formation de formateurs...

[claude VENTUS]

Bonjour a vous tous,

Je suis avec attention les échanges entre les deux listes qui postulent a la présidence de la FFVP.

Je souhaiterais mettre sur la table des débats un sujet qui me paraît primordial pour la pérennité de notre activité, à savoir la formation des formateurs.

Mon club, comme je l'imagine un certain nombre d'autres, souffre cruellement du manque d'instructeurs. Nous ne trouvons pas, parmi les membres, de quoi simplement renouveler les départs. Paradoxe incroyable, nous sommes contraints de refuser des inscriptions et des stages courte durée faute d'encadrants. Et qui dit moins de stagiaires, dit moins d'instructeurs, de remorqueurs, de présidents, de compétiteurs dans le futur.

Crise des vocations ? Coût des formations ? Inflation des salaires des instructeurs micro-entrepreneurs ? Quelles qu'en soient les raisons, des actions fortes et efficaces sont nécessaires.À moyen terme, relancer des formations en grands nombres. À très court terme, trouver d'urgence des rustines pour notre activité qui se dégonfle inexorablement.

je crois me souvenir que Francis Clar avait travaillé sur le sujet. Gageons qu'il transmette à la nouvelle équipe le fruit de son travail. 

Pour la saison qui débute, ne serait-il pas possible, sous la férule de la Fédé, de créer une "agence de placement" qui permettrait, pour les volontaires, de venir faire du renfort là ou les demandes sont importantes. Mutualiser les ressources serait forcement profitable pour notre sport. Une autre piste : faire appel aux voisins européens mieux lotis que nous (dans la limite de reconnaissance des qualifications).

Même si ces propositions relèvent de l'utopie, la nouvelle équipe devra sur ce sujet être ambitieuse et imaginative, sauf à laisser notre effectif décliner.

J'espère que ce post engagera un débat et des propositions concrètes de la part de nos prochains élus.

Merci de m'avoir lu.

Amitiés vélivoles

Claude POUETTE

Dijon

 

 

[Florent CEMENCE]

Bonjour,

Même constat en ce qui concerne le nombre de candidats instructeurs. Je partage ce qui est fait dans le club :

• Garder la fonction d'instructeur plaisante au quotidien (administratif...)
• Fin des vols => détente avec les copains (pas d'administratif à la place des moments détentes ni plus tard chez soit)
• Un niveau théorique "avancé" des potentiels candidats est valorisé par le club (TKI avant de devenir FI)
• Expérience mini des candidats :  la règle EASA des "100h et 200lancements" est une règle plus intéressante que l'ancienne règle Française des "200h" (que personne ne voulait changer...) pour mon club. Le vol plané "tour de piste" est une activité qui apporte satisfaction, qui permet de se mettre en l'air, et n'est pas évoqué comme un échec.

(Vraiment) Beaucoup d'énergie...mais ça semble un sujet critique.

++

Florent

Modifié le 12 mars par Florent CEMENCE

[Stéphane]

Il y a 4 heures, Florent CEMENCE a dit :

• Garder la fonction d'instructeur plaisante au quotidien (administratif...)
• Fin des vols => détente avec les copains (pas d'administratif à la place des moments détentes ni plus tard chez soit)

En théorie, bien d'accord avec toi. En pratique, comment faire en respectant la réglementation AESA ? Entre les signatures à mettre dans les carnets de vol, les cartes de formation et les dossiers des élèves à compléter, on a vite une petite heure d'administration à faire en fin de journée. Dans mon club, on a déjà dégagé les FI de la corvée de rentrée des machines, en impliquant les membres chevronnés non instructeurs. On est parvenu à recruter quelques nouveaux FI (chez nous, tout le monde est bénévole). C'est plus compliqué pour trouver un successeur à notre responsable pédagogique...

[Dynamique2028]

Bonjour Claude,

Tu exprimes effectivement le souci d’un grand nombre de présidents de club confrontés à un manque croissant d’instructeurs et plus largement de bénévoles.

Tu évoques deux points : la formation  et le recrutement ponctuel ou pérenne de FI qualifiés.

Sur le premier point, la formation, l’équipe Dynamique 2028 détaille ses projets et les moyens de les développer dans le programme et la tribune n°1 avec la contribution de Francis Clar. Je te renvoie à notre site :

https://bit.ly/dynamique2028

Le second point concerne le recrutement de FI, un souci majeur pour nombre de clubs. Quelques exemples très actuels :

Le remplacement d’un RP ou FI salarié, la recherche d’un ou plusieurs FI pour des périodes de forte activité, le remplacement ponctuel suite à un arrêt temporaire d’activité d’un instructeur… Les situations sont nombreuses, concernent autant les petits que les gros clubs, et méritent toute notre attention.

Deux axes de réponse :

Le premier, tu as raison, repose sur la réactivité pour répondre à un besoin immédiat d’instructeur(s). Le second est un besoin d’anticipation  nécessaire pour prévoir le renouvellement des départs.

Les propositions de Dynamiques 2028 :

Réactivité :

Créer des équipes régionales de proximité : un réseau de FIFI et FI volontaires organisé autour des référents pour accompagner les DTO. La mutualisation des ressources humaines passe par les équipes locales.

Une communication au niveau national avec un site  fédéral pratique et simple d’utilisation  qui parmi ses diverses fonctionnalités proposera un support de mise en relation des  clubs demandeurs et des instructeurs disponibles.

Anticipation :

Nous l’avons déjà évoqué, cela passe par la formation.  Cela est détaillé dans notre programme dont un des points forts est la création d’équipes régionales de proximité : un réseau de FIFI et FI volontaires organisés autour de référents pour accompagner les DTO et organiser les formations en région ou au CNVV. Ces équipes accompagneront les clubs et les candidats FI dans leur projet.

Nous proposerons également une formation complémentaire de responsable pédagogique dont le rôle dépasse largement le cadre de l’instruction. Il s’agit de préparer le renouvellement d’un éventuel départ (retraite, mutation, etc..).

Valorisation :

De manière plus générale, nous entreprendrons des démarches de valorisation du bénévolat ; dans le cas des FI, cela passera, entre autres, par un renforcement des aides à la formation car le coût est une vraie barrière.

[MikeLima]

Bonjour,

j'ai fait une demande au CNVV, le reste à charge est trop élevé (1500 à 2000 euros)

De plus, les formations ne sont plus accessibles au CPF. 

[Florent CEMENCE]

Il y a 7 heures, Stéphane a dit :

En théorie, bien d'accord avec toi. En pratique, comment faire en respectant la réglementation AESA ?  [...]

• L'élève est porteur de son dossier de progression,
  • Il fourni une copie au DTO par voie numérique régulièrement (copies qui s'entassent et qui ne servent pas dans la vie du club)
  • Il l'apporte à son FI, le FI ne "cherche" pas le dossier ni au bureau ni sur le web, il a une vue d'ensemble instantanée.
  • Le FI renseigne à la fin du vol lors du débriefing
  • La protection des données est assurée par l'intéressé lui-même.

Je n'ai pas dit que c'était la "meilleure" solution, c'est un compromis.

 

Il y a 7 heures, Stéphane a dit :

C'est plus compliqué pour trouver un successeur à notre responsable pédagogique...

Modifié le 12 mars par Florent CEMENCE

[claude VENTUS]

Merci a l'équipe Dynamique 28 pour sa réponse. Elle correspond assez bien à mon analyse et je lui souhaite vivement de pouvoir mettre en oeuvre sa feuille de route.

Je reste sur ma faim quant au programme des concurrents...espérons que ce sujet n'est pas délaissé.
 

J'ai connu une époque où les stages de formation instructeurs étaient fortement subventionnés (particulièrement pour les jeunes).

La Fédé aurait tout intérêt à revenir à cette politique, en y ajoutant sans doute des contrats de réciprocité pour limiter les abus. Ces aides financières "ruisselleraient" sans aucun doute dans nos clubs.