Bonjour, Normalement un réacteur en panne continue de tourner et d'alimenter ses accessoires, c'est à dire la pompe hydraulique et la génératrice associée. Par ailleurs, il existe un troisième circuit hydraulique alimenté par une pompe électrique. En cas de panne moteur un des premiers réflexes en traitement de panne est le démarrage de l'APU qui ramène une source électrique (c'est pas sûr qu'ils aient eu les dispos dans ce cas). Si les deux génératrices son HS, la RAT sort automatiquement et alimente un circuit hydraulique qui lui même alimente une génératrice de secours. Donc dans un tel cas, il reste de l'hydraulique et au minimum les batteries (très certainement plus) pour piloter l'A320 devenu planeur. Les avions de lignes sont assez fin, on calcule avec des plans de l'ordre de 3 degrés plus la régression de vitesse. Le problème dans ce cas est la vitesse relativement faible en raison de la procédure antibruit qui retarde l'accélération. Par exemple on prend 0,7Nm pour 10kt de régression de vitesse sur A320. En tous cas, cela fait de la pub pour notre mouvement! Cordialement, Louis