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Colmar


jutta

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Colmar-Houssen / Vers une prolongation d’activité

Le ciel se dégage pour l’aéroport

Les nuages se dissipent au-dessus de l’aéroport de Colmar-Houssen. Alors que le traité de gestion entre l’Etat et la Ville arrive à échéance en juin 2011 après 20 ans,

« l’objectif est de ne pas provoquer une rupture d’exploitation de l’aéroport », ®assure le maire.

L’avenir s’éclaircit pour l’aéroport de Colmar-Houssen qui devrait voir son exploitation prolongée en 2011.

 

150 ha intéressante pour attirer des entreprises. Le maintien de la piste d’aviation de la

BA 132 est un plus pour le trafic d’affaires, un atout pour créer un pôle économique. Le

cas échéant, si les collègues du secteur d’Ensisheim décident de faire celui-ci, la Ville de Colmar

pourrait être partenaire ». Le foncier n’est plus une préoccupation

En 2005, le maire de Colmar bataillait, face aux entreprises utilisatrices de la piste,

pour récupérer les 110 ha de l’aéroport à des fins économiques.

Oubliées les turbulences ! Depuis, une trentaine d’hectares ont été destinés à

l’urbanisation, Liebherr a investi dans une nouvelle usine sur le site, et la crise de 2008

a tari les implantations. « Aujourd’hui, la question ne se pose plus en ces termes »,

dit Gilbert Meyer. « Il reste 15 ha disponibles dans la zone d’activités de l’aérodrome,

10 ha en ZI à Sainte-Croix-en- Plaine, une dizaine de lots pour les artisans aux Erlen. La

CAC a aménagé 20 ha à Horbourg-Wihr ». Dans l’immédiat, le foncier n’est plus une

préoccupation pour le maire de Colmar. Tant mieux pour

l’aéroport et ses usagers !

I. N.

■ En clair, la concession

pourrait être prolongée et le

site poursuivre son activité

aérienne. Ce sont en tous cas

les intentions du premier magistrat.

« Tout cela devrait être

réglé avant la fin du 3e trimestre

2010. En fonction de modalités

définies avec l’Etat, une

nouvelle délégation de service

public (DSP) pourrait être accordée

pour trois ans pour

l’exploitation du terrain

d’aviation », indique Gilbert

Meyer. Aujourd’hui, la Société

de l’aéroport de Colmar

(voir ci-dessous) est titulaire

d’une DSP qui court jusqu’au

16 juin 2011.

En cinq ans, le ton et les choses

ont bien changé sur le

dossier de Colmar-Houssen.

Envolées les incertitudes sur

l’avenir de l’aéroport ! On ne

parle plus aujourd’hui de fermeture

et d’un déménagement

à Meyenheim sur la piste

de la BA 132.

Une piste lointaine et floue

Pourtant, le député-maire

de Cernay Michel Sordi admet

qu’une réflexion sur le

transfert de l’aviation d’affaires

sur la piste de la BA 132

reste dans l’air. Mais il tempère

: « La reconversion de la

piste dans l’aviation d’affaires

nécessiterait de la rééquiper.

L’Armée a enlevé les poteaux

de balisage... Il faudrait aussi

construire des locaux d’accueil

». Tout cela coûte très

pas sur ce terrain. « Nous

avons un outil à Colmar. Le site

de Meyenheim représente

une disponibilité foncière de

cher et ne se fera pas en un

an.

Gilbert Meyer qui a rencontré

Michel Sordi, ne s’avance

Le terrain a retrouvé ses ailes

■ En 2009, le terrain de Colmar-

Houssen a enregistré une

augmentation de 14,5% de son

activité. La Société de l’aéroport

de Colmar (SDAC), son exploitant,

privilégie un développement

qualitatif, et a investi

pour améliorer la sécurité de la

plateforme.

gardant sur la qualité des activités.

« On ne veut pas d’un

développement tous azimuts.

On se bat pour ne plus avoir

de la voltige. Le respect de

l’environnement et des riverains

fait partie de nos préoccupations

», précise d’emblée

Francis Rebert, son directeur

général délégué.

L’exercice 2009 a connu

paradoxalement un essor, et

ce grâce à l’activité des clubs

basés dopée par une météo

favorable: 29 448 mouvements,

contre 25 705 en

Délégataire de service public,

la SDAC, société d’exploitation

qui associe Liebherr et

Knauf, est aux commandes

de l’aéroport, jusqu’à mi-juin

2011. Un gestionnaire très retionnaire

se préoccupe de

« toutes les composantes » de

la plateforme.

Depuis 2006, la société

d’exploitation a investi

700 000 (une partie prise

en charge par l’Etat) sur le site.

L’aéroport a acquis un véhicule

incendie (VIM 24) pour

assurer une sécurité de niveau

4, requise pour l’aviation

d’affaires. Un hangar a

été construit pour abriter ce

camion. Le gestionnaire a

également aménagé l’aérogare

afin de la rendre plus attractive

: un salon pour les pilotes

a été créé au 1er étage,

ainsi qu’une salle pour les

agents avec vue sur le tarmac.

L’étanchéité du bâtiment

a été refaite.

Au programme de 2010,

est prévue la rénovation du

rez-de-chaussée de l’aérogare,

ainsi que d’un hangar (H4)

destiné à accueillir des avions

d’affaires. I. N.

L’aéroport s’est équipé d’un véhicule incendie, pour lequel a été

construit un local.

2008. Le site accueille de

nouveaux acteurs : la société

Heli-Travaux, organisatrice

de circuits touristiques en hélicoptère,

une formation (Aul)

de pilotes ULM.

Aujourd’hui, l’aéroport a

retrouvé l’ensemble de ses

fonctionnalités et son ges-

Un hangar flambant neuf pour accueilliir les avions d’affaires.

No 98 - Dimanche 25 avril 2010 LOF HR 01 Haut-Rhin 1

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