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Robert Ehrlich

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Messages posté(e)s par Robert Ehrlich

  1. ces rayons de soleil entre les nuages : "Pieds de vent" .

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7a/Pied_de_vent_Iles_de_la_Madeleine.jpg/300px-Pied_de_vent_Iles_de_la_Madeleine.jpghttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pied-de-vent

    Mon épouse appelait ça depuis son enfance les "cornes de Moïse" parce que ce prophète est souvent représenté avec ce genre de rayons lui sortant de la tête.
  2.  

     

    J'avais évoqué précédemment une action éventuelle des forces de marée, mais réflexion faite, comme ces forces agissent bien plus sur l'eau que sur l'air, puis sur le globe terrestre par l'intermédiaire de l'eau, le résultat devrait être inverse : l'atmosphère, moins ralentie que la terre, devrait avoir tendance à la dépasser. De toute façon cet effet est négligeable.

    Négligeable, certes, mais réflexion faite une fois de plus sur le "bien plus"

    je ne vois pas pourquoi l'atmosphère serait moins ralentie que l'eau et la terre.

     

     

    C'est peut-être faux en effet. C'était juste une idée intuitive comme ça, fondée sur la différence entre la masse des océeans et celle de l'atmosphère (à vérifier), mais ça mériterait une analyse plus fine.
  3.  

     

    il est clair que la terre ne saurait "glisser" sous l'atmosphère, du moins de façon globale

     

     

     

     

    Hum, je ne suis pas tout à fait d'accord. S'agissant de l'eau, la terre "glisse" bien sous l'eau quand les lavabos se vident.

     

    Du reste, les liens indiqués laissent entendre que la rotation de la terre n'est pas pour rien dans les alizés (en plus de Coriolis). Le glossaire de MF évoque bien aussi le phénomène de friction sur 1500 m. Ceci donne à penser qu'au dessus, l'air est "libre" (et en particulier soumis à Coriolis, comme l'indique MF).

     

    Le glossaire de MF est intéressant, mais la définition de Coriolis peu accessible au commun des mortels. Je préfère cette image : un terroriste tire à la kalachnikov sur un hélicoptère en vol stationnaire à sa verticale. S'il est aux pôles, il fait mouche, s'il est à l'équateur, il le rate...

     

     

     

     

    Bon, personne n'a relevé la c.....ie que j'ai écrite sur les lavabos et Coriolis. Si (aux pôles, pour faire simple), la vitesse verticale de l'eau qui s'écoule dans la bonde ne génère pas de force de Coriolis (les vecteurs oméga et vitesse sont colinéaires), la vitesse radiale de l'eau qui converge vers le centre du lavabo en génère bien une, et donc le fameux tourbillon.

     

    Mais pour en revenir au "glissement" de la terre, il y a l'expérience du whisky (tous les dimanches midi, en hiver...) : quand je tourne mon verre dans la main, le glaçon reste immobile.

    La grosse différence entre le whisky dans le verre et l'atmosphère sur la terre, c'est que pour le whisky on part d'une situation où le verre ne tourne pas. Il y a donc pour passer de la situation verre immobile à celle où le verre tourne une accélération angulaire, créée par des forces extérieures au verre (ta main qui le met en rotation). Ces forces ne se transmettent que peu au whisky, parce qu'elles ne peuvent le faire que par friction et la viscosité du whisky est faible

    Néanmoins elle n'est pas nulle. Pose ton verre sur une platine tourne-disque et reviens voir un quart d'heure plus tard et tu constateras que tout tourne ensemble, verre, glaçon et whisky. En fait en cherchant bien on devrait trouver un très léger retard du whisky sur le verre, parce qu'il est freiné au niveau de la surface par la friction avec l'air immobile.

    Dans le cas de la terre, il n'y a pas de mise en mouvement de rotation, la terre tourne depuis qu'elle existe, elle aurait d'ailleurs plutôt tendance à ralentir sous l'action des forces de marée. Si même une différence de vitesse de rotation globale avait pu exister à un moment entre l'atmosphère et la terre, il bien longtemps que les forces de friction l'ont annulée, là il ne s'agit plus de quart d'heure mais de milliards d'années. Et il n'y a pas de force extérieure tendant à immobiliser l'atmosphère. Contrairement au verre sur le tourne-disque, l'atmosphère ne frotte pas sur le vide environnant parce qu'on ne peut pas frotter sur rien. J'avais évoqué précédemment une action éventuelle des forces de marée, mais réflexion faite, comme ces forces agissent bien plus sur l'eau que sur l'air, puis sur le globe terrestre par l'intermédiaire de l'eau, le résultat devrait être inverse : l'atmosphère, moins ralentie que la terre, devrait avoir tendance à la dépasser. De toute façon cet effet est négligeable.

     

    Pour ce qui est de la force de Coriolis dans les lavabos, c'est là encore négligeable. Ca ne l'est pas pour les mouvements de l'atmosphère, c'est une question d'échelle. A l'équateur la terre entraine l'atmosphère dans son mouvement à environ 1600 km/h, à notre latitude ce n'est plus qu'environ 1100 km/h. Si l'air qui circule au sommet de la cellule de Hadley de l'équateur vers nous arrivait jusqu'à nous en conservant sa vitesse de départ, on aurait donc un vent d'ouest d'environ 500 km/h. Par contre la différence des vitesses entre le bord nord et le bord sud d'un lavabo à nos latitudes doit se compter en centimètres par heure.

  4. ... et sachant que l'atmosphère n'est pas rigidement liée à la terre, la terre devrait "glisser" sous l'atmosphère. Les vents devraient donc être globalement dans l'autre sens, d'est en ouest...

    Indépendamment de l'explication tout à fait pertinente indiquée par CPT, il est clair que la terre ne saurait "glisser" sous l'atmosphère, du moins de façon globale, autrement dit en moyenne l'atmosphère suit la terre. En effet s'il n'en était pas ainsi, par exemple si l'atmosphère tournait en moyenne plus lentement que la terre ( comme le terme "glisser" semble le sous-entendre ), les forces de friction tendraient à ralentir la terre et accélérer l'atmosphère. En l'absence d'autre force de sens opposé s'exerçant sur l'atmosphère, celle-ci serait donc assez rapidement ( à l'échelle de sa durée d'existence ) ramenée à l'immobilité (moyenne) par rapport à la surface. Les forces de marée (atmosphérique) pourraient à la rigueur peut être jouer ce rôle, mais elles sont trop faibles pour que l'effet soit notable.
  5. Il y en a qui ont eu le courage de chercher, chapeau!!

     

    Le seul problème de cette méthode selon moi reste et restera la présentation de la courbe. En effet si l'on pouvait inclure la donnée alpha en plus (angle d'attaque) alors, cette méthode serait quasi parfaite!!

    Tant qu'on n'est pas trop près du décrochage, on peut considérer qu'il y a proportionnalité entre alpha et Cz (les anglo-saxons disent "angle d'attaque", en France on emploie plutôt "incidence", qui chez les anglo-saxons est synonyme de notre "calage"). En allongement infini, le facteur de proportionnalité théorique Cz/alpha est 2 pi si alpha est en radians, en allongement fini il y a la formule de je ne sais plus qui selon laquelle ce facteur devient : 2*PI*(1/(1 + 2/allongement)). Cette proportionnalité n'est évidemment vraie que si l'alpha dont on parle est l'incidence aérodynamique, c'est-à dire celle qui est nulle pour un Cz nul, si on veut l'incidence géométrique, il faut connaître et ajouter l'incidence (géométrique) de portance nulle (en général négative). De toute façon l'incidence géométrique étant définie comme l'angle de la direction du vent relatif avec la corde géométrique de l'aile, vu que cette aile est en général vrillée (sans doute pas mal pour un K21 vu le contrôle qu'on conserve au voisinage du décrochage), il faudrait d'abord décider quelle corde on prend comme référence (je crois que la tradition est la corde d'emplanture). En s'en tenant à l'incidence aérodynamique, on peut mettre une double graduation sur l'axe des Cz, une en Cz et une en alpha.

  6. Il y aussi des variantes où la barre de traction ne soulève pas la queue du planeur par son patin mais tire uniquement la roulette du BO. Le système porte-patin exerce un effort d'arrachage latéral en virage sur le patin, faible tant que le virage n'est pas trop serré. Le système sans exige une barre en col de cygne pour passer en dessous du patin et néanmoins s'accrocher à hauteur de la boule. De plus la double articulation (une au BO et une à la boule) rend les marches arrières plus délicates avec ce dernier système.
  7. Etrange engin, voici ce que j'ai pu trouver à son sujet :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Nippi_NP-100

    http://www.1000aircraftphotos.com/Contributions/Visschedijk/11393.htm

    http://www.1000aircraftphotos.com/Contributions/Visschedijk/11393L-1.jpg

     

    Je suis étonné de la disposition des entrées d'air en persiennes ouvertes vers le bas, vers l'avant serait plus logique.

    Les performances semblent raisonnables pour l'époque.

  8. Tant que le vol reste à peu près symétrique (bille à peu près au centre) , la directioin de la verticale apparente telle que ressentie par les occupants d'un planeur reste grosso modo celle de l'axe de lacet, donc inclinée comme le planeur, la bille en témoigne d'ailleurs. La vidéo dans laquelle la caméra est fixe dans le planeur et le paysage s'incline est donc celle qui est la plus proche de ce que ressent un pilote. Pour la même raison il ne faut pas incliner les simulateurs de vol en virage, ou alors juste de ce demande l'éventuelle dissymétrie du vol.

  9.  

     

    Par contre ce que tu décris, qui est différent, ressemble à la mésaventure d'un Janus dans la pente du Nivolet. Mais cette fois c'était en 2003.

    Celui-la, ce n'était pas une mésaventure, c'était un tour de magie:

     

     

    "Le planeur accroche la cime des arbres avec

    son aile droite, pivote à droite et s’immobilise face à la montagne, retenu par des

    arbres, l'empennage surplombant une falaise". (SIC BEA) ...

     

    http://www.bea.aero/docspa/2003/f-aj030313/pdf/f-aj030313.pdf

     

     

    La photo du planeur sur la falaise n'est pas dans le rapport en PDF, mais elle est dans celui en HTML :

    http://www.bea.aero/docspa/2003/f-aj030313/htm/f-aj030313.html

  10. Pour ce qui est de Mouillard, il y a pourtant des choses, disons surprenantes, pour ne pas dire totalement erronées :

    Quand un corps entre en mouvement, son centre de gravité se déplace dans le sens du mouvement d'une quantité qui est proportionnelle à la vitesse.

     

    ... dans le vol des oiseaux voiliers (vautours, aigles, oiseaux qui volent sans frapper l'air) l'exhaussement est produit par l'emploi adroit de la force du vent ...

     

    ... tous ces appareils, quoique très dissemblables, sont tous basés sur cette idée :

    L'ascension est produite par l'utilisation adroite de la puissance du vent, et nulle autre force n'est nécessaire pour s'élever.

    Les deux dernières phrases pourraient à la rigueur s'interpréter comme une vision du vol dynamique, sujet de ce fil, mais ailleurs il parle de l'utilisation du vent en distinguant les diverses "allures" (termes de navigation maritime à la voile : vent arrière, largue, etc.) ce qui semble bien indiquer qu'il n'envisage pas de manoeuvre changeant la direction du vol par rapport au vent.

     

    De même, la raison des "spirales" des oiseaux voiliers est amusante :

    Les oiseaux sont comme tous les êtres inférieurs : ils n'aiment pas travailler longtemps de la tête. et les ronds leur permettent de se distraire à l'étude de la recherche de la pâture.

  11. Ces américains sont vraiment nazes... Prendre un Falcon qui est la crème de la performance aérodynamique pour faire ces essais... alors qu'avec un Gulfstream ou un Bombardier, qui sont des pavés surmotorisés, ils auraient mis en évidence une différence énorme et réussi à financer pleins de campagnes d'essais et pleins d'entreprises pour développer leur produit...

     

    Julien qui ne travaille pas chez Gulfstream ni Bombardier ;-))

    J'aurais plutôt pensé le contraire. La trainée de friction, que ces essais tentent de réduire, ne représente un pourcentage important de la trainée totale que si les autres ont été réduites au minimum, donc si on a une aérodynamique soignée. Les planeurs sont un cas typique. D'ailleurs dans ce domaine on a commencé à s'intéresser à la laminarité quand les formes ont commencé à approcher un optimum, je pense que ça n'aurait pas beaucoup de sens de rechercher la laminarité sur un Emouchet.

  12. Lors de mon passage à Fayence l'an dernier, on m'a affirmé qu'on y volait toute l'année. C'était pour un stage de voltige, du 28 octobre au 2 novembre, mais j'ai quand même dans mon carnet de vol un vol de 2h11 noté dans la colonne "nature du vol" : onde et voltige, au cours duquel après une première séance de voltige on est remonté au plafond dans l'onde pour en faire une deuxième.
  13. Ceci dit, indépendamment des diverses réglementations changeantes, toutes les voitures que j'ai possédé depuis que je pratique le planeur (2 Clios et une C3) avaient une limitation constructeur à 750 kg de poids tracté, et c'était aussi la limite des attelages que j'ai monté dessus, sans parler de celle de mon assurance.
  14. Bien que la langue maternelle de mes deux parents ait été l'allemand, le manque de pratique fait que je ne suis pas non plus un grand expert de la langue de Goethe, cependant, vers la minute 6 j'ai cru entendre quelque chose comme "genau wie am Heimatplatz", ce que je crois pouvoir traduire par "exactement comme sur votre terrain habituel". Or par rapport à ce que je considère comme une approche normale sur mon terrain habituel, j'ai l'impression que la base et la finale sont à peu près deux fois plus courtes et plus basses que dans ce cas habituel.
  15. Le cg varie peut etre d'un pouilleme, mais le moment d'inertie en roulis et en lacet varie du tout au tout avec de l'eau. Le vent, lui, reste le même, donc son effet sera moindre

    Tout à fait d'accord pour ce qui est des effets du vent. Je pensais aux seuls effets d'une inclinaison initiale en l'absence d'effet dû au vent, pour laquelle la seule force qui tend à l'accroître est la gravité, qui augmente dans les même proportions que l'inertie.
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