred]

Pour l'instant, j'en suis à l'idée de l'IPAQ monté dans un support en acier et cadenassé sur la table de piste.

Si l'avantage de la mobilité de l'ipaq est sacrifié j'aurais sans hésité mis un PC portable de gamme moyenne (pk pas en reseau wifi avec l'imprimante au club house) avec un cable secure .....

 

Ton developpement est en libre distribution ? il peut tres certainement interessé de nb clubs !

 

A+

 

Frederic

[Invité Invité_JMP]

Pour l'instant, j'en suis à l'idée de l'IPAQ monté dans un support en acier et cadenassé sur la table de piste.

Si l'avantage de la mobilité de l'ipaq est sacrifié j'aurais sans hésité mis un PC portable de gamme moyenne (pk pas en reseau wifi avec l'imprimante au club house) avec un cable secure .....

 

Ton developpement est en libre distribution ? il peut tres certainement interessé de nb clubs !

 

A+

 

Frederic

 

Pour l'instant, l'applicatif est spécifique pour mon club :

- les seuls moyens de décollage sont un remorqueur (une seule immatriculation) et le treuil,

- et il est interfacé avec le logiciel Vulcain.

 

Si j'ai le temps l'année prochaine, et si cela intéresse certains, je veux bien faire une version moins spécifique. Il serait alors en libre distribution.

 

Mais avant de pouvoir l'utiliser en piste, il reste les problèmes que j'ai évoqués précédemment.

[Robert Ehrlich]

Soit. Reste le problème de l'alimentation.

Convertisseur 12 V -> 220 V, ou PC portable autonome, mais reste l'imprimante...

Pour info, l'INRIA où j'ai travaillé jusqu'à l'an dernier met à la poubelle des onduleurs qui fournissent du 220 V secouru en cas de coupure par 4 batteries 12 V identiques à celles qu'on a dans les planeurs. Ils vont à la poubelle parce que les batteries sont mortes et que le seul fournisseur auquel on peut en acheter pour des raisons de marchés d'Etat les fournit au prix de l'onduleur neuf. Et quand je dis qu'ils vont à la poubelle, ça veut sans doute dire qu'il va falloir payer une entreprise qui les recycle dans les règles. Je ne sais pas par contre si un tel engin peut alimenter un PC et une imprimante pendant une journé de vol. Si l'un d'eux s'égare en route vers un club de planeur, je crois que personne ne s'en plaindra.

[Invité Invité_JMP]

J'oubliais : l'interfaçage avec Vulcain est à priori spécifique à chaque club, car chaque club ne l'utilise pas forcèment de la même manière.

[Fabrice]

Et combien de jours avant de se le faire tirer ton iPaq

[Invité Invité_JMP]

Et combien de jours avant de se le  faire tirer ton iPaq

C'est une question ???

Je pensais avoir été assez clair sur le sujet :

 

Pour l'instant, j'en suis à l'idée de l'IPAQ monté dans un support en acier et cadenassé sur la table de piste.

 

C'est sûr, il y a toujours un risque, mais mieux vaut stagner, voire régresser en ne faisant rien, que progresser en prenant des risques mesurés.

 

 

Si l'avantage de la mobilité de l'ipaq est sacrifié j'aurais sans hésité mis un PC portable de gamme moyenne (pk pas en reseau wifi avec l'imprimante au club house) avec un cable secure .....

En fait, au début, j'avais prévu qu'il soit encore portable en bandoulière, mais c'était trop contraignant :

 

J'ai essayé une solution où l'IPAQ était porté en continu par un pilote. Pour éviter qu'il ne soit oublié quelque part, le pilote portait sur une ceinture avec une pochette contenant les batteries, et si jamais le fil entre les batteries et l'IPAQ se coupait, une alarme se déclenchait. Cette solution est apparue malheureusement trop contraignante.

 

Résultat : il devrait être en poste fixe, et je trouve cela vraiment dommage. :lol:

[Fabrice]

un petit iPaq et un gros cadenas??? Pratique!

et alors combien de temps avant de le faire tomber, ou de lui foutre un chton?

ou de le mettre sous une bonne pluie d'orage??

restons simple, la planche papier, pour ces bourrins de vélivoles, c'est bien suffisant

[Invité Invité_JMP]

un petit iPaq et un gros cadenas??? Pratique!

et alors combien de temps avant de le faire tomber, ou de lui foutre un chton?

ou de le mettre sous une bonne pluie d'orage??

restons simple, la planche papier, pour ces bourrins de vélivoles, c'est bien suffisant :lol:

..... !

Il faudrait peut-être arrêter de penser à sa petite personne (même si tu es instructeur, donc bénévole, je présume) : je ne sais pas comment est géré ton club, mais tu peux certainement demander à ton trésorier et ses adjoints s'ils sont contents de ressaisir toutes les données de la planche de vol papier (parfois mal écrite, mal renseignée...), et ceci sans faire d'erreur de retranscription. Que du temps perdu, alors qu'ils ont certainement des choses plus importantes à faire.

 

Si j'ai envie de me faire "tirer mon ipaq", c'est mon problème. Si tu as des idées, proposes les. C'est tellement simple de critiquer et de détruire.

 

Merci C41. Ca fait plaisir de se sentir soutenu.

[DT38]

Quand les Flarm seront généralisé, Il devrait être possible de développer une planche de vol entièrement électronique .

C’est en effet une utilité secondaire des flarm d’offrir cette possibilité. Il faut paramétrer le flarm pour qu’il émette l’immatriculation du planeur.

Un flarm au sol doit permettre de récupérer les positions des planeurs qui décolle ou atterrissent ( ?)

Avec ça directement dans le bureau du club t’as les vols qui s’affichent (il ne reste plus qu’a rajouter le nom des pilotes)… :

Bon courage aux bidouilleurs ! :lol:

[Invité Guest]

L'idée d'un PC portable un piste me semble au contraire être une excellente idée! On arrive maintenant à la 2ème, voire la 3ème génération et des modèles anciens, donc quasi gratis, abondent. L'économie de saisie vaudrait de l'OR! de quoi équiper le club de... FLARMS pour rester sur les sujets à la mode.