PEGASEB72

C'est peut-être sur ce genre de chose très en vogue actuellement que notre Fédération ferait bien de s'activer. Il faut nouer des contacts avec toutes les sociétés qui vendent ce genre de produits : voila une bonne occasion de nous faire connaitre car je crois avoir entendu dire que c'était le 3ème cadeau (le coffret cadeau) le plus offert en 2007.

Effectivement pour avoir été avec mon père à GAP où il a volé dans le cadre des stages de parisiens (Chérence), c'est bien l'impression d'un club sans âme que j'avais gardé, où l'aspect mercantile a depuis bien longtemps pris le pas sur le plaisir du vol. Et pour ce qui est des 2 hangars qui vont être (ou ont été mis) par terre, il est évident que ce ne sont pas de modestes vélivoles qui vont pouvoir s'opposer à cette opération. Heureusement, il reste encore des clubs où le vol à voile reste l'objectif premier y compris en mettant à disposition des membres l'infrastructure nécessaire, pour ceux qui viennent de loin, c'est-à-dire chambres et camping de qualité. Mais il n'y a pas de mystère, si ceci peut exister c'est aussi parce que ce n'est pas gratuit : pour avoir le droit de profiter de ces services, il faut aussi en payer le prix surtout s'il est raisonnable.

C'est effectivement un sujet chaud, et qui doit être débattu. Les pilotes de planeurs privés sont souvent (pas toujours !), très actifs au sein du club, et ils participent à l'activité même si cela ne procure pas d'heures de vol pour les planeurs de l' association qui les héberge. Ils sont donc les bienvenus et il faut qu'ils participent aux frais de la plateforme mais il ne faut pas les assassiner : location du hangar (s'il y a de la place), cotisations, etc.... Néanmoins, il faut en limiter le nombre au sein d'une même association, afin de conserver l'esprit club et d'éviter que cela devienne du business. Certes le club est là pour gagner de l'argent, il en va de sa survie, et les pilotes de planeurs privés y participent à leur façon. Je ne possède pas de planeur perso mais je suis contre la banalisation. Lorsque l'on voit le peu de soin que certains portent au matériel, je comprends que nombreux sont ceux qui préfèrent que personne ne vole sur leur machine et encore plus en l'absence du propriétaire. Ou alors, il faut que cela soit érigé comme dogme et accepté comme tel par les membres comme cela se pratique à Chérence. Néanmoins, je ne trouve pas anormal qu'un pilote puisse décider de manière exceptionnel de prêter sa machine à un membre, surtout si celui-ci n'a jamais fait de LS8 ---> tu vois ce que je veux dire JéJé !

A GAP, ils ont juste oublié que la journée ne s'arrête pas à la rentrée des planeurs, et qu'il peut y avoir une vie après les vols. La solution la plus simple est camping sur le terrain, mais payant : cela permet de couvrir au moins les frais et si l'on se débrouille bien de faire les travaux nécessaires pour avoir un peu de confort comme des sanitaires et l'électricité. Mais bon c'est toute la différence entre une usine à vol à voile et un club de vol à voile.