MLD

Salut, Le Swift est une belle machine, ce pendant, pour arriver à 20 de finesse, il faut l'ensemble des carénages (verriere + profilé arrière etc...). Si en plus tu ajoutes le parachute pyrotechnique, la masse augmente sensiblement... Pour l'avoir souvent vu au cours de tests il y a quelques années, je me verrais mal courir dans une pente avec les 60kg d'aile sur le dos. Certes, avec le vent et la vitesse, la portance augmente mais je pense qu'il faut déjà très bon en delta pour se lancer dans la pente avec le bazou. Cela dit, des copains qui l'ont essayé, remorqués derrière un ULM, ont trouvé cela surpenant au premier abord (pas de palonniers : tu as tendance à forcer sur les tubes repose-pieds) mais intéressant.

Demandez à Max qui a construit un motoplaneur avec hélice sur l'empenage... http://perso.wanadoo.fr/max.barel/Graal/ Le projet est très intéressant, le point le plus délicat sera certainement de décollage quotidien pour atteinde les hautes altitudes (les batteries devront être grosses et chargées à bloc), à moins d'un plané nocturne. Mais, 8h de nuit * 3600s * 0,6 m/s = 17280 m de perte d'altitude Pas très réaliste sauf s'ils utilisent des phénomènes ascendants. En tous cas, un projet intéressant ... à suivre.

Salut Samy, Ça a l'air bien ton jeu mais ne bittant pas un mot d'allemand, je n'ai réussi qu'à virer momentanément les moutons et à mettre 2 gars quelque part ???... ... Bon je réessayerai... Au plaisir de te revoir dans les Alpes bientôt (je rentre définitivement de mon froid pays à Noël)...

F-CRAC : émouchet SA 103 (pas de roue : patin) ... Actuellement en remise en état de vol... depuis longtemps...

Si tu n'as jamais volé avec un planeur ballasté, tout comme Lionel, je te conseille de commencer par t'entrainer en vol local avec 60 L. Avec 36kg/m2 (250kg à vide + toi équipé + 60kg / 10.5 m2), il se comporte encore très bien et reste très agréable à piloter. Au-delà de 100L, il faut vraiment que ce soit un GROS GROS temps et personnellement, j'apprécie beaucoup moins son comportement (affaire de goût). Point sécurité : compte tenu de la flexibilité légendaire des ailes de pégase, gaffe au "cheval de bois" au décollage lorsque le planeur est bien chargé. Surtout si la piste est boueuse, les herbes hautes et le préposé à l'aile peu enclin à courir...

Certes la brise de terre est considéré comme un phénomène convectif (mouvement pris par un fluide sous l'influence d'une variation de température). Mais le déplacement est plutôt horizontal, voire descendant... La seule façon de l'exploiter serait de faire de la pente sur un relief idéalement situé... (plus facile de trouver une pente pour la brise de mer !!) N'étant pas expert en météo, un autre exemple de convection nocturne me vient cependant immédiatement à l'esprit : celui provoqué par les orages nocturnes (lorsque les gros cunimb' sont zèbrés de l'intérieur par les éclairs... magnifique !). Il n'est pas vraiment conseillé de voler avec ces conditions atmosphériques mais il existe peut-être des phénomènes moins violents qui produiraient des ascendances équivalentes aux ascendances thermiques diurnes ?

L'utilisation d'une double motorisation (électrique-thermique) n'est pas une chose mouvelle. Les sous-marins de la première guerre mondiale utilisaient déjà ce système : le moteur thermique était utilisé pour charger les accus, l'air était prélevé de l'extérieur par le fameux "schnorkel" lors de plongées à faibles profondeurs. Lorsque l'air n'était plus disponible (profondeurs importantes), le moteur électrique prenait la suite. Plus récemment, des systèmes hybrides ont été développés pour l'automobile. Le véhicules le plus connu étant certainement la Toyota Prius (je n'ai pas d'actions chez eux...). Le site suivant explique très bien son mode de fonctionnement : http://www.jaussi.ch/toyota/green/green_in...nfo/hybrid.html Mais avant, on commencerait par changer nos gros vieux moteurs Lycoming dont la technologie date de 40 ans (si ce n'est plus), on diminuerait sensiblement la pollution atmosphérique, sonore et la consommation d'essence. Malheureusement, les essais prometteurs de Porshe et Renault ne semblent pas avoir porté fruit .... ... Marché trop limité certainement...

Une bonne piste ... mais pas encore la panacée ... Connaissant assez bien le domaines des piles à combustible j'aurais 2 remarques à faire. - même si les emissions à la sortie de la pile à combustible (PEMFC : Polymer Exchange Membrane Fuel Cell) se limitent à de l'eau distillée, l'hydrogène est loin d'être une énergie totallement propre : la méthode la plus rentable pour le produire reste actuellement ... le crackage d'hydrocarbures... (raté pour la pollution 0). D'autre part, son stockage et sa distribution ne sont pas une mince affaire (on y travaille...). Même si l'hydrogène est beaucoup moins dangereux que ne le pense la plupart des gens, l'effet environnemental des fuites et leur coût énergétique ne sont pas négligeables. - Connaissant la vitesse de réaction des PEMFC, le décollage risque d'être poussif !!! (ou la piste très longue...) En fait, une bonne grosse batterie lithium-ion doit certainement être utilisée pour les pics de puissances. L'utilisation des PEMFC comme des autres piles à combustible est beaucoup plus adapté à de longues utilisations à régime constant. Faut pas donc pas trop compter se faire remorquer par ce Dimona tout de suite.... Cela dit, ce serait une bonne solution pour recharger en vol la batterie du futur planeur électrique Antares : http://www.lange-flugzeugbau.de/english/me...u/menu-prod.htm La puissance au décollage (42kW) est donnée par une batterie lithium-ion. Pendant quelques heures, la pile recharge la batterie et il est ensuite possible de rentrer au terrain si le temps est devenu crado ou qu'on s'est foutu bien bas... D'autre part, le fait de ballater à l'hydrogène avant le départ permet de mieux monter dans les pompes ...

Tiens, un bi-Twin ... ¸¸Ca faisait longtemps que je n'en avais pas vu...