Invité JM Horrenberger Posté(e) le 24 août 2004 Signaler Posté(e) le 24 août 2004 La réponse est, malheureusement, "pas tout à fait !".Nous avons perdu le regretté Michel Bouet près de St Auban en LS6 il y a une douzaine d'années (collision avec un Fouga, je crois, en espace aérien non contrôlé). Autre fait moins connu, un jeune pilote, du nom de Coutanceau, volant sur un planeur de l'Armée de l'Air, a été percuté par un avion militaire quelques années auparavant dans la vallée de la Durance. Sa famille n'a jamais pu avoir accès au dossier de l'enquête...Le sujet de du JT de TF1, "grande messe" si on raisonne en part de marché, mentionne toutefois le fait que les ballons et les planeurs ont la priorité sur tout autre trafic. Est-ce le signe que l'opinion publique pourrait aller entre notre faveur ? Citer
Administrateur Posté(e) le 31 août 2004 Signaler Posté(e) le 31 août 2004 Communiqué de la FFPLUM Objet : Accident ULM / Mirage . Le temps de la réflexion===================================== Le temps du recueillement et de l'action immédiate... Le 27 août, je vous ai représentés aux obsèques de notre ami José ARRIBAS,victime avec son passager d'un abordage avec un Mirage de l'Armée de l'Air. Prenant brièvement la parole au cours de la cérémonie, j'ai pu, en votrenom, témoigner à son épouse de notre affection, de notre soutienindéfectible, ainsi que de notre fidélité à la mémoire de José. Unedélégation de l'Armée de l'Air était présente. Ce fut l'occasion d'affirmer également que des leçons devaient être tiréesde ce drame. Mais certainement pas dans la précipitation et la surenchère. Tout d'abord, la Fédération (et Jean-Paul RUFF en particulier) suit cedossier sur le plan juridique et apporte toute son a! ssistance à l'épousede José et au club ULM d'Ambert, afin que soient préservés leurs intérêtslégitimes. Par ailleurs, et aussitôt que l'accident a été connu, la Fédération vous acommuniqué, sans commentaire superflu, les seuls éléments certains qu'elledétenait. Sollicité par les médias et notamment l'AFP, Jean-Pierre CURSOLLE, Présidentde la Commission Accidentologie, traduisait au cours d'une interview laposition de la FFPLUM, face à ce tragique évènement qui venait debouleverser la communauté des pilotes civils et militaires. Il écartait trèsjustement tout esprit de polémique face à une situation très émotionnelle. Quelques-uns d'entre vous ont pu cependant s'émouvoir de quelques mots misen exergue par le journaliste de l'AFP : « la faute à pas de chance ». Isolés en effet de leur contexte, ces quelques mots ne veulent rien dire.Mais placés dans le cadre de la réglementation en vigueur, qui permetactuellement la fréqu! entation commune des classes d'espace G par des typesd'appareils capa bles de vitesse aussi extrêmes, alors oui, c'est la faute àpas de chance dans ce cas précis . Mais ensuite, le fait que nous puissions, ou que nous devions, juger quecette réglementation n'est pas adaptée à la sécurité de tels types detrafic, et qu'elle doive évoluer, est l'étape suivante de notre réflexion. Et enfin, je ne vois pas non plus ce qu'apportent à la résolution duproblème de fond qui nous est posé les propos injurieux et incongrus,proférés envers le pilote du Mirage, que j'ai pu lire sur Internet . J'aiconnaissance de sa profonde souffrance et de celle de son navigateur qui lesaffectent aujourd'hui et qui ne les quittera jamais. En de tellescirconstances, et à chaud, pudeur et retenue devraient primer sur des écritsdémagogues et irresponsables Le temps de la réflexion et de l'action de fond Au temps de recueillement succède en effet le temps de la réflexion et de l'action. Hors de toutes pressions, que ce soit de la part d'organisationsdiverses ou de nos administrations, il faut engager le débat avec lesautorités administratives compétentes et l'ensemble des fédérationsaéronautiques, qui sont bien entendu toutes aussi concernées que nous(avions légers, hélicoptères, planeurs, ballons, vol libre,parachutisme...). Car aussi rarissime qu'il soit, ce type d'accident peut serenouveler. Cela ne peut se faire ni dans l'émotion, ni dans la précipitation, et encoremoins avec des déclarations hâtives, démagogiques ou polémiques,c'est-à-dire stériles. Ce serait un très mauvais service à rendre à notreactivi! té aéronautique de loisir qui ferait les frais de décisionsinjustes, arbitraires et excessives. C'est donc par des propositions mûrement réfléchies, présentées dans lecalme et la sérénité, que nous pourrons faire évoluer la réglementation,dans un sens qui ne nous pénalise pas bien évidemment... ce qui n'est pas siévident. Sans perdre de temps, j'ai déjà eu des échanges avec les plus hautesautorités de la DGAC et de l'Armée de l'Air, ainsi qu'avec certains de mesconfrères des fédérations aéronautiques. Ce n'est donc que le tout début d'un travail de longue haleine. Nous devons dès maintenant travailler ensemble dans la sérénité.. Le fait dene pas se complaire dans une polémique stérile ne veut absolument pas direque nous oublions José et son passager, ou que nous serions complices d'un« arrangement » avec les autorités civiles et militaires. Notre action etnos résultats depuis 1998 prouvent tout le contraire. Notre crédibilitéretro! uvée ne s'est pas construite à coups de déclarations irresponsables,m ais à force de travail et de volonté. A ceux qui pourraient penser que l'affaire puisse être enterrée ou maquillée, je précise que plusieurs actionsindépendantes sont en cours : - une enquête de commandement interne au sein de l'Armé de l'Air ; - une enquête du Bureau Enquête Accident, destinée à comprendre les causesde l'accident et à proposer des solutions ; - une information judiciaire ouverte par le parquet de Clermont-Ferrand,pour déterminer les éventuelles responsabilités ; - des constitutions de partie civile (club ULM, familles, FFPLUM), pourpréserver les intérêts des victimes. Mais effectivement, ces actions n'aboutiront pas en quelques jours et ilfaudra détermination et patience pour en connaître les résultats. C'est donc un long travail qui nous attend et nous en prenons toute lamesure. Nous avons, comme toujours, besoin de votre appui et également de votre sensdes responsabilités. Pour et avec José, nous allons continuer à voler et, plus que jamais, àdéfendre ensemble nos valeurs. Dominique MEREUZEPrésident de la FFPLUM===================================== Citer Une même passion, 3 sites : http://www.planeur.net - http://www.volavoile.net - http://www.NetCoupe.net
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