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Baptiste

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Messages posté(e)s par Baptiste

  1. Merci Denis pour les infos sur les satellites. L'image est très belle en haute résolution, et on voit bien le Diois déjà cumulifié ainsi que toute la partie nord de la vallée du Rhône, avant de basculer à l'ouest sous les beaux nuages de Saint-Chamond.

    Le Ventoux est extrêmement fiable sur le retour à condition d'avoir une altitude suffisante sur Montélimar pour le rejoindre, je le fais souvent et la crête qui est au nord-est du Mont est excellente pour se raccrocher.

    Baptiste

  2. Je me suis trompé de type de planeur, désolé :)

     

    En effet l'Italie est truffée de classe A, Milan et Turin notamment. A l'est d'Aoste le niveau max c'est le 175, ensuite en fonction du contrôleur et du moment de la journée tout est négociable, c'est du cas par cas. Certains arrivent à négocier le 195 au Mont Rose d'autres pas. Faut demander et ils coordonnent avec les différents secteurs. En Suisse c'est de la classe C au dessus du 130 mais le contrôleur m'a accordé le 150, avec une attente sur place de 5 min pour laisser passer un trafic. Le ressaut allait sans doute jusque Chur, mais la zone militaire était active et il me demandait de redescendre au 130, ce qui me paraissait un peu trop bas compte tenu des rotors élevés.

     

    L'ASH25 de Fayence est équipé d'un transpondeur depuis cet hiver et c'est fort agréable !! Aujourd'hui encore le 195 accepté par Nice sans problème de Fayence jusqu'à Thorame (où l'on récupère la LTA Alpes)

     

    Baptiste

  3. Merci Gab :)

     

    Effectivement c'est un axe que j'apprécie mais trop rare car la masse d'air italienne est souvent mauvaise. Les bonnes conditions thermiques sont par vent de nord-est (beaucoup de ces situations au printemps) et celles d'onde par nord-ouest.

    C'est le retour vers les alpes du Sud qui est le plus problématique, en général je rentre soit par Aoste si les thermiques et/ou l'onde sont bons dans la vallée, soit par le val de Suse pour faire la jonction avec le Briançonnais.

  4. Merci !

     

    Le retour dans les Alpes du sud aurait pu mieux se passer en arrivant depuis la Tarentaise (il y avait encore 3000 à la Plagne d'après le nimbus passé derrière, mais eux sont tombés assez bas avant de passer le Grand Saint Bernard alors que l'option Chamonix faces ouest du Mont-Blanc que nous avons choisie était assez bonne) mais je voulais au départ rentrer par les Belledonnes que je pensais bien alimentées avec le vent de sud-ouest.

    Arrivé au Grand Arc j'ai vu que des nuages les accrochaient à mi-pente (pas étonnant a posteriori puisque cela faisait au moins deux jours que toute la vallée du Drac était très humide et complètement bouchée). Il ne me restait donc que l'option Basse Maurienne. Le vent d'ouest donnait une petite ondulette jusqu'à 2500m sous le vent des Belledonnes ce qui m'a permis d'arrivée sur les pentes menant au Peron des Encombres avec encore un peu d'altitude (2000m), suffisant pour récupérer les rochers bien ensoleillés (c'est une valeur sûre !).

    Plusieurs étages de cumulus (rentrée d'est dans par la Haute Maurienne) mais nous avons réussi à monter à 3000m, suffisant pour planer (ça cheminait bien) jusqu'aux pentes du col des Rochilles qui heureusement étaient un peu alimentées. Passage du col, retour Alpes du Sud et enfin conditions plus classiques.

    C'était très intéressant !

     

    Baptiste

  5. Les ressauts existaient bel et bien en dessous de ce saut, jusque sous le vent de la sainte baume et ce toute la journée. Et en ce qui concerne le décalage de distance effectivement quand on se trouvait dans le premier ressaut de Lure et du Ventoux le bord d'attaque de la lentille semblait une bonne dizaine de kilomètres en amont de celui-ci (soit carrément vertical son relief déclencheur).

    La jonction entre le ressaut et le saut est-elle réalisable du coup?

    N'est-ce pas le même phénomène qui se produit dans les Pyrénées lorsque le "ressaut de la plaine" se forme et donne naissance à une lentille très élevée de plusieurs centaines de kilomètres de long et une zone ascendante exploitable tout le long mais seulement au delà d'une certaine altitude?

     

    C'était effectivement la première fois que je voyais un ciel d'onde aussi bien marqué dans les alpes du sud !

     

    Baptiste

  6. Bonjour,

     

    Ce lundi 21 juillet nous avons eu droit à une belle situation d'onde de nord-ouest dans les Alpes. En lisant le compte rendu du vol de Jean-Marie j'ai pu voir que le magnifique saut sous le vent de Lure et du Ventoux était un saut hydraulique.

     

    Tout d'abord voici quelques photos de ce saut.

     

    http://img286.imagevenue.com/loc213/th_04652_IMG_0032_122_213lo.JPG

    http://img283.imagevenue.com/loc398/th_04657_IMG_0034_122_398lo.JPG

    http://img257.imagevenue.com/loc358/th_04662_IMG_0035_122_358lo.JPG

    http://img148.imagevenue.com/loc130/th_04668_IMG_0036_122_130lo.JPG

     

    La lentille est très haute, je dirais dans les 8000m. Pourquoi saut hydraulique ici? Est-ce dû à l'absence de gradient? A l'orientation du vent? A l'instabilité? On peut voir sur la photo suivante qu'il semble y avoir d'autres sauts en aval de celui-ci, or il me semblait que le saut hydraulique était seul en aval de son relief !

     

    http://img209.imagevenue.com/loc102/th_04648_IMG_0031_122_102lo.JPG

     

    Dernière image, prise sous le vent du Mont Lozère dans les Cévennes. Cette lentille me semble très haute et le phénomène non exploitable. Est-ce seulement un phénomène très localisé à haute altitude?

     

    http://img204.imagevenue.com/loc21/th_04644_IMG_0023_122_21lo.JPG

     

    Bons vols

    Baptiste Innocent

  7. Quand à l'argument sécurité et l'impact éventuel du 85 à 2°C près, je ne vois pas le rapport.

    Quand on connaît la précision d'un alti Winter 1 aiguille qui équipe beaucoup de planeurs....

     

    Ce n'est pas ce que je voulais dire. La masse d'air étant instable sur près de 3000m, il aurait suffi de qqes degrés de plus pour que les plafonds n'atteignent non pas 2600m mais 2800m ou plus, donc au-delà du 85.

     

    En revanche, la correction d'alti en fonction de la température n'est pas négligeable sur des journées très chaudes. En isa+10, à 2400m indiqué, l'altitude vraie n'est pas loin des 90m !! Donc 2500m vrais pour 2400 indiqués (ajoutés à l'incertitude de l'épaisseur de l'aiguille comme tu le sous-entends). Je suis donc d'accord que des marges importantes doivent être appliquées.

     

    Bon ce n'est déjà plus le sujet initial, certes. Pour y revenir, j'apprends à se servir de la 1000000 comme complément ou supplément à la 500000 lorsque celle-ci ne peut plus être utilisée pour définir les espaces aériens (au dessus de 5000AMSL/3000ASFC donc), avant le vol. Et surtout en cas de désaccord entre les deux cartes, c'est la 1000000 qui fait foi.

     

    Baptiste

  8. Petit exemple récent :

     

    Semaine dernière en région parisienne, 2600m de plafond. Soit pas loin du niveau 85. Carte 500 000, seules les zones au 55 sont représentées. La zone au 85 au sud de Sens n'y est pas. Pourtant, ce n'est qu'à 15km de l'aérodrome de départ.

    Un BPP à qui l'on aurait autorisé seulement l'éloignement finesse 10, a le droit, à 2600m, de se retrouver à 25km. Donc juste sous la zone. 2 degrés au sol de température de plus et le 85 y passait. Classe A, airprox, et tutti quanti. Rappelez-vous 2003.

     

    Deuxiéme exemple : un espace aérien qui change au mois d'aout sera intégré à la version 2 de la 1000000 du mois de novembre, et seulement en avril pour la 500000. Et pourtant c'est bien celui de la 1000000 qu'il faut prendre en compte.

     

    Alors certes elle est inutile pour la nav à vue, mais c'est la SEULE carte officielle, elle est normalement obligatoire à bord (arrêté du 20 juillet 91 chapitre 6).

     

    Ce n'était qu'un exemple, mais il y en a bien d'autres qui peuvent en prouver l'utilité et la nécessité.

     

    Baptiste

  9. Bonjour à tous,

     

    Je suis actuellement en révision pour le BPP (c'est samedi pour moi). Dans l'arrêté parlant du programme à connaitre, on trouve (paragraphe 3.3.3) : "Carte de radionavigation vol à vue au 1/1 000 000 : particularités, utilisation par le pilote de planeur."

     

    De quelle "particularités" parle t'on ici ?

     

    Merci de vos réponses

     

    Nicolas VDP

     

    Ce sont plutôt les principales caractéristiques que l'on entend par particularités :

     

    - Couverture du sol au 195

    - édition 2 fois par an

    - Présence des AWY de l'espace aérien inférieur

    - Seuls les obstacles >500ft ASFC y sont représentés

     

    Questions qui peuvent être posées pour le BPP

  10. Question très con: Le retour d'expérience ne consisterait il pas plutôt à connaître les raisons ayant motivé le pilote du planeur à voler dans cet espace (à priori) inapproprié ?

     

    Tout dépend de la procédure effectuée par cet avion, savoir si c'est une arrivée IFR en suivant un pogo qui ne passe normalement que dans les classes A ou bien une arrivée RNav qui peut être très longue jusqu'à l'arrivée sur le VOR de Rambouillet. Dans ce cas-là, à la demande du pilote ou du contrôleur, la clairance peut très bien faire descendre à 4000ft dans l'espace aérien près de Chartres et de Bailleau qui lui est de classe E jusqu'au 55...

  11. Superbe image satellite que celle de ce lundi 25 mai, tôt le matin, avec une énorme cellule orageuse sur le nord-ouest de la France...

    Mais petite question : quels sont ces points jaunes au milieu de la masse nuageuse?

     

    http://img8.imageshack.us/img8/8650/0905250218france.jpg

     

    Celles de l'après-midi tout aussi intéressante, où l'on voit deux Cb gonfler "à vue d'oeil" sur la Normandie, alors que la cellule du matin s'est décalée en Belgique en s'atténuant...

     

    http://img8.imageshack.us/img8/3023/0905251209france.jpghttp://img39.imageshack.us/img39/9013/0905251316france.jpg

  12. "Chesley Sullenberger, A320 NY..."

     

    On ne connait toujours pas le nom du copilote??

    Je suppose qu'il n'y avait pas qu'une seul personne dans le poste de pilote, m'enfin. :blush:

     

    OPL Jeffrey B. Skiles, 49 ans, US Airways depuis 1986. Total de 15643 hdv...

    Vidéo de la sortie de l'avion de la rivière ici et diaporama de photos ici.

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