www.planeur.net | www.netcoupe.net | www.volavoile.net
Aller au contenu

Collision Mirage 2000 - Ulm


Invité JM Horrenberger

Messages recommandés

Invité JM Horrenberger

La réponse est, malheureusement, "pas tout à fait !".

Nous avons perdu le regretté Michel Bouet près de St Auban en LS6 il y a une douzaine d'années (collision avec un Fouga, je crois, en espace aérien non contrôlé). Autre fait moins connu, un jeune pilote, du nom de Coutanceau, volant sur un planeur de l'Armée de l'Air, a été percuté par un avion militaire quelques années auparavant dans la vallée de la Durance. Sa famille n'a jamais pu avoir accès au dossier de l'enquête...

Le sujet de du JT de TF1, "grande messe" si on raisonne en part de marché, mentionne toutefois le fait que les ballons et les planeurs ont la priorité sur tout autre trafic. Est-ce le signe que l'opinion publique pourrait aller entre notre faveur ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Communiqué de la FFPLUM

 

Objet : Accident ULM / Mirage . Le temps de la réflexion

=====================================

 

Le temps du recueillement et de l'action immédiate...

 

Le 27 août, je vous ai représentés aux obsèques de notre ami José ARRIBAS,

victime avec son passager d'un abordage avec un Mirage de l'Armée de l'Air.

 

Prenant brièvement la parole au cours de la cérémonie, j'ai pu, en votre

nom, témoigner à son épouse de notre affection, de notre soutien

indéfectible, ainsi que de notre fidélité à la mémoire de José. Une

délégation de l'Armée de l'Air était présente.

 

Ce fut l'occasion d'affirmer également que des leçons devaient être tirées

de ce drame.

 

Mais certainement pas dans la précipitation et la surenchère.

 

Tout d'abord, la Fédération (et Jean-Paul RUFF en particulier) suit ce

dossier sur le plan juridique et apporte toute son a! ssistance à l'épouse

de José et au club ULM d'Ambert, afin que soient préservés leurs intérêts

légitimes.

 

Par ailleurs, et aussitôt que l'accident a été connu, la Fédération vous a

communiqué, sans commentaire superflu, les seuls éléments certains qu'elle

détenait.

 

Sollicité par les médias et notamment l'AFP, Jean-Pierre CURSOLLE, Président

de la Commission Accidentologie, traduisait au cours d'une interview la

position de la FFPLUM, face à ce tragique évènement qui venait de

bouleverser la communauté des pilotes civils et militaires. Il écartait très

justement tout esprit de polémique face à une situation très émotionnelle.

 

Quelques-uns d'entre vous ont pu cependant s'émouvoir de quelques mots mis

en exergue par le journaliste de l'AFP : « la faute à pas de chance ».

 

Isolés en effet de leur contexte, ces quelques mots ne veulent rien dire.

Mais placés dans le cadre de la réglementation en vigueur, qui permet

actuellement la fréqu! entation commune des classes d'espace G par des types

d'appareils capa bles de vitesse aussi extrêmes, alors oui, c'est la faute à

pas de chance dans ce cas précis .

 

Mais ensuite, le fait que nous puissions, ou que nous devions, juger que

cette réglementation n'est pas adaptée à la sécurité de tels types de

trafic, et qu'elle doive évoluer, est l'étape suivante de notre réflexion.

 

Et enfin, je ne vois pas non plus ce qu'apportent à la résolution du

problème de fond qui nous est posé les propos injurieux et incongrus,

proférés envers le pilote du Mirage, que j'ai pu lire sur Internet . J'ai

connaissance de sa profonde souffrance et de celle de son navigateur qui les

affectent aujourd'hui et qui ne les quittera jamais. En de telles

circonstances, et à chaud, pudeur et retenue devraient primer sur des écrits

démagogues et irresponsables

 

 

Le temps de la réflexion et de l'action de fond

 

Au temps de recueillement succède en effet le temps de la réflexion et de l'

action. Hors de toutes pressions, que ce soit de la part d'organisations

diverses ou de nos administrations, il faut engager le débat avec les

autorités administratives compétentes et l'ensemble des fédérations

aéronautiques, qui sont bien entendu toutes aussi concernées que nous

(avions légers, hélicoptères, planeurs, ballons, vol libre,

parachutisme...). Car aussi rarissime qu'il soit, ce type d'accident peut se

renouveler.

 

Cela ne peut se faire ni dans l'émotion, ni dans la précipitation, et encore

moins avec des déclarations hâtives, démagogiques ou polémiques,

c'est-à-dire stériles. Ce serait un très mauvais service à rendre à notre

activi! té aéronautique de loisir qui ferait les frais de décisions

injustes, arbitraires et excessives.

 

C'est donc par des propositions mûrement réfléchies, présentées dans le

calme et la sérénité, que nous pourrons faire évoluer la réglementation,

dans un sens qui ne nous pénalise pas bien évidemment... ce qui n'est pas si

évident.

 

Sans perdre de temps, j'ai déjà eu des échanges avec les plus hautes

autorités de la DGAC et de l'Armée de l'Air, ainsi qu'avec certains de mes

confrères des fédérations aéronautiques. Ce n'est donc que le tout début d'

un travail de longue haleine.

 

Nous devons dès maintenant travailler ensemble dans la sérénité.. Le fait de

ne pas se complaire dans une polémique stérile ne veut absolument pas dire

que nous oublions José et son passager, ou que nous serions complices d'un

« arrangement » avec les autorités civiles et militaires. Notre action et

nos résultats depuis 1998 prouvent tout le contraire. Notre crédibilité

retro! uvée ne s'est pas construite à coups de déclarations irresponsables,

m ais à force de travail et de volonté. A ceux qui pourraient penser que l'

affaire puisse être enterrée ou maquillée, je précise que plusieurs actions

indépendantes sont en cours :

 

- une enquête de commandement interne au sein de l'Armé de l'Air ;

- une enquête du Bureau Enquête Accident, destinée à comprendre les causes

de l'accident et à proposer des solutions ;

- une information judiciaire ouverte par le parquet de Clermont-Ferrand,

pour déterminer les éventuelles responsabilités ;

- des constitutions de partie civile (club ULM, familles, FFPLUM), pour

préserver les intérêts des victimes.

 

Mais effectivement, ces actions n'aboutiront pas en quelques jours et il

faudra détermination et patience pour en connaître les résultats.

 

C'est donc un long travail qui nous attend et nous en prenons toute la

mesure.

 

Nous avons, comme toujours, besoin de votre appui et également de votre sens

des responsabilités.

 

Pour et avec José, nous allons continuer à voler et, plus que jamais, à

défendre ensemble nos valeurs.

 

Dominique MEREUZE

Président de la FFPLUM

=====================================

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×
×
  • Créer...