Bonsoir à tous! Il fallait le lancer le sujet, c'est fait et je pense que cela va durer d'autant plus que de plus en plus de clubs adoptent ce mode de lancement. En ce qui me concerne je vole à Angers, je treuille et j'entretiens les treuils, Je ne m'attarderai pas sur le volet rétribution des treuillards car c'est un sujet délicat... Le bénévolat ne concerne pas que le treuil et rémunéré ce n'est plus du bénévolat. (Là je prends des risques) Les avantages on les connais, il est vrai cependant que sur certaines plateformes en fonction des vents dominant, ce n'est peut-être pas toujours facile. Nous ne pratiquons que le treuil, hauteur de largage entre 350 et 600 mètres et pas beaucoup de loupés. Savoir ce que l'on va faire après le largage du câble juste avant de fermer la verrière semble décisif pour la suite du vol. Face à la difficulté d'avoir un treuillard chaque fois que nécessaire nous avons pris la décision de former et rémunérer un ou une personne pour assurer la tâche. Un confort qui a un coût, mais c'est un choix. L'été nous formons des stagiaires et en échange du service rendu nous les formons au pilotage jusqu'au brevet. Une des activités du bénévolat dans le vol à voile qui est la plus voyante et où on est le plus remercié, c'est le treuil. Il est préférable de ne pas accrocher ou laisser tomber un zéro positif dans le tour de piste plutôt qu'à 5 bornes du terrain. En terme d'écologie c'est également positif ainsi que pour les riverains. La rapidité de mise en l'air des machines quand la journée commence me semble être un gros avantage avec le treuil et si ce n'est pas bon au treuil ça ne l'est pas plus au remorquage. Nous avons eu la chance d être invités à l'inauguration du treuil Melle de Chartres, pensez vous que des gens prendraient le risque de créer construire et mettre ces machines sur le marché si ce mode de lancement n'était pas efficace et rentable? Popy