Bonjour à tous, Je commence par répondre à André : concernant le moindre chauffage du sol par le soleil : oui, les miroirs de cette centrale (30ha de miroirs tout de même ! ) vont bien réduire le chauffage du sol. Et comme les champs tout autour de cette centrale sont des zones humides ( pour au moins 75% d'entre eux), on va donc avoir un fort contraste de température entre la zone aérocondenseur et son voisinage, ce qui est favorable à la production de thermiques. Pour la centrale, le cycle de fonctionnement est le suivant : le soleil se lève et chauffe l'eau contenue dans les tubes éclairés par les miroirs. L'eau se transforme en vapeur lors de son circuit dans le champ de miroirs et devient de la vapeur surchauffée à 275° et 70 bars (de mémoire). Cette vapeur est injectée dans la turbine qui entraîne un alternateur et produit de l'électricité. La vapeur en sortie de turbine va condenser dans l'aérocondenseur qui est une cheminée à convection forcée (gros ventilateur à sa base) mais qui contrairement au centrales nucléaires n'utilise pas d'injection d'eau froide pour augmenter le refroidissement. On ne produit pas de joli panache de vapeur ! Le temps que le champ de production de vapeur monte en température, l'aérocondenseur ne tournera à plein régime que vers midi au mieux. Cependant, en été, il commencera à dissiper dès 10h et pourra participer à la déstabilisation de la masse d'air. Et s'il y a décalage de production grâce au stockage, on peut imaginer que la fin de production d'air chaud se produira après le début de la nuit aéronautique ( et peut être créer la pompe de service pour les circuiteurs rentrant un peu tard...) CPT, voici quelques éléments de réponse pour toi : Ici, on n'est pas sur une centrale photovoltaïque mais sur une centrale thermodynamique. On a donc pas d'échauffement des "panneaux". La source de chaleur n'est pas indépendante du soleil, puisque la vapeur est produite grâce à celui-ci. Tu as néanmoins raison si la centrale décide de produire en décalé le soir avec le stockage. Comme il n'y a pas d'injection d'eau dans l'aérocondenseur, il n'y a pas de production directe de strato-cumulus comme avec une centrale nucléaire. La seule eau qui pourra condenser sera celle de la masse d'air prise au sol et réchauffée. Par contre, tu me conforte dans mon intuition que le thermique généré percera plus haut la couche d'inversion qu'un thermique " naturel". Et je tiens à te remercier pour la publication du Dr. John W. (Jack) Glendening , je vais avoir un peu de lecture instructive ! En espérant avoir précisé les données du problème, je reste preneur de réponses calculées ou de méthodes de calcul ! Bonne journée !