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Triste Nouvelle


stephblida

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Le Président, les membres du conseil d’administration, les membres du Centre de Vol à Voile Montpellier Pic St Loup ont la tristesse de vous faire part du décès de Monsieur Gabriel FOULQUIE, leur Président d’honneur.

Gaby a présidé aux destinées de notre club pendant 30 ans. Il a beaucoup œuvré pour ce que nous sommes aujourd’hui, un grand club de France.

Ses obsèques auront lieu le Mercredi 7 Mai à 15 H en l’église St Bernard de LATTES.

Modifié par stephblida
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Pour l'avoir connu et apprécié à Montpellier aux débuts du Pic, puis ensuite lors de rencontres, je comprends la tristesse de sa famille et de ses amis .

Sincères condoléances , et faites planer sa mémoire.

 

Robert Prat

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En souvenir de ta gentillesse, de ton sourire, de ton professionalisme et de tous ce que tu as accompli pour les membres et futur membres du Centre de Vol à Voile du Pic St Loup... Ce joli club dont tu es le magicien...

Bon vol...

FlySafe
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Comme beaucoup d'entre vous, j'ai été très touché par la disparition de Gaby et je voudrais à mon tour lui rendre hommage.

Alors, plutôt que de rédiger un éloge funèbre, je vais vous retranscrire ci-dessous la lettre que nous avions anvoyé à la fédé il y a bientôt trois ans afin de lui obtenir la médaille d'or de la FFVV. Selon les statuts ( http://ffvv.org/files/2010/04/np-12-3-medaille-or.pdf ), elle témoigne sa reconnaissance à ceux qui ont rendu des services éminents au vol à voile, et il ne peut y avoir plus de 20 bénéficiaires vivants. C'est dire tout le mérite qui lui a été reconnu et l'honneur qui lui a été fait lorsque cette médaille lui a été remise à lors de l'AG 2012! C'est dire aussi quel grand Monsieur du vol à voile vient de nous quitter!

 

http://imageshack.com/a/img841/2980/62jt.jpg

 

 



Voici donc le dossier envoyé à la fédé :

 


Gabriel Foulquié, que tout le monde du vol à voile connait sous le nom de « Gaby », a toujours vécu à Montpellier et y a fait toute sa carrière aéronautique. Il a d’abord commencé par faire de l’avion à la section vol moteur de l’aéroclub du SEFA puis à l’aéroclub de l’Hérault, à Fréjorgues, aérodrome où il est employé à la centrale électrique. En 1972 il rejoint la section vol à voile de ce même aéroclub, mais dont l’activité a été transférée depuis quelques années sur l’aérodrome de St Martin de Londres. Il obtient son brevet planeur en 1975.

 

Très vite, il s’implique fortement dans la vie de ce club qui ne tourne alors que les mercredis, samedis et dimanches. Ainsi, il s’arrange pour travailler de
nuit à la centrale électrique de Fréjorgues, ce qui lui permet de monter quasiment tous les jours au Pic. Certes, il vole en planeur, mais surtout il remorque (il est qualifié depuis 1975) et travaille à l’atelier. Cette présence quasi quotidienne donne un formidable élan à l’activité du club, désormais ouvert 7 jours sur 7, où chacun sait que s’il veut faire un tour en planeur, on fera tout pour lui permettre de voler. Aujourd’hui encore, le club est un des rares en France ouvert 365 jours par an, et Gaby fait toujours partie des remorqueurs prêts à monter au Pic, ne serait-ce que pour permettre à une seule personne de voler.

 

Naturellement, il rentre au bureau du club, alors présidé par Alain Orfila. En 1983, il sera élu président du club, faisant suite à Claude Pierra, Jean-Pierre Gascon et Alain Orfila. Depuis, il est toujours resté en place à ce poste, faisant l’unanimité absolue tant son engagement, son travail et ses succès à la tête du club sont reconnus.

 

En 1984, sous son impulsion, le club accède à plus d’autonomie, se sépare de l’aéroclub de l’Hérault et prend le nom de Centre de Vol à Voile de Montpellier Pic St Loup. Toutefois, il garde toujours une adresse postale à l’aéroclub de l’Hérault, Gaby « s’absentant » souvent de son travail à la centrale de l’aéroport
pour aller relever le courrier à côté, et ainsi gérer plus efficacement tous les problèmes administratifs.

 

Désormais quotidienne, l’activité du club progresse et il convient d’accroître le parc machines, mais aussi et surtout améliorer les infrastructures et autres installations. Pour cela, il faut trouver des financements. Là, Gaby sait s’entourer des personnes qui savent au mieux « monter » les dossiers, notamment Adelin Phalippou. Mais surtout, il faut convaincre les décideurs. Et là, c’est avec toute sa détermination et son franc parler (sa « tchatche » légendaire est
connue dans tout le milieu vélivole !) qu’il va des années durant, sans jamais compter son temps, aller à la rencontre des élus du département et de la
région afin de promouvoir l’activité vélivole. Mais surtout, il va réussir à les convaincre. Pour cela, il ne compte pas seulement sur l’aspect sportif et
écologique de notre sport. Visionnaire, il a su voir bien avant d’autres les différentes possibilités offertes par notre activité.


Ainsi, au début des années 90, il monte une « école professionnelle » afin de permettre à des jeunes du cru de trouver une activité aéronautique par le
biais du vol à voile. Parmi les jeunes ayant pu profiter de cette première expérience, on peut citer Guillaume Carbon qui deviendra instructeur au comité
régional Alpes Côte d’Azur, Guillaume Picot de la Beaume instructeur vol à voile et contrôleur aérien militaire, Grégory Hor qui assurera les fonctions de
chef pilote au Centre de Vol à Voile du Tarn et Garonne (CVVTG) ou Roland Gabriel qui poursuivra une carrière de pilote de chasse dans l’armée de l’air. Avant eux, quelques années plus tôt, il y a eu Marc Doutres. Gaby avait su repérer le potentiel de ce jeune instructeur. Il lui a fait passer ses qualifications
avion et pilote remorqueur, l’a fait embaucher comme chef pilote puis l’a relancé dans une formation de pilote professionnel. Marc est aujourd’hui chef pilote adjoint au SEFA à Carcassonne.

 

Sous son impulsion, le CVVM deviendra également l’un des premiers clubs en France à accueillir des pilotes handicapés. Avec son grand ami René Hauss et après de nombreux voyages en Allemagne dans les ateliers GROB, ils vont faire modifier un twin 3 afin de l’équiper d’un malonnier, d’un crantage d’aérofrein et d’un frein de manche. Ces systèmes équipent depuis de nombreux planeurs «handi » en France. Plusieurs pilotes seront formés et aujourd’hui, le Pic
est un des tous premiers clubs de France dans ce domaine avec 2 biplaces et 2 monoplaces (dont un privé) équipés. Et afin d’accueillir au mieux ces nouveaux pilotes en fauteuil, il a également réussi à faire adapter les installations du club house avec une chambre et des toilettes aménagées.

 

Toujours pionnier dans bien des domaines, Gaby fait aussi partie de l’équipe à l’origine de l’atelier régional à Vinon. Visionnaire, il a de suite su voir l’intérêt de cette structure unique. Depuis, le club est un des « clients » fidèles de cet atelier.

 

Mais la « tchatche » de Gaby, c’est au club, sur le terrain, qu’on en profite le plus car c’est un formidable meneur d’hommes. On est au sol, il y a un planeur dans le hangar ? On se fait gentiment invectiver, on sort le planeur et on va voler. On a les mains dans les poches ? Là aussi, on se fait engueuler car il y a toujours quelque chose à faire à l’atelier ou en piste. Et ça marche ! Au Pic, on vole presque tous les jours mais surtout chacun met la main à la pâte, dans la
mesure de ses compétences. A son exemple, le bénévolat au club n’est pas un vain mot et c’est ce qui fait aujourd’hui la richesse du club : pas (ou
presque pas) de salariés.

 

Grâce à cette forte activité aéronautique qu’il encourage sans cesse, au travail des bénévoles qu’il sait particulièrement motiver et à tout son travail mené dans l’ombre, le CVVM est devenu aujourd’hui l’un des tous premiers clubs de France aussi bien par ses résultats (6ème à la netcoupe) que par son parc machines (l’un des premiers à s’équiper de planeurs plastiques dans les années 80 et aujourd’hui l’un des plus beaux avec notamment LS6, LS8, Duos, Nimbus4DL, Ventus2Cx, Arcus…, le tout à des tarifs plus qu’attractifs !)

 

Parallèlement à sa carrière de dirigeant, Gaby a toujours continué à voler. Parmi ses titres de gloire, son magnifique « 500 » réalisé en onde au départ du Pic, avec un point de virage à St Auban, à une époque où traverser la vallée du Rhône en planeur était excessivement rare. Propriétaire successif de plusieurs planeurs LS1F, LS3, LS4 et l’un des tous premiers LS7 en France, lui permettant ainsi de voler sur des machines parmi les plus performantes de leur époque.

 

Enfin, nombreuses sont les personnes dans le domaine du vol à voile qui lui doivent beaucoup. Parmi les premiers, son « poulain », Gérard Lherm, qu’il a
soutenu, motivé et encouragé des années durant jusqu’à son titre de champion du monde classe libre à St Auban. Au passage, on pourra aussi noter qu’il a été son dépanneur bénévole aux championnats d’Europe en Pologne. Aujourd’hui encore, il continue de voler en biplace avec son champion préféré.

 

Pour ma part, quand j’ai débuté le vol à voile à 15 ans, il m’a plus que souvent transporté dans sa voiture entre mon domicile et le club, et a su me motiver dans ma carrière aéronautique. Après avoir réussi le concours de l’Ecole de l’air, j’ai suivi une carrière de pilote de transport puis commandé le Centre de Vol à voile de l’Armée de l’air.

 

En conclusion, on peut dire que Gaby est une personne qui a consacré toute sa vie au vol à voile et à son club. Le Pic sans Gaby, ce n’est plus le Pic. Quand on arrive au club, tout ce qu’on voit, c’est en partie à lui qu’on le doit : un club ouvert à tous, 365 jours par an, des installations de premier ordre, un
des plus beaux parcs machine club de France, des tarifs parmi les plus bas et une tripotée de bénévoles qui s’activent (21 instructeurs, 2 formateurs, 1
responsable d’atelier, 150 membres impliqués…). Et quand Gaby est là, c’est toujours lui qu’on entend. Mais jamais pour se mettre en avant ou se vanter,
toujours pour motiver ses troupes, encourager les uns et les autres pour participer à l’activité du club. Gaby, derrière sa grande gueule, reste quelqu’un de discret qui ne demandera jamais rien pour lui. Alors, après tout ce qu’il a donné à notre activité, il serait normal et juste que la fédération reconnaisse tout son mérite et lui décerne la médaille d’or de la FFVV.

 

 


Lettre de recommandation de Mr
François-Louis Henry

 

EN HOMMAGE A UN DIRIGEANT VELIVOLE EXCEPTIONNEL

 

Au cours de ma période à la "Postale de nuit", il y a une trentaine d'années, j'appréciais particulièrement l'escale de Montpellier où nous restions une heure au milieu de la nuit.


La première raison de cet engouement était la qualité de l'accueil professionnel et amical du responsable de l'escale Pierre TREILLET.

 

Mais c'est la seconde raison qui me fait évoquer ici ces souvenirs : la visite presque systématique dans le cockpit d'un vélivole montpelliérain, Gaby FOULQUIE, pour parler pendant quelques minutes de notre passion commune.


Gaby était propriétaire d'un Phoebus et devenait en 1982 le président du Centre de Vol à voile de Montpellier récemment transféré
de Fréjorgues vers un terrain au pied du Pic Saint Loup.

 

Nos conversations trop brèves n'ont pas dû s'écarter souvent des questions de planeur mais il me faudra attendre quelques années pour connaître ce centre dont nous avions si souvent parlé.

 

Ce fut le 24 décembre 2000 avec mon épouse quand nous cherchions le moyen de prolonger dans le sud la trop brève saison vélivole parisienne. Il était 10 heures et demie du matin. Dans l'atelier, Gérard LHERM réparait un des Twin Astirs du club. Les planeurs étaient prêts au décollage et Gaby FOULQUIE, toujours président, montait dans le remorqueur.

 

Notre réaction fut immédiate : nous avions trouvé l'endroit rêvé !

 

Depuis cette date je vole régulièrement au Pic et je n'ai jamais regretté le choix que nous avions fait en cette veille de Noël 2000.

 

Mon expérience des fonctionnements des nombreux autres terrains où je suis passé m'ont permis de juger à sa juste valeur l'action de Gaby, toujours président à ce jour.

 

Après 30 ans Gaby est encore président ! Pour la grande majorité des clubs de vol à voile (et des autres sports!) une si grande longévité n'est pas un élément favorable : elle dénonce le plus souvent l'habilité du personnage dans la préservation de sa
position de "notable". En ce qui concerne Gaby, aucun doute n'est possible pour ceux qui le connaissent : il faut chercher ailleurs les raisons de son maintien à la tête du groupe.

 

Ce sont bien ses qualités propres et la réussite de son action au CVVM qui ont permis à Gaby FOULQUIE d'être réélu chaque année président de l'association.

 

Des qualités dont je témoigne comme simple membre du club puisque je n'ai aucune fonction élective.

  1. PRESENCE SUR LE TERRAIN : Gaby est là presque chaque jour et sa présence est toujours active et constructive,
  2. CONVIVIALITE ET HUMOUR : c'est une priorité pour Gaby et il a manifestement les aptitudes pour les mettre en œuvre,
  3. COMPETENCE : comme j'avais pu le constater pendant mes escales de Montpellier, Gaby a de la curiosité pour
    tout ce qui concerne le vol à voile et, en conséquence directe, il n'y a rien d'étonnant à lui reconnaitre une grande compétence dans tous les domaines,
  4. DELEGATION DES TACHES : Gaby sait déléguer à qui a sa confiance mais il sait aussi contrôler la valeur du
    travail effectué,
  5. CONTACT AVEC LES JEUNES : ce groupe de jeunes est incontestablement la plus belle réussite de ces dernières
    années au Pic Saint Loup et le président y est pour beaucoup,
  6. Etc…

En espérant que ces quelques lignes vous convaincront d'honorer Gaby FOULQUIE pour son exceptionnelle carrière de Responsable Vélivole.

 

François-Louis HENRY



 


Lettre de recommandation de Mr Gérard Lherm

 

Rendre hommage à Gaby n'est pas facile tant il est modeste et discret, et pourtant il a fait tant de choses dans « son Club », mais je le fais bien volontiers car c'est, pour moi, un grand honneur et aussi un grand bonheur de faire parti de ses amis et surtout de sa famille de cœur.

 

J’ai découvert le Club du Pic St Loup au début des années 1970, en organisant des stages hivernaux avec le club de Dôle et ensuite de Nogaro. C’est à l’occasion de ces stages que j’ai lié une grande amitié avec Gaby et sa famille.


J'ai connu plusieurs présidents au Pic, mais Gaby est celui qui a su faire passer le club du « bois et toile » au « tout plastique » grâce à une vision futuriste du vol à voile. Il est aussi le premier pilote du club à avoir effectué toutes les épreuves des brevets et certificats de performance jusqu'au « F » au Pic.

 

Lors de mon arrivée en équipe de France (en 1982) j’ai pu préparer au mieux les championnats du monde et par la suite tous les autres grands rendez-vous internationaux en poursuivant mon entraînement hivernal au centre du Pic St Loup qui est à mon sens situé dans la meilleure région de France pour continuer de voler du début de l'automne à la fin de l’hiver.

 

Pour favoriser ces entraînements, Gaby a fait adopter une mesure en faveur des membres de l'équipe de France qui souhaitaient s'entraîner sur la plate-forme et héberger leur planeur (en fonction de la place disponible) : pas de cotisation particulière à acquitter.

Gaby m'a toujours soutenu et encouragé lors de mes préparations et de la mise au point de mon matériel qui ont pu se faire en toute quiétude, et c’est certainement une des clés de ma réussite sur le plan international. Il a même accepté d'être mon dépanneur lors d'un championnat international.


Depuis que Gaby est président, j’ai vu le club grandir et se développer dans le meilleur esprit vélivole. Il a toujours été un interlocuteur idéal et compétent auprès des services de tutelle comme la D.G.A.C., Véritas, le service des Bases et beaucoup d’autres, il ne se passe pas une journée sans qu’il donne de sa personne pour le fonctionnement de l’association.

 

Le tissu relationnel qu’il a mis en place au sein du club et du vol à voile est exemplaire, et on ne compte plus les heures qu'il a consacré au service de « son club ».

 

C’est sur son idée, avec l’aide d’Adelin Phalipou et de la région Languedoc-Roussillon que le club s’est doté d’un Twin 3 équipé pour être piloté par des handicapés, et a breveté les premiers pilotes dont certains seront à l’origine de l’ouverture de l’activité handisport dans d’autres centres de vol à voile Français, ce qui a permis de relancer cette activité au niveau national.


Son bilan comme président au service du club est fabuleux :

- réalisation des locaux du club (avec une chambre entièrement équipée pour les pilotes handicapés),

- modernisation du parc planeur,

- réfection des pistes et aménagement des mini bandes en dur,

- 1500 mètres carrés de hangars,

- développement de l’activité (formation, circuit, formation de nombreux instructeurs, etc.),

- organisation du concours régional,

- stages d'entraînement de l'équipe de France féminine…,

La liste est longue. Pour tout cela je te dis un grand « MERCI GABY » et j'espère que nous pourrons voler encore souvent ensemble au dessus cette fabuleuse région que nous aimons tant.

 

Gérard LHERM




Lettre de recommandation de Mr Thierry Paris

 

Ma première rencontre avec Gabriel Foulquié remonte en 1976, le siècle dernier quand j’étais stagiaire au centre de formation des Pilotes de Ligne de Montpellier Fréjorgues. A l’époque on ne disait pas encore Montpellier Méditerranée.


Pratiquant le vol à voile depuis l’âge de 15 ans, mes années successives de formation m’ont amené à fréquenter les centres des villes où j’étais en formation. A Montpellier, le club était celui du Pic Saint Loup où le Gaby était un jeune pilote breveté mais déjà très motivé.

 

Ma carrière aéronautique évoluant et ayant intégré Air France, j’achetais mon premier planeur et me mis à la recherche d’un club où il serait possible de voler toute l’année. Mon choix revint vers le Pic où l’accueil initial et les amis que je m’étais fait m’avaient laissé un excellent souvenir. C’était en 1986. Entre temps Gaby était devenu Président. Le club avait bien évolué. Il restait encore quelques planeurs en bois et toile, mais le virage vers le plastique avait été pris.

 

Cela fait maintenant plus de 25 ans que je vole au Pic, je me considère parmi les anciens, avec le seul regret de ne pas pouvoir y aller aussi souvent que je le souhaiterais. Malgré tout, je suis très heureux d’y descendre et de retrouver l’ambiance qu’a su y créer son Président.

 

En plus de 25 ans de présidence de Gabriel Foulquié, la superficie du terrain n’a pas augmenté, mais les hangars se sont multipliés. En 1976, il n’y avait qu’un Rouméas et une « cellule SFA » et un petit atelier, ainsi que, surplombant la piste un club house en piteux état. Maintenant, tout ceci a fait des petit, 5 cellules supplémentaires de 300m2 ont été construites pour loger les planeurs du club, le club house s’est modernisé, des chambres, des sanitaires et une cuisine ont été aménagés.

 

Pour les planeurs, comme dit plus haut, on est un des premiers clubs en France à avoir fait le saut au tout plastique avec maintenant une flotte qui peut être enviée par une grande partie des clubs français à des tarifs imbattables.

 

Tout ceci n’a pu se faire sans subventions et c’est là tout le talent de notre Président et à l’époque de son comparse et homme de l’ombre, Adelin Phalippou. Que d’heures passées avec les politiques locaux et régionaux à quémander de l’argent pour le club qui au fil des ans et devenu Centre Régional de Vol à Voile. C’est avec ces mêmes subventions que la petite piste unique en herbe a vu se construire deux bandes de décollage en bitume et enfin la construction complète d’une deuxième piste en herbe parallèle à la première.

 

Gaby, omniprésent au club, n’hésitant pas à faire des centaines de kilomètres tous les ans pour assurer un suivi permanent du club a l’œil partout. Qui n’a pas rangé son parachute, enlevé sa batterie ou mal houssé son planeur a droit à une petite remarque pour lui expliquer le pourquoi du comment. Le discours passe bien et le matériel en étant bien traité reste en bon état.


Mais Gaby fait surtout beaucoup de chose pour le bien du club sans que le commun des membres ne soit au courant de tout son dévouement. Il suffit d’écouter Dany, son épouse pour se rendre compte de tout le temps passé dans l’ombre, un jour auprès du
GSAC (OSAC) ou de la DGAC, ou à aller chercher des batteries, ou de la résine, ou du gelcoat, ou des pièces pour que des réparations puissent être faites rapidement.

 

Cet aspect entretien, réparation l’a amené il y a plus de 20 ans à être à l’origine de la création de l’Atelier Régional de Vol à Voile de Vinon, duquel il fut le premier Président.

 

Sous son impulsion également, les membres de l’Equipe de France qui le désiraient, pouvaient venir voler au Pic sans payer de cotisations. Des accords avaient été également signés avec les clubs des Alpes du Sud avec réciprocité qui faisaient qu’un membre d’un club signataire ne payait pas de cotisation dans un autre club ; accords qui viennent d’être dénoncés cette année par le club de
Vinon.

 

N’oublions pas, malgré tout cela que Gaby est avant tout un vélivole et un bon vélivole. C’est également une locomotive. S’il fait beau et pas forcément très beau, il ne comprend pas que l’on ne vole pas. Il est également très sage, il y a quelques années, l’âge arrivant, bien qu’il ne soit pas forcément très vieux (72 ans actuellement), il a décidé qu’il ne volerait plus tout seul en planeur, alors qu’il en est encore parfaitement capable. C’est une décision difficile à prendre que peu de pilotes prennent et que peu d’instructeurs vont prendre pour
les autres. Il continue malgré tout à remorquer quand il manque un pilote.

 

La aussi, quand il remorque, il a un souci permanent des autres. Il est respectueux des trajectoires pour éviter de polluer au niveau sonore les riverains de notre petit terrain.

 

Je suis incapable de dire tout ce que Gabriel Foulquié a fait pour le club et pour le vol à voile en général au grand jour et surtout dans l’ombre. Pour moi, il est avant tout un ami, un homme de conseil qui a beaucoup de recul. Pour son action pour la communauté vélivole, je pense qu’il mérite bien que tout cela soit reconnu au niveau de nos instances nationales du Vol à Voile Français.


Thierry Paris, Commandant de Bord A380 Air France
et modeste vélivole


 


Lettre de recommandation de Mr Patrick Huet

 

Monsieur le Président de la FFVV,

 

Je connais Gaby depuis juillet 1981, c'est à dire depuis que j'ai découvert le Centre de Vol à Voile de Montpellier-Pic Saint Loup, cela fait donc 30 ans ! Gaby venait d'être élu président du Pic, mais quel développement de la plateforme et du parc il a su mener depuis cette époque. Je me souviens de deux petits hangars et d'un parc très majoritairement « bois et toile ». Aujourd'hui, le Pic c'est 7 hangars et un parc de planeurs ultra-modernes ! Il me paraît juste de mentionner aussi que Gaby a pu s'appuyer sur Bernard Balay qu'il venait de
recruter comme Chef-Pilote en fin d'été 1981. J'ai essayé de rendre un peu de la personnalité remarquable de Gaby dans un « portrait » paru dans Vol à Voile (n°138 de juillet-août 2009 NDLR), mais surtout, il faut le voir et l'entendre !

 

Pour son action continue en faveur du vol à voile et son dévouement à son Club, je serais heureux d'appuyer par ce courrier la demande d'attribution de la médaille d'or de la FFVV à Gaby.

 

Bien à vous,


Patrick Huet

 

 

 

 


Extrait du livre «Pilote dans l’aviation civile » de Jean-Pierre Milan (Editions de l’Harmattan)

 

« A l’automne, je rencontre un jour le président du centre de vol à voile de Montpellier-Pic St Loup, Gabriel Foulquié. Nous nous connaissons déjà un peu. « Gaby », tout le monde l’appelle ainsi, était en effet venu voler à Vinon à l’époque où j’y travaillais, accompagné d’une petite délégation du « Pic ». Car on dit « voler au Pic »et non « voler à Saint Martin de Londres », nom officiel de l’aérodrome où s’ébattent les vélivoles membres du centre de vol à voile.

 

Gaby, moustache imposante, béret éternellement en place sur la tête, foulard immaculé, est une figure emblématique des lieux, au verbe haut et souvent brut de moule. Au cours de cette prise de contact, autour d’un plateau-repas à la cantine du centre des élèves-pilotes de ligne, car Gaby est responsable de la centrale électrique de l’aérodrome de Montpellier-Fréjorgues, devenu depuis Montpellier-Méditerrannée, je lui demande si je peux m’inscrire au club de vol à voile. Non seulement, j’ai d’emblée son accord, mais il l’assortit de paroles qui sonnent mieux encore qu’un discours de bienvenue. »



http://imageshack.com/a/img835/8596/7o8v.jpg

 

 

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Modifié par Pierre
Gliders pilots do it better
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